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AMIEL DE FONTENAY :
Personnage cité dans l'Histoire des Comtes de Poitou, de Besly (p.373) comme étant l'un des grands seigneurs de cette province au milieu du XIème S.; il est indiqué dans une charte de l'abbaye de St Vincent datée de l'an 1076.
AMELZ DE GLANDES (79) :
De nos jours Glandes est un hameau de la commune de Coulon (79), porte du Marais Poitevin; le seigneur de ce lieu et de ce nom est cité dans une notification de donation effectuée en 1196 d'une église du fief de sa terre de Vauvert sise à Benet, commune limitrophe mais incluse dans le département de la Vendée.
(=> Invent. sommaire des Arch. Dep. des Deux-Sèvres, A. Dupond, 1896).
Des AMIEL dans le Cartulaire de BARBEZIEUX (17) :
Les archives de la Saintonge gardent le souvenir d'un foyer d'Amiel autour de Barbezieux aux XII-XIIIèmes S. J'ai indiqué en toponymie le curieux nom de "boscus aus Ameilens" et le nom d'homme Ameilenc qui sont indiqués dans ce cartulaire, voici les autres Amiel qui s'y trouvent : Amelia, mère de Bernardus Bosonus qui vivait à La Garde; Amelia Domina, mère d'Ademarus Ulricus qui est donc qualifiée de 'Dame'; Amelia épouse d'Iterius, Itier, de St Bonnet (cf. à la fin); Amelia, épouse de Ramnulfus Prepositus; Amelia, épouse de Wilelmus, de Barret; Amelia de Campania, de Barbezieux; et Amelia de Julac, aussi de Barbezieux, qui donne une 'borde' à Chalinac. Itier Ier de Barbezieux cité ci-dessus fut le 3ème seigneur de ce lieu; Amelius Callerarius, toujours de Barbezieux et Iterius Amiel, encore un Itier, celui-là était un propriétaire foncier. Ce prénom spécifique du moyen-âge, comme At par exemple ou Boson, deviendra un patronyme toujours porté comme Denat, Authier ou Guillem (Guilhem).
La plupart des actes consultés à cette occasion font référence à des terres souvent plantées en vigne, mais la vigne était alors présente dans beaucoup de régions.
(=> "Achives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis" (Société des) Vol. 41 1911; Picard, Paris & Prévost, Saintes, 1911).
Des AMIEL dans le Cartulaire de ST JEAN D'ANGELY (17) :
L'Aunis et la Charente ont aussi quelques Amelii connus au moyen-âge dont Amelio Ramnulfus et son "Amelii salina" signifiant qu'il possédait une saline, un Amelius "legis doctor" (avocat), un Geraldus ou Girardus Amelius qui se reconnait vassal en 1082, un Amelius "pater Petroni vicarii" (père du prêtre Pierre), un autre qualifié de presbiter (prévôt), un Hamelius dont l'orthographe inconnue en occitanie indique que l'on se trouve là aux frontières des deux langues. Il en est de même pour Amé archevêque de Bordeaux, une Ameelina ou Emelina dont la graphie peut signer une origine du nord du moins de langue d'oïl. Enfin plusieurs Amelia sont présentes, souvent citées comme "uxor" (épouse) ou "mater" (mère).
(=> "Table onomastique du Cartulaire de l'abbaye de St Jean d'Angely" Arch. Hist. de Saintonge et d'Aunis T. XXX-XXXIII; 1901-1913).
Les AMIEL dans la famille de PEYRAT en LIMOUSIN :
Bien qu'en Limousin la seigneurie de Peyrat (Peyrat-le-Château de nos jours) ait été enclavée dans le Comté de Poitiers, c'est pourquoi je l'insère dans cette partie. La famille seigneuriale a connu plusieurs Amiel; le plus ancien membre connu de cette famille portait d'ailleurs déjà ce nom : Amelius de Peirac est témoin dans la charte de Boson, Comte de la Marche, qui concède une église à l'abbaye corrézienne d'Uzerche en 998. Au XIème S. dans une donation des Peyrat à l'aumônerie de St Martial (de Limoges), Pairac à cette époque, un fils de Bernard de Pairac a pour nom Amiel (cf. Nobiliaire du Limousin T.I, p.238). Au XIIème S. Amiel Gui & Bernard de Pairac font des donations au prieur d'Aureil. Au XIIIème S. certains de ses membres comme Hugues X de Pairac comte de la Marche qui semble bien de leur descendance (il possède Peyrat) mais plus connu comme Hugues de Luzignan, sera le père de Gui de Luzignan, lequel sera lui-même connu comme Roi de Jérusalem (1186-1192) puis de Chypre (1192-1194) lors de la 3ème Croisade de la chrétienté contre les musulmans pour libérer et administrer les lieux-saints de Palestine (il y en aura 9 !). On sait que bizzarement bien plus tard, sans doute par pure coïncidence géopatronymique on retrouvera des Amiel de Luzignan bien loin, au Canada, où ils s'installeront assez précocement, étant indiqués parmi les familles pionnières du pays.
(=> "Bibliothèque de l'Ecole des Chartes" art. de A. Thomas, T.48, 1887, Paris).
Des AMELINUS dans l'Ouest et ailleurs :
Ce nom est porté dans la Sarthe et la Touraine en ce temps-là. Il est présent plusieurs fois dans le Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois. On trouve un "Amelinus Li Gentil" c'est-à-dire appartenant à la gentilité d'un seigneur local, témoin dans un acte de Vibraye dans la province de Maine au XIIème S. Un Amelinus est "Episcopus Cenomensis" soit évêque du Mans dans les années 1210. Son nom est souvent écrit Hamelinus selon l'habitude de la langue d'oïl à l'écrit comme j'ai eu l'occasion par ailleurs de le noter (Hugo, Hitier, ou... Hamiel !).
Dans la Meuse, bien plus tôt, en 1067, une charte indique un Amelinus de Morialco (Morialmeix).
Jusqu'en Romagne italienne, à Reggio del'Emilia, un évêque porte ce nom à la fin du XIIème S. Il souscrit au Concile de Latran en 1179. Encore en Italie on note un Amelinus Gastinellus (voir ci-après) entre la fin du Xème et la 1ère moitié du XIème S.
Le cartulaire de Lérins donne aussi un Amelius aussi nommé Amelinus comme abbé entre 1028 et 1043.
D'une façon plus française on aura plus tard des Amelin, Ameline et des Mel(l)in patronymes forgés sur ce vieux nom individuel.
AMIEL DE BOVELLES :
Personnage cité dans le Cartulaire de l'Hôtel-Dieu St Jean d'Amiens dans un acte de 1203 sous le nom d'Amilius : Il avait donné jadis aux pauvres de cet hôpital des céréales à percevoir tous les ans sur le moulin de "Olsiacco" (fol. 7 - 7v°)
(=>Paris - CNRS-IRHT 2015, Regestes de Cartulaires).
AMELINUS GASTINELLUS :
Connu surtout en Italie ce personnage parait d'après son surnom, Gastinellus signifie "de la Gâtine" donc originaire de la Gâtine, mais laquelle ? Sans doute celle de l'Eure-et-Loir de nos jours, du côté de St Evroult ou Acquigny des lieux où son nom est cité entre 1066 et 1089, dans des documents (Charte de Raoul de Tosny). Mais c'est du côté de Palerme qu'on le suit ensuite. Il figure avec ce surnom dans un diplôme comtal de 1094 comme donateur de trois serfs du territoire de Geraci à une église de Lipari puis dans une donation en 1101 de terres au monastère de Castronuovo. Bien plus tard en 1142 on retrouve Hamelinus Gastinel dans une charte de la veuve de Guillaume de Craon et en 1143 dans un diplôme de Roger II. Enfin en 1148 il confirme avec son épouse Laetitia des terres à l'église S. Icono.
(=> "Codex Diplomaticus Regni Siciliae" C. Brühl, 1987).
AMIEL OU AMIET DE ST TRIVIER (01) :
Le nom Amiet correspond exactement à cette région alpine proche de la Suisse où ce nom dérivé d'Amiel est porté. C'est le nom d'un architecte originaire de ce lieu qui est noté au tournant du XIIIème S.
HUMBERT AMIELH Seigneur de CLUIS (36) :
Le seigneur de cette région de l'Indre, Guillaume III de Chauvigny, exigea en 1292 de ses nombreux vassaux des aveux et dénombrements. Par une copie tronquée du XVIème S. de cet acte perdu on en a quelques extraits. Ainsi dans la châtellenie de Cluis-Dessous, au sud de Neuvy-St-Sépulchre, on voit qu'un certain Humbert Amielh qualifié de damoiseau, tenait là un fief de la moitié des dîmes de Corsanges, paroisse de Cluis, et du "chazal" (casal, maison) de Pisseloux, paroisse de Neuvy (cf. Arch. de l'Indre, A, 103 (invent. p.166). En voici le texte original en latin : Feodum Humberti Amielh, domicelli, in castellania de Closis Inferioribus : medietatem decimarum de Corseanges, casale de Pisseloux in parrochia de Novo Vico.
(=> "Mém. de la Soc. des Antiquaires du Centre" Vol. XLIV; Tardy, Bourges, 1931).
AMIELH Vieille(s) famille(s) de LIMOGES :
On n'a aucune trace d'Amielh dans le Nobiliaire du Limousin sans doute en raison des déchirures malencontreuses faites dans le manuscrit original par un certain abbé Nadaud. Toutefois on a le nom de Charles Amielh (Ameilhe), Seigneur de La Vau de Pougnac dans le Rôle du Ban & Arrière-Ban des Nobles du Haut-Limousin en 1568; c'était une petite seigneurie périgourdine (connue dès 1062) de nos jours Ponhac, commune de Cornille (Lo Vielh Pougnac dès 1478), près de Ligueux (où sont identifiés des toponymes en Amiel, cf. Toponymie). Et l'on peut surtout remonter par les chartes, donations et autres jusqu'au début du XIIIème S. notamment par l'Obituaire de St Martial de Limoges. On sait que la famille Amielh fut une très ancienne famille de marchands qui, aux XII & XIIIèmes S. habitait le "château de Limoges" et le bourg St Martin comme déjà vu. En 1226, le 7 des Calendes d'Octobre meurt Amielha, fille de Hélie, elle donne 10 sols sur le pré de Naveix à St Martial pour le repos de son âme. Lorsque Hélie meurt à son tour il donne 20 sols toujours à St Martial. Peu de temps après Barthélémy et Etienne Amielh donnèrent aussi 20 sols. Toujours à la même époque Hugues Amielh octroiera 11 sols sur deux maisons. Pierre Amielh qui avait pour épouse Marie Dupeyrat, meurt vers 1250; son épitaphe est toujours visible aux Vazeix, commune de Verneuil (noté par ailleurs). Un maison de P. (?) Amielh est indiquée à Lansacot. Des lettres d'officialité datées d'entre 1299 et 1309 de St Martial de Limoges concernent ce P. Amiel et ses fils Guy et Hélias. Enfin un acte de partage de 1308 mentionne une maison vendue par Bernard Amielh nommé Barnat Amielh del Mercat, à Limoges dans le quartier du Marché, dont le prix était de 400 livres au moins. Nous terminerons par un document d'épigraphie concernant cette famille : c'est une inscription trouvée sur un buste en argent de 1365 qui dit "Amielh de la Porta me feys far", ce qui écrit en occitan signifie 'Amiel de La Porte m'a fait faire, m'a commandé' et c'est la même année que meurt Hélie Amielh selon le nécrologe de la Frérie de La Courtine.
(=> "Bull. de la Soc. Arch. & Hist. du Limousin" T. XLI; Ducourtieux, Limoges, 1894).
AMIELLE DE Ré Dame de Ré :
Au 1er quart du XIIIème S. le seigneur de l'Ile de Ré était Savary III de Mauléon. Ce seigneur qui eut une vie aventureuse, poète, soldat pilleur et rançonneur, contracta mariage quelques années avant sa mort, en 1226. Mais il était déjà marié; c'est une union illégitime qu'il fit avec une personne de l'île nommée en général Amable du Bois en français, Amabilis de Bosco en latin, mais aussi connue dans certains documents sous le nom de Amielle de Ré. Il eut d'elle un fils Raoul IV qui malgré cela lui succéda car en 1227 le mariage fut entériné comme valide par un "bref" du pape, de l'archevêque anglais d'Aquitaine et du roi d'Angleterre. Un mariage officiel eut lieu. A sa mort, en 1228, Savary laissa l'usufruit de l'île à Amielle qui en jouit toute sa vie durant tout comme de ses autres biens, la loi salique des francs ne s'appliquant pas chez les anglais, et la région était alors en terre anglaise. La majorité de Raoul n'intervint qu'en 1245. Pendant toutes ces années elle fut la Dame de Ré ("domina" comme elle s'intitule elle-même). Comme son époux elle fut généreuse en donations à l'abbaye de l'île. Raoul IV leur fils fut leur héritier selon le droit anglais mais non sans mal car le roi de France mit ensuite beaucoup de mauvaise volonté à reconnaitre ces antécédents. Raoul fut enfin seigneur en titre de Ré de 1245 à 1251, mais son suzerain fut le roi de France car la suzeraineté avait basculé durant sa minorité.
(=> "Mém. de l'Ac. des Sc. & Belles-Lettres d'Angers" Nvelle période, T. IV 1896-97; Lachèse, Angers).
Des AMELIUS CATALANS au IXèmeS. :
Au IXème la Catalogne carolingienne fournit dans ses actes de nombreux Amelius. On y trouve quatre testateurs de ce nom, deux "quondam" (anciens) : l'un simplement surnommé Catlà (catalan); un autre précisé par son fils, "genitor Ermenardi" (père de) à Nidoleres; un Amelius "monaceus condam" (autrefois moine), à Ste Marie du Vallespir; deux "levita testis" (témoins de faible importance) à Vallventosa et Céret ou Elne, un "condam qui fuit" (ancien qui était à) Vallventosa, un "auditor" (greffier) à Fenollar, un "advocatus et elemosinarius de condam Tobias presbiteri" (miséricordieux avocat du vieux dignitaire Tobias) à Argeles, une Amelia "filia Lidinguae feminae" (fille de la femme (de) Lidingue ?), un Amelius Nicetus à Ampoulhiac et enfin un Amell à Ribelles.
(=> "Catalunya carolingia" R. d'Arabal y de Vinyals Vol. VI; Els Comtats de Rossello, Conflent, Vallespir; 2ème partie; Barcelona, 2006).
BELTRAN AMIEL Templier Catalan du XIIIème S. :
Au tournant des XII et XIIIèmes S. un Beltran ou Bertran (-dus) Amiel est Commandeur Hospitalier de Pallars et Lleida (Lerida) en Catalogne; il est indiqué ainsi dans un acte de 1204.
AMIEL MERCIER, de LAON (02):
Amiel Mercier était chanoine de Laon, dans la région de Reims; il fut appelé à Narbonne en 1276 pour arbitrer un différend entre l'archevêque et le vicomte de Narbonne Aymeric V, à propos du statut des juifs de la ville.
AMELIUS à PIERREPONT (02) :
Pierrepont fut un château situé à l'est de Laon, environné de plusieurs cours d'eau et placé comme sur une île au milieu de marais au moyen-âge; on connait parmi ses châtelains un Amelius qui en assurait la garde en 1115 (cf. "Actes de évêques de Laon des origines à 1151" A. Dufour- Malbezin, 2001).
Des AMELIUS dans les DOCUMENTS DE L'HISTOIRE DE FRANCE :
Avant la révolution Française, fut éditée une Table Chronologique des Diplômes, Chartes, Titres et Actes imprimés concernant l'Histoire de France" (par un collectif de savants historiens à l'Imprimerie Royale, 1783); dans le vol. III on trouve les noms suivants :
- Amelina dans une charte de 1169 qui était une serve; elle fut "donnée" avec Arimburgis, autre serve, par Théobaldus, comte de Blois et Sénéchal de France. Un mot sur ce prénom aemilien; il est signalé plusieurs fois dans les Ordonnances des Rois de France de la 3ème race, il semble qu'il fut surtout porté dans le nord de la France; il correspond aux plus connus Emeline et Mélina.
- Amelius, fils de Lauretae, témoin avec Raimundi Amelii (de sa parenté sans doute) dans un serment de fidélité prété à Roger de Béziers pour le château de Termes (11) le 16 octobre 1139.
- Amelio de Albiniaco (d'Aubigny, village de la commune actuelle de Montereau-sur-le-Jard 77) cité dans une "epistolae" (lettre) d'Alexandre III, pape, à Henri, archevêque de Reims, datée du 6 décembre 1168; auparavant autre lettre du 29 février de la même année à propos d'un problème de possessions qu'il eut avec Joannem de Malecicurt; encore autre lettre du même pape datée du même 6 décembre 1168 adressée encore au même archevêque dans laquelle est indiqué le nom d'Amelius de Machelcurt toujours pour des questions de possessions l'opposant à Joanne de Machelcurt. Machelcurt curieusement écrit Malecicurt désigne Machecourt(02) au N.E de Laon.
AMELINUS à MEULAN et autres à CHARTRES :
Cet Amelinus de la 1ère moitié du XIème S. était le frère cadet de Téduin ou Thévin Ier (en latin Teduinus) vicomte de Meulan (78). Il faut noter que les textes de langue d'oïl le nomment indifféremment aussi Amauri, nom correspondant à l'occitan Amalric puis Aymeric; un nom par lequel on voit donc bien la filiation linguistique entre les deux langues d'une part et au-delà pour ce qui concerne la langue romane entre le latin d'origine Aemilius et la référence gothe Amali-ric qui a pu aboutir en Amelius et en Amiel après pas mal de siècles quand même.
Ce personnage est cité par ex. dans le cartulaire de St Père de Chartres. Dans ce même ouvrage on trouve, un siècle plus tard les noms d'Amelina, filia Ivonis de Porta Morardi, uxor Laurentii dans un acte d' ~1130 ou 1150 et Amelinus Flagellus dans un acte de 1131 ou 1141. Le toponyme de Porta Morardi correspond à la porte Morard qui était l'une des portes de Chartres.
(=> Cartulaire publié par M. Guérard T. II, Imp. du Crapelet,¨Paris, 1860).
Les AMIEL des familles de LA TREMOUILLE et LEZAY et à RIOM :
Guillaume de Lezay seigneur d'Angu fut l'époux d'Agathe de La Trémouille, fille d'Amiel de La Trémouille, seigneur de Fontmorand, seigneur en partie de Lussac et autres lieux dans le Poitou, qui vivait au 1er tiers du XIIIème S. Le nom d'Amiel sera repris plus tard dans la famille de Lezay avec le chevalier Amiel de Lezay qui est cité dans un arrêt du roi Philippe le Bel de 1313.
Ce dernier fut bailli de Riom (63) puis Bailli Général de la Basse Auvergne, installé toujours à Riom en ce temps-là, de 1317 à 1323. A la même période et peu avant sont aussi connus des bourgeois de Riom du nom Amelh : Etienne Amelh probablement fils ou frère d'un Géraud Amelh, est, avec d'autres, dont Durand Amelh qualifiés ainsi car membres de grandes familles riomoises; ils sont tour à tour choisis comme procureurs syndics de la ville dans la dernière décennie du XIIIème S.
(=> "Riom 1212-1557 : capitale et bonne ville d'Auvergne" J. Teyssot; Créer, Nonette, 1999).
AMIEL DE FROMENCOUR :
Nommé aussi Amé dans les documents cet Amiel était fils de Gui IV de la Trémouille; il fut le créateur de la lignée de cette seigneurie du Maine vers 1340; cette lignée subsistera comme seigneuresse de Fromencour jusqu'en 1536.
Des AMELIUS chez les CHAUCHET :
Plusieurs Amelius sont trouvés dans la famille du Chauchet, dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse.
SIR RALPH AMIEL et autres anglais :
Noble anglais cité en 1361 dans les registres de Canterbury et York. C'est durant ce même siècle que dans ce pays les noms devinrent héréditaires, en tous cas à Londres, dans les classes patriciennes comme chez le peuple. On peut citer le nom de Amiel de Honesdon qualifié de "late Chandler" ou Amiel le Chaundeller, dont les filles eurent comme noms Johanna Amyel (donc le patronyme est constitué par le nom individuel du père) et sa sœur Cristina La Chaundeller (donc le nom du métier du père ?) en 1349, dans la région d'Hustings (cf. "Variation in surnames in medieval London" E. Eckwall, 1945; "The origine of English surnames" Percy Hide Reaney 1967).
ITIER AMIEL en CHARENTE :
Le rare prénom d'Itier, du moins dans le sud du pays, fut porté par ce personnage que l'on connait par des donations qu'il fit en 1234 à une église disparue à Entraigues près Barbezieux, archiprêtré de Chalais, en Charente. Un lieu aussi nommé apparemment La Couronne de Sales dont on ne connait qu'un seul prieur, Hélie de Pile en 1236. On notera en passant que le nom d'Entraigues que l'on trouve ailleurs dans la zone occitane et jamais en zone d'oïl, correspond au toponyme désignant une terre "entre les eaux", ce qui signifie que la région dont on parle était anciennement en zone de parler occitan, cqfd.
(=> "Bulletin et Mémoires de la Soc. Archéo. & Histor. de la Charente" T. III 1893; Coquemard, Angoulême, 1894).
AMIEL seigneur de VENISY ? :
On trouve chez les auteurs un Amiel seigneur de Vénizy au début du XIIème S. qui par la dot de son épouse Helvide aurait reçu la seigneurie de Nangis, petite ville de Brie. Il semble que ce soit une erreur de transcription ancienne et répétée; en réalité il faudrait lire Ancel ou Ansel ? Enfin bref encore un exemple de l'à peu-prés de la langue française trouvé par ex. dans le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye-Desbois et Badier (T. IV) paru à Paris en 1864 où cette erreur n'est pas encore relevée; il faudra attendre une communication parue dans le Bulletin de la Société d'Archéol. Sc. Lettres & Arts de Seine-et-Marne au début du XXème S. pour la voir enfin remarquée.
AMELINUS de BLAINE et autres de COMBRAILLE (en Bourbonnais) :
Ce seigneur fut feudataire de Robert V comte d'Auvergne et de Boulogne; il est bien indiqué comme Dominus par le Trésor des Chartes de Bourbon dans un acte de 1249 et il n'est pas le seul. On trouve aussi ceux d'Amelius du Chauchet noté plus haut, d'Amelius de Capella, d'Amelius Gaufredi et d'Amelius Gulfer "et frater ejus".
AMELIUS de CEMPUIS (60):
Seigneur de ce lieu du nord de la France aussi écrit Cenpuis; il est cité avec son épouse Hersendis et ses deux filles Mathilde et une certaine...Ameline dans un acte de 1170.
AMELIUS SEIGNEUR DE OWA :
Owa ou Aue (Owa Claustri) proche de Berga, sont deux localités à l'est de Francfort-sur-le-Main en Allemagne (ouest) : Ce seigneur tudesque comme l'on disait autrefois est cité avec Renardus, seigneur de Berga, dans un accord concernant le chapitre de St Omer, et l'abbaye St Bertin (Pas-de-Calais) en septembre 1241. Dans sa descendance on peut voir un Amilius Foresto mentionné dans des actes en 1252 et 1257, il semble qu'il s'agisse d'un neveu.
AEMILIUS à BRAUWEILER :
Ce personnage fut l'abbé de l'abbaye bénédictine de Brauweiler, non loin de Cologne, dans la vallée du Rhin, avant et jusqu'en 1149, année où il meurt.
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