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Last edited on 2019-08-21 11:09:41 by JeanLouis
Additions:
L'explosion de la pensée symbolique a été permise par l'éclosion de la pensée associative qui est née probablement avec les premiers hommes modernes par le développement des lobes frontaux du cerveau, soit, selon les anthropologues, à partir de 37.000 ans avant notre ère, au même moment où débutaient les peintures et gravures dans les cavités, débuts de l'art pariétal.
1- //Que représente et que signifie le symbole?// :
Bien que les philosophes actuels ne soient pas d'accord entre eux ni avec les anciens sur l'antériorité de l'un sur l'autre, il y a lieu de voir quel est le rapport qu'entretiennent mythe et symbole. Traditionnellement les symboles sont présentés comme une manière de prendre les mythes d'une façon non allégorique, ainsi interprétation symbolique et interprétation allégorique seraient deux voies différentes portant sur un même contenu, celui des mythes. Pour Paul Ricoeur, si le symbole désigne une structure de signification ou bien un signe qui communique un sens, le mythe est lui compris comme un récit traditionnel, portant sur des évènements primordiaux qui sont destinés à fonder l'action rituelle des hommes. Le mythe sert à instituer toutes les formes d'action et de pensée. Le symbole, plus radical, serait à l'origine, premier; le mythe devenant alors une espèce de symbole prenant la forme d'un récit revêtant une fonction symbolique. Pour Jung il y a dans le symbolisme des archétypes psychiques primordiaux communs qui sont à la base des constructions mythiques. Elevé à la notoriété du symbole et renvoyant à des temps immémoriaux, le mythe est articulé, comme on l'a vu, dans un temps et un espace non coordonnables selon une vue scientifique. Ces temps et espace ne sont pas les nôtres, le mythe acquiert ainsi une fonction symbolique consistant à dévoiler les liens souterrains de l'homme avec le sacré. Le contemporain Michel Meslin tient pour sa part un discours opposé; pour lui "la pensée mythique se révèle comme une systémisation signifiante, que rien ne permet d'opposer valablement à la pensée scientifique". Sans pour autant prendre parti dans ce débat d'intellectuels nous nous bornerons à voir dans quelle mesure notre nom peut être lié aux symboles du sacré dont la culture occidentale est l'héritière : judaïsme et christianisme, hellénisme et romanité....ces références ayant teinté les cultures locales européennes, occitane en particulier, cadre essentiel de notre étude.
Deletions:
L'explosion de la pensée symbolique a été permise par l'éclosion de la pensée associative qui est née probablement avec les premiers hommes modernes par le développement des lobes frontaux du cerveau, soit, selon les anthropologues, à partir de 37.000 ans avant notre ère, au même moment que les débuts des peintures et gravures dans les cavités, débuts de l'art pariétal.
1- //Que représente le symbole?// :
Bien que les philosophes actuels ne soient pas d'accord entre eux ni avec les anciens sur l'antériorité de l'un sur l'autre, il y a lieu de voir quel est le rapport qu'entretiennent mythe et symbole. Traditionnellement les symboles sont présentés comme une manière de prendre les mythes d'une façon non allégorique, ainsi interprétation symbolique et interprétation allégorique seraient deux voies différentes portant sur un même contenu, celui des mythes. Pour Paul Ricoeur, si le symbole désigne une structure de signification ou bien un signe qui communique un sens, le mythe est lui compris comme un récit traditionnel, portant sur des évènements primordiaux qui sont destinés à fonder l'action rituelle des hommes. Le mythe sert à instituer toutes les formes d'action et de pensée. Le symbole, plus radical, serait à l'origine, premier; le mythe devenant alors une espèce de symbole prenant la forme d'un récit revêtant une fonction symbolique. Pour Jung il y a dans le symbolisme des archétypes psychiques primordiaux communs qui sont à la base des constructions mythiques. Elevé à la notoriété du symbole et renvoyant à des temps immémoriaux, le mythe est articulé, comme on l'a vu, dans un temps et un espace non coordonnables selon une vue scientifique. Ces temps et espace ne sont pas les nôtres, le mythe acquiert ainsi une fonction symbolique consistant à dévoiler les liens souterrains de l'homme avec le sacré. Le contemporain Michel Meslin tient pour sa part un discours opposé; pour lui "la pensée mythique se révèle comme une systémisation signifiante, que rien ne permet d'opposer valablement à la pensée scientifique". Sans pour autant prendre parti dans ce débat d'intellectuels nous nous bornerons à voir dans quelle mesure notre nom peut être lié aux symboles du sacré dont la culture occidentale est l'héritière : judaïsme et christianisme, hellénisme et romanité....ayant teinté les cultures locales européennes, occitane en particulier.


Revision [16773]

Edited on 2018-11-03 15:37:18 by JeanLouis
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L'explosion de la pensée symbolique a été permise par l'éclosion de la pensée associative qui est née probablement avec les premiers hommes modernes par le développement des lobes frontaux du cerveau, soit, selon les anthropologues, à partir de 37.000 ans avant notre ère, au même moment que les débuts des peintures et gravures dans les cavités, débuts de l'art pariétal.


Revision [16697]

Edited on 2018-07-02 16:56:29 by JeanLouis
Additions:
2- //Du mythe au symbole ou le contraire ?// :
Deletions:
2- //Du mythe au symbole ?// :


Revision [16696]

Edited on 2018-07-02 16:54:16 by JeanLouis
Additions:
Bien que les philosophes actuels ne soient pas d'accord entre eux ni avec les anciens sur l'antériorité de l'un sur l'autre, il y a lieu de voir quel est le rapport qu'entretiennent mythe et symbole. Traditionnellement les symboles sont présentés comme une manière de prendre les mythes d'une façon non allégorique, ainsi interprétation symbolique et interprétation allégorique seraient deux voies différentes portant sur un même contenu, celui des mythes. Pour Paul Ricoeur, si le symbole désigne une structure de signification ou bien un signe qui communique un sens, le mythe est lui compris comme un récit traditionnel, portant sur des évènements primordiaux qui sont destinés à fonder l'action rituelle des hommes. Le mythe sert à instituer toutes les formes d'action et de pensée. Le symbole, plus radical, serait à l'origine, premier; le mythe devenant alors une espèce de symbole prenant la forme d'un récit revêtant une fonction symbolique. Pour Jung il y a dans le symbolisme des archétypes psychiques primordiaux communs qui sont à la base des constructions mythiques. Elevé à la notoriété du symbole et renvoyant à des temps immémoriaux, le mythe est articulé, comme on l'a vu, dans un temps et un espace non coordonnables selon une vue scientifique. Ces temps et espace ne sont pas les nôtres, le mythe acquiert ainsi une fonction symbolique consistant à dévoiler les liens souterrains de l'homme avec le sacré. Le contemporain Michel Meslin tient pour sa part un discours opposé; pour lui "la pensée mythique se révèle comme une systémisation signifiante, que rien ne permet d'opposer valablement à la pensée scientifique". Sans pour autant prendre parti dans ce débat d'intellectuels nous nous bornerons à voir dans quelle mesure notre nom peut être lié aux symboles du sacré dont la culture occidentale est l'héritière : judaïsme et christianisme, hellénisme et romanité....ayant teinté les cultures locales européennes, occitane en particulier.
Deletions:
Bien que les philosophes actuels ne soient pas d'accord entre eux ni avec les anciens sur l'antériorité de l'un sur l'autre, il y a lieu de voir quel est le rapport qu'entretiennent mythe et symbole. Traditionnellement les symboles sont présentés comme une manière de prendre les mythes d'une façon non allégorique, ainsi interprétation symbolique et interprétation allégorique seraient deux voies différentes portant sur un même contenu, celui des mythes. Pour Paul Ricoeur, si le symbole désigne une structure de signification ou bien un signe qui communique un sens, le mythe est lui compris comme un récit traditionnel, portant sur des évènements primordiaux qui sont destinés à fonder l'action rituelle des hommes. Le mythe sert à instituer toutes les formes d'action et de pensée. Le symbole, plus radical, serait à l'origine, premier; le mythe devenant alors une espèce de symbole prenant la forme d'un récit revêtant une fonction symbolique. Elevé à la notoriété du symbole et renvoyant à des temps immémoriaux, le mythe est articulé, comme on l'a vu, dans un temps et un espace non coordonnables selon une vue scientifique. Ces temps et espace ne sont pas les nôtres, le mythe acquiert ainsi une fonction symbolique consistant à dévoiler les liens souterrains de l'homme avec le sacré. Le contemporain Michel Meslin tient pour sa part un discours opposé; pour lui "la pensée mythique se révèle comme une systémisation signifiante, que rien ne permet d'opposer valablement à la pensée scientifique". Sans pour autant prendre parti dans ce débat d'intellectuels nous nous bornerons à voir dans quelle mesure notre nom peut être lié aux symboles du sacré dont la culture occidentale est l'héritière : judaïsme et christianisme, hellénisme et romanité....ayant teinté les cultures locales européennes, occitane en particulier.


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