Revision history for occsei7II1


Revision [18222]

Last edited on 2019-12-02 11:56:25 by JeanLouis
Additions:
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc de la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche au N-O de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. Ce nom rare ne se trouve, à ma connaissance, que dans une autre charte, celle d'une abbaye elle aussi bénédictine mais assez éloignée, à Flavigny (Côte d'Or): datée de 897 c'est celui d'une femme mais qui signe par celui de Aymelsendis ! Sans entrer dans les détails de cette charte 602 de l'abbaye bénédictine de Tulle, il en ressort que cette paroisse de Vayrac fut aliénée par les abbés, vivant de manière séculière, à des seigneurs laïques dont ceux du château de St Céré (Séré en ce temps là). Les deux frères Amelii en avaient chacun 1/4. La part de Bernard fut vendue en 2 fois par ses fils Bernard et Gisbert, pour eux et leurs frères Etienne et Hugues, contre quelque possession que leur donnait en échange leur beau-frère Guillaume de Vayrac, mari de leur sœur Aymeldis et une somme d'argent, le dit Guillaume cédait ensuite son acquisition à l'abbé de Tulle. (cf. Bulletin de l'Assoc. des Amis du Passé de St Céré" article "la famille de Ste Spérie" p.64; n°33 juin 2000).
Deletions:
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc de la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche au N-O de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. Ce nom rare ne se trouve, à ma connaissance, que dans une autre charte, celle d'une abbaye bien éloignée, à Flavigny : datée de 897 c'est celui d'une femme mais qui signe par celui de Aymelsendis ! Sans entrer dans les détails de cette charte 602 de l'abbaye de Tulle, il en ressort que cette paroisse de Vayrac fut aliénée par les abbés, vivant de manière séculière, à des seigneurs laïques dont ceux du château de St Céré (Séré en ce temps là). Les deux frères Amelii en avaient chacun 1/4. La part de Bernard fut vendue en 2 fois par ses fils Bernard et Gisbert, pour eux et leurs frères Etienne et Hugues, contre quelque possession que leur donnait en échange leur beau-frère Guillaume de Vayrac, mari de leur sœur Aymeldis et une somme d'argent, le dit Guillaume cédait ensuite son acquisition à l'abbé de Tulle. (cf. Bulletin de l'Assoc. des Amis du Passé de St Céré" article "la famille de Ste Spérie" p.64; n°33 juin 2000).


Revision [18221]

Edited on 2019-12-02 11:48:29 by JeanLouis
Additions:
**Le nom AMIEL chez les seigneurs de SAINT-CERE, VAYRAC et CARDAILLAC** (46) :
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc de la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche au N-O de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. Ce nom rare ne se trouve, à ma connaissance, que dans une autre charte, celle d'une abbaye bien éloignée, à Flavigny : datée de 897 c'est celui d'une femme mais qui signe par celui de Aymelsendis ! Sans entrer dans les détails de cette charte 602 de l'abbaye de Tulle, il en ressort que cette paroisse de Vayrac fut aliénée par les abbés, vivant de manière séculière, à des seigneurs laïques dont ceux du château de St Céré (Séré en ce temps là). Les deux frères Amelii en avaient chacun 1/4. La part de Bernard fut vendue en 2 fois par ses fils Bernard et Gisbert, pour eux et leurs frères Etienne et Hugues, contre quelque possession que leur donnait en échange leur beau-frère Guillaume de Vayrac, mari de leur sœur Aymeldis et une somme d'argent, le dit Guillaume cédait ensuite son acquisition à l'abbé de Tulle. (cf. Bulletin de l'Assoc. des Amis du Passé de St Céré" article "la famille de Ste Spérie" p.64; n°33 juin 2000).
Cardaillac se situe au sud de St Céré. Un Amiel en sera seigneur au milieu du XIIIème S.; il est témoin en 1250 dans une enquête faite à Cahors au sujet de l'impôt de guerre (pour la paix !); il se nommait Géraud et il est qualifié de chevalier de Cardaillac et bien qu'il ne figure pas sur la généalogie de cette famille seigneuriale on pense toutefois qu'il en fut membre (cf. Monographie des paroisses autour de Thémines, Ed. Albe, Cahors, Inventaire des Archives du XIIIème S., p.50).
Deletions:
**Le nom AMIEL chez les seigneurs de SAINT-CERE, CARDAILLAC et VAYRAC** (46) :
Cardaillac se situe au sud de St Céré. Un Amiel en sera seigneur au milieu du XIIIème S.; il est témoin en 1250 dans une enquête faite à Cahors au sujet de l'impôt de guerre (pour la paix !); il se nommait Géraud et il est qualifié de chevalier de Cardaillac et bien qu'il ne figure pas sur la généalogie de cette famille seigneuriale on pense toutefois qu'il en fut membre (cf. Monographie des paroisses autour de Thémines, Ed. Albe, Cahors, Inventaire des Archives du XIIIème S., p.50);
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc à la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche au N-O de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. L'explication donnée de ce document confirme la parenté entre tous ces Amiel dont cette femme dont le nom quelque peu écorché trahit toutefois qu'elle fut bien leur probable parente. (cf. "Cartulaire de Tulle et Racamadour" (abbayes).


Revision [18219]

Edited on 2019-12-02 10:48:27 by JeanLouis
Additions:
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc à la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche au N-O de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. L'explication donnée de ce document confirme la parenté entre tous ces Amiel dont cette femme dont le nom quelque peu écorché trahit toutefois qu'elle fut bien leur probable parente. (cf. "Cartulaire de Tulle et Racamadour" (abbayes).
Deletions:
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc à la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche aussi de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. L'explication donnée de ce document confirme la parenté entre tous ces Amiel dont cette femme dont le nom quelque peu écorché trahit toutefois qu'elle fut bien leur probable parente. (cf. "Cartulaire de Tulle et Racamadour" (abbayes).


Revision [18218]

Edited on 2019-12-02 10:44:50 by JeanLouis
Additions:
**Le nom AMIEL chez les seigneurs de SAINT-CERE, CARDAILLAC et VAYRAC** (46) :
Cardaillac se situe au sud de St Céré. Un Amiel en sera seigneur au milieu du XIIIème S.; il est témoin en 1250 dans une enquête faite à Cahors au sujet de l'impôt de guerre (pour la paix !); il se nommait Géraud et il est qualifié de chevalier de Cardaillac et bien qu'il ne figure pas sur la généalogie de cette famille seigneuriale on pense toutefois qu'il en fut membre (cf. Monographie des paroisses autour de Thémines, Ed. Albe, Cahors, Inventaire des Archives du XIIIème S., p.50);
Une charte (n°602 du cartulaire cité en référence) datable d'entre 1053 et 1085 donc à la même époque que le 1er Amiel cité dans cet article, indique non seulement les noms de Bernard et Hugues Amelii, seigneurs en partie de Vayrac (Vairaco), lieu proche aussi de St Céré, mais également celui d'autres Amiel comme Gerbertus et Stephanus Amelei, et d'une femme nommée curieusement Aymeldis, épouse du seigneur Guillelmus de Vayrac, qui se fit religieuse à Beaulieu d'où est extraite cette charte qui porte sur des échanges de propriétés entre le monastère et des seigneurs. L'explication donnée de ce document confirme la parenté entre tous ces Amiel dont cette femme dont le nom quelque peu écorché trahit toutefois qu'elle fut bien leur probable parente. (cf. "Cartulaire de Tulle et Racamadour" (abbayes).
Deletions:
**Le nom AMIEL chez les seigneurs de SAINT-CERE et CARDAILLAC** (46) :
Cardaillac se situe au sud de St Céré. Un Amiel en sera seigneur au milieu du XIIIème S.; il est témoin en 1250 dans une enquête faite à Cahors au sujet de l'impôt de guerre (pour la paix !); il se nommait Géraud et il est qualifié de chevalier de Cardaillac et bien qu'il ne figure pas sur la généalogie de cette famille seigneuriale on pense toutefois qu'il en fut membre (cf. Monographie des paroisses autour de Thémines, Ed. Albe, Cahors, Inventaire des Archives du XIIIème S., p.50)


Revision [18191]

Edited on 2019-11-18 10:27:19 by JeanLouis
Additions:
**Les AMIEL DAVID et autre AMIEL DE CHASTANH seigneurs du LIMOUSIN** :
Amelius de Chastanh (=châtaigne ?) était, lui, un damoiseau d'Eymoutiers connu uniquement par le Grand Armorial du Limousin par son sceau armorié dont il fit usage en 1267; lui aussi malheureusement incomplet on sait seulement qu'il se composait de six billettes de ? rangées en orle.
Deletions:
**Les AMIEL DAVID seigneurs de ST JUNIEN en LIMOUSIN et autre AMIEL DE CHASTANH** :
Amelius de Chastanh (=châtaigne ?) était, lui, un damoiseau d'Eymoutiers connu uniquement par le Grand Armorial du Lie France


Revision [18190]

Edited on 2019-11-18 10:23:41 by JeanLouis
Additions:
**Les AMIEL DAVID seigneurs de ST JUNIEN en LIMOUSIN et autre AMIEL DE CHASTANH** :
Déjà 250 ans plus tôt un Amiel prévôt de St Junien, vers 1060 est connu : par un accord de ce temps il devient feudataire de l'évêque de Limoges Itier, lequel, en échange, lui maintient ses honneurs et châteaux (acte 164 du cartulaire de St Etienne de Limoges), lesquels ? probablement St Junien. Et c'est fin XIIIème et XIVème S. que plusieurs Amiel David furent seigneurs de St Junien : Amelius I qui est déjà mort en 1286; Amelius II son fils qui devient chevalier le 5 des ides de mai 1318. On a conservé une partie de son sceau : daté de 1296 on note "trois coquilles de ....accompagnée de deux lions léopardés de...."; on sait enfin qu'il ne vivait plus en 1330. Amelius III fils du précédent qui est fait chevalier en 1363 mais est déjà connu dans les actes en 1332; ce dernier est père de Gaufridus qui sera évêque d'Autun. La lignée des David car finalement ce sera leur nom patronymique définif, se rencontrera jusqu'à la Révolution; il est vrai que des deux prénoms, c'est celui de David qui était en position de devenir patronymique.
(=> "Nobiliaire du diocèse et généralité de Limoges" T. III Abbé J. Nadaud, Chapoulaud, 1863-1872; "Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges : milieu Xè - fin XIème. S." M. Gasmand, Connaissances et Savoirs, 2007).
Amelius de Chastanh (=châtaigne ?) était, lui, un damoiseau d'Eymoutiers connu uniquement par le Grand Armorial du Lie France
Deletions:
**Les AMIEL DAVID seigneurs de ST JUNIEN en LIMOUSIN** :
Déjà 250 ans plus tôt un Amiel prévôt de St Junien, vers 1060 est connu : par un accord de ce temps il devient feudataire de l'évêque de Limoges Itier, lequel, en échange, lui maintient ses honneurs et châteaux (acte 164 du cartulaire de St Etienne de Limoges), lesquels ? probablement St Junien. Et c'est fin XIIIème et XIVème S. que plusieurs Amiel David furent seigneurs de St Junien : Amelius I qui est déjà mort en 1286; Amelius II son fils qui est chevalier en 1318; Amelius III fils du précédent qui est fait chevalier en 1363 mais est déjà connu dans les actes en 1332; ce dernier est père de Gaufridus qui sera évêque d'Autun. La lignée des David car finalement ce sera leur nom patronymique définif, se rencontrera jusqu'à la Révolution; il est vrai que des deux prénoms, c'est celui de David qui était en position de devenir patronymique.
(=> "Nobiliaire du diocèse et généralité de Limoges" T. III Abbé J. Nadaud, Chapoulaud, 1863-1872; "Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges : milieu Xè - fin XIème. S." M. Gasmand, Connaissances et Savoirs, 2007). .


Revision [18125]

Edited on 2019-11-04 15:47:06 by JeanLouis
Additions:
Plusieurs Amelii sont notés dans le cartulaire de cette abbaye limousine; outre l'abbé de ce nom on note au moins un simple moine mais aussi un Amelii de Carreiras qui est indiqué comme 'militum' (fol° 40) dans un acte concernant l'église de Comborn, à Orgnhac près de Vigeois, en Corrèze rédigé entre 1101 & 1104. On sait par ailleurs que son épouse se nommait Almos. Un Amelius de Comborn a fondé quelques années plus tard, en 1119 avec Géraud de Salles l'église de l'abbaye de Grandmont. Le nom de Carreiras correspond à Charrières, village de la commune de St Moreil (23). Un siècle plus tard vers 1210-1220 le nom de Bartolomeu Amelii est cité comme moine de St Martial de Limoges, les deux abbayes ayant des rapports étroits.
Deletions:
Plusieurs Amelii sont notés dans le cartulaire de cette abbaye limousine; outre l'abbé de ce nom on note au moins un simple moine mais aussi un Amelii de Carreiras qui est indiqué comme 'militum' (fol° 40) dans un acte concernant l'église de Comborn, à Orgnhac près de Vigeois, en Corrèze rédigé entre 1101 & 1104. On sait par ailleurs que son épouse se nommait Almos. Le nom de Carreiras correspond à Charrières, village de la commune de St Moreil (23). Un siècle plus tard vers 1210-1220 le nom de Bartolomeu Amelii est cité comme moine de St Martial de Limoges, les deux abbayes ayant des rapports étroits.


Revision [18118]

Edited on 2019-11-02 14:16:22 by JeanLouis
Additions:
**Des AMIEL dans les actes d'ARLES** :
- Dans les actes des Hospitaliers : En octobre 1182 Renaud Amiel donne pour le salut de son âme, de celle de sa femme Rixende et de son fils Hugues Amiel, tout ce qu'il possède au Mas Thibert et un pâturage à La Motte, gardant toutefois l'usufruit de ces biens jusqu'à sa mort (f° 28 r des actes de l'Ordre des Hospitaliers d'Arles aux archives des Bouches-du-Rhône). Quelques années plus tard, en novembre 1206, dans le même coin de la Crau d'Arles et pour le même ordre, Amiel de Fos donnera à son tour, en accapte, "deux cousssous" (pâturages en provençal) qu'il possédait, dits Tor de las Erras et de Cogol, pour lesquels l'ordre lui versera une soulte et une redevance.
- Dans les actes de la communauté : Reynaud Amiel, qui vivait près d'un siècle plus tard que son homonyme précédent, bourgeois de la ville, est cité dans les actes de la "maison consulaire" en 1296-97.
Deletions:
**Des AMIEL dans les actes des Hospitaliers d'ARLES** :
En octobre 1182 Renaud Amiel donne pour le salut de son âme, de celle de sa femme Rixende et de son fils Hugues Amiel, tout ce qu'il possède au Mas Thibert et un pâturage à La Motte, gardant toutefois l'usufruit de ces biens jusqu'à sa mort (f° 28 r des actes de l'Ordre des Hospitaliers d'Arles aux archives des Bouches-du-Rhône). Quelques années plus tard, en novembre 1206, dans le même coin de la Crau d'Arles et pour le même ordre, Amiel de Fos donnera à son tour, en accapte, "deux cousssous" (pâturages en provençal) qu'il possédait, dits Tor de las Erras et de Cogol, pour lesquels l'ordre lui versera une soulte et une redevance.


Revision [17969]

Edited on 2019-09-25 16:17:35 by JeanLouis
Additions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et du CHAUCHET ** (23 & 03) :
(=> "Abrégé de la généalogie historique et critique de la maison de La Roche-Aymon" s/s auteur, Paris, Lavigne, 1786; "Histoire de la marche et du Pays de Combraille" M. Joullietton, T. I, Betoulle, Guéret, 1814).
Un mot sur cette principauté du Boubonnais: Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.
Deletions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET ** (23 & 03) :
(=> "Abrégé de la généalogie historique et critique de la maison de La Roche-Aymon" s/s auteur, Paris, Lavigne, 1786; "Histoire de la marche et du Pays de Combraille" M. Joullietton, T. I, Betoulle, Guéret, 1814).
° __Amiel de Fromencour__, nommé aussi simplement Amé, était fils de Gui IV de la Trémouille; il fut le créateur de la lignée de cette seigneurie du Maine vers 1340; cette lignée subsistera comme seigneuresse de Fromencour jusqu'en 1536.
Un mot sur cette principauté : Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.


Revision [17968]

Edited on 2019-09-25 16:15:02 by JeanLouis
Additions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET ** (23 & 03) :
° __La famille du Chauchet __ eut plusieurs Amelius dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse. L'un d'eux est bien cité comme Dominus, seigneur de ce lieu dans un acte de 1249 en tant que feudataire de Robert V comte d'Auvergne et de Boulogne.
Un mot sur cette principauté : Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.
Deletions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET; AMELIUS DE BLAINE** (23 & 03) :
° __La famille du Chauchet __eut plusieurs Amelius dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse.
° __Amelinus de Blaine __fut seigneur feudataire de Robert V comte d'Auvergne et de Boulogne; il est bien indiqué comme Dominus par le Trésor des Chartes de Bourbon dans un acte de 1249 et il n'est pas le seul. On trouve aussi ceux d'Amelius du Chauchet noté plus haut, d'Amelius de Capella, d'Amelius Gaufredi et d'Amelius Gulfer "et frater ejus".
Un mot sur cette principauté : Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.


Revision [17965]

Edited on 2019-09-25 15:55:27 by JeanLouis
Additions:
° __La famille de Chambon __eut depuis les temps de Charlemagne jusqu'au seuil du XIIIème S. plusieurs Amiel dans ses rangs. Vers 814 époque de la mort de Charlemagne, Bernard, fils ou petit-fils de Rigaud, prince de Chambon, se reconnait feudataire du comte de Limoges, personnage établi par l'empereur lui-même. C'est avec les Capétiens que les seigneurs féodaux mis en place par les carolingiens vont selon la pyramide feudataire s'établir durablement; déjà sous le roi Louis d'Outre-mer et Lothaire on trouve cité vers 954 comme Prince de Chambon, un Amelius. Il est dit que c'est lui qui assoit la féodalité pérenne de ses fiefs ancestraux. Il eut trois fils de sa 1ère épouse, Albert l'aîné, Ameil et Willelme; une fille fut mariée au sire de Bourbon, Archambaud III le Grand à qui elle apporta d'ailleurs une partie de la Combraille. L'orthographe d'Ameil et Willelme sera différente selon les auteurs; on pourra souvent trouver Amiel pour Ameil et Guillaume pour Wilhem comme on peut s'y attendre. Bien entendu c'est l'aîné Albert qui sous Henri Ier reçut et transmit à son propre fils nommé Ameil II le titre et les fiefs; avec son accord il fonda en 1038 (il fut donc majeur alors) le prieuré de Malval, au territoire d'Alpo, en Petite Creuse. Cet Ameil II, fils de Dea de la Quille son épouse, est connu par l'histoire généalogique de la maison de Courtenay. Ameil II seigneur du Chambon du temps du roi Philippe Ier dont parle la Chronique de Vigeois pour une fête où il parut avec une brillante suite, eut plusieurs enfants de son épouse Alix de St Julien, descendante des sires de Bourbon, dont un Ameil qui fonda l'abbaye de Bonlieu en 1121 (abbaye royale de l'ordre de Citeaux dans la baronnie de St Julien) et est l'ancêtre de la branche des Chambon-St Julien (2ème maison en 1066) qui s'est perpétuée au moins jusqu'à la Révolution. Ces Chambon St Julien furent alliés aux La Roche-Aymon, ils ont d'ailleurs les mêmes armes. Le fils aîné d'Ameil II, Guillaume participa à la 1ère Croisade en Terre Sainte, en 1099; il transmit le titre de prince de Chambon à son tour à Ameil III sieur de Combrailles. On ne sait pas trop si Raoul de La Roche-Aymon qui fut archevêque de Lyon en 1235 est ou pas le petit-fils d'Ameil II, car Ameil III étant décédé, sa veuve Dalmatie épousa en secondes noces Astorg de La Roche-Aymon qui pourrait avoir été son père ! Mais revenons à Ameil III; de son vivant il eut cinq enfants, malheureusement et c'est en ces temps-là un véritable drame dynastique, ses trois fils moururent sans postérité; des deux filles l'une devint nonne; ne restait que Pétronille (ou Pernelle) pour hériter du titre. Pétronille devint donc princesse de Chambon et hérita de ses frères leurs fiefs. Cette dame de haut lignage et bien pourvue épousa le comte Guy II de la Tour d'Auvergne ~ 1180; c'est ainsi que la principauté de Chambon et Combraille passa dans la maison des anciens comtes d'Auvergne dont le prestige culminera bien après avec le maréchal de Louis XIV.
Deletions:
° La famille de Chambon eut depuis les temps de Charlemagne jusqu'au seuil du XIIIème S. plusieurs Amiel dans ses rangs. Vers 814 époque de la mort de Charlemagne, Bernard, fils ou petit-fils de Rigaud, prince de Chambon, se reconnait feudataire du comte de Limoges, personnage établi par l'empereur lui-même. C'est avec les Capétiens que les seigneurs féodaux mis en place par les carolingiens vont selon la pyramide feudataire s'établir durablement; déjà sous le roi Louis d'Outre-mer et Lothaire on trouve cité vers 954 comme Prince de Chambon, un Amelius. Il est dit que c'est lui qui assoit la féodalité pérenne de ses fiefs ancestraux. Il eut trois fils de sa 1ère épouse, Albert l'aîné, Ameil et Willelme; une fille fut mariée au sire de Bourbon, Archambaud III le Grand à qui elle apporta d'ailleurs une partie de la Combraille. L'orthographe d'Ameil et Willelme sera différente selon les auteurs; on pourra souvent trouver Amiel pour Ameil et Guillaume pour Wilhem comme on peut s'y attendre. Bien entendu c'est l'aîné Albert qui sous Henri Ier reçut et transmit à son propre fils nommé Ameil II le titre et les fiefs; avec son accord il fonda en 1038 (il fut donc majeur alors) le prieuré de Malval, au territoire d'Alpo, en Petite Creuse. Cet Ameil II, fils de Dea de la Quille son épouse, est connu par l'histoire généalogique de la maison de Courtenay. Ameil II seigneur du Chambon du temps du roi Philippe Ier dont parle la Chronique de Vigeois pour une fête où il parut avec une brillante suite, eut plusieurs enfants de son épouse Alix de St Julien, descendante des sires de Bourbon, dont un Ameil qui fonda l'abbaye de Bonlieu en 1121 (abbaye royale de l'ordre de Citeaux dans la baronnie de St Julien) et est l'ancêtre de la branche des Chambon-St Julien (2ème maison en 1066) qui s'est perpétuée au moins jusqu'à la Révolution. Ces Chambon St Julien furent alliés aux La Roche-Aymon, ils ont d'ailleurs les mêmes armes. Le fils aîné d'Ameil II, Guillaume participa à la 1ère Croisade en Terre Sainte, en 1099; il transmit le titre de prince de Chambon à son tour à Ameil III sieur de Combrailles. On ne sait pas trop si Raoul de La Roche-Aymon qui fut archevêque de Lyon en 1235 est ou pas le petit-fils d'Ameil II, car Ameil III étant décédé, sa veuve Dalmatie épousa en secondes noces Astorg de La Roche-Aymon qui pourrait avoir été son père ! Mais revenons à Ameil III; de son vivant il eut cinq enfants, malheureusement et c'est en ces temps-là un véritable drame dynastique, ses trois fils moururent sans postérité; des deux filles l'une devint nonne; ne restait que Pétronille (ou Pernelle) pour hériter du titre. Pétronille devint donc princesse de Chambon et hérita de ses frères leurs fiefs. Cette dame de haut lignage et bien pourvue épousa le comte Guy II de la Tour d'Auvergne ~ 1180; c'est ainsi que la principauté de Chambon et Combraille passa dans la maison des anciens comtes d'Auvergne dont le prestige culminera bien après avec le maréchal de Louis XIV.


Revision [17964]

Edited on 2019-09-25 15:53:24 by JeanLouis
Additions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET; AMELIUS DE BLAINE** (23 & 03) :
° La famille de Chambon eut depuis les temps de Charlemagne jusqu'au seuil du XIIIème S. plusieurs Amiel dans ses rangs. Vers 814 époque de la mort de Charlemagne, Bernard, fils ou petit-fils de Rigaud, prince de Chambon, se reconnait feudataire du comte de Limoges, personnage établi par l'empereur lui-même. C'est avec les Capétiens que les seigneurs féodaux mis en place par les carolingiens vont selon la pyramide feudataire s'établir durablement; déjà sous le roi Louis d'Outre-mer et Lothaire on trouve cité vers 954 comme Prince de Chambon, un Amelius. Il est dit que c'est lui qui assoit la féodalité pérenne de ses fiefs ancestraux. Il eut trois fils de sa 1ère épouse, Albert l'aîné, Ameil et Willelme; une fille fut mariée au sire de Bourbon, Archambaud III le Grand à qui elle apporta d'ailleurs une partie de la Combraille. L'orthographe d'Ameil et Willelme sera différente selon les auteurs; on pourra souvent trouver Amiel pour Ameil et Guillaume pour Wilhem comme on peut s'y attendre. Bien entendu c'est l'aîné Albert qui sous Henri Ier reçut et transmit à son propre fils nommé Ameil II le titre et les fiefs; avec son accord il fonda en 1038 (il fut donc majeur alors) le prieuré de Malval, au territoire d'Alpo, en Petite Creuse. Cet Ameil II, fils de Dea de la Quille son épouse, est connu par l'histoire généalogique de la maison de Courtenay. Ameil II seigneur du Chambon du temps du roi Philippe Ier dont parle la Chronique de Vigeois pour une fête où il parut avec une brillante suite, eut plusieurs enfants de son épouse Alix de St Julien, descendante des sires de Bourbon, dont un Ameil qui fonda l'abbaye de Bonlieu en 1121 (abbaye royale de l'ordre de Citeaux dans la baronnie de St Julien) et est l'ancêtre de la branche des Chambon-St Julien (2ème maison en 1066) qui s'est perpétuée au moins jusqu'à la Révolution. Ces Chambon St Julien furent alliés aux La Roche-Aymon, ils ont d'ailleurs les mêmes armes. Le fils aîné d'Ameil II, Guillaume participa à la 1ère Croisade en Terre Sainte, en 1099; il transmit le titre de prince de Chambon à son tour à Ameil III sieur de Combrailles. On ne sait pas trop si Raoul de La Roche-Aymon qui fut archevêque de Lyon en 1235 est ou pas le petit-fils d'Ameil II, car Ameil III étant décédé, sa veuve Dalmatie épousa en secondes noces Astorg de La Roche-Aymon qui pourrait avoir été son père ! Mais revenons à Ameil III; de son vivant il eut cinq enfants, malheureusement et c'est en ces temps-là un véritable drame dynastique, ses trois fils moururent sans postérité; des deux filles l'une devint nonne; ne restait que Pétronille (ou Pernelle) pour hériter du titre. Pétronille devint donc princesse de Chambon et hérita de ses frères leurs fiefs. Cette dame de haut lignage et bien pourvue épousa le comte Guy II de la Tour d'Auvergne ~ 1180; c'est ainsi que la principauté de Chambon et Combraille passa dans la maison des anciens comtes d'Auvergne dont le prestige culminera bien après avec le maréchal de Louis XIV.
° __Amiel de Fromencour__, nommé aussi simplement Amé, était fils de Gui IV de la Trémouille; il fut le créateur de la lignée de cette seigneurie du Maine vers 1340; cette lignée subsistera comme seigneuresse de Fromencour jusqu'en 1536.
° __La famille du Chauchet __eut plusieurs Amelius dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse.
° __Amelinus de Blaine __fut seigneur feudataire de Robert V comte d'Auvergne et de Boulogne; il est bien indiqué comme Dominus par le Trésor des Chartes de Bourbon dans un acte de 1249 et il n'est pas le seul. On trouve aussi ceux d'Amelius du Chauchet noté plus haut, d'Amelius de Capella, d'Amelius Gaufredi et d'Amelius Gulfer "et frater ejus".
Deletions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET** (23 & 03) :
Depuis les temps de Charlemagne jusqu'au seuil du XIIIème S. cette famille eut plusieurs Amiel dans ses rangs. Vers 814 époque de la mort de Charlemagne, Bernard, fils ou petit-fils de Rigaud, prince de Chambon, se reconnait feudataire du comte de Limoges, personnage établi par l'empereur lui-même. C'est avec les Capétiens que les seigneurs féodaux mis en place par les carolingiens vont selon la pyramide feudataire s'établir durablement; déjà sous le roi Louis d'Outre-mer et Lothaire on trouve cité vers 954 comme Prince de Chambon, un Amelius. Il est dit que c'est lui qui assoit la féodalité pérenne de ses fiefs ancestraux. Il eut trois fils de sa 1ère épouse, Albert l'aîné, Ameil et Willelme; une fille fut mariée au sire de Bourbon, Archambaud III le Grand à qui elle apporta d'ailleurs une partie de la Combraille. L'orthographe d'Ameil et Willelme sera différente selon les auteurs; on pourra souvent trouver Amiel pour Ameil et Guillaume pour Wilhem comme on peut s'y attendre. Bien entendu c'est l'aîné Albert qui sous Henri Ier reçut et transmit à son propre fils nommé Ameil II le titre et les fiefs; avec son accord il fonda en 1038 (il fut donc majeur alors) le prieuré de Malval, au territoire d'Alpo, en Petite Creuse. Cet Ameil II, fils de Dea de la Quille son épouse, est connu par l'histoire généalogique de la maison de Courtenay. Ameil II seigneur du Chambon du temps du roi Philippe Ier dont parle la Chronique de Vigeois pour une fête où il parut avec une brillante suite, eut plusieurs enfants de son épouse Alix de St Julien, descendante des sires de Bourbon, dont un Ameil qui fonda l'abbaye de Bonlieu en 1121 (abbaye royale de l'ordre de Citeaux dans la baronnie de St Julien) et est l'ancêtre de la branche des Chambon-St Julien (2ème maison en 1066) qui s'est perpétuée au moins jusqu'à la Révolution. Ces Chambon St Julien furent alliés aux La Roche-Aymon, ils ont d'ailleurs les mêmes armes. Le fils aîné d'Ameil II, Guillaume participa à la 1ère Croisade en Terre Sainte, en 1099; il transmit le titre de prince de Chambon à son tour à Ameil III sieur de Combrailles. On ne sait pas trop si Raoul de La Roche-Aymon qui fut archevêque de Lyon en 1235 est ou pas le petit-fils d'Ameil II, car Ameil III étant décédé, sa veuve Dalmatie épousa en secondes noces Astorg de La Roche-Aymon qui pourrait avoir été son père ! Mais revenons à Ameil III; de son vivant il eut cinq enfants, malheureusement et c'est en ces temps-là un véritable drame dynastique, ses trois fils moururent sans postérité; des deux filles l'une devint nonne; ne restait que Pétronille (ou Pernelle) pour hériter du titre. Pétronille devint donc princesse de Chambon et hérita de ses frères leurs fiefs. Cette dame de haut lignage et bien pourvue épousa le comte Guy II de la Tour d'Auvergne ~ 1180; c'est ainsi que la principauté de Chambon et Combraille passa dans la maison des anciens comtes d'Auvergne dont le prestige culminera bien après avec le maréchal de Louis XIV.
Nommé aussi Amé dans les documents, Amiel de Fromencour était fils de Gui IV de la Trémouille; il fut le créateur de la lignée de cette seigneurie du Maine vers 1340; cette lignée subsistera comme seigneuresse de Fromencour jusqu'en 1536.
Plusieurs Amelius sont trouvés dans la famille du Chauchet, dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse.


Revision [17962]

Edited on 2019-09-25 15:47:21 by JeanLouis
Additions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle de FROMENCOUR et du CHAUCHET** (23 & 03) :
(=> "Abrégé de la généalogie historique et critique de la maison de La Roche-Aymon" s/s auteur, Paris, Lavigne, 1786; "Histoire de la marche et du Pays de Combraille" M. Joullietton, T. I, Betoulle, Guéret, 1814).
Nommé aussi Amé dans les documents, Amiel de Fromencour était fils de Gui IV de la Trémouille; il fut le créateur de la lignée de cette seigneurie du Maine vers 1340; cette lignée subsistera comme seigneuresse de Fromencour jusqu'en 1536.
Plusieurs Amelius sont trouvés dans la famille du Chauchet, dont les membres étaient au moyen-âge les seigneurs de la commune de ce nom de nos jours située dans le canton de Chénerailles dans la Creuse.
Un mot sur cette principauté : Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.
Deletions:
**Des AMEIL ou AMIEL dans la famille de CHAMBON puis de COMBRAILLES et dans celle du CHAUCHET** (23 & 03) :
(=> "Abrégé de la généalogie historique et critique de la maison de La Roche-Aymon" s/s auteur, Paris, Lavigne, 1786; "Histoire de la marche et du Pays de Combraille" M. Joullietton, T. I, Betoulle, Guéret, 1814).
Un mot sur cette principauté : Chambon c'est la petite cité de Chambon-sur-Voueize (23), situé entre Guéret et Montluçon, dans la vallée encaissée et tortueuse de la Voueize, affluent du Cher. Autrefois dénommée Chambon Ste-Valérie en raison du fait que l'on conservait dans son prieuré devenu abbaye le chef (tête) de Ste Valérie, ce fut un castrum avec une forteresse malheureusement ruinée par le siège qu'y fit le roi Charles VII; cette forteresse fut bien le siège d'une principauté, celle du pays de Combrailles alentour. De nos jours Chambon conserve de nombreux témoignages de son passé dont plusieurs classés MH (vaste et belle abbatiale Ste Valérie, magnifique pont roman) et peut s'enorgueillir d'avoir été classée 3ème en 2014 comme "Village Préféré des Français" (émission de FR2) en raison du caractère de son bâti et de son cadre accueillant au bord charmant de la Voueize.


Revision [17944]

Edited on 2019-09-22 09:44:56 by JeanLouis
Additions:
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisait ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin 'impossibilem' car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent évidemment par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables" bien au contraire, un surnom quasiment unique. Pourquoi l'avoir doté de ce déterminant En ou Em surtout connu en Lauragais ? S'agissait-il de préciser de quel "capable" on parlait et traduisible par "de chez" ou "qui est membre de la communauté des Amiel dit capables" ? Un mystère qui est loin d'être résolu probablement ! Si quelqu'un est 'capable' de résoudre ce problème onomastique, qu'il nous l'indique.... "impossible" de toute façon n'est pas français !
Deletions:
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisait ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin 'impossibilem' car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent évidemment par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables" bien au contraire, un surnom quasiment unique. Pourquoi l'avoir doté de ce déterminant En ou Em surtout connu en Lauragais ? S'agissait-il de préciser de quel "capable" on parlait et traduisible par "de chez" ou "qui est membre de la communauté des Amiel dit capables" ? Un mystère qui est loin d'être résolu probablement ! Si quelqu'un est 'capable' de résoudre ce problème onomastique, qu'il nous l'indique....


Revision [17943]

Edited on 2019-09-20 17:58:47 by JeanLouis
Additions:
(=> Bulletin de la Société Hist. & Archéol. du Périgord T. CXXXIV - 2007 - 3ème livraison).
Le second de ce nom est Amiel En Posevol; il vivait fin XIII - début XIVème S. et son patronyme est alors affublé d'un déterminant que l'on connait bien, celui de "En" ou Em" et son patronyme peut quelques fois être écrit Emposevol(s) ou Empossevol: il était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager en 1259, descendant probable d'Amela. Ces Amiel furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue. Avec son frère ils rendent le samedi après l'Epiphanie de 1306 les dîmes qu'ils avaient usurpées dans le diocèse d'Albi, une vieille pratique dont on usait donc encore à cette époque.
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisait ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin 'impossibilem' car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent évidemment par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables" bien au contraire, un surnom quasiment unique. Pourquoi l'avoir doté de ce déterminant En ou Em surtout connu en Lauragais ? S'agissait-il de préciser de quel "capable" on parlait et traduisible par "de chez" ou "qui est membre de la communauté des Amiel dit capables" ? Un mystère qui est loin d'être résolu probablement ! Si quelqu'un est 'capable' de résoudre ce problème onomastique, qu'il nous l'indique....
Deletions:
Le second de ce nom est un homme qui vivait fin XIII - début XIVème S. et son nom est alors affublé d'un déterminant que l'on connait bien, celui de "En" ou Em" et son patronyme peut quelques fois être écrit Emposevol(s) ou Empossevol: il était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager en 1259, descendant probable d'Amela. Ces Amiel furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue. Avec son frère ils rendent le samedi après l'Epiphanie de 1306 les dîmes qu'ils avaient usurpées dans le diocèse d'Albi, une vieille pratique dont on usait donc encore à cette époque.
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisait ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin 'impossibilem' car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent évidemment par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables" bien au contraire, un surnom quasiment unique. Pourquoi l'avoir doté de ce déterminant En ou Em surtout connu en Lauragais ? S'agissait-il de préciser de quel "capable" on parlait et traduisible par "le" ou "qui est membre de la communauté des Amiel dit capables" ? Un mystère qui est loin d'être résolu probablement ! Si quelqu'un est capable de trouver une solution à ce problème onomastique, qu'il me l'indique....


Revision [17942]

Edited on 2019-09-20 17:47:26 by JeanLouis
Additions:
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisait ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin 'impossibilem' car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent évidemment par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables" bien au contraire, un surnom quasiment unique. Pourquoi l'avoir doté de ce déterminant En ou Em surtout connu en Lauragais ? S'agissait-il de préciser de quel "capable" on parlait et traduisible par "le" ou "qui est membre de la communauté des Amiel dit capables" ? Un mystère qui est loin d'être résolu probablement ! Si quelqu'un est capable de trouver une solution à ce problème onomastique, qu'il me l'indique....
Deletions:
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisiat ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin impossibilem car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables", un surnom


Revision [17941]

Edited on 2019-09-20 17:35:50 by JeanLouis
Additions:
**Les AMIEL "EN POSEVOL"** :
Le porteur le plus anciennement connu de ce patronyme est ....si l'on se conforme à la graphie, une dame. Dans le 2ème quart du XIIème S. des personnages pieux décident de former une communauté dans le diocèse de Rodez. Ils reçoivent ou acquièrent des biens dont " le lieu de Bonavale et la manse d'Amela Possevol où se trouve la font d'Alsona" et autres manses. C'est là l'embryon de la future Abbaye de Chancelade dont les premiers moines en titre se mettront sous l'obéissance de l'évêque de Rodez Pierre II en 1155. Vous noterez bien que son patronyme est à ce moment là Posevol.
Le second de ce nom est un homme qui vivait fin XIII - début XIVème S. et son nom est alors affublé d'un déterminant que l'on connait bien, celui de "En" ou Em" et son patronyme peut quelques fois être écrit Emposevol(s) ou Empossevol: il était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager en 1259, descendant probable d'Amela. Ces Amiel furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue. Avec son frère ils rendent le samedi après l'Epiphanie de 1306 les dîmes qu'ils avaient usurpées dans le diocèse d'Albi, une vieille pratique dont on usait donc encore à cette époque.
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors. C'est un peu plus compliqué pour essayer d'expliquer ce curieux patronyme de Posevol. Par une erreur de taille mais c'était au début du XXème S., période où la patronymie faisiat ses débuts, de sérieuses revues évoquent comme origine le latin impossibilem car ils lisent le nom Emposse-v(-b)ol ce qu'ils traduisent par 'incapable' ! Ils se réfèrent à la revue "Romania" censé en connaitre un rayon sur les origines latines comme son nom l'indique (n° de juillet 1909, T. XXXVII p.386, Notes étymologiques et lexicog. de A. Thomas). Tout ce beau monde se met le doigt dans l'œil car à y regarder de plus près (!) il y a bien lieu de lire ce nom "En ou Em Posevol" comme nous y incite d'ailleurs le patronyme antérieur d'Amela ! Cette famille là ne fut pas du tout celle d' "incapables" mais de "capables", un surnom
Deletions:
**AMIEL EN POSEVOL** :
Nom très curieux de cet Amiel écrit aussi Emposevol(s) ou Empossevol; il vivait fin XIIIème début XIVème S. et était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager en 1259; ils furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue. Avec son frère ils rendent le samedi après l'Epiphanie de 1306 les dîmes qu'ils avaient usurpées dans le diocèse d'Albi, une vieille pratique dont on usait donc encore à cette époque.
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors.


Revision [17940]

Edited on 2019-09-20 15:20:23 by JeanLouis
Additions:
- __Amiel de Caylus __vivait semble t-il dans la 2ème moitié du XIIème S. En effet un acte de donation de châteaux en fief par le comte Raimond V de Toulouse fait en 1176 à St Antonin (Noble-Val) indique son nom comme témoin. Le nom de Caylus a pour origine son "castellucium" soit son 'petit' château' qui est pourtant assez imposant. De nos jours, le village est connu pour son site, ses maisons médiévales et les ruines de son.... château, lui aussi médiéval.
Deletions:
- __Amiel de Caylus __vivait semble t-il dans la 2ème moitié du XIIème S. En effet un acte de donation de châteaux en fief par le comte Raimond V de Toulouse fait en 1176 à St Antonin (Noble-Val) indique son nom comme témoin. Caylus est connu de nos jours pour son site et les ruines de son château médiéval.


Revision [17939]

Edited on 2019-09-20 15:14:24 by JeanLouis
Additions:
- __Amiel de Touffailles __vécut durant la majeure partie du XIIème S. Il est noté avant 1135 pour une mise en gages de dîmes à l'abbaye de Moissac et il devient dans le dernier quart de ce siècle un proche du comte de Toulouse Raymond VI. Il est encore connu à l'extrême fin de ce XIIème S. pour une relation qu'il fit sur la revendication du lieu fortifié de Beaucaire au nom de la "reine Jeanne" d'Angleterre qui fut la 2ème épouse éphémère de Raymond VI (elle meurt 35 mois seulement après leur mariage célébré en 1196, mais aura eu le temps de donner à Toulouse le futur Raymond VII). Il est le plus ancien seigneur de ce lieu connu. Le nom de Touffailles s'écrivit anciennement Theufales (655) puis Tofalias et il mérite une explication : il a pour origine celui de Taïfali qui désigne un peuple sarmate, venu ici depuis l'Europe de l'est, ayant suivi et lié aux wisigoths dans leur pérégrination depuis les rives du Danube jusqu'en Gaule méridionale au Vème S. Un nom enfin à ne pas confondre avec celui de Tiffauges en Charente qui a la même origine cependant et que je cite pour sa relation avec le fée Mélusine dont je parle dans la sous-page sur les chansons de geste (page Amiel en littérature).
- __Amiel de Caylus __vivait semble t-il dans la 2ème moitié du XIIème S. En effet un acte de donation de châteaux en fief par le comte Raimond V de Toulouse fait en 1176 à St Antonin (Noble-Val) indique son nom comme témoin. Caylus est connu de nos jours pour son site et les ruines de son château médiéval.
Deletions:
- __Amiel de Touffailles __vécut durant la majeure partie du XIIème S. Il est noté avant 1135 pour une mise en gages de dîmes à l'abbaye de Moissac et il devient dans le dernier quart de ce siècle un proche du comte de Toulouse Raymond VI. Il est encore connu à l'extrême fin de ce XIIème S. pour une relation qu'il fit sur la revendication du lieu fortifié de Beaucaire au nom de la "reine Jeanne" d'Angleterre qui fut la 2ème épouse éphémère de Raymond VI (elle meurt 35 mois seulement après leur mariage célébré en 1196, mais aura eu le temps de donner à Toulouse le futur Raymond VII). Il est le plus ancien seigneur de ce lieu connu. Le nom de Touffailles s'écrivit anciennement Theufales (655) puis Tofalias et il mérite une explication : il a pour origine celui de Taïfali qui désigne un peuple sarmate, venu ici depuis l'Europe de l'est, ayant suivi et lié aux wisigoths dans leur pérégrination depuis les rives du Danube jusqu'en Gaule méridionale au Vème S.
- __Amiel de Caylus __vivait semble t-il dans la 2ème moitié du XIIème S. En effet un acte de donation de châteaux en fief par le comte Raimond V de Toulouse fait en 1176 à St Antonin (Noble-Val) indique son nom comme témoin.


Revision [17737]

Edited on 2019-08-19 11:08:28 by JeanLouis
Additions:
St Pancrace était au moyen-âge une seigneurie du territoire de La Palme (11). Cet Amiel ou Amelius en fut le 1er seigneur, du moins le 1er connu. Il est par là à l'origine de l'une des plus vieilles familles du Languedoc; cité dès 1071, il est le possesseur de plusieurs fiefs en narbonnais; Mahul, l'historien audois, cite par exemple un don en gage du bien d'un Amelius d'Auriac donné par son descendant du même nom, situé à La Palme dans les terres alors de l'abbaye de Lagrasse, en juin 1206 (voir ci-après); il était proche d'Olivier de Termes, seigneur du Termenès, partie centrale du Massif des Corbières. Il y a alors toujours en ce lieu de St Pancrace la chapelle du Xème S. dédiée à ce saint. En 1302, le seigneur de St Pancrace deviendra co-seigneur de La Palme après le paréage signé avec l'abbaye de Lagrasse pour cette fondation.
** Un AMIEL D'AURIAC Seigneur de PAZIOLS devient seigneur de LA PALME** :
Ce dernier Amiel d'Auriac qui vécut au XIIIème S. dont j'ai évoqué le nom auparavant posséda aussi la seigneurie de Paziols, toujours dans les Corbières, fief familial. Déclaré "faydit", sa seigneurie tomba de ce fait entre les mains de Louis IX lequel la donna à son voisin Olivier de Termes, l'un des chevaliers occitans parmi les premiers à avoir trahi la cause du sud. Olivier se dépêcha de la revendre à l'abbaye de Fontfroide. Amiel avait laissé un fils et l'abbaye, pour avoir plus de sûreté dans cette affaire fit signer à ce dernier un acte de confirmation le 10 des kalendes d'août (21 juillet 1260). S'en était fini alors des Amiel d'Auriac.
Mais ce personnage, fils aîné de Bernard, hérita surtout du fief ancien de St Pancrace qui était à sa famille depuis deux siècles quand son frère, Armengaud, eut la seigneurie de Roquefort toujours dans les Corbières et Pons, le cadet, celle de Glabanel (idem). Ce dernier eut une très mauvaise réputation basée sur sa conduite déplorable digne des plus grands malfaiteurs et assassins de l'époque; une longue légende court encore sur son compte à ce sujet (cf. réf. de l'article). Les diverses possessions familiales citées entouraient un domaine important, celui de La Palme qui relevait de l'abbaye de Lagrasse. Et il faut dire que la vie entre ces seigneurs n'était pas exempte de rapines, occupations autoritaires, luttes de pouvoir diverses pour s'accaparer des terres. Amelius d'Auriac ne dérogera pas à cette fâcheuse habitude en s'emparant (à nouveau) à partir "de 1284 des terres de La Palme relevant de l'abbaye. Et l'abbé, acculé par ces invasions incessantes n'eut d'autre choix que d'accepter le paréage conjoint du fief de La Palme (qui était pourtant un bien ecclésiastique depuis au moins 814) faisant ainsi "des seigneurs d'Auriac des co-seigneurs en titre de ce lieu proche de la mer par ses étangs particuliers (et le produit de ses pêches).
(=> "L'Aude mystérieuse" article "Pons d'Auriac le voleur d'âmes" pp. 99-101 M. Falguera TDO Ed. Pollestres 2016).
Deletions:
St Pancrace était au moyen-âge une seigneurie du territoire de La Palme (11). Cet Amiel ou Amelius en fut le 1er seigneur, du moins le 1er connu. Il est par là à l'origine de l'une des plus vieilles familles du Languedoc; cité dès 1071, il est le possesseur de plusieurs fiefs en narbonnais; Mahul, l'historien audois, cite par exemple un don en gage du bien d'Amelius d'Auriac donné par son descendant du même nom, situé à La Palme dans les terres alors de l'abbaye de Lagrasse, en juin 1206 (voir ci-après); il était proche d'Olivier de Termes, seigneur du Termenès, partie centrale du Massif des Corbières. Il y a alors toujours en ce lieu de St Pancrace la chapelle du Xème S. dédiée à ce saint. En 1302, le seigneur de St Pancrace deviendra co-seigneur de La Palme après le paréage signé avec l'abbaye de Lagrasse pour cette fondation.
**AMIEL D'AURIAC Seigneur de PAZIOLS** :
Ce dernier Amiel d'Auriac posséda aussi la seigneurie de Paziols, toujours dans les Corbières, fief familial. Déclaré "faydit", sa seigneurie tomba de ce fait entre les mains de Louis IX lequel la donna à son voisin Olivier de Termes, l'un des chevaliers occitans parmi les premiers à avoir trahi la cause du sud. Olivier se dépêcha de la revendre à l'abbaye de Fontfroide. Amiel avait laissé un fils et l'abbaye, pour avoir plus de sûreté dans cette affaire fit signer à ce dernier un acte de confirmation le 10 des kalendes d'août (21 juillet 1260). S'en était fini alors des Amiel d'Auriac.


Revision [17468]

Edited on 2019-07-11 15:34:53 by JeanLouis
Additions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager (traduit en -ac plus généralement dans le sud) qui exprime un territoire cultivé; accolé au nom de son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier Aurelianicus peut désigner, à part celui d'Orly en région parisienne, celui d'Aurillac, dans le Cantal, mais le suffixe -argues n'y est pas présent...? Quant à St André-de-Godols, il s'agit d'un prieuré rural disparu proche de Nîmes.
Deletions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier Aurelianicus peut désigner, à part celui d'Orly en région parisienne, celui d'Aurillac, dans le Cantal ?


Revision [17467]

Edited on 2019-07-11 15:27:29 by JeanLouis
Additions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier Aurelianicus peut désigner, à part celui d'Orly en région parisienne, celui d'Aurillac, dans le Cantal ?
Deletions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier Aureliacus peut désigner, à part celui d'Orly en région parisienne, celui d'Aurillac, dans le Cantal ?


Revision [17466]

Edited on 2019-07-11 15:24:04 by JeanLouis
Additions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier Aureliacus peut désigner, à part celui d'Orly en région parisienne, celui d'Aurillac, dans le Cantal ?
Deletions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier parait ne plus exister de nos jours.


Revision [17465]

Edited on 2019-07-11 15:19:07 by JeanLouis
Additions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre. Un mot sur ce toponyme : il faut savoir que le suffixe -argues est très courant dans le Gard, il désigne le terme latin d'ager qui exprime un territoire cultivé, accolé à son propriétaire gallo-romain, Aureliani ici, il nomme anciennement le lieu; ce dernier parait ne plus exister de nos jours.
**Les AMIEL DE PEYREPERTUSE** (11) :
- Passé deux générations sans que l'un des enfants ne porte le nom d'Amelius, nous trouverons alors le 3ème fils d'Isarn III de Lautrec qui portera à nouveau le beau et insigne nom d'Amelius de Lautrec; il sera d'abord évêque de Couserans en 1371 puis évêque de Comminges en 1384 et enfin Cardinal-prêtre du titre de St Eusèbe en 1385; il meurt en 1390. Bien que cela soit assez hypothétique on veut voir ses armes sculptées sur une clé de voûte de la nef de la cathédrale commingeoise : soit un écu parti d'une demi-croix de Toulouse et d'un lion, soit un écu à la croix de Toulouse surmonté d'une crosse ? (cf. "Tour des Lautrec - Vielmur sur Tarn" M. Chaillou; Vol. 1, Hadès, 2014).
Le nom de ce personnage est cité à propos de la Commanderie Templière de Pexiora (11) (Puysubran à cette époque, le 'mont supérieur'). Un procès l'opposa en 1260 aux templiers touchant à la seigneurie d'une partie du territoire de La Salvetat de Villefranche (peut-être l'actuelle Villefranche-de-Lauragais (31)). Il était le beau-frère du nouveau seigneur de Fanjeaux, le français Bertrand de l'Isle. Son nom de Lordat lui vient-t-il de la terre de Lordat au territoire de Bram proche de Pexiora ? Le patronyme 'de l'Isle' correspond à un toponyme franciman, il s'agit de L'Isle-Adam qui eut un de ses seigneurs nommé Ameil de l'Isle.
Bien qu'il ait vécu dans la même période que le précédent Amiel de Lordat, il ne s'agit pas d'une erreur de prénom. De cet Amiel ci on sait qu'il vendit tous ses droits sur Lordat en pays d'Ariège (toponyme homonyme) et son château au Comte de Foix le 7 des Kalendes de Juillet 1253 (soit le 25 Juin) et qu'il obtient vers 1267 du comte Roger Bernard la remise et concession du lieu de Prades avec ses vassaux, terres, possessions, bois et appartenances tout comme son père les tenait. Pierre Amiel de Lordat qualifié de chevalier par l'un de ses fils ne vivait plus en 1284.
* C'est en réalité pas moins d'une vingtaine de noms qui figurent dans le cartulaire de cette abbaye certes avec des orthographes différentes parmi lesquels : Amilius (~997 - 1004); Ameliz noté par Meyer-Lübke (Rom. Nam. II); une quinzaine d'Amelius tout court; trois Amil et quand même une dizaine d'Amel ou Amels(z). La Revue Internationale d'Onomastique (Vol. 10-11, 1958) parle bien de l'origine latine (et grecque) d'Amelius et cite des exemples mais met en avant aussi la possibilité d'hypocoristiques formés par la population de langue romane sur le fameux thème germanique ou plutôt wisigoth d'Amali. De même l'Historiches Deutsches Vornamenbuch (Ed. De Gruyter 1996) de W. Seibicke donne également l'identité Amelius-Amilius-Amalius via bien sûr Amali.
Deletions:
Amelius de Aurelianicus traduit ainsi en français est un personnage cité dans une charte de donation faite à Notre Dame et au chapitre cathédral de Nîmes (mais sans date) d'un mas situé à St André de Godols et du tiers d'un autre.
**PIERRE AMIEL DE PEYREPERTUSE** (11) :
- Passé deux générations sans que l'un des enfants ne porte le nom d'Amelius, nous trouverons alors le 3ème fils d'Isarn III de Lautrec qui portera à nouveau le beau et insigne nom d'Amelius de Lautrec; il sera d'abord évêque de Couserans en 1371 puis évêque de Comminges en 1384 et enfin Cardinal - prêtre du titre de St Eusèbe en 1385; il meurt en 1390. Bien que cela soit assez hypothétique on veut voir ses armes sculptées sur une clé de voûte de la nef de la cathédrale commingeoise : soit un écu parti d'une demi-croix de Toulouse et d'un lion, soit un écu à la croix de Toulouse surmonté d'une crosse ? (cf. "Tour des Lautrec - Vielmur sur Tarn" M. Chaillou; Vol. 1, Hadès, 2014).
Le nom de ce personnage est cité à propos de la Commanderie Templière de Pexiora (11) (Puysubran à cette époque, le 'mont supérieur'). Un procès l'opposa en 1260 aux templiers touchant à la seigneurie d'une partie du territoire de La Salvetat de Villefranche (peut-être l'actuelle Villefranche-de-Lauragais (31). Il était le beau-frère du nouveau seigneur de Fanjeaux, le français Bertrand de l'Isle. Son nom de Lordat lui vient-t-il de la terre de Lordat au territoire de Bram proche de Pexiora ? Le patronyme 'de l'Isle' correspond à un toponyme franciman, il s'agit de L'Isle-Adam qui eut un de ses seigneurs nommé Ameil de l'Isle.
Bien qu'il ait vécu dans la même période que le précédent Amiel de Lordat, il ne s'agit pas d'une erreur de prénom. De cet Amiel ci on sait qu'il vendit tous ses droits sur Lordat en pays d'Ariège (ce n'est donc pas le même toponyme) et son château au Comte de Foix le 7 des Kalendes de Juillet 1253 (soit le 25 Juin) et qu'il obtient vers 1267 du comte Roger Bernard la remise et concession du lieu de Prades avec ses vassaux, terres, possessions, bois et appartenances tout comme son père les tenait. Pierre Amiel de Lordat qualifié de chevalier par l'un de ses fils ne vivait plus en 1284.
* C'est en réalité pas moins d'une vingtaine de noms qui figurent dans le cartulaire de cette abbaye certes avec des orthographes différentes parmi lesquels : Amilius (~997 - 1004); Ameliz noté par Meyer-Lübke (Rom. Nam. II); une quinzaine d'Amelius tout court; trois Amil et quand même une dizaine d'Amel ou Amels(z). La Revue Internationale d'Onomastique (Vol. 10-11, 1958) parle bien de l'origine latine (et grecque) d'Amelius et cite des exemples mais met en avant aussi la possibilité d'hypocoristiques formés par la population de langue romane sur le fameux thème germanique ou plutôt wisigoth d' Amali. De même l'Historiches Deutsches Vornamenbuch (Ed. De Gruyter 1996) de W. Seibicke donne également l'identité Amelius-Amilius-Amalius via bien sûr Amali


Revision [17029]

Edited on 2019-03-26 11:31:13 by JeanLouis
Additions:
Amelius de Billac est témoin ~1100 dans un acte concernant Arfeuille, près de Aigueperse à St Bonnet-la-Rivière; vers 1200 Geraldus Amelius, sacerdos, est témoin d'un don de terres vers Bellac et Ebolus Amelius qualifié de dominus, est présent dans un acte de 1191 concernant Saurciac (Sourciac, en Corrèze); Amelius del Cassau signe un acte ~1100 concernant St Morcil, (canton de Roueyre, arrond. de Bourganeuf) dans la Creuse, il est nommé del Cassain dans un autre acte qui le concerne plus directement au même endroit; Amelius cognomento La Bifa (curieux surnom) fut témoin d'un don au lieu de Bassoleys (devenu Bois-Soleil en français !) un hameau de St Junien-la-Bregère (Creuse) autour de 1100. On a à la même date le nom de Amelius de Charrières et ceux de Amelius del Mazel, d'Amelius de Pairac (déjà noté page précédente) et d'Amelius de Roeira (Royère de Vassivière, 23) qui apparaissent dans plusieurs actes de la 2ème moitié du XIIème S. , Amelius de la Cort près d'Aubusson (23) et Guido Amelius du côté de Pierre-Bufière. Et enfin un curieux Petrus de Monte-Amale dont le géopatronyme a de quoi nous interpeller : il s'agit probablement de cet endroit aussi dénommé Mont-Amil et dérivé du latin Monte Amelio, Montémil qui est présent dans le cartulaire de l'abbaye St Etienne de Baigne, en Saintonge pour un acte de ~1100; c'est toujours un hameau de la commune de Baignes- Ste-Radegonde (16).
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech était possessionné dans la région de Béziers, il fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 (cela est connu par une liste de 1209 : G. P. de Carcassonne, J. 1032-4, n°29 et J. 1033-13, n°85); c'est un rare cas d'un seigneur local qui ne se soumet pas dans la région bitteroise à Montfort. Il sera à nouveau inquiété en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247 (J. 1032-4, n°10); elle rapporte que, gravement malade, il demanda l'absolution à plusieurs personnalités ecclésiastiques de Béziers dont Pierre Amiel alors encore seulement sacriste de cette église. Poursuivi par Montfort qui lui avait aussi confisqué ses vastes biens à Castelnau et Nissan, il ne put rentrer à Béziers, malgré l'intervention du pape auprès de Simon de M. Il recouvrera cependant ses biens au départ d'Aymeric de Montfort et vivra dès lors en bon catholique. Devenu veuf par la suite, il finira par rentrer dans l'Ordre du Temple.
Deletions:
Amelius de Billac est témoin ~1100 dans un acte concernant Arfeuille, près de Aigueperse à St Bonnet-la-Rivière; Vers 1200 Geraldus Amelius, sacerdos, est témoin d'un don de terres vers Bellac et Ebolus Amelius qualifié de dominus, est présent dans un acte de 1191 concernant Saurciac (Sourciac, en Corrèze); Amelius del Cassau signe un acte ~1100 concernant St Morcil, (canton de Roueyre, arrond. de Bourganeuf) dans la Creuse, il est nommé del Cassain dans un autre acte qui le concerne plus directement au même endroit; Amelius cognomento La Bifa (curieux surnom) fut témoin d'un don au lieu de Bassoleys (devenu Bois-Soleil en français !) un hameau de St Junien-la-Bregère (Creuse) autour de 1100. On a à la même date le nom de Amelius de Charrières et ceux de Amelius del Mazel, d'Amelius de Pairac (déjà noté page précédente) et d'Amelius de Roeira (Royère de Vassivière, 23) qui apparaissent dans plusieurs actes de la 2ème moitié du XIIème S. , Amelius de la Cort près d'Aubusson (23) et Guido Amelius du côté de Pierre-Bufière. Et enfin un curieux Petrus de Monte-Amale dont le géopatronyme a de quoi nous interpeller : il s'agit probablement de cet endroit aussi dénommé Mont-Amil et dérivé du latin Monte Amelio, Montémil qui est présent dans le cartulaire de l'abbaye St Etienne de Baigne, en Saintonge pour un acte de ~1100; c'est toujours un hameau de la commune de Baignes- Ste-Radegonde (16).
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech était possessionné dans la région de Béziers, il fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 (cela est connu par une liste de 1209 : G. P. de Carcassonne, J. 1032-4, n°29 et J. 1033-13, n°85); c'est un rare cas d'un seigneur local qui ne se soumet pas dans la région bitteroise à Montfort. Il sera à nouveau inquiété en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247 (J. 1032-4, n°10); elle rapporte que, gravement malade, il demanda l'absolution à plusieurs personnalités ecclésiastiques de Béziers dont Pierre Amiel alors encore seulement sacriste de cette église. Poursuivi par Montfort qui lui avait aussi confisqué ses vastes biens à Castelnau et Nissan, il ne put rentrer à Béziers, malgré l'intervention du pape auprès de Simon de M. Il recouvrira cependant ses biens au départ d'Aymeric de Montfort et vécut dès lors en bon catholique. Devenu veuf par la suite, il finit par rentrer dans l'Ordre du Temple.


Revision [17028]

Edited on 2019-03-26 11:14:59 by JeanLouis
Additions:
Déjà 250 ans plus tôt un Amiel prévôt de St Junien, vers 1060 est connu : par un accord de ce temps il devient feudataire de l'évêque de Limoges Itier, lequel, en échange, lui maintient ses honneurs et châteaux (acte 164 du cartulaire de St Etienne de Limoges), lesquels ? probablement St Junien. Et c'est fin XIIIème et XIVème S. que plusieurs Amiel David furent seigneurs de St Junien : Amelius I qui est déjà mort en 1286; Amelius II son fils qui est chevalier en 1318; Amelius III fils du précédent qui est fait chevalier en 1363 mais est déjà connu dans les actes en 1332; ce dernier est père de Gaufridus qui sera évêque d'Autun. La lignée des David car finalement ce sera leur nom patronymique définif, se rencontrera jusqu'à la Révolution; il est vrai que des deux prénoms, c'est celui de David qui était en position de devenir patronymique.
(=> "Nobiliaire du diocèse et généralité de Limoges" T. III Abbé J. Nadaud, Chapoulaud, 1863-1872; "Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges : milieu Xè - fin XIème. S." M. Gasmand, Connaissances et Savoirs, 2007). .
Deletions:
Déjà 250 ans plus tôt un Amiel prévôt de St Junien, vers 1060 est connu : par un accord de ce temps il devient feudataire de l'évêque de Limoges Itier, lequel, en échange, lui maintient ses honneurs et châteaux (acte 164 du cartulaire de St Etienne de Limoges), lesquels ? probablement St Junien. Et c'est fin XIIIème et XIVème S. que plusieurs Amiel David furent seigneurs de St Junien : Amelius I qui est déjà mort en 1286; Amelius II son fils qui est chevalier en 1318; Amelius III fils du précédent qui est fait chevalier en 1363 mais est déjà connu dans les actes en 1332; ce dernier est père de Gaufridus qui sera évêque d'Autun. La lignée des David car finalement ce sera leur nom patronymique définif, se rencontrera jusqu'à la Révolution.
(=> "Nobiliaire du diocèse et généralité de Limoges" T. III Abbé J. Nadaud; Chapoulaud, 1863-1872). .


Revision [16990]

Edited on 2019-03-04 11:12:31 by JeanLouis
Additions:
Nom très curieux de cet Amiel écrit aussi Emposevol(s) ou Empossevol; il vivait fin XIIIème début XIVème S. et était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager en 1259; ils furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue. Avec son frère ils rendent le samedi après l'Epiphanie de 1306 les dîmes qu'ils avaient usurpées dans le diocèse d'Albi, une vieille pratique dont on usait donc encore à cette époque.
(=> "Les châteaux de l'ancien Rouergue" Vol. II H. Yzarn de Freissinet de Valady; Imp. carrère, 1935).
L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors.
Deletions:
Nom très curieux de cet Amiel écrit aussi Emposevol(s); il vivait fin XIIIème début XIVème S. et était le fils d'un précédent Amiel dont on n'a pas plus de précision sur son nom, lequel était hommager; ils furent successivement seigneurs de Paulhac, en Rouergue.
(=> "Les châteaux de l'ancien Rouergue" Vol. II H. Yzarn de Freissinet de Valady; Imp. carrère, 1935). L'un de leurs ancêtres est cité dans une 'acapte' (redevance) en Albigeois en 1120 dans l'acte de laquelle on lit Amels et Amel pour Amiel, preuve s'il en faut que ces noms sont équivalents alors.


Revision [16795]

Edited on 2018-11-05 11:11:26 by JeanLouis
Additions:
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech était possessionné dans la région de Béziers, il fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 (cela est connu par une liste de 1209 : G. P. de Carcassonne, J. 1032-4, n°29 et J. 1033-13, n°85); c'est un rare cas d'un seigneur local qui ne se soumet pas dans la région bitteroise à Montfort. Il sera à nouveau inquiété en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247 (J. 1032-4, n°10); elle rapporte que, gravement malade, il demanda l'absolution à plusieurs personnalités ecclésiastiques de Béziers dont Pierre Amiel alors encore seulement sacriste de cette église. Poursuivi par Montfort qui lui avait aussi confisqué ses vastes biens à Castelnau et Nissan, il ne put rentrer à Béziers, malgré l'intervention du pape auprès de Simon de M. Il recouvrira cependant ses biens au départ d'Aymeric de Montfort et vécut dès lors en bon catholique. Devenu veuf par la suite, il finit par rentrer dans l'Ordre du Temple.
Son cas, encore une fois, révèle la situation religieuse de Béziers avant l'arrivée des croisés; la période de peu antérieure au siège, alors que le clergé local ne se désintéressait pas de la présence d'hérétiques dans la ville motivera la fameuse liste des dissidents dénoncés en 1209. Il était du Bourg St Jacques et l'on sait par l'attribution de ses biens confisqués qu'il possédait une maison dans la ville, le château de Nissan et une maison à Carcassonne (Fonds Doat, fol.23, acte du 29 nov. 1212 fait à Pamiers).
Deletions:
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech, du comté de Foix (Rieussec ?) fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 (cela est connu par une liste de 1209 : G. P. de Carcassonne, J. 1032-4, n°29 et J. 1033-13, n°85); c'est un rare cas d'un seigneur local qui ne se soumet pas dans la région bitteroise à Simon de Montfort. Il sera à nouveau inquiété en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247 (J. 1032-4, n°10); elle rapporte que, gravement malade, il demanda l'absolution à plusieurs personnalités ecclésisatiques de Béziers dont Pierre Amiel alors encore seulement sacriste de cette église. Poursuivi par Simon de Montfort qui lui avait confisqué ses vastes biens à Castelnau et Nissan, il ne put rentrer à Béziers, malgré l'intervention du pape auprès de Simon de M. Il recouvrira cependant ses biens au départ d'Aymeric de Montfort et vécut dès lors en bon catholique. Devenu veuf par la suite, il finit par rentrer dans l'Ordre du Temple.


Revision [16794]

Edited on 2018-11-05 11:00:42 by JeanLouis
Additions:
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech, du comté de Foix (Rieussec ?) fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 (cela est connu par une liste de 1209 : G. P. de Carcassonne, J. 1032-4, n°29 et J. 1033-13, n°85); c'est un rare cas d'un seigneur local qui ne se soumet pas dans la région bitteroise à Simon de Montfort. Il sera à nouveau inquiété en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247 (J. 1032-4, n°10); elle rapporte que, gravement malade, il demanda l'absolution à plusieurs personnalités ecclésisatiques de Béziers dont Pierre Amiel alors encore seulement sacriste de cette église. Poursuivi par Simon de Montfort qui lui avait confisqué ses vastes biens à Castelnau et Nissan, il ne put rentrer à Béziers, malgré l'intervention du pape auprès de Simon de M. Il recouvrira cependant ses biens au départ d'Aymeric de Montfort et vécut dès lors en bon catholique. Devenu veuf par la suite, il finit par rentrer dans l'Ordre du Temple.
(=> note 16, p.367 de "Villages médiévaux en Bas Languedoc...(Xème - XIVème S.)" M. Bourin-Derruau T. II "La démocratie au village (XIII-XIVèmes S.)"; L'Harmattan Chemin de la Mémoire, Paris, 1987).
Un de ses frères participera à la conquête de Majorque et y fit souche; il aura sans doute suivi le chevalier de Termes dans cette aventure de l'après-croisade, alors que les seigneurs languedociens s'insérèrent, de gré ou de force dans la féodalité à la française.
Deletions:
Le chevalier Amelius Bertrand plus connu sous le nom d'Amiel de Riussech, du comté de Foix (Rieussec ?) fut spolié de ses possessions par Simon de Montfort dès 1209 puis encore en 1226 car soupçonné d'appartenir à la secte honnie; pourtant sa fille nie l'hérésie encore en 1247; devenu veuf par la suite, il finit par rentrer dans l'Ordre du Temple. Un de ses frères participera à la conquête de Majorque et y fit souche; il aura sans doute suivi le chevalier de Termes dans cette aventure de l'après-croisade, alors que les seigneurs languedociens s'insérèrent, de gré ou de force dans la féodalité à la française.


Revision [16753]

Edited on 2018-10-26 14:53:40 by JeanLouis
Additions:
C'est un chevalier d'origine occitane mais qui se plie rapidement aux ordres des nouveaux maîtres de la région, les français. Il est cité comme croisé des 7ème (1248-1254) et 8ème Croisade (1270) en Terre Sainte . Lors de la 8ème il fut sous les ordres d'Olivier de Termes, lui-même Chevalier croisé de la suite de Louis IX, roi de France, à partir de 1264, lequel était arrivé à la tête d'un contingent de catalans. A ne pas confondre avec Amiel de Villalier qui suit.
Deletions:
C'est un chevalier d'origine occitane mais qui se plie rapidement aux ordres des nouveaux maîtres de la région, les français. Il est cité comme croisé des 7ème (1248-1254) et 8èmes Croisades en Terre Sainte . Lors de la 8ème il fut sous les ordres d'Olivier de Termes, lui-même Chevalier croisé de la suite de Louis IX, roi de France, à partir de 1264, lequel était arrivé à la tête d'un contingent de catalans. A ne pas confondre avec Amiel de Villalier qui suit.


Revision [16657]

Edited on 2018-05-28 15:53:55 by JeanLouis
Additions:
- Amelius Ier de Lautrec est le fondateur d'une de ses branches familiales; il apparait à la 9ème génération de la branche principale au XIIème S. Il est co-vicomte de Lautrec avec son frère aîné Pierre qui continuera mais seulement pour deux générations la branche principale. Il est le descendant d'un Aton dont on sait seulement qu'il fut vicomte dans le Toulousain vers 865-867.
Deletions:
- Amelius Ier de Lautrec est le fondateur d'une de ses branches familiales; il apparait à la 9ème génération de la branche principale au XIIème S. Il est co-vicomte de Lautrec avec son frère aîné Pierre qui continuera mais seulement pour deux générations le branche principale. Il est le descendant d'un Aton dont on sait seulement qu'il fut vicomte dans le Toulousain vers 865-867.


Revision [16545]

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