Revision history for juifanc4


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Last edited on 2019-08-24 12:06:17 by JeanLouis
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Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie mêlée au dogme bien connu de l'islam. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, un archétype de la fabrication de ces contes orientaux, des contes tout court finalement, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant ici les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi. Ces créations sont le fruit des transmissions orales de ces conteurs qui, de génération en génération, furent peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé. Le résultat produit une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires tel Charlemagne ou Mélusine. Il se trouve d'ailleurs que nous aurons l'occasion de parler de ces figures historiques ou pseudo-historiques majeures dans le cours de ce travail mais en leur temps qui n'est pas ce moment.
Deletions:
Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi, fruit des transmissions orales de ces conteurs de génération en génération peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé, en une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires tel Charlemagne ou Mélusine. Il se trouve que nous aurons l'occasion de parler de ces figures majeures dans le cours de ce travail mais en leur temps.


Revision [17338]

Edited on 2019-06-20 17:28:26 by JeanLouis
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Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi, fruit des transmissions orales de ces conteurs de génération en génération peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé, en une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires tel Charlemagne ou Mélusine. Il se trouve que nous aurons l'occasion de parler de ces figures majeures dans le cours de ce travail mais en leur temps.
Deletions:
Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi, fruit des transmissions orales de ces conteurs de génération en génération peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé, en une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires tel Charlemagne.


Revision [16884]

Edited on 2018-12-31 11:59:07 by JeanLouis
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Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi, fruit des transmissions orales de ces conteurs de génération en génération peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé, en une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires tel Charlemagne.
Deletions:
Alors donc nous voici dans ce conte avec un passage qui nous intéresse : Un roi juif nommé Ammiel qui est présenté comme le plus grand de leurs rois de plus, ne le confond t-il pas avec le roi David, son beau-fils ou Salomon son petit-fils?, ordonne que l'on se saisisse d'Elie le prophète (c'est bien de lui dont il s'agit), et qu'on l'amène devant lui; il fit disposer aussi au même endroit un chaudron plein d'huile. Il dit à Elie "Rétracte-toi sinon je te ferai jeter dans l'huile bouillante". Là on peut voir que le conte mêle une certaine vision des temps apostoliques chrétiens à la place qu'eut à se faire Dieu un millénaire auparavant dans la société hébraïque antique. "Oh feu, déclara Elie, je chanterai ta louange avec la permission de Dieu !". Suivent quelques interventions surnaturelles puis, enfin la propre voix divine se fit entendre : "Il n'y a de dieu que Dieu seul, et il n'y en a pas d'autre qui puisse lui être comparé : Elie est son serviteur et apôtre." Voilà une citation mosaïque évidente prêtée curieusement à Elie. Lorsque Ammiel apprit cela, il donna tout ce qu'il possédait comme une offrande, abdiqua de son trône, enfila un vêtement de laine et suivit Elie dans sa religion, oubliant ses croyances antérieures, se convertissant d'une façon miraculeuse à la manière des premiers chrétiens. Voilà en tous cas un exemple d'un syncrétisme original fictif, bravant les unités de temps et de vie des personnes référencées, réunissant les vieilles connaissances bibliques comme l'histoire politique et prophétique ou les traditions régionales sans doute aussi, fruit des transmissions orales de ces conteurs de génération en génération peux soucieux de vérité historique et ce finalement dans un ordre assez logique et chronologique bien que totalement inventé, en une sorte de récit de science-fiction à rebours, d'une compilation uchronique rétrograde merveilleuse à l'exemple de ce qui sera fera au moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur ou les gestes héroïques de personnages réels ou imaginaires.


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