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Additions:
Après un premier procès retentissant qui mit en cause Mme Veuve Amiel et deux de ses filles lesquelles furent reconnues coupables de contrefaçon d'œuvres d'art dans les années 1990, un nouveau procès mit en cause trois nouveaux accusés en 2011. les juges fédéraux américains condamnèrent Léon Amiel Junior, Michael Zabrin mais pas James Kennedy (voir plus loin) pour la vente à nouveau d'œuvres d'art fausses; encore des lithographies sur lesquelles figuraient de fausses signatures des artistes, de faux Chagall, Miro, Picasso, Botero, ... Il y aurait eu plusieurs centaines de milliers de faux tirages de ces grands noms mis sur le marché entre 1980 et 1991. L'ampleur de ces faux était si importante qu'ils continuent à circuler dans les réseaux des revendeurs véreux sur le marché occidental et surtout via internet. Les clients de ces sites étant le plus souvent de simples amateurs pensant faire de bonnes affaires ne prêtent pas garde comme des habitués à la valeur de ce qui est proposé pas plus qu'aux certificats d'authenticité si bien imités.
Il est vrai que déjà du temps de Léon Amiel Senior son entreprise commercialisait beaucoup de lots de gravures et lithographies, il est possible qu'il y eut pas mal de faux qu'il aurait plaçé auprès de nombreux revendeurs peu regardants à travers les Etats-Unis; il est probable que sa propre notoriété d'éditeur très important et reconnu d'artistes européens renommés fut pour beaucoup dans cette diffusion; mais encore une fois il ne fut pas lui-même inquiété. Les enquêtes spécialisées de la police n'ont abouti qu'en 1992 avec la mise en accusation puis la condamnation de ses héritières, lesquelles avaient fondé une nouvelle société d'écoulement des faux nommée "Original Artworks Ltd". Le système de vente passait tout simplement alors par la prospection téléphonique et l'envoi via l'Us Mail (la Poste des Etats-Unis) en rouleaux, des reproductions incriminées; c'est par cette curieuse raison d'envoi postaux de faux que la justice sera saisie et condamnera les femmes Amiel (le droit postal étant précis à ce sujet). Piégées par des agents du gouvernement Leung & Hang qui se présentèrent comme des amateurs d'art, l'affaire passa entre les mains de l'inspecteur postal Jack Ellis qui prouva cet envoi illicite; furent également incriminés des complices hors de la famille nommés Coffaro, Wallace & Groeger. Il fut saisi alors pas moins de 300.000 fausses lithographies pour une valeur supposée de 2,5 millions de dollars ! Les femmes Amiel furent condamnées à diverses peines de prison; l'appel qu'elles sollicitèrent auprès de la Cour d'Appel des Etats-Unis confirma leur culpabilité par une décision de jugement définitive en 1996 seulement. Et ce qui est assez cocasse dans ce premier volet de l'affaire, c'est que la justice dut, pour rentrer dans ses fonds pour cette longue procédure, revendre ces faux saisis entre 1000 et 5000 dollars (alors qu'ils en valaient à peine 100 !) et l'on dit que, une fois encadrées les acheteurs les trouvèrent, finalement très authentiques et on les comprend. Des enquêtes similaires ont été opérées ailleurs dans le monde et des condamnations eurent lieu, notamment en Europe.
Mais tout ne fut pas saisi ou détruit alors : Le petit-fils Léon Amiel Junior a pu continuer à profiter de l'énorme manne créée par ses prédécesseurs qu'il se mit à vendre sur un site de vente en ligne bien connu avec la complicité d'un certain Zabrin, plusieurs fois condamné pour une infraction similaire et pour réaliser les fausses signatures et faux certificats, d'un certain Kennedy. Et, bis repetita, c'est en raison de l'envoi d'œuvres de contrefaçon que la nouvelle affaire fut ouverte : ce Kennedy n'était autre qu'un inspecteur de la Poste déguisé en faussaire ! Il y eut alors pas moins de 2500 contrefaçons de Calder, 600 de Chagall ("Exodus"), de Picasso ("Françoise Gilot", dessin), de Chagall ("Tour Eiffel"), et c'est l'une de ces "Tour Eiffel" qui perdit Léon Amiel Junior, faux tirage numéroté 10/90 pour être précis; il fut ajouté à l'inculpation une télécopie de demande de tirage de faux qui lui fut envoyé par Kennedy et un paiement par envoi postal de 10.000 $ pour un faux Picasso, en violation du titre 18 de Code Postal des Usa, envoyé par un acheteur au même inspecteur postal !
Deletions:
Après un premier procès retentissant qui mit en cause Mme Veuve Amiel et deux de ses filles lesquelles furent reconnues coupables de contrefaçon d'œuvres d'art dans les années 1990, un nouveau procès mit en cause trois nouveaux accusés en 2011. les juges fédéraux américains condamnèrent Léon Amiel Junior, Michael Zabrin mais pas James Kennedy (voir plus loin) pour la vente à nouveau d'œuvres d'art fausses; encore des lithographies sur lesquelles figuraient de fausses signatures des artistes, de faux Chagall, Miro, Picasso, Botero, ... Il y aurait eu dans les 75.000 faux multiples de ces grands noms mis sur le marché entre 1980 et 1991. L'ampleur de ces faux était si importante qu'ils continuent à circuler dans les réseaux des revendeurs véreux sur le marché occidental et surtout via internet. Les clients de ces sites étant le plus souvent de simples amateurs pensant faire de bonnes affaires ne prêtent pas garde comme des habitués à la valeur de ce qui est proposé pas plus qu'aux certificats d'authenticité si bien imités.
Il est vrai que déjà du temps de Léon Amiel Senior son entreprise commercialisait beaucoup de lots de gravures et lithographies, il est possible qu'il y eut pas mal de faux qu'il aurait plaçé auprès de nombreux revendeurs peu regardants à travers les Etats-Unis; il est probable que sa propre notoriété d'éditeur très important et reconnu d'artistes européens renommés fut pour beaucoup dans cette diffusion; mais encore une fois il ne fut pas lui-même inquiété. Les enquêtes spécialisées de la police n'ont abouti qu'en 1992 avec la mise en accusation puis la condamnation de ses héritières, lesquelles avaient fondé une nouvelle société d'écoulement des faux nommée "Original Artworks Ltd". Le système de vente passait tout simplement alors par la prospection téléphonique et l'envoi via l'Us Mail (la Poste des Etats-Unis) en rouleaux, des reproductions incriminées; c'est par cette curieuse raison d'envoi postaux de faux que la justice sera saisie et condamnera les femmes Amiel (le droit postal étant précis à ce sujet). Piégées par des agents du gouvernement Leung & Hang qui se présentèrent comme des amateurs d'art, l'affaire passa entre les mains de l'inspecteur postal Jack Ellis qui prouva cet envoi illicite; furent également incriminés des complices hors de la famille nommés Coffaro, Wallace & Groeger. Il fut saisi alors pas moins de 300.000 fausses lithographies pour une valeur supposée de 2,5 millions de dollars ! Les femmes Amiel furent condamnées à diverses peines de prison; l'appel qu'elles sollicitèrent auprès de la Cour d'Appel des Etats-Unis confirma leur culpabilité par une décision de jugement définitive en 1996 seulement. Et ce qui est assez cocasse dans ce premier volet de l'affaire, c'est que la justice dut, pour rentrer dans ses fonds pour cette longue procédure, revendre ces faux saisis entre 1000 et 5000 dollars (alors qu'ils en valaient à peine 100 !) et l'on dit que, une fois encadrées les acheteurs les trouvèrent, finalement très authentiques. Des enquêtes similaires ont été opérées ailleurs dans le monde et des condamnations eurent lieu, notamment en Europe.
Mais tout ne fut pas saisi ou détruit alors : Le petit-fils Léon Amiel Junior a pu continuer à profiter de l'énorme manne créée par ses prédécesseurs qu'il se mit à vendre sur un site de vente en ligne bien connu avec la complicité d'un certain Zabrin, plusieurs fois condamné pour une infraction similaire et pour réaliser les fausses signatures et faux certificats, d'un certain Kennedy. Et, bis repetita, c'est en raison de l'envoi d'œuvres de contrefaçon que la nouvelle affaire fut ouverte : ce Kennedy n'était autre qu'un inspecteur de la Poste déguisé en faussaire. Il y eut alors pas moins de 2500 contrefaçons de Calder, 600 de Chagall ("Exodus"), de Picasso ("Françoise Gilot", dessin), de Chagall ("Tour Eiffel"), et c'est l'une de ces "Tour Eiffel" qui perdit Léon Amiel Junior, faux tirage numéroté 10/90; il fut ajouté à l'inculpation une télécopie de demande de tirage de faux qui lui fut envoyé par Kennedy et un paiement par envoi postal de 10.000 $ pour un faux Picasso, en violation du titre 18 de Code Postal des Usa, envoyé par un acheteur au même inspecteur postal !


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