Revision [17313]

This is an old revision of aminter2 made by JeanLouis on 2019-06-14 10:36:44.

 

Le Wiki des AMIELs Les premiers AMIEL en AMERIQUE DU SUD :
Ils sont partis d'Europe par nécessité, ce sont souvent des juifs qui pressentent l'évolution très négative de l'opinion contre eux. Les plus fortunés iront en Amérique du nord, les plus audacieux en Amérique du sud car entre la fin du XIXème S. et le début du suivant c'est le boom du latex, le caoutchouc naturel extrait de l'hévéa, matière nécessaire pour équiper les pneus des voitures, industrie en pleine extension. Et sa culture se fait dans les pays équatoriaux. On a au moins l'exemple d'un Amiel Bensaude qui partit ainsi au Brésil en vue de faire fortune dans cette production et celui de David Simon Amiel, parti du Maroc en 1904; il laissa à l'âge de 22 ans sa femme et son fils Elie, c'est peut-être de lui dont il s'agit dans la citation suivante. Un colon français de cette période lui aussi parti au Brésil raconte en effet dans une de ses lettres qu'il pense que "chaque journée nous rapprochera du bien-être, sinon de la fortune" ajoutant tout aussitôt "Voyez les Amiel et les Bergès, ne sont-ils pas beaucoup plus heureux...?" puis, deux pages plus loin (les lettres étaient longues alors) citant une missive reçue "Enfin, elle annonçait que les Amiel étaient, eux aussi, satisfaits...". Mais tout cela ne durera qu'un temps, jusqu'à l'invention du caoutchouc synthétique.
(=> "Sao Paulo du Brésil : notes d'un colon français" Louis Casabona; E. Guilmoto, 1908).
Les JUIFS en AMERIQUE :
On ne s'étonnera pas de voir les juifs ashkénazes plutôt anglophones car originaires des pays anglo-saxons, Allemagne notamment, partir immigrés aux Usa, tandis que les sépharades, souvent originaires d'Espagne, passés par le Maroc, la Tunisie ou l'Algérie, hispanophones ou francophones partir comme immigrés au Canada ou dans les pays d'Amérique du Sud.
Des AMIEL à SAINT-DOMINGUE et en JAMAÏQUE:
Sébastien Amiel,natif de Graveson, en Provence, celle des Alpilles chère à Alphonse Daudet qui y situe beaucoup de ses bijoux littéraires, est un homme très simple du XVIIIème S. qui prit la profession de colporteur mais pour qui ce commerce harassant ne rapportait guère de quoi même se nourrir; il choisit de partir très loin en terre totalement inconnue: Il va s'installer dans l'île de St Domingue, aux Antilles. Il était pourtant le fils d'un commerçant, son père Guillaume était franc-maçon et marchand apothicaire ou imprimeur, mais sans doute n'a-t-il pas pu reprendre le commerce à son propre compte et semble-il tous deux partirent pour Haïti, cette terre étant alors française. On les retrouve à Cap-Français en 1758; Sébastien est encore présent sur l'île en 1803; des manuscrits conservés à la Boston Public Library (f° 194) montrent son implication avec les troupes françaises de Rochambeau venues rétablir l'ordre; ce sont des lettres rédigées à Cap-Français les 24 octobre et 5 novembre 1803 alors que l'esclavage qui avait été aboli par les révolutionnaires français venait d'être rétabli par Napoléon Ier, Toussaint Louverture le libérateur de l'Ile ayant été arrêté en 1802 et la répression des noirs battant son plein. D'autres colons plus à l'aise financièrement que ces Amiel-là vinrent s'installer avant ou pendant la Révolution voire au début du Ier Empire tel une veuve Amiel de Pailhès, Marie-Marguerite Henriette Félicité (1777-1849), avec la ferme intention d'y vivre confortablement en exploitant le pays, mais ces français nouvellement installés durent fuir la précoce et provisoire République Haïtienne peu après sa proclamation, par suite de leur expulsion décrétée en 1804 et ils revinrent en France (cf. Arch. Nat. F/12) abandonnant les biens qu'ils s'y étaient facilement et rapidement constitué : des terres qu'ils exploitaient avec des esclaves noirs selon l'usage des blancs dans les Caraïbes (d'où le rétablissement par Napoléon, n'oublions pas que sa 1ère épouse était membre d'une famille de colons esclavagistes installés en Martinique, les Tascher de la Pagerie) et des immeubles qu'ils louaient à St Domingue.
Une vingtaine d'années auparavant, alors que l'esclavage battait encore son plein, voici un exemple de ce qu'avait à subir cette main d'œuvre noire corvéable à merci; il s'agit d'une "affiche de recherche" d'un de ces pauvres bougres qui avait fui, paru dans les 'petites annonces' (et oui !) du journal des colonisateurs de l'île. De format dit 'américain' elle parut en 1785 (14 décembre, parution n° 50 p. 558 annonce 5) et concernait donc un esclave devenu par cette fuite un "nègre marron", ainsi nommait-on ces 'évadés'; elle était libellée très précisément : Antoine, quarteron, créole de la Guadeloupe, maçon et menuisier, ayant quelques principes de dessein (sic) étampé AMIEL, âgé de 19 ans, taille 5 pieds 1 pouce, les pieds gros, figure ronde, les yeux enfoncés, cheveux blonds, marqué de petite vérole, marron de la Grande Ravine de Limbé, (disparu) depuis 15 jours. En donner avis à M. Amiel, au Petit Carenage. Il y aura une portugaise de récompense.Le verbe étamper signifiant qu'il était définitivement marqué au fer rouge au nom de son propriétaire et une portugaise était alors une pièce de monnaie constituée de 14gr 288 d'or ce qui représentait une très belle récompense pour une simple délation.
(=> "Généalogie de la Haute-Caraïbe" Bulletin n° 94 Juin 1997; "La marronnage à St Domingue (Haïti) site internet).
Les Amiel ont aussi été présents dans l'île proche de Jamaïque vers la même époque; une Amiel family est listée dans l'histoire des nègres marrons de cette terre aussi exploitée par l'intermédiaire d'esclaves (cf. "The maroon history" Bev Carey; Agouti Press, 1997) dont le suivant.
HENRY STRACHEY AMIEL & WILLIAM VILLIERS AMIEL :
William Villiers Amiel est le 6ème fils d'Henry Strachey Amiel (~1760 - 1832) et de son épouse Charlotte (~1770 - 1829). Henry était un américain loyaliste anglais, capitaine au 8ème Régiment des Indes de l'Ouest qui fut démis de ses fonctions pour détournement de fonds; il s'enfuit à l'étranger.
Son fils William fut baptisé en 1799 à Holy Trinity, Guilford (Surrey, England). De 1818 à 1829 il fut un navigateur sans licence à Bombay (Inde...ou plutôt Indes de l'Est !) On le retrouve plus tard en Jamaïque; en 1836 avec sa femme Elisabeth ils reçoivent une compensation à propos d'esclaves qu'ils possèdent sur une propriété de défrichement. Cette valeur foncière à mettre en valeur leur vient d'une translation de propriété suite à exécution testamentaire d'Amélia Bell dont les archives de ce pays gardent la trace en 1830 & 1833. Cette propriété se situait à Ste Mary et sa constitution datait de 1817 et 1829. Il est possible que William arriva en Jamaïque avant 1830; on trouve un Maître William Formerat Amiel fils d'une fille-mère baptisé à Ste Mary justement le 22 Août 1830 qui pourrait être son 1er fils ?
Un peu plus tard toujours à Ste Mary fut baptisé le 12 septembre 1838 Harry Strachey Amiel, âgé de deux ans, fils de William et d'Elizabeth, planteur, demeurant à la ferme sus nommée. William fut membre du conseil paroissial de Ste Mary en 1839, son épouse étant nommée Amiell en 1840.
Les premiers AMIEL au CANADA :
Parmi les premiers immigrés au Canada figurent de nombreux français venus peupler la colonie au nom du roi de France. Une famille Amiel va ainsi y prospérer, celle qui a pour ancêtre le poitevin Jean Amiel originaire de Pranzay où il naît en 1664 dans le diocèse de Poitiers; Pranzay étant une division de la paroisse plus connue de Luzignan ou Lusignan cet Amiel sera connu dans cette nouvelle terre où il arrive en 1692 par ce surnom géopatronymique, et se nommera donc dans les actes 'Jean Amiel dit Lusignan' tout comme ses premiers descendants. Ce Jean Amiel était le fils d'un précédent Jean Amiel et de Louise Emonet; c'est ce que l'on peut lire dans "Portraits de familles pionnières" (du Canada) Vol. 2 de Robert Prévost (Ed. Libre Expression, 1993). Je parle plus bas de deux de ses descendants demeurés célèbres comme patriotes canadiens.
L'histoire de ce vieil ancêtre Jean Amiel a été relatée récemment par un 'p'tit p'tit p'tit fillot' de sa famille, Serge Lusignan, de St Charles-sur-Richelieu, berceau ancestral de la famille canadienne où vivent donc toujours des descendants, dans "P'tit caillou de Lusignan". Précisons encore qu'en France, à Luzignan, vit de nos jours au moins un Amiel, le sculpteur Philippe Amiel !
Les AMIEL aux USA :
On a vu des Amiel français d'origine qui viennent s'installer au XVIIIème S. à Boston pour y faire du commerce et pour mieux s'intégrer devenir anglais (John Amiel de la famille de Alan Merryweather); le vol. 19 de The Pennsylvania Magazine of History & Biography cite aussi une "Amiel family"; une autre figure dans une collection d'essais d'histoire anglo-américaine "Contrast & connection" (Vol. 1976, part. 2, de H. Cranbrook Allen et R. Thompson, Ohio Univ. Press, 1976); enfin citons "The Hammiel name in history" paru en 2010 dans la série "Our name in history" (300.000 titres !) dont le but est la généalogie, cette coqueluche des américains à la recherche de leurs racines, racines qui, soit dit en passant sont en grande majorité pour eux à trouver en Europe . Dans les années 1840, alors que la nation ne recouvre encore que la moitié ouest du continent nord-américain central, ces Amiel ne sont qu'à New-York ou Boston, comme on l'a vu; ce n'est que vers 1880 qu'on va voir plusieurs familles ailleurs notamment dans l'état du Mississipi (7 familles sur 19 recensées), New-York (9 familles) et quelques uns dans le Minnesota, la Caroline du Sud, et le Delaware. En 1920 la répartition sera la suivante : 8% en Californie (3 fam. sur 39), idem au Texas, dans le Tennessee 10% (4 fam.), les autres étant restés dans le nord-est dont l'état de New-York, la Pennsylvanie et le Maryland pour 1/4 (presque 10 fam.) et peu dans le centre-est (1 fam.). Pour la répartition postérieure actuelle voir article dans une des pages onomastique; une famille McAmiel est à noter à Butler (Kansas) à cette époque-là.
Une famille AMIEL d'IMMIGRANTS :
Venant d'Irlande, terre d'émigration massive vers les Usa au XIXème et début du XXème, voici toute une famille Amiel qui s'embarque vers un avenir rêvé comme meilleur; il s'agit de Mary Amiel 50ans et ses sept enfants : Hannah 13ans, Mike 11ans, John 9ans, Mary A. 7ans, John 5 ans et deux tout-petits dont on n'a pas les prénoms âgés de 3 et 2ans ! Peut-être est-elle devenue veuve et préféra t-elle s'expatrier pour pouvoir élever sa nombreuse progéniture ? Ils embarquèrent sur le navire Hecla à Liverpool le 1er avril 1873 à destination de Boston (Massachusetts) (cf. "National Archives & Records Administration", film M277, recl. 84).
PETER AMIEL Secrétaire de JOHN PAUL JONES(USA) :
Les archives américaines ont conservé son acte d'allégeance à la jeune nation américaine, son "Oath of Allegiance" prêté devant le 1er vice-président (et futur 2ème président des Etats-Unis) John Adams. Il est daté du 23 Juin 1778; il n'y avait alors que 13 états (ils sont nommés); Peter Amiel reconnait leur indépendance et leur souveraineté, décline et abjure celle du roi de Grande-Bretagne; il promet ensuite de soutenir et défendre ces états contre ce roi, ses successeurs et affidés, jure de servir comme commandant de marine des Etats-Unis et d'assurer tout autre fonction que son nouveau pays pourrait lui confier, avec honneur et fidélité.
Il était auparavant, vers 1775, capitaine du navire marchand, le "Ranger"; puis après avoir été pressenti pour commander des bateaux de guerre il sera finalement commissionné comme lieutenant de la Marine Continentale en 1776, et devient le Lieutenant de John Paul Jones sur le navire de guerre "Bonhomme Richard" (cf "Despatches & Instructions, 1778-1780" Conrad Alexandre Gérard; 1939). Des papiers, échanges de lettres entre les deux hommes sont conservés à la Division of Manuscrits de la Library of the Congress; Amiel deviendra finalement le Secrétaire et traducteur de Jones (1747-1792), le créateur de la Marine des Etats-Unis, en raison de ses connaissances de la langue française; ce qui permit les échanges avec la France pour le soutien logistique des américains luttant pour leur liberté. Le 18 juin 1779 une lettre de Jones lui donne "l'autorisation de prendre un congé pour affaires privées" par exemple. Il a été démontré que les échanges commerciaux entre les nouveaux états américains et le royaume de France furent déterminants dans la lutte et la victoire des anciennes colonies britanniques révoltées contre l'Angleterre, s'ajoutant efficacement à l'important soutien militaire. En 1778 Jones prend même la tête d'une flotte franco-américaine de cinq navires avec laquelle il part combattre les britanniques depuis Lorient; c'est la même année que la France reconnait l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique : le navire de l'amiral de La Motte-Picquet est le 1er à saluer par des coups de canon le drapeau de la nouvelle nation !
Cette même année 1778, plusieurs lettres conservées dans les papiers de Benjamin Franklin citent le nom de son épouse, Charlotte Amiel; on sait ainsi par ex. qu'ils dinèrent souvent avec d'autres commissaires dans leur logement de Passy. Peter est cité dans d'autres missives de ces papiers, en 1779 & 1780, qui recoupent ce qui est dit plus haut, auprès de John Paul Jones.
Si l'on suit la généalogie de Merryweather à propos des Amiel de sa famille ce Pierre Amiel serait né le 25 octobre 1749 dans le Suffolk à Boston, en Amérique. Décédé comme John Paul Jones en 1792 il aurait bien été son secrétaire, "the American sympathiser who successfully harried English during the Revolutionary War" c'est un anglais qui écrit cela, on peut donc le croire je pense. Ce Peter Amiel étant bien l'un des fils de Jean-Baptiste Amiel né en 1717 en Guadeloupe (à Montcarmel, Basse-Terre) et mort en 1785 alors qu'il avait émigré à Boston et Philadelphie comme marchand et où il se maria avec une certaine Christian(a) Newton, mère de Peter. On sait que l'origine de ces Amiel est à Marseille. Il semble logique qu'il connut la langue de ses ancêtres, le français. Enfin Peter Amiel est bien indiqué dans la liste des lieutenants de marines du Département of the Navy au Naval Historical Center de Washington.
Les AMIEL père & fils INSURGES CANADIENS de 1837 :
- Ces deux personnages historiques sont deux insurgés héros de l'insurrection du Québec de 1837. Le fils fit l'objet d'une pièce radiophonique de Radio-Québec appelée "Amiel, un patriote ignoré de 37" radio-roman écrit pour la commémoration du Centenaire de ces évènements, en 1937 par Auriel Grichon (pseudonyme de Mme Charland). Cette oeuvre fit l'objet également d'une publication de 160p. , illustrée par J. M. Lemerin ('Le départ du patriote' & 'L'insurrection de Richelieu'), éditée par l'entremise de la Compagnie de Tabac de Terrebonne (N de Montréal), sponsor, qui en profita aussi pour donner le nom d'Amiel à l'un de ses tabacs. Une affiche publicitaire vantant ce tabac montre, avec le nom Amiel, la photo d'une aube ensoleillée sur un champ le produisant, couplé avec celle d'un homme tenant le fameux tabac dans ses mains et disant : "Good morning" salutation inscrite dans les rayons du soleil matinal. Où donc la publicité va-t-elle chercher ses sponsors, et bien malgré eux. (=> "Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec" M. Lemire Ed. Fidas 1980; pour ce qui concerne la publication : "Images du patriote...." thèse de F. St-Jean Janv. 2009 Univ. de Québec. Montréal, Canada).
- Ce fils s'appelait Gabriel (H)amiel dit Lusignan (1783-1837); il était né dans ce coin du Nouveau Monde, à St Charles-sur-Richelieu (N-E de Montréal) où il eut 10 enfants et où il gagnait sa vie comme maçon, cultivateur et jardinier; mort glorieusement à l'âge de 55 ans à la bataille mémorable de St Charles le 25 Novembre 1837, il lui fut attribué la dignité posthume de "Héros du Canada". Son surnom lui vient de son ancêtre français Jean Amiel, fils de Jean et de Louise Emonet, qui était né à Lusignan, dans le Poitou (voir ci-dessus); Antoine Amiel dit Lusignan, était son père, il meurt probablement assez âgé aux côtés de son fils. Dans un livre d'histoire paru en 1898 l'auteur raconte qu'Antoine Amiel qui était le grand-père de son épouse, fut en effet "tué par une balle anglaise. Il tomba dans les bras de son fils, qui faisait le coup de feu à ses côtés" (cf. "Le père Lefèbvre et l'Acadie" Pascal Poirier; Ed. Beauchemin & Fils, 1898). Ces martyrs de la cause canadienne sont, avec leurs camarades tombés avec eux pour la liberté de leur patrie, inhumés dans le cimetière de la paroisse.
Le modeste monument qui rend hommage aux treize héros de 1837 est érigé à St Denis-sur-Richelieu; il est situé au Parc des Patriotes et a la forme d'une pyramide. Outre ces valeureux il commémore aussi l'Assemblée des Six Comtés, prélude aux luttes anti-anglaises, et il fut édifié pour le 1er centenaire de la Bataille de St Charles en 1937. Il porte ce texte gravé : "A St Charles le 25 Novembre 1837 les Patriotes mal armés voulurent arrêter les troupes anglaises. Ils succombèrent glorieusement sous le nombre". Les anglais incendièrent ensuite le village. L'église porte elle aussi une plaque en leur mémoire sur laquelle ces deux Amiel sont rappelés. Enfin le Gouvernement du Québec prit un décret le 6 Octobre 1982 rendant hommage à leur sacrifice par ces termes : "Ils ont lutté pour la reconnaissance nationale de notre peuple, pour sa liberté politique et pour l'obtention d'un système de gouvernement démocratique".
ALPHONSE AMIEL-LUSIGNAN (1843-1892) :
Avocat et publiciste canadien, né à St Denis-sur-Richelieu, descendant des patriotes ci-dessus; il fut rédacteur au "Pays de Montréal" secrétaire au ministère fédéral de la Justice (à Ottawa), auteur aussi ("Coups d'œil et coups de plume", 1884).
(=> "Larousse canadien complet" P. Larousse, J-J. Lefebvre, Paris, Larousse, 1955).
Le NAVIRE "SCHOONER AMIEL CORKUM" :
Schooner désigne une goélette; il apparait que le nom du bateau est incertain: on a aussi le nom de "Cuksin Amiel", ces deux appellations semblant désigner un personnage de ce nom dont on ne peut savoir quel fut le patronyme, la position des deux éléments nom-prénom étant inversée dans les deux dénominations, si encore le mot cuksin ne désigne pas un possible 'cousin' tout simplement; c'est un navire de 46 tonnes de jauge (52 brutes) construit en 1864, dont le commandant ou capitaine se nommait Bailey, qui transporta des immigrés européens vers l'eldorado américain à la fin du XIXème S. Il fait par exemple un voyage dans ce but en 1873, parvenant à Boston (Massachusetts) le 22 Avril de cette année-là; enregistré en 1881 à La Have (Nouvelle Ecosse, Canada); on note une autre traversée en 1898.
(=> "National Archives & Records Administration" du Canada, film M277, reel 84; Records "American Shipmasters Association, 1873).
LEONIE FORBES-AMIEL actrice et directrice de radio jamaïcaine :
D'origine jamaïcaine, elle fera ses classes à Londres, Forbes est son nom de naissance. Comparée souvent à Cicely Tyson, honorée par le Congrès des Etats-Unis et l'ambassade de son pays d'origine, elle a pendant 50 ans excellé dans l'audiovisuel et le théâtre. Elle a joué tant au théâtre qu'au cinéma entre 1980 et 2007 de multiples rôles; ses films majeurs étant "A winter tale" (2008), "Soul survivor" (1995), "What my mother told me" (1994), "Milk and honey" 1989), "Children of Babylone" (1980) et "Shattered Image".
Elle naît donc à Kingston en Jamaïque en 1937 et sera une très bonne élève en classe; jeune fille elle est remarquée pour sa voix adaptée au théâtre, elle partira à Londres pour 6 ans de perfectionnement, avec des formations tant au théâtre qu'à la radio et à la télévision. Elle sera remarquée dans la pièce "Busha Bleu Beard" en 1962. Elle revient en Jamaïque en 1966, se marie avec le Dr Keith Amiel dont elle aura Roberick Amiel (1965-2007) et Kevin Alexandre Wayde Amiel et dès 1968 la famille part en Australie car le Dr Amiel faisait à l'époque des recherches vétérinaires à l'Université du Queensland. Là-bas elle se produira dans "Le marchand de Venise" de Shakespeare, jouera dans des pièces radiophoniques, enseignera le théâtre et sera même bibliothécaire. De retour en Jamaïque en 1970 elle deviendra en 1976 directeur de la radiodiffusion de la Jamaican Broadcasting Corporation et participera à des œuvres écrites et réalisées pour la radio et la télévision nationales. Agée de 71ans en 2008, diabétique, elle trouve encore la force et l'envie de tourner "Winter Tale" (Conte d'hiver) film tourné à Toronto et qui a ouvert la 15ème édition du Festival du Film Africain de la Diaspora, à New-York.
JOSEPH AMIEL Business man américain / JACK AMIEL restaurateur à N-Y :
Joseph Amiel fut le fondateur et président de "Amiel Capital Group" société financière pour le développement de chaînes de restaurants. Il n'a probablement rien à voir (quoique ?) avec Jack Amiel qui, en ce qui le concerne, créa à ce sujet et fut le co-propriétaire à partir de 1951 et jusqu'à sa fermeture en 1974 du "Jack Dempsey's Restaurant" à Times Square (New-York) après avoir ouvert à côté de celui-ci dès 1940 "Le Turf"; car ce businessman fut un passionné de courses hippiques, propriétaire de nombreux champions aussi. C'est alors que Mr Jack Dempsey lui offre de devenir son partenaire dans la gestion de son nouveau restaurant, que Jack Amiel, qui venait de gagner le Kentucky Derby avec son cheval Count Turf, accepte de s'engager dans cette nouvelle aventure, vendant le Turf Restaurant et misant sur ce nouvel établissement contigu. (cf. The N-Y Times du 6 oct. 1974; site Colin's Ghost, art. du 16 mars 2013 Memories of 1951 Kentucky Derby Winner Count Turf). Il meurt en 1986 laissant un fils Joseph qui deviendra lui aussi restaurateur new-yorkais (Bay Pointe Inn) en dehors de Manhattan et Linda dont je parle ci-après.
ANDRE AMIEL juif canadien
Né en 1928 à El Jadida, au Maroc, d'origine juive il émigrera au Canada où il présidera l'Association Francophone Sépharade de Montréal-Québec en 1966- 67 en tant que 1er président de cette association juive destinée à resserrer les liens communautaires entre ses membres, selon de vieilles et durables pratiques pour cette population constamment obligée de migrer depuis tant de siècles et donc de se serrer les coudes, de s'entraider.
(=> ref voir fiche sur Issakhar Ben Ami).
MARYLIN & HENRI AMIEL Donateurs et bienfaiteurs canadiens :
Avec leur famille dont notamment David Amiel et son fils Jonathan, mesdames Heather Amiel et Robyn Amiel, des entreprises connues au Québec d'Amiel Distributions et Maroline Distributions, tous contribuent d'une belle façon non seulement au soutien de leur communauté juive, notamment David, mais aussi au développement de deux fondations hospitalières de Montréal, la Fondation de l'Hôpital pour Enfants et l'Hôpital Gériatrique Maïmonides. Ils ont notamment versé à l'Hôpital pour Enfants la somme colossale de 1 million de dollars en 2010 et fondé cinq chambres gériatriques dans l'autre.
CENTRE DE LA PETITE ENFANCE AMIEL à MONTREAL Canada : (complément à l'article de toponymie)
La famille ci-dessus parait être encore à l'origine de ce centre pour tout-petits appartenant à l'Académie juive Solomon Schechter située sur le Campus Dufferin dont la localisation est Côte St Luc adresse également de l'Hôpital Maïmonides indiqué ci-dessus.
JONATHAN AMIEL juif canadien :
Cet industriel du Québec est aussi vice-président de plusieurs organismes juifs au Canada, du Conseil d'Administration de la Fondation de l'Hôpital pour Enfants de Montréal, de l'Université médicale Mc Gill (cf. The Amiel Foundation).
LINDA AMIEL-BURNS Créatrice américaine de revues :
Cette new-yorkaise toujours très active (un article vante ses mérites encore en 2015) est critique et créatrice de revues de cabaret depuis les années 1978-80. Elle a écrit puis contribué à la création de quelque quatre cent revues de music-hall et a même fondé en 1977 une école spécialisée dans ce genre de spectacles nommée "The Singing Experience" (à ce jour 500 stages et 5000 chanteurs formés !). Elle est la fille de Jack Amiel devenu propriétaire de célèbres restaurants de Broadway (cf. ci-dessus). Linda est elle-même propriétaire de restaurants à New-York comme "One Fifth Avenue", "La Symphonie Café" ou "Le Musée de Broadway Cafe".
THE AMIEL INSTITUTE FOR RESEARCH AND JUSTICE :
Organisation non gouvernementale indépendante et à but non lucratif américaine destinée à "aider le peuple des Etats-Unis devant la Justice, l'informer, lui faire franchir les barrières juridiques, et étudier par des recherches de droit jusqu'aux arrêts de la Cour Suprême des Etats-Unis pour tout ce qui touche à la vie quotidienne, la santé et la liberté de toute personne dans ce pays". Créée au début des années 2000 elle s'intéresse particulièrement aux problèmes de la fin de vie; son action est soutenue par la Fondation de la Shoah Steven Spielberg.
JON AMIEL Réalisateur de télévision puis de cinéma : Plus de renseignements sur page Amiel contemporains remarquables.
Londonien d'origine, mais issu d'une famille d'émigrés juifs russes et polonais, Jon Amiel commencera d'abord à travailler pour la 1ère chaîne de la télévision britannique, BBC1 : Il réalisera six épisodes de la série "The singing detective" en co-production avec la chaîne australienne ABC en 1986. La série sera adaptée au cinéma en 2003 avec R. Downey Jr & Mel Gibson. Il partira ensuite pour les Usa et parviendra à se faire remarquer comme réalisateur de films à Hollywood (se reporter aux détails).
L'une de ses dernières œuvres, "Creation" consacrée à la vie de Darwin, autant scientifique que privée, n'a pas rencontré un grand enthousiasme en raison du caractère même du sujet heurtant aux Usa les croyances religieuses attachées souvent à une lecture littérale stricte des Ecritures bibliques à travers les multiples communautés protestantes disséminées dans le pays. Il eut pas mal de difficultés pour arriver à sa réalisation et pour sa diffusion peu de réseaux et de salles lui ont ouvert leurs portes. En France le film est diffusé en DVD sous le titre "Au commencement".
La chanteuse mexicaine AMIEL :
Amiel est le nom sous lequel est connue au Mexique et dans les pays hispanophones Amiel Elizabeth Tena Hernandez, chanteuse et membre du groupe Jeans entre 2002 et 2005. Née à Mexico en 1983 elle débutera dans la danse (Groupe Iran Castillo) et divers programmes de télévision pour ses premières apparitions. Dans le groupe Jeans où elle réussira à entrer elle interprètera les chansons les plus connues de ce groupe et enregistrera des vidéos. Mais elle quittera Jeans dès 2005 suite à des problèmes internes du quartet qui furent médiatisés par l'un de ses membres. Elle participera ensuite à diverses émissions de télé avant de se réconcilier avec le groupe en 2008....
Le CHOEUR AMIEL :
Un chœur d'hommes porte notre nom en Haïti; il est localisé à Limbé; c'est un chœur de jeunes qui chante en langue française.
El GRUPO AMIEL :
Il s'agit d'un groupe de samba gospel brésilien, si, si ça existe, composé de quatre hommes.
AMELIA EARHART :
Il s'agit d'une très célèbre aviatrice américaine que je n'aurai pas cité ici étant donné qu'il s'agit pour la relation avec notre sujet, de son seul prénom. Pourtant elle est surtout connu outre-Atlantique, essentiellement par celui-ci. Son seul prénom en effet suffit pour désigner, par exemple, le pic des Montagnes Rocheuses qui porte pourtant son nom complet, ou pour raconter sa vie au cinéma: le film "Amelia" sorti en 2010 de Mora Nair parle bien d'elle et la présente même comme la femme la plus célèbre du monde (au moins pour les américains !).
ALAN AMIEL :
Acteur américain et cascadeur de cinéma dans des films des années 1980-90; il devient parallèlement (et est bien connu ensuite) producteur de plus de 20 films de cinéma comme de télévision entre 1985 et 2012.
BARBARA AMIEL : Plus de renseignements sur page Amiel contemporains remarquables;
Journaliste canadienne d'origine anglaise. Dans ses "Confessions" éditées en 1980 (chez Macmillan of Canada) on apprend que dans sa famille paternelle les Amiel étaient des juifs sépharades espagnols; sa famille maternelle étant elle ashkénaze originaire de Kiev, en Ukraine (russe alors).
MAX AMIEL Peintre :
Un article d'un des très nombreux journaux locaux américains (le "St Petersbourg Times" de Floride) a consacré dans son numéro du 3 janvier 1958 un article à un peintre abstrait de cette ville nommé Dr Max Amiel à l'occasion d'une exposition de ses œuvres de peinture à l'huile au Shelbee Restaurant de Central Avenue. On y apprend que cet Amiel reçut une formation en design de vêtements à Paris alors que se tenait la fameuse Exposition Internationale d'Art Moderne, avant la 2ème guerre mondiale. Pendant 15ans il exercera ce métier de designer à New-York. Pratiquant ensuite l'art pictural par passion il fut influencé dans ses manières par Van Gogh, Matisse et Braque.
JENNYFER AMIEL Auteur de nouvelles pour enfants :
Elle est californienne et dirige le service éducatif du Musée de Pleasanton, ville où elle réside. Elle écrit des nouvelles historico-archéologiques policières à destination de son jeune public comme "Chloé Diggius and the Eternal Emperor" (2012) dans laquelle son personnage policier Chloé part au Pérou résoudre un mystère relatif à l'histoire des Incas.
Le Major de Brigade AMIEL à NEW-YORK :
Une milice fut créée par les anglais avant la guerre d'indépendance américaine pour protéger leurs intérêts dans cette ville importante pour le commerce avec l'Europe; composée avec des habitants elle fut commandée par le Major Amiel secondé d'un Aide-Major et comportait 40 compagnies et 2662 hommes. La fonction lui fut attribuée semble t-il en avril 1780 si l'on en croit une lettre du Major Général Pattison du 22 février de cette année-là adressée à Lord George Germain, Gouverneur local sans doute, dans laquelle on peut lire (traduit librement) : "J'ai nommé Mr Amiel, qui a servi douze ans comme officier au 60ème régiment, pour agir comme major de la brigade de ce corps de milice, avec un assistant sous ses ordres, lesquels seront payés hors des fonds de la ville" (cf "The Edimburgh Magazine..." Vol. 42; Murray & Cochran, Edimburgh, january 1780). Les archives ont gardé beaucoup de documents de cette époque; un livre de l'armée anglaise conservé à la National Library de New-York cite des documents concernant la sauvegarde des civils de la ville dont certains sont signés du 'Commandant J. Amiel', autre dénomination du major, comme un ordre du 23 janvier 1782 portant bien en en-tête les armes royales anglaises. Il est probable que cet Amiel fut un militaire anglais d'origine. (cf. le journal "Mercure de France" par une société de gens de lettres, édition du samedi 6 mai 1780; Panckoucke, Paris).
RUBIN AMIEL et les deux Guerres Mondiales :
Rubin Amiel est né à Porozow; c'est un juif russe et il eut la possibilité d'émigrer dès 1912 vers les Usa. Il s'installa dans le Bronx new-yorkais, s'y maria et eut deux enfants, gagnant sa vie comme "bookbinder" relieur de livres; en raison de son âge autant en 1914 qu'en 1940 il participera avec les américains aux deux guerres mondiales qui ont endeuillé tant de familles et notamment pour la seconde ses congénères juifs. Agé de 23ans il est militaire en 1917 indiqué comme 'opérateur' sur sa fiche individuelle et en 1941 alors qu'il a 49 ans il est qualifié de "old man's draft" un homme âgé dont on ne peut affirmer qu'il fut alors un soldat combattant mais sans doute affecté à l'arrière, dans l'accompagnement logistique des troupes.
RICHARD AMIEL Péruvien :
Richard (Riccardo) Amiel fut, dans les années 2000 secrétaire général du Popular Christian party et candidat malheureux à la mairie de Lima au Pérou; il décède en 2016. Il fut curieusement aussi un ufologue; bien qu'ingénieur en géologie de la National University of Ingeneering de San Marcos, il eut une expérience d "extra-terrestres" dans les Andes de son pays, au-dessus du Pic Cerro-Aguja.
SALOMON AMIEL Argentin illustre :
Surnommé "L'Intendant de la Démocratie" il administra la ville de Calendaria en République Argentine (Province de Misiones), après la funeste dictature entre 1983 & 1987. Il est dit qu'il accomplit alors une gestion marquée du compromis communautaire, de l'ouverture, d'humbles prédispositions, de force personnelle et de nombre de démonstrations de solidarité. Décrété "Citoyen Illustre" pour avoir été ce 1er intendant municipal sur le chemin de la démocratie, une plaque l'honorant a été inaugurée sur le mur de la Mairie le 10 décembre 2011, cérémonie à laquelle il assista.
(=> article du 11 décembre 2011 "Déclararon ciudadano ilustre de Candelaria a Salomon Amiel" du quotidien argentin "El Territorio", Posadas (Misiones) Rep. Argentina).
De son prénom complet Marcelo Salomon, il était garagiste et exploitait aussi une station-service. Une rue de sa ville vient d'être inaugurée à son nom (juin 2019).
JOSEPH AMIEL Avocat et écrivain :
Joseph Amiel est né en 1937 à New-York. Il est élève à "The Fieldston School" puis à "Amherst College" d'où il sort diplômé en 1959. Il obtient ensuite son diplôme universitaire de droit à Yale en 1962. Il exercera alors des fonctions d'attorney (juge) puis entamera une carrière d'écrivain en 1979 avec son 1er roman "Hawks" "puisant son inspiration dans les milieux de la finance et de l'immobilier". A partir de 1985 où il publie "Birthnight" (Ed. Atheneum), ses romans vont se succéder régulièrement et il sera traduit dans plusieurs pays. En France les éditions J'ai lu éditent en 1991 "Les droits du sang". En 1988 le roman suivant "Deeds" sort chez Hamish Hamilton et, traduit en français, parait sous le nom "Le promoteur" dès 1989 aux Presses de la Cité mais aussi chez France Loisirs sous le titre de "Le défi de Gall". Un inédit en français, "Star Time" suit en 1991, en français "Temps Etoile" (Ed. Couronne), puis "A question of proof" en 1993, son dernier roman paru chez Random House, soit "Question de preuves" en français (1995).
Sa carrière semble s'arrêter définitivement alors mais il a aussi écrit parallèlement pas mal de scénarios pour plusieurs films comme "Daughters of Darkness", une histoire érotique de vampires, "Touch me not" ou "Resort". En collaboration il a enfin aussi écrit "Freedom". Il meurt en 2004.
MARCEL & PAUL DENAMIEL restaurateurs à NEW-YORK :
Marcel est né à Ercé, hameau de Cominac en Ariège. Il part en Amérique avec ses frères et commence avec son épouse par "faire la plonge" dans des restaurants. Il ouvre dans les années 1960 avec les siens un 1er restaurant "Le café du soir" puis ce sera "Le rivage". Son fils Paul en a pris les rênes depuis peu d'années mais son père est resté près de lui. Les Denamiel ont gardé la maison ancestrale d'Ercé. Il faut dire que la région ariégeoise et Ercé en particulier ont été des terres d'émigration vers les Usa depuis la fin du XIXème S. Il y a plus d'un siècle ces pyrénéens du Couserans partaient outre-Atlantique accompagnés d'ours qu'ils avaient capturé dans les montagnes pour les "montrer" dans les foires, les spectacles et les cirques. De fil en aiguille beaucoup de leurs enfants sont devenus des restaurateurs dans ce vaste pays où tout se construisait alors. Et ils sont toujours présents. Il y a encore, à Central Park, à New-York, un lieu baptisé le Roc d'Ercé, en référence à tous ces expatriés, auprès duquel leurs descendants se retrouvent pour échanger des nouvelles du vieux pays pyrénéen ou pour nouer les 1ers contacts sur la terre d'Amérique pour les arrivants français.
(=> d'après un article de la Dépêche du Midi du 18/10/2016 de Charlotte Owerkerk).
There are no comments on this page.
Valid XHTML :: Valid CSS: :: Powered by WikkaWiki