Le Wiki des AMIELs INDEX ONOMASTIQUE : "Jeramiel (Israël) * Neve-Amiel (Israël) * Ferme historique de Mathieu Amiel (Afrique du Sud) * Fort Amiel (Transvaal, Afrique du Sud) * Mare Damiel (Guinée Bissau) * "Amiel" (Ouganda) * Amel (Nigeria) * "Amiel buildings" en Egypte * Synagogue Amiel à el Jadida (Maroc) * "Milia" en Asie Mineure * Amiele au Congo (ex-Brazzaville) *

"JERAMIEL" (ISRAEL) :
Territoire biblique antique situé dans la tribu de Juda, vers le sud, possédé par les descendants de ce personnage qui est indiqué fils d'Hesron. Il y a aussi dans les Ecritures Ieramiel, fils d'Amelech dont le nom deviendra Jeraméel (cf. Jérémie 36,26); c'est un prince royal du temps du roi de Juda Joachin, fils de Josias.
NEVE-AMIEL (ISRAEL):
Ecrit aussi Newe-Amiel, il s'agit d'un village créé dans le milieu des années 1950 sous le patronage de l'organisation Jewish South Africa, pour accueillir des jeunes juifs d'Afrique (Maroc, Egypte, Yémen, Ethiopie) d'Iraq ou de Syrie mais aussi de Russie, suite a diverses vexations et oppressions de leurs ennemis de toujours. Neve-Amiel est au nord du pays, dans le District d'Hazafon, dans la vallée de Jezréel, au sud-est d'Haïfa, près des localités de Yokneam et Aîat, à l'extrémité de la Vallée de Jezréel et tourné vers Nazareth. Il a été établi sur le lieu appelé avant la création d'Israël (1948) 'Ein El Khashaba' et réunit une communauté d'une centaine de jeunes souvent en difficultés sociales ou familiales qui y vivent en commun. C'est un problème social sérieux que ces jeunes, pour lesquels cette organisation mobilise des instructeurs et des psychologues, un équipement technologique moderne afin qu'ils deviennent de bons citoyens israéliens. La religion étant officielle en Israël une synagogue patronnée par les jeunes se trouve à New-Amiel.
(=> lettre de Bob Pransky publiée p. 29 du magazine "Black Belt" (self-défense) Vol. 14, N°6 De Juin 1976, Burbank, Californie, Usa).
FERME HISTORIQUE de MATHIEU AMIEL (AFRIQUE DU SUD):
Proches de Capetown (Le Cap) les neuf fermes historiques de Franschoek (le coin des Français en néerlandais) ont été établies au coeur d'un cirque rocheux bien protégé du vent nommé Olifangshoek (le coin des éléphants). Elles portent toutes des noms d 'émigrants français qui vinrent avec leurs familles s'y faire une autre vie, chassés par la répression anti-protestante du temps de la Révocation de l'Edit de Nantes par Louis XIV (1685). On y trouve trois "de Villiers", c'est d'ailleurs un patronyme courant encore de nos jours et une qui porte le nom d'un Amiel venu de "Le Luc en Provence", avec son épouse et ses deux enfants, amenant la culture de la vigne en ces contrées et espérant pouvoir en vivre. Avec lui on trouve aussi un François Amiel sur la même liste d'émigrants.
La nouvelle implantation et la vie qui y régna au début est très bien décrite dans une lettre du 18 octobre 1694 par Jean Gardiol qu'il envoie à une demoiselle de sa famille restée en France, à Lacoste dans le Lubéron; on y lit que déjà alors, ils ont "récolté leurs premières grappes il y a juste 6 mois auparavant" et surtout que "le gouverneur hollandais vient officiellement de leur céder les terres d'exploitation", ce sont celles que l'on voit toujours aujourd'hui, terres qui ont gardé leur nom dont "La terra de Luc" de Matthieu Amiel (cf. "Lettres d'Afrique du Sud. Un livre pour la paix" C. Samet, Conférence Olivaint, 2001, publié par L'Harmattan, Paris, 2003).
Le nom Amiel n'est plus cité là-bas à partir de 1866 dans une liste de protestants de cette époque dont les origines étaient françaises selon l'un des descendants d'un De Villiers (cf "Quelques documents sur les huguenots réfugiés en Afrique du Sud", article de E. Reveillaud in "Foi &Vie" revue, Paris, 1900). Ces fermes si anciennes constituent de nos jours un lieu très touristique où l'on peut déguster toujours les vins du Cap et visiter le Musée des Huguenots, souvenir de ces précoces immigrants du XVIIème S. Cette région désormais viticole est appelée le 'triangle d'or des vins sud-africains'.
En 1994 les habitants de Franschoeck fêtèrent le tricentenaire de la création du petit bourg par les quelque 200 huguenots français; ils avaient été recrutés par la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales pour renforcer la colonie du Cap. Arrivés à partir de 1668 ils s'illustrèrent dit-on par leur ténacité et leur résistance. La devise de la petite communauté est toujours la leur ; "Dieu est mon aide". Il apparait qu'encore aujourd'hui les patronymes d'origine française sont portés par 30 % de la population même si la culture et l'identité française ont disparu finalement assez vite par suite de la politique efficace d'assimilation hollandaise. (cf. "Le Cap 2010-2011" J.P. Labourdette, D. Auzias; Le Petit Futé, Paris).
FORT AMIEL (TRANSVAAL, AFRIQUE DU SUD): (voir dossier spécial)
Fort militaire situé à Newcastle, ville du Kwuzalu-Natal de plus de 200.000 h. située idéalement à mi-chemin entre les états du Lesotho (au S-O) et le Swaziland (au N-E) ainsi qu'entre les villes importantes de Prétoria-Johannesbourg (au N-O) et Durban au (S-E), au pied des Monts du Drakensberg. Il fut construit par le Major anglais C. F. Amiel (devenu Colonel) du Staffordshire Regiment de 1877 à 1879. Devenu Monument Historique en 1979 il a été restauré, un Musée y a été réalisé. Un Amiel réside encore de nos jours dans le Transvaal, région située dans l'état de Kwuzalu-Natal, à l'ouest de Prétoria, capitale d'Afrique du Sud.
MARE DAMIEL (GUINEE-BISSAU):
Située dans le Parc National Niokolo-Badiar, l'écosystème de ses mares dont celle portant le nom de Damiel est très intéressant car ces zones restent vertes à la saison sèche et les animaux s'y regroupent pour bénéficier de cette mane inespérée.
"AMIEL" (OUGANDA):
Lieu-dit de la Province de Busoga, aussi "Mont Amyel", proche du Lac Albert, région de savane dont la faune (éléphants, girafes, zèbres...) est protégée dans un parc national proche. Situé dans le District de Pader et le Comté d'Agago (Kitgum) ce lieu est déjà nommé ainsi au XVIIIème S. (1720); il est alors indiqué comme étant entre les Pics Parabongo et Lapono et partagé entre les domaines des chefs Patongo & Ajali. C'est de nos jours une zone du Murchison Falls National Park de l'Ouganda.
(=> "The central Lwo during the Aconya" J. M. Onyango-Ku-Odongo, J. Bertin Webster East African Literature Bureau, 1976).
Le Pitt Rivers Museum d'Ouganda conserve un tabouret traditionnel de chef de tribu de la région d'Acholi; récolté par les ethnologues en 1939 ce siège en forme de selle inversée avec un pied central troué par lequel passe le lien de transport appartenait à "Amet", chef de la tribu Amiel ou d'Amiel.
AMEL (NIGERIA) :
Ne doit pas être confondu avec le précédent. Ce lieu ne peut être situé qu'au Nigéria actuel; le dictionnaire de géographie de Baudrand de 1701 indique qu'il est le long de la côte de l'Océan Atlantique, entre les "embouchures" (delta) du Niger. Un dictionnaire plus récent (voir rèf. ci-après) dit que c'était autrefois un petit pays qui avait le qualificatif de royaume que l'on nommait en latin Regnum Amelium. Amel était dans la partie occidentale de cette région du bas Niger nommée généralement la Nigrinie.
(=> "Biblioteca Universale Sacro-Profana..." de Fra. V. Coronelli, Vol. III, Venezia 1703; "Nouveau dictionnaire de Sobrino, français, espagnol et latin" T. II de Fr. Cormon, Anvers, Piestre & Delamollière, 1789).
"AMIEL BUILDINGS" (EGYPTE):
Bien qu'ils aient subi les ravages du temps, ces immeubles construits par un famille juive de ce nom durant l'heureuse période de paix du protectorat britannique, sont encore présents au Caire, malgré la pollution de la capitale et le manque d'entretien
(=> récit publié sur internet par Suzy Vidal dans "Retour au Caire, Impressions" pour la Historical Society of Jews from Egypt").
SYNAGOGUE AMIEL à EL JADIDA (MAROC) :
El Jadida est la ville autrefois nommée Mazagan par les portugais; les juifs marocains de la ville étaient commerçants pour la plupart. Certaines familles étaient spécialisées, connues dans le commerce de l'ambre puis par l'exportation des céréales (vers l'Angleterre notamment). La fortune de la famille Cohen se fit ainsi et, dans les années 1920-1930 leurs grands concurrents furent les Amiel. Deux autres familles firent aussi fortune alors, les Bensimon et les Abergel. Les Amiel fondèrent une synagogue qui porta leurs nom : Bet Ha-Keneset Amiel, établie au-dessus d'un passage couvert.
Une autre synagogue fut fondée récemment par une famille Amiel, bien loin de là, mais en France, sur l'île de la Réunion, à St Pierre, en 2003, dans leur propre maison, en raison dit une Tribune Juive, des risques cycloniques.
'MILIA' en Asie Mineure :
En latin Miliae, ville ancienne disparue qui était sise en Pamphilie, en Asie Mineure. Déjà indiquée ruinée dans la référence, elle se situait plus précisément en Caramancie (Anatolie actuelle) près de Satalie, vers le nord.
(=> "Grand Dictionnaire Historique ..." de Moréri T. V, publié à Bâle, chez Brandmuller en 1732).
AMIELE au CONGO BRAZZAVILLE :
Dans la région des Plateaux de ce pays, localité située au sud de Gamboma (635h.). Selon la liste des translitérations indiquée en référence il s'agit bien de voir dans ce nom la traduction congolaise du nom propre Ammiel.
(=> "A method of translitération of the proper names of scripture into Congo languages" J. & L. F. Whitehead; Baptist Missionary Society Lukolela, 1910).
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