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Revision [18232]

Last edited on 2019-12-11 11:05:30 by JeanLouis
Additions:
Ce domaine viticole du "Pays des Côtes de Tongue" précisément nommé St Martin d'Amilhac s'étendant de nos jours sur 160 ha de terrasses villafranchiennes à Servian, entre Béziers et Montpellier, a pour origine un villa gallo-romaine, une propriété rurale d'un Aemilius déjà producteur de vin pour la consommation romaine des premiers siècles de notre ère. On y a trouvé des débris d'amphores confirmant que ses vins étaient expédiés à Rome. La villa Ameliaco ou Amiliaco est citée ensuite dès 1036 dans un acte de l'évêque Etienne qui l'attribue à son église cathédrale (cf. Gallia Christiana T. VI, p. 307); puis encore sous ce nom dans une bulle du pape Alexandre III qui confirme sa possession par l'église de Béziers (cf. même source, p. 140). D'autres noms encore dont en 1154 Terminio de Amiliaco; en 1162, Roveris de Ameliaco mais aussi la même année ou en 1163 Territoris de Amilliaco, Ameliaco puis un peu plus tard, en 1190, simplement Amilac. La Gallia Christiana indique qu'encore en 1178 c'était une "villa". On trouvera aussi les appellations de Ameliacum, Amillacum ou Amillarum. Il restera possession de l'église biterroise jusqu'en 1789 ! De nos jours ses vins sont toujours réputés; on visite la propriété laquelle abrite un musée, une chapelle du XIème S. ou un pressoir du XVIème S. et on déguste aussi ses vins bien sûr. Près de ce lieu se trouve le Mas Amillon ou Amilhou, ferme à 2,5km à peine, notée sur la carte de Cassini, avec alors une église au titre de St Félix; il se peut qu'il s'agisse d'une ancienne dépendance du Prieuré.
La forme moderne d'Amilhac dont le 'lh' traduit l'occitanité est dérivée du roman Amilius forme attestée du latin Aemilius dont il en constitue une suite toponymique (cf. W. Schulze p.121 et F.R. Hamlin, p.27-28, §13). Ameliaco a pu aussi donner dans la même région Amelas, forme peut-être à l'origine d'Aumelas, a l'O. de Montpellier. Un autre Ameliaco était connu chez les Gabales en sud Vivarais (voir ce nom). (rèf. voir * ci-après).
Un ouvrage indique à son propos que le gentilice Aemilius figure bien dans les inscriptions (gallo-romaines) de Béziers avec cete référence notamment CIL XII, 4257. Il est ajouté qu'un autre hameau de Servian se nomme Amilhon, hameau de St Félix du Mas.
(cf. Béziers et son territoire dans l'antiquité, M. Clavel, Coll. de l'Institut des Sc. & Techn. de l'Antiquité, 1970 / 112).
Deletions:
Ce domaine viticole du "Pays des Côtes de Tongue" précisément nommé St Martin d'Amilhac s'étendant de nos jours sur 160 ha de terrasses villafranchiennes à Servian, entre Béziers et Montpellier, a pour origine un villa gallo-romaine, une propriété rurale d'un Aemilius déjà producteur de vin pour la consommation romaine des premiers siècles de notre ère. On y a trouvé des débris d'amphores confirmant que ses vins étaient expédiés à Rome. La villa Ameliaco ou Amiliaco est citée ensuite dès 1036 dans un acte de l'évêque Etienne qui l'attribue à son église cathédrale (cf. Gallia Christiana T. VI, p. 307); puis encore sous ce nom dans une bulle du pape Alexandre III qui confirme sa possession par l'église de Béziers (cf. même source, p. 140). D'autres noms encore : en 1162, Roveris de Ameliaco; en 1162 Territoris de Ameliaco ou en 1190 simplement Amilac. La Gallia Christiana indique qu'encore en 1178 c'était une "villa". On trouvera aussi les appellations de Ameliacum, Amillacum ou Amillarum. Il restera possession de l'église biterroise jusqu'en 1789 ! De nos jours ses vins sont toujours réputés; on visite la propriété laquelle abrite un musée, une chapelle du XIème S. ou un pressoir du XVIème S. et on déguste aussi ses vins bien sûr. Près de ce lieu se trouve le Mas Amillon ou Amilhou, ferme à 2,5km à peine, notée sur la carte de Cassini, avec alors une église au titre de St Félix; il se peut qu'il s'agisse d'une ancienne dépendance du Prieuré.
La forme moderne d'Amilhac dont le 'lh' traduit l'occitanité est dérivée du roman Amilius forme attestée du latin Aemilius dont il en constitue une suite toponymique. Ameliaco a pu aussi donner dans la même région Amelas, forme peut-être à l'origine d'Aumelas, a l'O. de Montpellier. Un autre Ameliaco était connu chez les Gabales en sud Vivarais (voir ce nom). (rèf. voir * ci-après)


Revision [18065]

Edited on 2019-10-20 11:39:25 by JeanLouis
Additions:
- **Montamiel** : En Quercy, à mi-chemin entre Gourdon et Cahors, canton de St Germain-du-Bel-Air. On y trouvait les tristes fourches patibulaires de la seigneurie, dont la création et le droit de tenir des assises de haute et basse justice furent concédées au roi d'Angleterre le 8 Avril 1289 par le roi de France Philippe le Bel. C'était durant l'ancien régime une seigneurie avec un château dans le village dit de Laroque-Montamel. Bien que la "Toponymie de la France" de A. Vincent (Librairie Générale 1937) indique que les premières mentions citent une "villa et parochia de Sancto Amello (Amalo, Amelius, Amelhio)", ce qui peut faire référence au culte d'un saint Amelius, il semble surtout qu'il s'agisse d'un toponyme lié à une famille quercynoise très influente, qui non content d'avoir été parmi celles des notables de Cahors, est bien connue auprès des papes d'Avignon (XIVème S.). Si cela était, il s'agirait ici d'un cas rare où le patronyme Amiel aurait une origine toponymique (avec ce détail quand même: l'hagiotoponyme est aemilien !) ! Les archives nous conservent ses noms anciens de "Montis Amelii", "Monte Amelhio" en 1287 (cf Annales du Midi 1912,61) ou Monteamelhii ainsi que "riparium de Camius & de Amelh" (Archives de l'église de Cahors lettre de 1287, in Histoire Politique ecclésiastique & littéraire du Quercy de Cathala-Coture T. II 1785); et les explicites "Monte Amelio" (Rôles gascons, 1320) et "Mons Amelius" en 1326 (cf. "Pouillès de la Province de Bourges" de Font-Réaux Paris 1961-2, not 406). Plus près de nous un acte de mariage daté de 1518 indique la graphie Montemelho qui est très occitane. Peut-être s'agit-il du même lieu pour le nom de "d'Amielhs" lui aussi proche de Cahors que l'on peut trouver dans les textes et pour celui de "Mels" qu'une note manuscrite dans l'exemplaire de la BNF d'un numéro de la revue de la Soc. Archeol. & Histor. de Périgord (Tome XXIX, 1902) rattache à Montamel indique avec cette précision: "hameau, commune de La Magdeleine, canton et arrondissement de Cahors (Lot)". De nos jours La Madeleine a été englobée dans la commune de Faycelles; il ne reste plus que le château à Montamiel.
Deletions:
- **Montamiel** : En Quercy, à mi-chemin entre Gourdon et Cahors, canton de St Germain-du-Bel-Air. On y trouvait les tristes fourches patibulaires de la seigneurie, dont la création et le droit de tenir des assises de haute et basse justice furent concédées au roi d'Angleterre le 8 Avril 1289 par le roi de France Philippe le Bel. C'était durant l'ancien régime une seigneurie avec un château dans le village dit de Laroque-Montamel. Bien que la "Toponymie de la France" de A. Vincent (Librairie Générale 1937) indique que les premières mentions citent une "villa et parochia de Sancto Amello (Amalo, Amelius, Amelhio)"; ce qui peut faire référence au culte d'un saint Amelius, il semble toutefois qu'il s'agisse d'un toponyme lié à une famille quercynoise très influente, qui non content d'avoir été parmi celles des notables de Cahors, est bien connue auprès des papes d'Avignon (XIVème S.). Les archives nous conservent ses noms anciens de "Montis Amelii", "Monte Amelhio" en 1287 (cf Annales du Midi 1912,61) ou Monteamelhii ainsi que "riparium de Camius & de Amelh" (Archives de l'église de Cahors lettre de 1287, in Histoire Politique ecclésiastique & littéraire du Quercy de Cathala-Coture T. II 1785); et les explicites "Monte Amelio" (Rôles gascons, 1320) et "Mons Amelius" en 1326 (cf. "Pouillès de la Province de Bourges" de Font-Réaux Paris 1961-2, not 406). Plus près de nous un acte de mariage daté de 1518 indique la graphie Montemelho qui est très occitane. Peut-être s'agit-il du même lieu pour le nom de "d'Amielhs" lui aussi proche de Cahors que l'on peut trouver dans les textes et pour celui de "Mels" qu'une note manuscrite dans l'exemplaire de la BNF d'un numéro de la revue de la Soc. Archeol. & Histor. de Périgord (Tome XXIX, 1902) rattache à Montamel indique avec cette précision: "hameau, commune de La Magdeleine, canton et arrondissement de Cahors (Lot)". De nos jours La Madeleine a été englobée dans la commune de Faycelles; il ne reste plus que le château à Montamiel.


Revision [18064]

Edited on 2019-10-20 11:32:56 by JeanLouis
Additions:
- **Montamiel** : En Quercy, à mi-chemin entre Gourdon et Cahors, canton de St Germain-du-Bel-Air. On y trouvait les tristes fourches patibulaires de la seigneurie, dont la création et le droit de tenir des assises de haute et basse justice furent concédées au roi d'Angleterre le 8 Avril 1289 par le roi de France Philippe le Bel. C'était durant l'ancien régime une seigneurie avec un château dans le village dit de Laroque-Montamel. Bien que la "Toponymie de la France" de A. Vincent (Librairie Générale 1937) indique que les premières mentions citent une "villa et parochia de Sancto Amello (Amalo, Amelius, Amelhio)"; ce qui peut faire référence au culte d'un saint Amelius, il semble toutefois qu'il s'agisse d'un toponyme lié à une famille quercynoise très influente, qui non content d'avoir été parmi celles des notables de Cahors, est bien connue auprès des papes d'Avignon (XIVème S.). Les archives nous conservent ses noms anciens de "Montis Amelii", "Monte Amelhio" en 1287 (cf Annales du Midi 1912,61) ou Monteamelhii ainsi que "riparium de Camius & de Amelh" (Archives de l'église de Cahors lettre de 1287, in Histoire Politique ecclésiastique & littéraire du Quercy de Cathala-Coture T. II 1785); et les explicites "Monte Amelio" (Rôles gascons, 1320) et "Mons Amelius" en 1326 (cf. "Pouillès de la Province de Bourges" de Font-Réaux Paris 1961-2, not 406). Plus près de nous un acte de mariage daté de 1518 indique la graphie Montemelho qui est très occitane. Peut-être s'agit-il du même lieu pour le nom de "d'Amielhs" lui aussi proche de Cahors que l'on peut trouver dans les textes et pour celui de "Mels" qu'une note manuscrite dans l'exemplaire de la BNF d'un numéro de la revue de la Soc. Archeol. & Histor. de Périgord (Tome XXIX, 1902) rattache à Montamel indique avec cette précision: "hameau, commune de La Magdeleine, canton et arrondissement de Cahors (Lot)". De nos jours La Madeleine a été englobée dans la commune de Faycelles; il ne reste plus que le château à Montamiel.
Deletions:
- **Montamiel** : En Quercy, à mi-chemin entre Gourdon et Cahors, canton de St Germain-du-Bel-Air. On y trouvait les tristes fourches patibulaires de la seigneurie, dont la création et le droit de tenir des assises de haute et basse justice furent concédées au roi d'Angleterre le 8 Avril 1289 par le roi de France Philippe le Bel. C'était durant l'ancien régime une seigneurie avec un château dans le village dit de Laroque-Montamel. La "Toponymie de la France" de A. Vincent (Librairie Générale 1937) indique que les premières mentions citent une "villa et parochia de Sancto Amello (Amalo, Amelius, Amelhio)"; ce qui peut faire référence au culte d'un saint Amelius mais lequel ? Les archives nous conservent ses noms anciens de "Montis Amelii", "Monte Amelhio" en 1287 (cf Annales du Midi 1912,61) ou Monteamelhii ainsi que "riparium de Camius & de Amelh" (Archives de l'église de Cahors lettre de 1287, in Histoire Politique ecclésiastique & littéraire du Quercy de Cathala-Coture T. II 1785); et les explicites "Monte Amelio" (Rôles gascons, 1320) et "Mons Amelius" en 1326 (cf. "Pouillès de la Province de Bourges" de Font-Réaux Paris 1961-2, not 406). Plus près de nous un acte de mariage daté de 1518 indique la graphie Montemelho qui est très occitane. Peut-être s'agit-il du même lieu pour le nom de "d'Amielhs" lui aussi proche de Cahors que l'on peut trouver dans les textes et pour celui de "Mels" qu'une note manuscrite dans l'exemplaire de la BNF d'un numéro de la revue de la Soc. Archeol. & Histor. de Périgord (Tome XXIX, 1902) rattache à Montamel indique avec cette précision: "hameau, commune de La Magdeleine, canton et arrondissement de Cahors (Lot)". De nos jours La Madeleine a été englobée dans la commune de Faycelles; il ne reste plus que le château à Montamiel.


Revision [17231]

Edited on 2019-05-20 15:21:19 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les suffixes dans les lieux du Languedoc d'origine latine * Milhau 12 * Amiel dans la vallée de l'Annou * "Baraque Amiel" * Les Amillaux * Ruisseau de Montamiel * L'Ameliade et Mas d'Amile * Milhau 34 * Le Causse de Millan * Masamier * Milhaud 30 et St Geniès de la Millau 46 * Montamiel 46 et Montamil 16 * Molin Damyel * "Amelesca" * Falaise d'Amiel * Hameau d'Amiel, Grotte d'Amiel, Moulin d'Amiel * "Puy d'Amielh" * Prieuré d'Amilhac à Servian et Aumelas ? * Millac à St Pargoire * Coumo d'Amyel * Pic d'Ameille * L'Amiel à Luzenac * Mestre Amiel * "Casal d'Amiel" * "Cassé d'Amiel" * Tenure des Amiels à Mirepoix * Présence des Amiel dans le Tarn * En Amiel ou Namiel * Camp-Amiel * Amiel 81 * "Mas d'En Amiel" * Les Amiels et Parc des Amiels * Lamillarié * Les Amialles * Lameilhé * En Peyre-Amiel * Maison Amiel à Albi * Les Pech Milan du castrais * Méliès * "Borio d'Amiel" * Mas Amiel du Gard * En Amiel * Les Amiels 31 * L'Amiel 31 * Amiel 34 * Milhavet * Mazamet * Aimargues * Les Milhac, Lou Millac et Milhac 46 * "Milician" et "Milhau" près de Béziers * La vallée de Miliac ou Amilhac près d'Uzès * Les Ameliers à Monoblet et Soustelle * les Ameilhens à Les Salles du Gardon *

Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les suffixes dans les lieux du Languedoc d'origine latine * Milhau 12 * Amiel dans la vallée de l'Annou * "Baraque Amiel" * Les Amillaux * Ruisseau de Montamiel * L'Ameliade et Mas d'Amile * Milhau 34 * Le Causse de Millan * Masamier * Milhaud 30 et St Geniès de la Millau 46 * Montamiel 46 et Montamil 16 * Molin Damyel * "Amelesca" * Falaise d'Amiel * Hameau d'Amiel, Grotte d'Amiel, Moulin d'Amiel * "Puy d'Amielh" * Prieuré d'Amilhac à Servian et Aumelas ? * Millac à St Pargoire * Coumo d'Amyel * Pic d'Ameille * L'Amiel à Luzenac * Mestre Amiel * "Casal d'Amiel" * "Cassé d'Amiel" * Tenure des Amiels à Mirepoix * Présence des Amiel dans le Tarn * En Amiel ou Namiel * Camp-Amiel * Amiel 81 * "Mas d'En Amiel" * Les Amiels et Parc des Amiels * Lamillarié * Les Amialles * Lameilhé * En Peyre-Amiel * Maison Amiel à Albi * Les Pech Milan du castrais * Méliès * "Borio d'Amiel" * Mas Amiel du Gard * En Amiel * Les Amiels 31 * L'Amiel 31 * Amiel 34 * Milhavet * Mazamet * Aimargues * Les Milhac, Lou Millac et Milhac 46 * "Milician" et "Milhau" près de Béziers * La vallée de Miliac ou Amilhac près d'Uzès * Les Ameliers à Monoblet et Soustelle * les Ameilhens à Les Salles du Gardon *


Revision [17230]

Edited on 2019-05-20 15:20:57 by JeanLouis
Additions:

//INDEX ONOMASTIQUE// : Les suffixes dans les lieux du Languedoc d'origine latine * Milhau 12 * Amiel dans la vallée de l'Annou * "Baraque Amiel" * Les Amillaux * Ruisseau de Montamiel * L'Ameliade et Mas d'Amile * Milhau 34 * Le Causse de Millan * Masamier * Milhaud 30 et St Geniès de la Millau 46 * Montamiel 46 et Montamil 16 * Molin Damyel * "Amelesca" * Falaise d'Amiel * Hameau d'Amiel, Grotte d'Amiel, Moulin d'Amiel * "Puy d'Amielh" * Prieuré d'Amilhac à Servian et Aumelas ? * Millac à St Pargoire * Coumo d'Amyel * Pic d'Ameille * L'Amiel à Luzenac * Mestre Amiel * "Casal d'Amiel" * "Cassé d'Amiel" * Tenure des Amiels à Mirepoix * Présence des Amiel dans le Tarn * En Amiel ou Namiel * Camp-Amiel * Amiel 81 * "Mas d'En Amiel" * Les Amiels et Parc des Amiels * Lamillarié * Les Amialles * Lameilhé * En Peyre-Amiel * Maison Amiel à Albi * Les Pech Milan du castrais * Méliès * "Borio d'Amiel" * Mas Amiel du Gard * En Amiel * Les Amiels 31 * L'Amiel 31 * Amiel 34 * Milhavet * Mazamet * Aimargues * Les Milhac, Lou Millac et Milhac 46 * "Milician" et "Milhau" près de Béziers * La vallée de Miliac ou Amilhac près d'Uzès * Les Ameliers à Monoblet et Soustelle * les Ameilhens à Les Salles du Gardon *


Revision [17163]

Edited on 2019-05-14 14:38:07 by JeanLouis
Additions:
**Les suffixes dans les lieux du Languedoc d'origine latine** :
Les suffixes -on, -ac et -an sont dans les noms de lieux considérés de la région de l'antique Narbonnaise Romaine, des suffixes de propriété. Tous signifient 'domaine d'un tel', ici d'un Aemilius. Leurs équivalents à partir du moyen-âge seront en -enque, -erie ou -ière (cf. "Histoire de Servian" J Astor Ville de Servian, 1980).
En ce qui concerne Aemilius il faut noter la variante romane Amilius qui a prévalu dans les formes Amilhac, Amilhon, variante étudiée par F. R. Hamlin dans "Le suffixe -acum dans la toponymie de l'Hérault - Contribution à l'étude des noms de lieux du Languedoc", Birmingham, 1959).


Revision [16740]

Edited on 2018-07-25 15:38:57 by JeanLouis
Additions:
Un petit film de 1951 "Lou Mas Aïmat" (A. Paul, collection INA) conte très précisément l'origine et l'ascension industrielle de la petite cité tarnaise.


Revision [16713]

Edited on 2018-07-20 15:52:17 by JeanLouis
Additions:
Un quartier de Nîmes porte aussi ce nom ainsi qu'à Draguignan (83) et une rue à Avignon (84, cf. page toponymie Provence).
Deletions:
Un quartier de Nîmes porte aussi ce nom ainsi qu'à Draguignan (83).


Revision [16712]

Edited on 2018-07-20 15:47:14 by JeanLouis
Additions:
Un quartier de Nîmes porte aussi ce nom ainsi qu'à Draguignan (83).
Deletions:
Un quartier de Nîmes porte aussi ce nom ainsi qu'à Draguignan (83).


Revision [16706]

Edited on 2018-07-18 16:49:11 by JeanLouis
Additions:
L'Améliade est l'un des trois hameaux de Montpeyroux, près de St Guilhem-le-Désert dont l'origine du nom, Ameliadum, est très ancienne. Les deux autres hameaux sont aussi très anciens. De nos jours ce nom s'est encore transformé, on parle de "La Meillade". Il est situé au nord du village-centre (constitué d'une rue) de Montpeyroux (à l'est de St Jean-de-Fos). Cette rue unique est tracée sur une antique draille (voie de transhumance pour le bétail) reliant le centre de la Gaule à la Voie Domitienne par le Plateau du Larzac; le peuplement de ce passage essentiel est d'origine romaine.
Le "Mas d'Amile" qui se trouve dans cette commune est un domaine viticole dont le nom est récent; en voici la courte histoire : le grand-père aurait voulu voir naître un petit-fils mais la nature en a décidé autrement, c'est une petite-fille qui est née et il l'a surnommée Amile, mais seule la famille en connait les raisons. Quant à l'onomastique du (pré)nom, vous savez à quoi il se rattache.
Deletions:
C'est un des trois hameaux de Montpeyroux dont l'origine du nom, Ameliadum, est très ancienne. Les deux autres hameaux sont aussi très anciens. De nos jours ce nom s'est encore transformé, on parle de "La Meillade". Il est situé au nord du village-centre (constitué d'une rue) de Montpeyroux (à l'est de St Jean-de-Fos). Cette rue unique est tracée sur une antique draille (voie de transhumance pour le bétail) reliant le centre de la Gaule à la Voie Domitienne par le Plateau du Larzac; le peuplement de ce passage essentiel est d'origine romaine. Il parait y avoir encore un "Mas d'Amile" dans cette commune, peut-être s'agit-il d'un autre nom de La Meillade ?


Revision [16683]

Edited on 2018-06-12 15:58:24 by JeanLouis
Additions:
- **Une grotte **située à l'extrémité méridionale des Causses du Quercy a été mise au jour lors de la construction du chemin de fer qui longeait l'Aveyron dans ses gorges (route de nos jours). Une rivière souterraine l'a creusée dans le bajocien dolomitique et elle se jette, après un parcours sous terre de quelques km seulement sous le Causse d'Anglars, dans l'Aveyron où elle déverse ses eaux après un court parcours d'une vingtaine de mètres, par un siphon. Elle constitue un cadre remarquable qui a été retenu en 2016 dans une liste préliminaire d'habitats souterrains d'intérêt national. Le réseau souterrain de ces eaux se déroule sur seulement 6km, l'origine étant une doline située au lieu de Palot (territoire de St Antonin) sur le Causse d'Anglars, entre Ste Sabine et Laussier (résultat de la coloration par fluorescéine en 2010); eaux qui ont été captées pour alimenter la commune. L'exploration de la grotte karstique a effectivement révélé un écosystème intéressant: Seize espèces de crustacés, des myriapodes, des insectes coléoptères, trois espèces de gastéropodes et des oligochètes. Pour la 1ère fois au monde les naturalistes y ont trouvé en 1995 un nouveau genre de crustacé de type stygobie, caractérisé par la longueur d'une paire de pléopodes, qu'ils ont nommé Karstogiella, unique encore à ce jour; toute cette faune pour un bassin versant de seulement 10km2. Ce peuplement représente le maximum de diversité des grottes de la bordure sud-ouest du Massif Central ! La grotte a aussi livré les restes modestes d'une occupation préhistorique (série de silex taillés); bien que de faible importance son gisement constitue avec celui de Penovaire, des jalons intermédiaires qui relient les sites de la région de Bruniquel à l'abri Fontalès en passant par la grotte de la Madeleine (à Penne toujours) dont les étonnantes gravures pariétales n'ont pas d'équivalent en Bas-Quercy. Il faut ici préciser enfin que la grotte voisine de Bruniquel, reconnue dans les années 1990 vient de donner au monde la plus vieille preuve d'intelligence humaine (176.000 ans) par la découverte (2016) d'un anneau de stalactites découpées et réunies en forme d'anneau, assez loin sous terre, dans une salle assez large et haute, véritable construction élaborée ayant nécessité une collaboration organisée de néandertaliens dont on s'est longtemps plu à dénigrer de telles facultés. Problème : l'homme moderne est censé jusqu'ici avoir émergé en Afrique, c'est l'homo "sapiens" ! Il faudra revoir tout cela, la preuve que nos néandertaliens étaient même en avance sur les sapiens est là, dans cette grotte, à quelques km de Penne, à peine !
Ce domaine viticole du "Pays des Côtes de Tongue" précisément nommé St Martin d'Amilhac s'étendant de nos jours sur 160 ha de terrasses villafranchiennes à Servian, entre Béziers et Montpellier, a pour origine un villa gallo-romaine, une propriété rurale d'un Aemilius déjà producteur de vin pour la consommation romaine des premiers siècles de notre ère. On y a trouvé des débris d'amphores confirmant que ses vins étaient expédiés à Rome. La villa Ameliaco ou Amiliaco est citée ensuite dès 1036 dans un acte de l'évêque Etienne qui l'attribue à son église cathédrale (cf. Gallia Christiana T. VI, p. 307); puis encore sous ce nom dans une bulle du pape Alexandre III qui confirme sa possession par l'église de Béziers (cf. même source, p. 140). D'autres noms encore : en 1162, Roveris de Ameliaco; en 1162 Territoris de Ameliaco ou en 1190 simplement Amilac. La Gallia Christiana indique qu'encore en 1178 c'était une "villa". On trouvera aussi les appellations de Ameliacum, Amillacum ou Amillarum. Il restera possession de l'église biterroise jusqu'en 1789 ! De nos jours ses vins sont toujours réputés; on visite la propriété laquelle abrite un musée, une chapelle du XIème S. ou un pressoir du XVIème S. et on déguste aussi ses vins bien sûr. Près de ce lieu se trouve le Mas Amillon ou Amilhou, ferme à 2,5km à peine, notée sur la carte de Cassini, avec alors une église au titre de St Félix; il se peut qu'il s'agisse d'une ancienne dépendance du Prieuré.
Deletions:
- **Une grotte **située à l'extrémité méridionale des Causses du Quercy a été mise au jour lors de la construction du chemin de fer qui longeait l'Aveyron dans ses gorges (route de nos jours). Une rivière souterraine l'a creusée dans le bajocien dolomitique et elle se jette, après un parcours sous terre de quelques km seulement sous le Causse d'Anglars, dans l'Aveyron où elle déverse ses eaux après un court parcours d'une vingtaine de mètres, par un siphon. Elle constitue un cadre remarquable qui a été retenu en 2016 dans une liste préliminaire d'habitats souterrains d'intérêt national. Le réseau souterrain de ces eaux se déroule sur seulement 6km, l'origine étant une doline située au lieu de Palot (territoire de St Antonin) sur le Causse d'Anglars, entre Ste Sabine et Laussier (résultat de la coloration par fluorescéine en 2010); eaux qui ont été captées pour alimenter la commune. L'exploration de la grotte karstique a effectivement révélé un écosystème intéressant: Seize espèces de crustacés, des myriapodes, des insectes coléoptères, trois espèces de gastéropodes et des oligochètes. Pour la 1ère fois au monde les naturalistes y ont trouvé en 1995 un nouveau genre de crustacé de type stygobie, caractérisé par la longueur d'une paire de pléopodes, qu'ils ont nommé Karstogiella, unique encore à ce jour; toute cette faune pour un bassin versant de seulement 10km2. Ce peuplement représente le maximum de diversité des grottes de la bordure sud-ouest du Massif Central ! La grotte a aussi livré les restes modestes d'une occupation préhistorique (série de silex taillés); bien que de faible importance son gisement constitue avec celui de Penovaire, des jalons intermédiaires qui relient les sites de la région de Bruniquel à l'abri Fontalès en passant par la grotte de la Madeleine (à Penne toujours) dont les étonnantes gravures pariétales n'ont pas d'équivalent en Bas-Quercy. Il faut ici préciser enfin que la grotte voisine de Bruniquel, reconnue dans les années 1990 vient de donner au monde la plus vieille preuve d'intelligence humaine (176.000 ans) par la découverte (2016) d'un anneau de stalactites découpées et réunies en forme d'anneau, assez loin sous terre, dans une salle assez large et haute, véritable construction élaborée ayant nécessité une collaboration organisée de néandertaliens dont on s'est longtemps plu à dénigrer de telles facultés. Problème : l'homme moderne est censé jusqu'ici à avoir émergé en Afrique, c'est l'homo "sapiens" ! Il faudra revoir tout cela, la preuve que nos néandertaliens étaient même en avance sur les sapiens est là, dans cette grotte, à quelques km de Penne, à peine !
Ce domaine viticole du "Pays des Côtes de Tongue" précisément nommé St Martin d'Amilhac s'étendant de nos jours sur 160 ha de terrasses villafranchiennes à Servian, entre Béziers et Montpellier a pour origine un villa gallo-romaine, une propriété rurale d'un Aemilius déjà producteur de vin pour la consommation romaine des premiers siècles de notre ère. On y a trouvé des débris d'amphores confirmant que ses vins étaient expédiés à Rome. La villa Ameliaco ou Amiliaco est citée ensuite dès 1036 dans un acte de l'évêque Etienne qui l'attribue à son église cathédrale (cf. Gallia Christiana T. VI, p. 307); puis encore sous ce nom dans une bulle du pape Alexandre III qui confirme sa possession par l'église de Béziers (cf. même source, p. 140). D'autres noms encore : en 1162, Roveris de Ameliaco; en 1162 Territoris de Ameliaco ou en 1190 simplement Amilac. La Gallia Christiana indique qu'encore en 1178 c'était une "villa". On trouvera aussi les appellations de Ameliacum, Amillacum ou Amillarum. Il restera possession de l'église biterroise jusqu'en 1789 ! De nos jours ses vins sont toujours réputés; on visite la propriété laquelle abrite un musée, une chapelle du XIème S. ou un pressoir du XVIème S. et on déguste aussi ses vins bien sûr. Près de ce lieu se trouve le Mas Amillon ou Amilhou, ferme à 2,5km à peine, notée sur la carte de Cassini, avec alors une église au titre de St Félix; il se peut qu'il s'agisse d'une ancienne dépendance du Prieuré.


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