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Revision [17705]

Last edited on 2019-08-14 15:01:55 by JeanLouis
Additions:
On peut penser qu'il y ait un fond de vérité dans cette histoire en ce qui concerne l'agrégation de ces grecs apatrides à la population autochtone, peut-être elle-même de descendance grecque, comme les voisins Etrusques, ceci pouvant expliquer ce choix de s'y fixer. Ascanius considéré (par les latins) né dans le Latium est un latin, mais en tant que fils d'Enée, il est le petit-fils d'Anchise; ce dernier eut Enée en faisant l'amour à Vénus Aphrodite, voilà une sacrée référence mythologique ! Ascanius quant à lui eut, selon une tradition, deux fils nommés Iulius et Aemylos. Bon pour Aemylos on sait de qui il s'agit, c'est le nom grec de l'ancêtre aemilien ou du moins son origine grecque, mais Iulius doit nous rappeler quelqu'un de plus connu, un certain Jules, c'était son nom, suivi de Caesar, qui sera son surnom. Ce membre éminent mais malheureux de la gens Iulii, gens qui se rattrapera quelques dizaines d'années plus tard avec Auguste, le 1er empereur romain, a donc pour ancêtre un propre frère de l'ancêtre aemilien selon cette origine fabuleuse. On verra d'ailleurs que cette parenté ancestrale aura à être rappelée par Jules César lui-même.
Deletions:
On peut penser qu'il y ait un fond de vérité dans cette histoire en ce qui concerne l'agrégation de ces grecs apatrides à la population autochtone, peut-être elle-même de descendance grecque, comme les voisins Etrusques, ceci pouvant expliquer ce choix de s'y fixer. Ascanius considéré né dans le Latium est un latin, mais en tant que fils d'Enée, il est le petit-fils d'Anchise; ce dernier eut Enée en faisant l'amour à Vénus Aphrodite, voilà une sacrée référence mythologique ! Ascanius quant à lui eut, selon une tradition, deux fils nommés Iulius et Aemylos. Bon pour Aemylos on sait de qui il s'agit, c'est le nom grec de l'ancêtre aemilien ou du moins son origine grecque, mais Iulius doit nous rappeler quelqu'un de plus connu, un certain Jules, c'était son nom, suivi de Caesar, qui sera son surnom. Ce membre éminent mais malheureux de la gens Iulii, gens qui se rattrapera quelques dizaines d'années plus tard avec Auguste, le 1er empereur romain, a donc pour ancêtre un propre frère de l'ancêtre aemilien selon cette origine fabuleuse. On verra d'ailleurs que cette parenté ancestrale aura à être rappelée par Jules César lui-même.


Revision [17704]

Edited on 2019-08-14 14:58:39 by JeanLouis
Additions:
Il suffit de lire l'œuvre maitresse du plus grand poète latin, Virgile, "L'Enéide", continuation romaine de l'œuvre grecque d'Homère "L'Iliade et l'Odyssée" pour savoir de quoi il s'agit ou sinon la tragédie plus moderne en 5 actes de Marmontel "Numitor". Il faut donc remonter au mythe troyen : Lorsque les grecs, autour de - 1200 s'emparent de Troie par traîtrise avec Ulysse et le fameux stratagème du faux Cheval, le Prince Enée, fils de Vénus et du mortel Anchise, roi de Troie, est le seul qui réussit selon la tradition à s'enfuir de sa ville en feu portant son père Anchise sur ses épaules et par bateau à dériver jusqu'en Italie; il aborde (vers le début du XIIème S. avant notre ère ?) près de l'embouchure du Tibre, s'allie au roi aborigène Latinus dont il épousera la fille, Lavinie et fondera Lavinium. Selon certains auteurs, leur fils Ascanius, Ascagne fondera quant à lui Albe La Longue dont le 13 ou 15 ème roi fut Numitor, frère ainé d'Amulius; les deux frères s'étant partagé l'héritage de leur vieux père; selon d'autres écrivains Ascagne serait arrivé avec son père, depuis Troie.
Deletions:
Il suffit de lire l'œuvre maitresse du plus grand poète latin, Virgile, "L'Enéide", continuation romaine de l'œuvre grecque d'Homère "L'Iliade et l'Odyssée" pour savoir de quoi il s'agit ou sinon la tragédie plus moderne en 5 actes de Marmontel "Numitor". Il faut donc remonter au mythe troyen : Lorsque les grecs, autour de - 1200 s'emparent de Troie par traîtrise avec Ulysse et le fameux stratagème du faux Cheval, le Prince Enée, fils de Vénus et du mortel Anchise, roi de Troie, réussit selon la tradition à s'enfuir de sa ville en feu portant son père Anchise sur ses épaules et par bateau à dériver jusqu'en Italie; il aborde (vers le début du XIIème S. avant notre ère ?) près de l'embouchure du Tibre, s'allie au roi aborigène Latinus dont il épousera la fille, Lavinie et fondera Lavinium. Selon certains auteurs, leur fils Ascanius, Ascagne fondera quant à lui Albe La Longue dont le 13 ou 15 ème roi fut Numitor, frère ainé d'Amulius; les deux frères s'étant partagé l'héritage de leur vieux père; selon d'autres écrivains Ascagne serait arrivé avec son père, depuis Troie.


Revision [17346]

Edited on 2019-06-24 14:19:26 by JeanLouis
Additions:
**Suite d'auteurs antiques mis à contribution pour donner une noble origine à la gens Aemilia** :
Deletions:
**Suite d'auteurs antiques mis à contribution pour donner une noble origine à la gens Aemilia** :


Revision [17345]

Edited on 2019-06-24 14:18:28 by JeanLouis
Additions:
**Les Aemilii sont la seule gens d'ascendance divine & dynastique** :
Deletions:
**Les Aemilii sont la seule gens d'ascendance divine & dynastique** :


Revision [17344]

Edited on 2019-06-24 14:17:30 by JeanLouis
Additions:
**Suite d'auteurs antiques mis à contribution pour donner une noble origine à la gens Aemilia** :
Deletions:
Quoi qu'il en soit comme le dit Varron //ut enim ab Aimilio homines orti Aimilii ac gentiles// soit : les descendants d'Aemilius sont des Aemilii (ils portent son nom) et ils sont (tous) "gentiles" (parents) entre eux ! Voilà qui est simple et évident et sans doute pouvons-nous nous y référer encore aujourd'hui pour expliquer la principale origine de notre nom Amiel, et sa filiation, mythique et lexicale au moins? Plus largement la citation complète étant : //Ut in hominibus quaedam sunt cognationes et gentilitates, sic in verbis : Ut enim ab Aimilio homines orti Aimilii ac gentiles, sic ab Aimilii nomine declinatae voces in gentilitate nominali// car il y a pour lui une analogie entre les apparentés d'un groupement supra-familial descendant d'une même origine humaine ancestrale (gente) comme il y a une parenté entre les noms calqués, formés sur ce nom de gente : "De même qu'Aemilius, en tant qu'homme a donné naissance à la famille des Aemilius ainsi le nom Aemilius est à l'origine des déclinaisons correspondantes (comme Aemilii, Aemilium, Aemilio, Aemiliorum, Aemilianum, Aemiliana.....).
**Suite d'auteurs antiques mis à contribution pour donner une noble origine à la gens Aemilia** :


Revision [17342]

Edited on 2019-06-24 12:23:03 by JeanLouis
Additions:
- Les traditions s'entrechoquant parfois, la légende des origines de Rome met donc en scène un second aemilien. Mais est-ce vraiment un aemilien; le nom de cet Amulius roi d'Albe fait bien penser à une telle possibilité c'est d'ailleurs ce que déduisent quelques auteurs modernes. Voilà deux frères qui vont clôturer si je puis dire l'avant-chapitre de la création légendaire de Rome, celui des 'rois' albains des Sylvii, qui permettent de relier Enée et Romulus. Selon certains chercheurs si le nom de Numitor semble avoir été précédé par celui d'Enée lui-même comme grand-père des fameux jumeaux (avec un sacré raccourci dans le temps quand même mais pour les anciens à cette distance les souvenirs temporels subissent comme pour chacun de nous un certain rétrécissement comme les soufflets d'un accordéon), par contre le personnage de Amulius aurait pu être le pur produit de la propagande des Aemilii (cf. G. Brugudi, "Enc. Virg. n. 196, p.797; E. Pais "St. di R.", 1, 1898; "Königstafel...", p.132). Pourtant cela semble difficile à croire; le rôle dévolu à cet Amulius dans la légende insigne ne montre pas un personnage très louable bien qu'il n'ait pas eu nécessairement dès le début cette coloration négative de méchant oncle, et même en minimisant son rôle, en insistant sur le fait qu'il n'ait pas fait périr les deux enfants délibérément - le panier d'osier confié au Tibre rappelle d'ailleurs pour nous un célèbre antécédent, celui de Moïse confié aux eaux du Nil tout comme cette qualité d'oncle peut rappeler la signification première de notre nom en hébreu - il peut sembler difficile à nos yeux actuels qu'une si grande gens ait pu se réclamer du nom d'un si piètre personnage mythique. Et l'on peut ajouter que ce triste sire est encore bien puni par l'érudition moderne qui ne lui accorde que peu d'intérêt tandis que le grand-père et martyr Numitor est mieux traité évidemment ! Que cet Amulius soit le propre beau-frère d'Enée selon Ennius ou le frère de Numitor selon la Vulgate, il reste l'oncle de Rhéa Sylvia et cette constante permet en tous cas de voir en lui un protagoniste ancien de la légende. Certains modernes émettent l'idée que ces deux rois furent comme Rémus et Romulus, des jumeaux, l'un à magnifier, l'autre à réprouver, cela bien que la plupart des sources indiquent que Numitor était l'ainé, cette qualité étant peut-être destinée à mieux mettre en relief l'impiété et l'irrespect d'Amulius. En tous cas ils sont liés par la légende et y entrent ainsi liés par cette paire ou parèdre comme Enée avec Turnus furent des faux-frères, Ascagne et Sylvius des demi-frères (pour certains), et bien sûr Rémus et Romulus des gémellaires déclarés. Ceci analogiquement avec beaucoup de frères célèbres dans l'histoire, tels Abel et Caïn de l'Ancien Testament et d'autres (c'est un thème récurrent que ces mythes de frères, on l'a vu pour ce qui concerne donc les hébreux et j'en parle aussi pour le conte d'Amis et Amile du moyen-âge).
Deletions:
- Les traditions s'entrechoquant parfois, la légende des origines de Rome met donc en scène un second aemilien. Mais est-ce vraiment un aemilien; le nom de cet Amulius roi d'Albe fait bien penser à une telle possibilité c'est d'ailleurs ce que déduisent quelques auteurs modernes. Voilà deux frères qui vont clôturer si je puis dire l'avant-chapitre de la création légendaire de Rome, celui des 'rois' albains des Sylvii, qui permettent de relier Enée et Romulus. Selon certains chercheurs si le nom de Numitor semble avoir été précédé par celui d'Enée lui-même comme grand-père des fameux jumeaux (avec un sacré raccourci dans le temps quand même mais pour les anciens à cette distance les souvenirs temporels subissent comme pour chacun de nous un certain rétrécissement comme les soufflets d'un accordéon), par contre le personnage de Amulius aurait pu être le pur produit de la propagande des Aemilii (cf. G. Brugudi, "Enc. Virg. n. 196, p.797; E. Pais "St. di R.", 1, 1898; "Königstafel...", p.132). Pourtant cela semble difficile à croire; le rôle dévolu à cet Amulius dans la légende insigne ne montre pas un personnage très louable bien qu'il n'ait pas eu nécessairement dès le début cette coloration négative de méchant oncle, et même en minimisant son rôle, en insistant sur le fait qu'il n'ait pas fait périr les deux enfants délibérément - le panier d'osier confié au Tibre rappelle d'ailleurs pour nous un célèbre antécédent, celui de Moïse confié aux eaux du Nil tout comme cette qualité d'oncle peut rappeler la signification première de notre nom en hébreu - il peut sembler difficile à nos yeux actuels qu'une si grande gens ait pu se réclamer du nom d'un si piètre personnage mythique. Et l'on peut ajouter que ce triste sire est encore bien puni par l'érudition moderne qui ne lui accorde que peu d'intérêt tandis que le grand-père et martyr Numitor est mieux traité évidemment ! Que cet Amulius soit le propre beau-frère d'Enée selon Ennius ou le frère de Numitor selon la Vulgate, il reste l'oncle de Rhéa Sylvia et cette constante permet en tous cas de voir en lui un protagoniste ancien de la légende. Certains modernes émettent l'idée que ces deux rois furent comme Rémus et Romulus, des jumeaux, l'un à magnifier, l'autre à réprouver, cela bien que la plupart des sources indiquent que Numitor était l'ainé, cette qualité étant peut-être destinée à mieux mettre en relief l'impiété et l'irrespect d'Amulius. En tous cas ils sont liés par la légende et y entrent ainsi liés par cette paire ou parèdre comme Enée avec Turnus furent des faux-frères, Ascagne et Sylvius des demi-frères (pour certains), et bien sûr Rémus et Romulus des gémellaires déclarés. Ceci analogiquement avec beaucoup de frères célèbres dans l'histoire, tels Abel et Caïn de l'Ancien Testament et d'autres (je parle de ce thème notamment pour le conte d'Amis et Amile du moyen-âge).


Revision [17341]

Edited on 2019-06-24 12:14:18 by JeanLouis
Additions:
La légende fondatrice de Rome par Romulus se trouve dans de nombreuses œuvres latines; voici les principales : Denys d'Halicarnasse (I, 70 & 71); Tite-Live (1,3, 6-11); Virgile (L'Enéide, 6, v. 756 - 779); Ovide (Fastes, 4, v. 39-56) et (Métamorphoses, 14, v. 609-623, 772-774). Silius Italicus va même jusqu'à donner Amulius comme "fils d'Assaracus, fils de Jupiter"; comme les autres cet auteur ne tarit pas d'éloges à leur sujet, par exemple en les comparant quasiment à des dieux :"Genus admotum superis, summunque per altos attingebat avos coelum" (Punica, VIII, 295). Et si l'on veut trouver un auteur qui fasse descendre les Aemilii de cet Amulius de la légende romaine, inutile de voir ailleurs, c'est bien lui (Punica, I, 89). Ces auteurs concentrés dans la période augustéenne des débuts de l'Empire, période qui inaugure une nouvelle ère latine, prouvent l'importance politique prise alors par ces mythes des origines, qui ressurgit sans doute de vieilles traditions enfouies depuis des siècles que les vieilles gens doivent réaffirmer pour continuer à exister sur cette nouvelle scène impériale car dès lors les valeurs du passé sont pour le moins, bousculées.
Deletions:
La légende fondatrice de Rome par Romulus se trouve dans de nombreuses œuvres latines; voici les principales : Denys d'Halicarnasse (I, 70 & 71); Tite-Live (1,3, 6-11); Virgile (L'Enéide, 6, v. 756 - 779); Ovide (Fastes, 4, v. 39-56) et (Métamorphoses, 14, v. 609-623, 772-774). Silius Italicus va même jusqu'à donner Amulius comme "fils d'Assaracus, fils de Jupiter"; comme les autres cet auteur ne tarit pas d'éloges à leur sujet, par exemple en les comparant quasiment à des dieux :"Genus admotum superis, summunque per altos attingebat avos coelum" (Punica, VIII, 295). Et si l'on veut trouver un auteur qui fasse descendre les Aemilii de cet Amulius de la légende romaine, inutile de voir ailleurs, c'est bien lui (Punica, I, 89). Ces auteurs concentrés dans la période augustéenne des débuts de l'Empire, période qui inaugure une nouvelle ère latine, prouvent l'importance politique prise alors par ces mythes des origines, qui ressurgit sans doute de vieilles traditions enfouies depuis des siècles que les vieilles gens doivent réaffirmer pour continuer à exister sur cette nouvelle scène impériale.


Revision [17340]

Edited on 2019-06-24 11:24:39 by JeanLouis
Additions:
Mais cette hommage rejaillit sur toute la gens Aemilia, autant sur celle de la République passée et finissante que sur celle de l'Empire qui pointe bien loin encore son nez, la parenté strictement familiale jusque-là s'étendant ensuite en raison de sa grande notoriété, progressivement à beaucoup d' "aemulatores" à travers non seulement la péninsule italienne mais aussi dans les Gaules, en Hispanie, en Afrique méditerranéenne, en Bretagne, en Grèce et en Orient au fur et à mesure des colonisations et des nombreux gouverneurs aemiliens....des aemulatores dont seront beaucoup de futurs français, espagnols, italiens, voire grecs du nom générique d'Amiel (en français) ou de ses adaptations linguistiques, lesquels en sont linguistiquement du moins les très lointains descendants.
Deletions:
Mais cette hommage rejaillit sur toute la gens Aemilia, autant sur celle de la République passée et finissante que sur celle de l'Empire qui pointe bien loin encore son nez, la parenté strictement familiale jusque-là s'étendant ensuite en raison de sa grande notoriété, progressivement à beaucoup d' "aemulatores" à travers non seulement la péninsule italienne mais aussi dans les Gaules, en Hispanie, en Afrique méditerranéenne, en Bretagne, en Grèce et en Orient au fur et à mesure des colonisations et des nombreux gouverneurs aemiliens....des aemulatores dont seront beaucoup de français, espagnols, italiens, voire grecs du nom générique d'Amiel (en français) ou de ses adaptations linguistiques, lesquels en sont linguistiquement du moins les très lointains descendants.


Revision [17247]

Edited on 2019-05-25 17:02:16 by JeanLouis
Additions:
Quoi qu'il en soit comme le dit Varron //ut enim ab Aimilio homines orti Aimilii ac gentiles// soit : les descendants d'Aemilius sont des Aemilii (ils portent son nom) et ils sont (tous) "gentiles" (parents) entre eux ! Voilà qui est simple et évident et sans doute pouvons-nous nous y référer encore aujourd'hui pour expliquer la principale origine de notre nom Amiel, et sa filiation, mythique et lexicale au moins? Plus largement la citation complète étant : //Ut in hominibus quaedam sunt cognationes et gentilitates, sic in verbis : Ut enim ab Aimilio homines orti Aimilii ac gentiles, sic ab Aimilii nomine declinatae voces in gentilitate nominali// car il y a pour lui une analogie entre les apparentés d'un groupement supra-familial descendant d'une même origine humaine ancestrale (gente) comme il y a une parenté entre les noms calqués, formés sur ce nom de gente : "De même qu'Aemilius, en tant qu'homme a donné naissance à la famille des Aemilius ainsi le nom Aemilius est à l'origine des déclinaisons correspondantes (comme Aemilii, Aemilium, Aemilio, Aemiliorum, Aemilianum, Aemiliana.....).
Deletions:
Quoi qu'il en soit comme le dit Varron //ut enim ab Aemilio homines orti Aemilii ac gentiles// soit : les descendants d'Aemilius sont des Aemilii (ils portent son nom) et ils sont (tous) "gentiles" (parents) entre eux ! Voilà qui est simple et évident et sans doute pouvons-nous nous y référer encore aujourd'hui pour expliquer la principale origine de notre nom Amiel, et sa filiation, mythique et lexicale au moins?


Revision [17158]

Edited on 2019-05-13 15:32:16 by JeanLouis
Additions:
Citation du grand avocat et écrivain qui vivait à la fin de la République, Cicéron, dans laquelle celui-ci énumère quelques 'gens' célèbres qui ont fait la grandeur de la Rome Républicaine. Vous noterez qu'il place les Aemilii à la fin de sa liste de familles citées. Cette position en fin d'énumération doit être mise en rapport avec la stratégie rhétorique typique des écrits latins en prose; il s'agit de montrer que ce terme est l'élément cité le plus important. Pour ces Aemilii, il parait faire référence à un Aemilius de son temps, qu'il connait bien, si bien qu'il veut ainsi le mettre en avant dans son discours; cet homme est probablement Publius Cornelius Scipion Aemilianus, l'un des deux fils mis en adoption par Aemilius Paulus Macedonicus, adopté comme on le voit par la gens Cornelia, précisément par Publius Cornelius Scipion le Jeune, fils de Scipion l'Africain, le fameux vainqueur des Carthaginois. Et comme de coutume son nom d'origine est mis dans son nouveau nom en position de cognomen (sur-nom), Aemili//an//us; c'est cet aemilien de naissance qui mettra en œuvre le souhait de l'épouse de Caton l'Ancien "Delenda Carthago", il faut détruire Carthage, ce qu'il fit en rasant complètement la ville de ce maudit Hannibal. Pourquoi cet homme est-il ainsi mis en avant par Ciceron ? C'est un grand homme public mais il est surtout souvent l'un des protagonistes des Dialogues philosophiques du grand penseur, dans lesquels il y incarne véritablement l'idéal cicéronien du 'bon citoyen' voire de l'homme politique (orator) typique dévoué à la cause de la République mais qui incline aussi à cultiver le savoir et notamment la philosophie. Pouvait-on trouver meilleur hommage à un Aemilii et plus grand personnage pour nous le livrer ?
Mais cette hommage rejaillit sur toute la gens Aemilia, autant sur celle de la République passée et finissante que sur celle de l'Empire qui pointe bien loin encore son nez, la parenté strictement familiale jusque-là s'étendant ensuite en raison de sa grande notoriété, progressivement à beaucoup d' "aemulatores" à travers non seulement la péninsule italienne mais aussi dans les Gaules, en Hispanie, en Afrique méditerranéenne, en Bretagne, en Grèce et en Orient au fur et à mesure des colonisations et des nombreux gouverneurs aemiliens....des aemulatores dont seront beaucoup de français, espagnols, italiens, voire grecs du nom générique d'Amiel (en français) ou de ses adaptations linguistiques, lesquels en sont linguistiquement du moins les très lointains descendants.
Mais il me faut préciser avant qu'il était en ces temps lointains parfaitement courant et accepté d'insérer des noms de familles romaines dans les récits des origines, le but étant de leur donner une grande ancienneté, un éclat et un poids, une puissance plus marquée (l'éclat, l'illustration étant une notion importante chez eux). Il est vrai que l'existence de toutes ces familles, se rattachant tant bien que mal à une tradition, à des ancêtres insignes fondateurs, peut paraître une notion assez anachronique comparé à leurs actions, mais il faut bien voir qu'en ces temps-là l'appartenance à une gens, véritable clan, composé de plusieurs familles, faisant suite aux anciennes tribus des temps pré-romains, était l'essence même de l'organisation de la société. La notion de "grande famille" ou famille élargie est une organisation sociale qui a évolué avec le temps et s'est progressivement notablement appauvrie, au moins en terme de membres de niveaux générationnels, depuis ce temps, pour en arriver de nos jours dans nos sociétés occidentales dites modernes aux pitoyables familles mono ou uni-parentales ou re-composées, voire dé-composées qui sont malheureusement courantes maintenant chez nous, et dont le dernier avatar est la simple juxtaposition d'adultes de même sexe s'adjoignant des enfants qui ne sont pas génétiquement d'eux, qu'ils s'apprêtent même à faire fabriquer sur mesure comme une vulgaire cuisine, selon leurs goûts ! Il reste toutefois un certain caractère méditerranéen dans les sociétés du sud à ce sujet, la mamma en Italie qui a droit au respect de sa maisonnée, certaines déviances aussi comme les clans voire les mafias, la puissance encore vive du "pater familias" etc...
Deletions:
Citation du grand avocat et écrivain qui vivait à la fin de la République, Cicéron, dans laquelle celui-ci énumère quelques 'gens' célèbres qui ont fait la grandeur de la Rome Républicaine. Vous noterez qu'il place les Aemilii à la fin de sa liste de familles citées. Cette position en fin d'énumération doit être mise en rapport avec la stratégie rhétorique typique des écrits latins en prose; il s'agit de montrer que ce terme est l'élément cité le plus important. Pour ces Aemilii, il parait faire référence à un Aemilius de son temps, qu'il connait bien, si bien qu'il veut ainsi le mettre en avant dans son discours; cet homme est probablement Publius Cornelius Scipion Aemilianus, l'un des deux fils mis en adoption par Aemilius Paulus Macedonicus, adopté comme on le voit par la gens Cornelia, précisément par Publius Cornelius Scipion le Jeune, fils de Scipion l'Africain, le fameux vainqueur des Carthaginois. Et comme de coutume son nom d'origine est mis dans son nouveau nom en position de cognomen (sur-nom), Aemili//an//us; c'est cet aemilien de naissance qui mettra en œuvre le souhait de l'épouse de Caton l'Ancien "Delenda Carthago", il faut détruire Carthage, ce qu'il fit en rasant complètement la ville de ce maudit Hannibal. Pourquoi cet homme est-il ainsi mis en avant par Ciceron ? C'est un grand homme public mais il est surtout souvent l'un des protagonistes des Dialogues philosophiques du grand homme, dans lesquels il y incarne véritablement l'idéal cicéronien du 'bon citoyen' voire de l'homme politique (orator) typique dévoué à la cause de la République mais qui incline aussi à cultiver le savoir et notamment la philosophie. Pouvait-on trouver meilleur hommage à un Aemilii et plus grand homme pour nous le livrer ?
Mais cette hommage rejaillit sur toute la gens Aemilia, autant sur celle de la République passée et finissante que sur celle de l'Empire qui pointe son nez, la parenté strictement familiale jusque-là s'étendant ensuite en raison de sa grande notoriété, progressivement à beaucoup d' "aemulatores" à travers non seulement la péninsule italienne mais aussi dans les Gaules, en Hispanie, en Afrique méditerranéenne, en Bretagne, en Grèce et en Orient au fur et à mesure des colonisations et des nombreux gouverneurs aemiliens....des aemulatores dont beaucoup de français, espagnols, italiens, voire grecs du nom générique d'Amiel ou de ses adaptations linguistiques sont les très lointains descendants.
Mais il me faut préciser avant qu'il était en ces temps lointains parfaitement courant et accepté d'insérer des noms de familles romaines dans les récits des origines, le but étant de leur donner une grande ancienneté, un éclat et un poids, une puissance plus marqué (l'éclat, l'illustration étant une notion importante chez eux). Il est vrai que l'existence de toutes ces familles, se rattachant tant bien que mal à une tradition, à des ancêtres insignes fondateurs, peut paraître une notion assez anachronique comparé à leurs actions, mais il faut bien voir qu'en ces temps-là l'appartenance à une gens, véritable clan, composé de plusieurs familles, faisant suite aux anciennes tribus des temps pré-romains, était l'essence même de l'organisation de la société. La notion de "grande famille" ou famille élargie est une organisation sociale qui a évolué avec le temps et s'est progressivement notablement appauvrie, au moins en terme de membres de niveaux générationnels, depuis ce temps, pour en arriver de nos jours dans nos sociétés occidentales dites modernes aux pitoyables familles mono ou uni-parentales ou re-composées, voire dé-composées qui sont malheureusement courantes maintenant chez nous, et dont le dernier avatar est la simple juxtaposition d'adultes de même sexe s'adjoignant des enfants qui ne sont pas génétiquement d'eux, qu'ils s'apprêtent même à faire fabriquer sur mesure comme une vulgaire cuisine, selon leurs goûts ! Il reste toutefois un certain caractère méditerranéen dans les sociétés du sud à ce sujet, la mamma en Italie qui a droit au respect de sa maisonnée, certaines déviances aussi comme les clans voire les mafias, la puissance encore vive du "pater familias" etc...


Revision [16737]

Edited on 2018-07-25 11:45:39 by JeanLouis
Additions:
Sans parler de la toponymie et d'autres dérivés du grand nom antique aemilien qui contribuent à conserver sa popularité (assurée par le prénom dans tout le monde occidental tout autant que par les patronymes amieliens) et dont je donne dans ce wiki le plus de renseignements et détails possibles mais impossible de tout citer. Cependant pour ceux qui seront passionnés comme moi par cette période romaine et si vous entendez le latin car cette œuvre immense est en latin ! vous consulterez avec grand profit pour ce nom aemilien le tome I du "Totius Latinitatis Onomasticon de Vincent de Vit (version consultée celle d'Egidio Forcellini publiée en 1867, Typis Aldinianis).
Deletions:
Sans parler de la toponymie et d'autres dérivés du grand nom antique aemilien qui contribuent à conserver sa popularité (assurée par le prénom dans tout le monde occidental tout autant que par les patronymes amieliens) et dont je donne dans ce wiki le plus de renseignements et détails possibles.


Revision [16575]

Edited on 2018-04-11 14:58:51 by JeanLouis
Additions:
Sans parler de la toponymie et d'autres dérivés du grand nom antique aemilien qui contribuent à conserver sa popularité (assurée par le prénom dans tout le monde occidental tout autant que par les patronymes amieliens) et dont je donne dans ce wiki le plus de renseignements et détails possibles.
Deletions:
Sans parler de la toponymie, de la littérature et bien sûr de notre nom et des autres dérivés du grand nom antique aemilien qui contribuent à conserver sa popularité (assurée par le prénom dans tout le monde occidental tout autant que par les patronymes amieliens) et dont je donne dans ce wiki le plus de renseignements et détails possibles.


Revision [16574]

Edited on 2018-04-11 14:54:19 by JeanLouis
Additions:
D'une manière plus générale, l'intérêt pour la romanité va croissant de nos jours. Il n'est qu'à voir les foules qui se pressent tous les ans depuis deux décennies maintenant à Nîmes, pour les représentations données par de nombreuses troupes d'amateurs narrant la vie des latins et des gallo-romains dans les beaux monuments antiques de la ville ou proches comme le Pont du Gard. En 2003 par ex. on a pu croiser un certain Cornelius Aemilius, centurion de la Légion I Consulaire ! De même sont publiés des romans sur cette romanité, des BD et romans pour la jeunesse (cf. page littérature).


Revision [16015]

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