Revision history for patro22


Revision [17924]

Last edited on 2019-09-18 16:17:32 by JeanLouis
Additions:
Patronyme de la Creuse, c'est une variante locale et semi-française/semi occitane d'Amiel lequel comme on le sait appartient à cette dernière. Il s'écrit aussi Aimiel ou Aymiel car en français ces graphies sont homophoniques et confirment d'ailleurs l'origine donnée. Diminutif : Emielot porté dans la Vienne proche. Comme prénom, liant Amiel du sud à Emile du nord, on le trouve encore porté de nos jours, plutôt dans la zone française (qui comprend la Belgique Wallonne).
Deletions:
Patronyme de la Creuse, c'est une variante locale et semi-française/semi occitane d'Amiel lequel comme on le sait appartient à cette dernière. Il s'écrit aussi Aimiel ou Aymiel car en français ces graphies sont homophoniques et confirment d'ailleurs l'origine donnée. Diminutif : Emielot porté dans la Vienne proche.


Revision [17626]

Edited on 2019-07-28 14:38:25 by JeanLouis
Additions:
- Millot : diminutif d'Emile, répandu surtout en Bourgogne; variantes avec Milliot (59,71) et Milhot dans le Lyonnais (ce qui est curieux car cette graphie est comme on l'a vu spécifiquement occitane, or bien que Lyon ne soit pas strictement en Occitanie, la région est toutefois dans la 'marche' linguistique comme je l'ai expliqué précédemment.
Rare patronyme de langue française dérivé du médiéval et qui a pour origine le grec Aimulia via le latin Aemilius; il est porté quasi uniquement dans la Vienne et Haute-Vienne et comme son voisin Ameil auvergnat ou le plus lointain Amieux des Hautes-Alpes et de l'Isère, c'est une variante régionale d'Amiel, encore une.
Son origine est bien difficile à cerner. Bien sûr on pense au fruit mais cela est douteux; il y a bien un St Mellon (Mellonus) qui fut évêque ancien de Rouen mais le nom est du Centre. Il y a bien aussi le toponyme qui correspond à une meule de foin (ou molon) et qui représente un sommet arrondi par métaphore (melon en Aquitaine). Ce nom (et toponyme) existe aussi en Espagne (Melon, en Galice, province d'Orense) ainsi qu'en Belgique (en tant que dérivé d'Amel par aphérèse) et en Italie du nord (Melone, Meloni, Mellone, Mellon). Lien bien mince qui peut faire douter d'une origine aemilienne mais qui devait, je crois, être signalé.
Deletions:
- Millot : diminutif d'Emile, répandu surtout en Bourgogne; variantes avec Milliot (59,71) et Milhot dans le Lyonnais (ce qui est curieux car cette graphie est comme on l'a vu spécifiquement occitane, or bien que Lyon ne soit pas strictement en Occitanie, la région est toutefois dans la 'marche' linguistique.
Rare patronyme de langue française dérivé du médiéval et qui a pour origine le grec Aimulia via le latin Aemilius; il est porté quasi uniquement dans la Vienne et Haute-Vienne et comme son voisin Ameil auvergnat ou le plus lointain Amieux des Hautes-Alpes et de l'Isère, c'est une variante régionale d'Amiel.
Son origine est bien difficile à cerner. Bien sûr on pense au fruit mais cela est douteux; il y a bien un St Mellon (Mellonus) qui fut évêque ancien de Rouen mais le nom est du Centre. Il y a bien aussi le toponyme qui correspond à une meule de foin (ou molon) et qui représente un sommet arrondi par métaphore (melon en Aquitaine). Ce nom (et toponyme) existe aussi en Espagne (Melon, en Galice, province d'Orense) ainsi qu'en Belgique (en tant que dérivé d'Amel par aphérèse) et en Italie du nord (Melone, Meloni, Mellone, Mellon). Lien ténu qui peut faire douter d'une origine aemilienne mais qui devait, je crois, être signalé.


Revision [17227]

Edited on 2019-05-20 11:39:29 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Le thème anthroponymique en Mel- * Méliés * Mélius * Milius, Demilly * Meille, Millot, Milliau, Mille, Millet, Milley * Melignon et Melinand * Ameuil(le) * Millochau * Amieli * Desamiel * D'Amiel et Amelou via Alamelon * Amille Amillard * Amalou * Bechameil plus connu par Bechamel * Peuchamiel, Puyamiel * Melia * Melion, Milien, Milian, Milot * Emiel * Emilie * Miel * Costamiel, Valamiel * Demamiel, Mamiel * Mazamiel Massamiel * Plamiel * Bonamiel * Framiel et consorts * Mehl, Mehle * Million, Million, Milon, Mialon * Melon *


Revision [16785]

Edited on 2018-11-05 09:57:18 by JeanLouis
Additions:
**MILIUS, DEMILLY** :
Milius est rare, il s'est développé surtout dans les Dom-Tom; on lui donne généralement pour origine le nom de domaine lié au gentilice latin d'Aemilius avec aphérèse de 'Ae' bien que certains y voient une origine gauloise. En France il est présent dans les Pas-de-Calais et l'Aisne. Demilly en serait une variante, désignant celui qui est de Milly (cf. toponymes Milly)


Revision [16681]

Edited on 2018-06-12 11:25:29 by JeanLouis
Additions:
- Millot : diminutif d'Emile, répandu surtout en Bourgogne; variantes avec Milliot (59,71) et Milhot dans le Lyonnais (ce qui est curieux car cette graphie est comme on l'a vu spécifiquement occitane, or bien que Lyon ne soit pas strictement en Occitanie, la région est toutefois dans la 'marche' linguistique.
- Milley : porté dans l'Aube et le Doubs, il peut désigner un habitant de l'un des nombreux Milly (voir toponymie).
Patronyme des plaines de l'Ile-de-france mais aussi trouvé autour du Golfe du lion en moindre part dont l'origine est identique à Ameuil.
Bien que proche du très roman Amelii, Amieli en constitue une première évolution mettant d'accord avec le latin d'origine par le déplacement d'un 'i', et qui aboutira à Amiel. C'est pourtant un rare patronyme du moyen-âge dans les pays occitans; si l'on trouve un Bermond Amieli, notaire provençal au XIVème S. , on peut voir de même que la forme existait depuis au moins le milieu du XIème S., avec l'exemple de Poncius Amieli, témoin carcassonnais d'un accord rédigé en latin entre les viguiers de Malviès et leur seigneur, l'abbé de Lagrasse, Dalmace, en 1071.
Pouvant rappeler aussi quelques Alamaniel du moyen-âge (cf. ce nom du Mas Stes-Puelles, 11), les patronymes Alamiel et Dalamiel sont plus courants sous la forme Alamel et Dalamel dont l'origine parait être ardéchoise et provençale. De la même famille sont sans doute les Alamelon et autre Alamelou (aussi -ll ou accent) et leurs raccourcis Amelon, Amelou. Ce dernier a une étymologie tout à fait provençale lui attribuant la signification de 'petite amande' alors qu'en languedocien ce mot prend le sens d'une 'olive en forme d'amande' une olive oblongue, anguleuse à ses extrémités, "amygdalienne" disait-on, correspondant bien à une amande. Je ne rappellerai jamais assez l'une des origines probables de notre nom par cette amande et l'arbre qui la porte, car Amiel est bel et bien un "nom amygdalé", en 'forme linguistique', comme pourrait dire Salvador Dali, d'amande. Cette olive oblongue réunit donc sous son nom deux arbres emblématiques de la Méditerranée, l'amandier et l'olivier ainsi que des patronymes fort proches.
NB : Le nom de Béchamiel est noté ainsi dans "Menu mystique. The Diner's Guide to fine foods & drink..." de N. Odya Krohn, 1983; en France on écrit invariablement Béchameil pour parler du maitre d'hôtel; toutefois le nom de Béchamiel est souvent indiqué pour ce qui concerne Louis-Hiacinthe Béchamiel, son fils, comte de Noyelles, qui fut militaire ou Madeleine de Béchamiel, épouse d'un ministre de Louis XIV.
L'un comme l'autre se rattachent au toponyme corrézien correspondant (voir page toponymes occitans non languedociens). Ce sont d'autres formes, plus authentiques dirons-nous du patronyme Bechamiel ci-dessus; peu portés tous deux.
Le prénom si connu et porté énormément dans les pays anglo-saxons est en zone française aussi un patronyme mais il est spécifique aux terres lointaines de La Réunion et de la Guyane où ce genre de nomination fut habituel, à l'instar des orphelins du territoire métropolitain qui recevaient quasi-systématiquement comme nom de famille un prénom courant (Michel ou Jean par ex.); il vient évidemment du prénom latin des filles de la gens Aemilia.
Deletions:
- Millot : diminutif d'Emile, répandu surtout en Bourgogne; variantes avec Milliot (59,71) et Milhot dans le Lyonnais (ce qui est curieux car cette graphie est comme on l'a vu spécifiquement occitane, or bien que Lyon ne soit pas strictement en Occitanie, la région est toutefois à la limite linguistique.
- Milley : Porté dans l'Aube et le Doubs, il peut désigner un habitant de l'un des nombreux Milly (voir toponymie).
Patronyme des plaines de l'Ile-de-france mais aussi autour du Golfe du lion en moindre part dont l'origine est identique à Ameuil.
Bien que très proche du très roman Amelii, Amieli en constitue une première évolution qui aboutira à Amiel. C'est pourtant un rare patronyme du moyen-âge dans les pays occitans; si l'on trouve un Bermond Amieli, notaire provençal au XIVème S. , on peut voir de même que la forme existait depuis au moins le milieu du XIème S., avec l'exemple de Poncius Amieli, témoin carcassonnais d'un accord rédigé en latin entre les viguiers de Malviès et leur seigneur, l'abbé de Lagrasse, Dalmace, en 1071.
Pouvant rappeler aussi quelques Alamaniel du moyen-âge (cf. ce nom du Mas Stes-Puelles, 11), les patronymes Alamiel et Dalamiel sont plus courants sous la forme Alamel et Dalamel dont l'origine parait être ardéchoise et provençale. De la même famille sont sans doute les Alamelon et autre Alamelou (aussi -ll ou accent) et leurs raccourcis Amelon, Amelou. Ce dernier a une étymologie tout à fait provençale lui attribuant la signification de 'petite amande' alors qu'en languedocien ce mot prend le sens d'une 'olive en forme d'amande' une olive oblongue, anguleuse à ses extrémités, "amygdalienne" disait-on, correspondant bien à une amande. Je ne rappellerai jamais assez l'une des origines probables de notre nom par cette amande et l'arbre qui la porte, car Amiel est bel et bien un "nom amygdalé", en 'forme linguistique', comme pourrait dire Salvador Dali, d'amande. Cette olive réunit donc sous son nom deux arbres emblématiques de la Méditerranée, l'amandier et l'olivier ainsi que des patronymes fort proches.
NB : Le nom de Béchamiel est noté ainsi dans "Menu mystique. the Diner's Guide to fine foods & drink..." de N. Odya Krohn, 1983; en France on écrit invariablement Béchameil pour parler du maitre d'hôtel; toutefois le nom de Béchamiel est souvent indiqué pour ce qui concerne Louis-Hiacinthe Béchamiel, son fils, comte de Noyelles, qui fut militaire ou Madeleine de Béchamiel, épouse d'un ministre de Louis XIV.
L'un comme l'autre se rattachent au toponyme corrézien correspondant (voir page toponymes occitans non languedociens). Ce sont d'autres formes du patronyme Bechamiel ci-dessus; peu portés tous deux.
Le prénom si connu et porté énormément dans les pays anglo-saxons est en zone française aussi un patronyme mais il est spécifique aux terres lointaines de La Réunion et de la Guyane où ce genre de nomination fut habituel, à l'instar des orphelins du territoire métropolitain qui recevaient quasi-systématiquement comme nom de famille un prénom courant (Michel par ex.); il vient évidemment du prénom latin des filles de la gens Aemilia.


Revision [16379]

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