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Revision [18045]

Last edited on 2019-10-15 17:34:04 by JeanLouis
Additions:
Cet opéra de 1929 complété en 1935, écrit dans un style plus moderne que les précédents, fut, selon les critiques, pour Mme Moor le meilleur travail qu'elle ait jamais produit, son travail majeur, bien que son aria d'amour exacerbé, écrit en un français actuel, ne puisse exister qu'en poésie comme l'indique l'avertissement inscrit sur les billets de concert. L'aria se terminant par le rêve de l'amour sans fin décrit dans des lignes chantées par Rozanne sur la mort de son Amiel : "L'étoile du soir monte pour la veillée ! / Brillante comme une gemme sereine / Sur le front du crépuscule. / Il n'y a qu'un an ce soir / Amiel m'a une fois dit, / "L'âme revient après la mort, / Vient comme une colombe en deuil."
Il y a cependant un plus grand malheur encore si je puis dire : cet opéra n'a jamais été représenté en tant que tel et c'est le seul de cette compositrice a avoir subi ce sort funeste; seul l'un de ses aria a été joué de nombreuses fois, celui dont je parle plus haut ! Initialement nommé "Macabre" la composition musicale a de plus, depuis, été perdue, seuls sont restés les aria; un disque a été enregistré dont "L'étoile du soir" in "The songs of Mary Carr Moore" par Cambria Records (1948).
Deletions:
Cet opéra de 1929 complété en 1935, écrit dans un style plus moderne que les précédents, fut, selon les critiques, pour Mme Moor le meilleur travail qu'elle ait jamais produit, son travail majeur, bien que son aria d'amour exacerbé, écrit en un français actuel, ne puisse exister qu'en poésie comme l'indique l'avertissement inscrit sur les billets de concert. L'aria se terminant par le rêve de l'amour sans fin décrit dans des lignes chantées par Rozanne sur la mort de son Amiel : "L'étoile du soir monte pour la veillée ! / Brillante comme une gemme sereine / Sur le front du crépuscule. / Il n'y a qu'un an ce soir / Amiel m'a un fois dit, / "L'âme revient après la mort, / Vient comme une colombe en deuil."
Il y a cependant un plus grand malheur encore si je puis dire : cet opéra n'a jamais été représenté en tant que tel et c'est le seul de cette compositrice a avoir subi ce sort funeste; seul l'un de ses aria a été joué de nombreuses fois, celui dont je parle plus haut ! Initialement nommé "Macabre" la composition musicale a de plus, depuis, été perdue; seuls sont restés les aria; un disque a été enregistré dont "L'étoile du soir" in "The songs of Mary Carr Moore" par Cambria Records (1948).


Revision [17588]

Edited on 2019-07-25 09:29:03 by JeanLouis
Additions:
Amiel est le héros de l'opéra de ce nom. C'est une oeuvre en trois actes mise en musique par la compositrice américaine Mary Carr Moor entre 1929 et 1935 sur un livret d'Eleanor Flaig. Le livret écrit en français situe la scène dans un cadre de même d'où son nom original pour cet opéra d'outre-Atlantique.
Il s'agit là pour la compositrice d'explorer la question de savoir ce qui se passerait pour une jeune femme (Roxanne) et son chevalier servant (Amiel) pris de nos jours dans les grandes déclarations de la tradition de l' "amour courtois" si ces envolées étaient prises d'une façon littérale, dans un cadre littéralement transposé à notre époque par une analogie faisant référence à la poésie de la Renaissance, et même de la pré-renaissance (on est en France). Une poésie qui fleurit encore alors sur les débris du moyen-âge qui en fut l'âge d'or notamment par les troubadours; on sait bien que ces derniers magnifièrent en langue d'oc, en Provence comme dans toute l'Occitanie, l'amour.
Cet opéra de 1929 complété en 1935, écrit dans un style plus moderne que les précédents, fut, selon les critiques, pour Mme Moor le meilleur travail qu'elle ait jamais produit, son travail majeur, bien que son aria d'amour exacerbé, écrit en un français actuel, ne puisse exister qu'en poésie comme l'indique l'avertissement inscrit sur les billets de concert. L'aria se terminant par le rêve de l'amour sans fin décrit dans des lignes chantées par Rozanne sur la mort de son Amiel : "L'étoile du soir monte pour la veillée ! / Brillante comme une gemme sereine / Sur le front du crépuscule. / Il n'y a qu'un an ce soir / Amiel m'a un fois dit, / "L'âme revient après la mort, / Vient comme une colombe en deuil."
Deletions:
Amiel est le héros de l'opéra de ce nom. C'est une oeuvre en trois actes mise en musique par la compositrice américaine Mary Carr Moore entre 1929 et 1935 sur un livret d'Eleanor Flaig. Le livret écrit en français situe la scène dans un cadre de même d'où son nom original pour cet opéra d'outre-Atlantique.
Il s'agit là pour la compositrice d'explorer la question de savoir ce qui se passerait pour une jeune femme (Roxanne) et son chevaler servant (Amiel) pris de nos jours dans les grandes déclarations de la tradition de l' "amour courtois" si ces envolées étaient prises d'une façon littérale, dans un cadre littéralement transposé à notre époque par une analogie faisant référence à la poésie de la Renaissance. Une poésie qui fleurit encore alors sur les débris du moyen-âge qui en fut l'âge d'or notamment par les troubadours; on sait bien que ces derniers magnifièrent en langue d'oc, en Provence comme dans toute l'Occitanie, l'amour.
Cet opéra de 1929 complété en 1935, écrit dans un style plus moderne que les précédents, fut pour Mme Moor le meilleur travail qu'elle ait jamais produit, son travail majeur, bien que son aria d'amour exacerbé, écrit en un français actuel, ne puisse exister qu'en poésie comme l'indique l'avertissement inscrit sur les billets de concert. L'aria se terminant par le rêve de l'amour sans fin décrit dans des lignes chantées par Rozanne sur la mort de son Amiel : "L'étoile du soir monte pour la veillée ! / Brillante comme une gemme sereine / Sur le front du crépuscule. / Il n'y a qu'un an ce soir / Amiel m'a un fois dit, / "L'âme revient après la mort, / Vient comme une colombe en deuil."


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