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**AMIELH dans "LA FESTA"** :
C'est une œuvre magistrale très connue par les occitanistes; écrite dans cette langue magnifique par Robert Laffont; on y trouve en effet le personnage d'Amielh Ribiera, une première fois amant de l'épouse de son ami Joan Ventenac, à Viena (Vienne) en Austria (Autriche) peu avant l'invasion soviétique en Hongrie, du temps de l'URSS. Roman politique et sociétal écrit en plusieurs parties (livres) assez contemporain il parle également de la guerre d'Algérie des années 1950-60. Il narre enfin la fameuse lutte des paysans du Larzac qui agita la France au début des années 1970. Ce sont trois exemples flagrants de luttes de peuples pour leur reconnaissance en plein XXème S. post-colonial. Pour ce qui concerne la France outre la guerre d'Algérie qui aboutit à son indépendance, avec le Larzac métropolitain c'est une partie importante qui se joue là entre le pouvoir jacobin parisien et la volonté d'émancipation de la province. Et c'est dans cette partie (Livre III "Finisegle") que l'on retrouve le personnage Amielh : Il en est là le personnage principal et l'on peut alors mieux le connaitre. Un ancien théâtre rural reprend vie sur le plateau aveyronnais et la fête liée aux évènements de la lutte paysanne attire beaucoup de jeunes qui vont camper chez Amielh. On apprend par le narrateur Amielh lui-même qu'il était directeur de collection chez un éditeur parisien, découvreur professionnel de manuscrits, bien intégré dans le monde des lettres et de l'édition internationale; loin de ces mondanités il veut se réserver un lieu confidentiel pour écrire, et trouve une maison bourgeoise sur le Larzac cévenol, qu'il loue pour cet usage unique et qui sera son île déserte. C'était celle d'un industriel du XIXème S.; attenant à cette maison est ce théâtre des champs où se passera une partie de l'histoire. Bien entendu cet Amielh est d'origine sinon locale, du moins régionale; il va écrire lui aussi en occitan; ce havre devient là notamment avec l'auteur Joan Ventenac et d'autres un véritable centre de préparation à la "Marche sur le Larzac" qui défraiera tant la chronique à une époque où les médias n'étaient pas aussi développés que de nos jours. On se souviendra notamment du "cri de guerre" entonné et placardé de "Gardarem lo Larzac !" de ce révélateur du "fait occitan", de ce déclencheur des consciences régionales. C'est une oeuvre du 'nouveau roman' qui fut écrit comme tel.
**AMIEL chez Yves ROUQUETTE** :
Yves Rouquette est un autre auteur occitan; c'est dans son roman "La Sirventa" (La Servante) que cet auteur régionaliste fait intervenir un vieux monsieur, un "papeta" que "la sirventa lo sona (ja!) per son pitchot nom : Amiel !" je traduis : 'que la servante appelle (eh oui!) par son petit nom : Amiel !' A vrai dire je ne sais comment comprendre une telle appellation : il me semble peu probable qu'il s'agisse de son prénom (sauf si ce roman se passe avant le XIIIème S. environ); s'il s'agit du patronyme de ce vieil homme voilà qui est passablement fort mal poli !
**Le DR AMIELL médecin-chef de LYON** :
C'est un personnage du roman policier "La diabolique mante religieuse" de Georges Teské (2010). Le Dr Amiell est médecin-chef du service de neurologie de l'Hôpital St Joseph de Lyon. Il est décrit au chap. V, p. 69 : //...un homme en blouse blanche d'une cinquantaine d'années....de petite taille avec une tendance à l'embonpoint, plutôt chauve avec quelques fils argentés sur les tempes, ce n'était pas ce que l'on appelle un homme séduisant, mais il dégageait de sa personne une apparence imposante de chef...//(il parlait)// courtoisement avec une voix chaude.// Il reçoit la famille d'un patient qui a eu un accident. Son rôle pourrait s'arrêter là mais il se trouve que ce patient se révèlera assez particulier; au chap. XIV il aura à renseigner cette fois la police car ce patient, décédé dans la nuit précédente, faisait l'objet d'une enquête....
**HASSAN AMIEL ZUCHARAVA** :
Ce personnage est le prétendu destinataire d'une lettre fictive d'informations secrètes permettant avec un tas d'autres tout aussi fictives de suivre l'histoire générale de l'Europe au siècle de Louis XIV, de parler des rapports que l'Occident chrétien put entretenir avec les arabes musulmans et les juifs depuis la Renaissance. Courtisé par les espions en poste en France, Hassan Amiel est un turc responsable d'un régiment d'élite de l'infanterie ottomane, unité tout à fait réelle qui fut malheureusement connue entre le XIVème S. et le début du XIXème S. Le terme d' "Aga des Janissaires" lui est donné comme titre officiel : l'aga désigne sa fonction de chef suprême de cette armée; les Janissaires étaient à l'origine et seront pendant longtemps des esclaves d'origine chrétienne rééduqués, convertis de force à l'islam; ils seront employés à combattre les mécréants au nom de cette religion ! Une technique toujours actuelle, non ? La lettre en question supposée avoir été rédigée en 1689 expose en un premier temps la politique française en Europe alors qu'en 1683 avait eu lieu la fameuse victoire de Lépante contre les Turcs, puis son auteur y vante les mérites et la grandeur du roi Louis le Grand, son éclat, sa force, ses manœuvres politiques. (cf. "L'espion dans les cours des princes chrétiens" T. VIII Giovanni Paolo Marana; Amsterdam, 1756). C'est un temps (1688) où Louis XIV vient de déclencher les hostilités contre la Ligue d'Augsbourg ou Sainte Ligue qui réunit les puissances européennes en Europe Centrale depuis plus d'un siècle pour lutter contre la mainmise turque en Europe chrétienne. Le sultan turc avait déjà menacé Vienne en 1663 mais la France ne se ligua pas, elle fit même le contraire; ses intérêts commerciaux avec l'Orient comme hégémoniques en Europe centrale conduisirent en effet sa diplomatie à se rapprocher de la Sublime Porte turque. L'alliance franco-turque rétablit une sorte d'équilibre pour cette guerre qui ne se termina qu'en 1697 par le Traité de Ryswick. Là aussi se termine ce rapprochement franco-turc comme la confiance du sultan envers le "roi très chrétien", contact qui dès lors s'étiola, ce dont l'Angleterre tirera grand profit, la politique comme la nature ayant horreur du vide !
**"EMILIEN ou la foi révélée** :
C'est un poème chrétien, destiné à redonner un nouvel élan au christianisme après 1789 et d'autres soubresauts d'un XIXème S. bouillonnant, dont l'auteur est anonyme. Il est intéressant pour nous car il contient plusieurs passages sur le christianisme apostolique dont le 2ème intitulé "Emilien ou la Bonne Nouvelle", un poème qui s'adresse à un tribun Aemilianus venu d'Armorique dont l'ami converti a pour nom Eusèbe. L'on y parle bien sûr des martyrs, des catacombes romaines et cet Aemilianus découvre tout ce monde qu'il ne connait pas. Un autre poème s'intitule "Eusèbe à Emilien ou la foi révélée". Enfin Emilien ne peut qu'être acquis à la cause et devient chrétien. Mais averti de la prochaine arrestation de son ami Eusèbe et de son probable martyr il n'hésite pas une seconde et pense prendre sa place....mais Eusèbe sera aussi là, dans l'arène du martyre; ils périront dans les bras l'un de l'autre, livrés aux bêtes féroces. Evidemment cette œuvre est à relier par ce nom à la déferlante des éditions issues de L'Emile de Rousseau, pour non pas en ce qui concerne l'éducation mais les suites de la révolution, notamment religieuses.
**Deux MISS AMIEL en voyage** :
- Miss Mary Amiel est la fille aînée d'un pasteur anglican anglais; avec sa sœur cadette Miss Fanny Amiel, elles sont deux personnages de "The Cruise of the Danity"; ce roman comporte encore deux autres Amiel : Nat Amiel jeune frère d'un dénommé Harry Amiel sans doute de la même famille. Cette œuvre de W. H. G. Kingston qui a pour sous-titre "Rovings in the Pacific" fut publiée en 2007 par First World Library, Fairfield, IA, Usa.
- Miss Amiel, éducatrice de jeunes filles est un personnage d'un roman narrant la vie de Constance Mordaunt dans les Caraïbes cette fois, à St Vincent, les Barbades et les Windward Islands (les Iles au Vent), îles de l'Archipel de l'Ouest (sous-titre du livre). ("Constance Mordaunt, or Life in the Western Archipelago" E. J. W. (?), Mondon, Saunders, Otley & Co. 1862).
**AEMILIUS CRISPINUS en GAULE** :
C'est dans un roman historico-épique de Claude Dumas, "Vie et mort d'Ammonius, centurion romain : Voyages dans l'Empire Romain au Ier S. de notre ère" (Ed. L'Harmattan, 1997), que, sous le règne de Néron, apparait ce personnage. On découvre l'ouest de l'Empire, de la Calédonie à l'Hispanie, en passant bien entendu par la Gaule, par de singulières péripéties. Ammonius, personnage central, étant un simple soldat, il obéit à des tribuns militaires dont un tout droit arrivé de Rome en Gaule, Aemilius Crispinus.
**AEMILIUS CAPITON et autre dans deux romans étrangers** :
- Aemilius Capiton est la 1ère victime d'une série de meurtres sur lesquels enquête Decius dans un roman policier et historique "Sacrilège à Rome" écrit par John Maddox Roberts (coll. 10/18 Grands Détectives 2006, trad. Alexis Champon, Série SPQR).
- Le second par contre a bien existé; cité dans un roman historique cette fois, "The Grass Crown" de Colleen Mc Cullough (série Masters of Rome, Hardback & Broché Australie, 1991), il s'agit de Mamercus Aemilius Lepidus Livianus.
**AMELIUS CASSIUS dans un poème** :
C'est Daniel Lançon qui a écrit ce poème présenté ainsi "L'Hibiscus Rouge - Périple du chevalier Amelius Cassius, archiviste-bibliothécaire au Tabularium- Poème retrouvé, suivi d'un glossaire, de cartes et de commentaires du traducteur" (1995). Le Tabularium est situé sur la colline du Capitole, il domine le Forum Romanum; là, au-dessus du Sénat et de la Basilica Aemilia, étaient conservées les Archives de l'Etat; de nos jours c'est la Mairie de Rome. L'époque est celle d'Aurélien entre 250 et 275; Amelius est découragé voire pessimiste quant au devenir de l'Empire; les barbares l'envahissent progressivement sur plusieurs limes (frontières). Un graffiti anonyme à caractère religieux va l'inciter à partir chercher en Orient un antirationalisme, voulant aussi confronter le néo-platonisme alors retrouvé par le chrétien Plotin et son école, dont un certain Amelius continuateur de son œuvre, avec les connaissances spirituelles hindoues. Le poème est un récit imaginaire que l'auteur est censé avoir composé d'après les notes du voyageur écrites soit en vers soit en prose. Et par les cartes, les commentaires et le glossaire on a un bon aperçu historique de ce temps. Après deux ans de périple, après avoir rencontré quelques maitres spirituels, Amelius revient à Rome; le monde a encore vieilli, la situation a changé, en pire. Il raconte son voyage à ses collègues du Tabularium alors que le 25 décembre de l'an 274 Aurélien en appellera au Sol Invictus pour réunifier et protéger l'Empire; on sait ce qu'il adviendra de cette date moins d'un demi-siècle à peine plus tard avec l'avènement du christianisme suite à l'intervention divine solaire de 313 devant Constantin le Grand.
**Des AMIEL FAMILY** :
- C'est dans un roman sur les suites de l'Holocauste, notamment sur le traumatisme subi par les orphelins qui en ont réchappé et qui arrivés en Israël furent placés dans des familles adoptives qu'on trouve cette famille Amiel. ("Three chilfren" R. Sarna Araten, Gefen Publ. House, 1993).
- Un roman plus ancien, daté de 1927, parle lui aussi d'une "Amiel family" : "Those distrubing miracles" de LLoyd Cassel Douglas (Harp & Brothers).
**THE AMIELIAN LEGACY** :
C'est le titre curieux d'une collection d'une trentaine de romans écrits par Christine Schulze car dit-elle "Dieu ne cesse d'être la source de son inspiration", une collection qu'elle commença à l'âge de 12 ans. Pourquoi un tel nom ? Réponse de sa part : "Amiel est la figure allégorique de Dieu, Seigneur et Créateur de l'Univers englobant le Monde." Ce nom que l'on doit donc traduire par "l'héritage divin" est finalement une action de grâce remerciant ainsi celui qui lui a donné ce talent. Nous avons tous au moins un talent parait-il, mais nous sommes peu à l'avoir découvert cependant à ce qu'il me semble....
Dans la dédicace de "The Chronicles of the Mira" (Writers Exchange, E. Publ. Atherton QLD, Usa, 2011) le même auteur insiste sur ses remerciements pour ce nom Amiel : //And to all the people Amiel has so strategically placed in my path : I thank Him// (God) //for placing you there.//, 'A tous ceux nommés Amiel si stratégiquement placés sur mon chemin, je remercie Dieu de les avoir placé là', ces chroniques citant en effet souvent le nom Amiel. Voilà une dédicace exceptionnelle relative à notre nom que je ne saurai renier !
**Un AMIEL MESSIANIQUE** :
On a vu qu'un Amiel, dans les premiers siècles de notre ère, fut prédit comme Messie des juifs (Apocalypse de Zeroubavel). Sans doute l'auteur de ce roman historico-hébraïque connaissait-il ce texte : Il y a en effet dans son oeuvre "Messiah" un Amiel messianique ("Messiah" Niall Patrick, Stamford House Publ., Peterborough, 2005).
**AMMIEL aime EZELE** :
"L'épreuve des eaux amères" est un récit moralisateur comme il y en eut tant au XIXème S.; illustration de ce que son auteur nomme dans son sous-titre "la loi de jalousie" il montre un trait des mœurs de la tradition juive antique. Le jeune Ammiel, 18 ans, est un orphelin recueilli par un juif pieux et très riche nommé Hophin et ce garçon parait convoiter la jeune épouse de son père adoptif ! Mais s'ils s'aiment c'est d'un amour fraternel car on apprendra qu'ils sont tout simplement frère et sœur...Ezèle qui est cette sœur et épouse sortira heureusement saine et sauve de ce piège du hasard, sorte d'épreuve religieuse biblique destinée à la manière de l'ancien testament à faire éclater la vérité. (récit de Mme Eugénie Foa in "Le Journal des demoiselles" 9ème année, n°1, Paris, 1841). Ce conte religieux ingénieux semble avoir été connu car il fut repris quelques années plus tard en anglais dans "The eclectic magazine" Foreign littérature, Vol. 2 de J Holmes Agnew & W. H. Bidewell avec ce titre : National customs (illustration of) n°1 hebrew "translated from the modern sanscrit ...." ; Philadelphie, Leavitt, trow & Co., 1844).
**AMMIEL proche du ROI DAVID dans deux romans** :
- C'est un livre sur la notoriété du roi David, de son règne et de ses suites sur le Royaume d'Israël dans lequel l'auteur s'y fait son scribe. On connait par l'Ecriture un Ammiel qui est proche du grand roi (c'est un de ses gardes rapprochés) outre son futur beau-père; il apparait ici dès le chap. 3 avec quelques modifications cependant : il est déjà un ami de toujours, ils ont le même âge et l'un des frères du roi est marié avec une sœur d'Ammiel; très semblables, il ne se trouve qu'une seule différence entre eux, Ammiel, lui, ne chante pas (on sait que David composa et chanta s'accompagnant d'une harpe). Comme ami mais aussi confident, Ammiel partage étroitement le règne du grand roi, au jour le jour; il l'accompagne dans les nombreux combats qu'il mène pour asseoir sa puissance régionale, il connait les secrets de son âme même. ("Psalwrites - The Chronicles of David - Book 1" Michael Sandusky; Intern. Bible Soc., Usa, 2006).
- Un autre roman contant la vie de David montre encore la relation possible d'amitié qu'il put y avoir entre lui et un autre Amiel, cette fois bien identifié comme étant le père de Bethsabée; conforme à l'Ecriture, adjoignant l'éventualité que sa relation et son mariage avec Bethsabée en puisse avoir été facilitée. ("The throne of David : from the consecration of the shephered of Bethlehem, to the rebellion of Prince Absalom..." J. H. Ingraham; Evans, Philadelphie, 1860).'
**AMIEL petit-neveu de JOSUE** :
C'est là en effet l'histoire du petit neveu de Josué auquel l'auteur, pasteur américain, a donné curieusement le nom d'Amiel. Amiel vient vivre aux côtés de son grand oncle afin d'apprendre de lui beaucoup de leçons de vie. Josué est ce prophète qui, à la suite de Moïse décédé avant l'entrée en Palestine, finit d'amener le peuple enfui d'Egypte jusqu'à la terre de Canaan, qu'ils parvinrent même à conquérir grâce à lui. Josué relate les histoires et leçons qu'il apprit de Moïse mais aussi d'Aaron, Eliezer et d'autres encore, confiant aussi à Amiel ce qui lui était arrivé lorsqu'il eut à mener le peuple et l'installer, lorsque il n'était qu'un simple serviteur du grand homme...L'auteur le fait parler avec emphase de son amour pour Dieu, de son attitude comme de son courage, sa patience et son jugement, de son humilité aussi, de la protection qu'il demanda au Très-Haut pour les siens. Il se trouve de nombreuses paraphrases de la Torah relatives à Josué dans cette œuvre qui sont tout à fait remarquables selon la critique. ("The mentor" Pasteur Mark Lenz, Centerville, Minnesota, Usa).
**Le PRINCE AMMIEL** :
Cette vieille histoire du Prince de la tribu de Dan qui, avec ses 11 autres collègues, fut envoyé en reconnaissance avant de pénétrer en Israël par Moïse, est racontée par G. P. Taylor dans un recueil intitulé "Yhwh, the flood, the fish and the gient : Ancient stories retold" (Authentic Media Ltd, London, 2010).
Ce même prince est cité dans "Moses" (p.156), roman historico-religieux de Ch. Morgan (2009).
Enfin il est détaillé sur la base du peu qu'en dit l'Ancien testament par l'imagination de Sandie Freed, dans "Conquering the Antichrist spirit..." (Choosen Books, Grand Rapids, Mi, Usa, 2009).
**AMIEL et la naissance de MOISE** :
Se déroulant encore plus tôt, bien avant les périodes bibliques précédentes, voici un livre racontant comment une femme du peuple hébreu osa défier Pharaon à propos de son fameux décret d'élimination des enfants mâles et, sans le vouloir, mais c'était peut-être la volonté divine qui veillait, sauva son peuple; Moïse sauvé des eaux, sera recueilli et élevé par l'épouse du pharaon et deviendra l'un des plus grands prophètes et chefs du peuple hébreu; parmi les différents personnages se trouve un Amiel inconnu de l'Exode en tous cas, et qui ne peut s'identifier au Prince de Dan seulement cité à la fin du périple de l'Exode, mais il est vraisemblable que ce nom fut déjà donné. ("The midwife's song - A story of Mose's birth" Brenda Ray; Kamichael Press, 2000).
**AMMIEL du temps d'ABRAM** :
Ce roman des temps d'Abram, alors donc que Dieu n'avait pas encore modifié son nom en Abraham, alors que les différents éléments de ce qui n'était pas encore le peuple hébreu était pérégrin, sans terre fixe et définitive, un jeune berger du nom d'Ammiel, nom peu probable alors si l'on s'en réfère à son sens de "peuple de mon Dieu" mais possible s'il l'on pense à sa première signification de "le dieu El est mon oncle", est l'un des personnages de cette composition pseudo-historique que l'auteur fait vivre dans la région du village de Mamre. Ce village de Palestine est connu pour avoir abrité Abram dans un bosquet de chênes dit la Genèse (13, 18) et près duquel il aurait eu son tombeau, du côté d'Hébron. Ammiel est un gardien de troupeau sur la route caravanière qui passe près de ce lieu. Il semble s'être enfui de... Sodome, cité pour laquelle Abraham essaiera d'intercéder afin de protéger les quelques 'justes' qui s'y trouveraient (Genèse 18, 16 -33) de la colère divine suite aux mœurs dissolues de ses habitants, de même pour Gomorrhe. ("Abram and Saraï" J. Servaas Williams, Corinth House, 1981).
**PIERRE AMIEL et sa famille audoise** :
C'est le livre d'un anglais qui essaie de comprendre ce qu'il appelle la "complexe et contradictoire société française, le pays d'Astérix, Descartes, Proust et Brigitte Bardot". Théodore Zeldin, c'est lui qui nous ausculte, parle dans un des chapitres de "The French" de la façon d'apprécier une grand-mère et dans le début cite l'exemple d'une famille, audoise depuis longtemps, 115ans dit-il, d'une certaine Mme Bourrel dont le nom de jeune fille est Amiel et qui abrite l'ancêtre Pierre Amiel, 95 ans. Son patronyme lui venant d'un plus ancien qui revint de Moscou avec les débris de l'armée impériale de Napoléon Ier en 1813 ou 14 il ne sait plus bien. Et Pierre aurait dû devenir notaire comme ses prédécesseurs sauf que sa vie n'en a pas décidé ainsi. Ratant ses études il devint producteur et négociant en vins mais il fit faillite et ses vignes furent vendues l'une après l'autre, peu en réchappèrent. Il voulut alors devenir écrivain mais personne ne voulut éditer sa prose naissante; finalement il se mit à aider les autres, à éduquer ses enfants, à prévenir en bon père de famille les confrontations familiales; propageant ce que l'on peut appeler sa philosophie de vie, il laissa sa place de chef de famille à sa fille cadette Colette. Colette est cette grand'mère qui fait l'objet de ce chapitre familial français; l'unité de base sociale disséquée par un anglais, ce n'est pas peu dire.
(=>"The French" Théodore Zeldin, Ed. Les Nouvelles d'Orléans-Oxford Univ. Press, Usa, 1996, reprint).
**AMIEL ESTANHOL raconte la prise de MONTSEGUR** :
Gérard Raynal dans son roman historique "Les Bûchers du Paradis" (Ed. TDO, Perpignan) fait de son personnage Amiel Estanhol son narrateur pour raconter comment le rêve cathare prit fin à Montségur. Il fuit de Durfort-des-Corbières, son village natal du centre du massif, au moment où l'ost du nord commence ses ravages, en 1209; devenu cathare il raconte son périple en terre cathare jusqu'à Monségur en 1244.
**AMIEL autre cathare à MONTSEGUR** :
Décidément le nom Amiel a inspiré Gérard Raynal; on retrouve ce nom dans un autre roman de cet auteur, "Le cathare de Montségur" chez le même éditeur régional. Il fuit pour les mêmes raisons ses Corbières, en l'occurrence Durban (en Corbières maritimes) avec d'autres habitants pour se cacher sans grandes difficultés dans la nature; pourtant la Croisade va les rattraper et ils devront toujours s'enfuir plus loin. Cet exode, Amiel, devenu bonhomme cathare, le raconte, bien des années plus tard, alors que, sous ses yeux, se met en place le siège ultime de la citadelle.
**AMMIEL pour la Révolution Américaine** :
Personnage apparaissant tardivement dans "1776 : Son of Liberty (Young Founders) A novel of the American Revolution" d'Elisabeth Massie (2013). L'histoire on le sait a retenu plusieurs Amiel de cette période d'émancipation américaine.
**AMIEL homosexuel à l'âme torturée** :
Dans "Désirs inconnus" T. 3 : "Désir soumis" d'Ayleen Night, Amiel est un personnage homosexuel prostitué, réputé (présent déjà dans les deux tomes précédents de cette série érotique, "Désir captif" et "Désir caché"); réputé pour sa beauté mais aussi pour sa totale obéissance et soumission sexuelle aux plaisirs sollicités par les clients du bordel où il 'officie'. Amiel est intimement surtout une 'âme torturée' par un terrible secret. Dans ce tome se révèle une histoire incroyable avec intrigue, rebondissements et, parait-il, beaucoup d'émotion...
**RITSPA enceinte d'AMIEL dans la BIBLE ?** :
Non, ce n'est qu'une fiction historique utilisée par son auteur dans "Le prince Mephiboscheth". Roland Buyck narre la vie de ce prince, fils du roi Saül, adversaire de David, Ritspa est sa mère. La référence biblique afférente est dans le 2ème Livre de Samuel mais on n'y parle pas en cet endroit (3,4) d'Amiel. Cet Amiel c'est le père de Bethsabée; mais il est cité ici en tant que fils d'Achitophel et c'est pour les besoins de la narration que l'auteur a pensé le faire amant de cette femme Ritspa afin de justifier son rapprochement avec David dont il deviendra le principal conseiller. Citation p.199 : c'est "après avoir été déçu de ce que Saül avait fait à Ritspa en la prenant comme concubine alors qu'elle était enceinte [par Achitophel NDLA] d'Amiel, son fils, (qu') il [Achitophel] s'était rallié et donné corps et âme au nouveau roi". On sait que David va aussi décevoir le même Achitophel par son adultère avec sa petite-fille Bethsabée...Mais il y a là confusion entre les deux Amiel de cette période : l'on sait que Mephiboscheth fut recueilli à la mort de Saül dans la maison de Machir, fils d'Amiel, mais il s'agit d'Amiel dit de Lodabar, lequel n'est pas du tout le fils d'Achitophel ! Revoyez donc ces relations dans la partie hébreux !
**LAS MANS D'AMIEL** :
Titre d'un roman en catalan racontant les aventures professionnelles d'un Amiel à travers ses mains, lorsqu'il commence un nouvel emploi. Ecrit par Maria Jésus Bolta en idiome valencian, paru en 1992 dans la collection "Bicicleta Negra", c'est un roman pour la jeunesse.
**AMIEL dans des romans de CERDAGNE** :
La Cerdagne est un petit pays du haut Roussillon, en Catalogne nord-pyrénéenne, assez isolé et dont la station climatique de Font-Romeu est la ville principale. Un auteur en a fait le centre de ses romans policiers et il utilise au moins deux fois le nom Amiel dans ses enquêtes.
- Dans "Le loup des cathares" il s'agit de Karine Amiel, de Béziers, qui y est une victime. Ce personnage y est présenté comme une étudiante en sociologie de la fac de Montpellier qui avait pris une année sabbatique après avoir obtenu sa licence. Apparemment adepte d'un mouvement international nommé "CircleWorld" qui avait organisé son rassemblement mondial en Donezan (pays audois proche de la Cerdagne). Mais l'enquête révèle qu'elle fut plus qu'une simple adepte, son nom apparaissant dans de douteuses opérations financières. Quel lien avec le temps, lointain, des cathares ?
- Dans "Croix de sang au Grand Hôtel" il s'agit d'un des principaux suspects; Roland Amiel y est un homme en butte depuis toujours avec l'autorité, quelle qu'elle soit. De tempérament bagarreur, sa personnalité jointe à ses antécédents va conduire les enquêteurs à le mettre en garde à vue. Il sera relâché puis à nouveau suspecté. Il est vrai qu'il est le dealer attitré de la station et un collectionneur très particulier : son logement est rempli de "souvenirs" de l'époque nazie et il est peut-être en lien avec un groupuscule néo-nazi nommé "RenaiSSance SS". Il faut dire quand même qu'il s'agit d'enquêter sur deux meurtres qui semblent liés : ils ont lieu à Font-Romeu, l'un concerne un jeune drogué, l'autre étant son père, retrouvé nu et attaché sur une chaise, des croix gammées tracées avec son sang sur les murs de la salle de bains d'un chambre du Grand Hôtel local. Les policiers vont pénétrer alors au cœur de la société cerdane.
Des romans de Daniel Hernandez parus aux éditions régionales Mare Nostrum de Perpignan. Le second a obtenu le Prix de l'Embouchure" 2011 au festival "Polar Sud" de Toulouse.
**AMIEL sergent du guet de Castres** :
Dans les années 1320, alors que la répression de l'épopée cathare avait atteint son but et son terme (langue des oiseaux sur ce dernier mot, à vous de le trouver, ce terme!) se déroula dans tout le pays ce que l'on a appelé "La croisade des pastoureaux". C'est d'ailleurs le titre d'un roman historique de la série "Les chemins de perdition" (Ed. TDO, 2017). Pendant ces années des gueux et des enfants vont, par milliers, errer sur les routes de France, y semant de nombreux et graves troubles. La plupart étaient des bergers d'où le nom générique donné à cette 'croisade'. S'y intègre aussi l'histoire plus étrange des "vierges noires" et d'un mystérieux "Manteau d'Isis". Une partie du roman se déroule entre Toulouse et Carcassonne; Amiel est avec son collègue Gautier sergent du guet de Castres, au service d'un supposé Guillaume de Montfort, seigneur de la ville, d'une branche donc de ces Montforts qui ont dévasté la région pendant la Croisade Albigeoise. Amiel et son acolyte accompagnent le seigneur en Ile-de-France, à Montfort-L'Amaury où il se rend pour participer à un mariage dans sa famille, mais le voyage sera évidemment dans ce contexte, semé d'embûches...
**Le cardinal PIERRE AMIEL de BRENAC** :
Le célèbre cardinal audois du XIVème S. est l'ami bien oublié du personnage narrateur d'un roman historique régional de Michel Peyramaure "La tour des anges" (Robert Laffont, 2000).
**AMIEL & MELIA** :
Un Amiel avec sa mère, sa maison (un moulin), son jardin et sa chatte marron à poil court sont décrits dans le roman "Jeunesse gâchée" de Rose Mendy. Un autre personnage, féminin, porte le nom de Mélia qui est un anagramme d'Amiel. Amiel et son amoureuse nommée Fenoène travaillent à l'écomusée local et vivent au moulin. Court roman de 150p. (Edilivre, 2017).
**"LES AMEILS en AUVERGNE** :
Le roman auvergnat de Jean Anglade "Un front de marbre" (Julliard, Paris, 1970) cite de nombreuses fois le pseudo-toponyme "Les Ameils"; lieu-dit qu'il situe en Basse-Auvergne, près de Valdore. Il existe bien un Val Dore près d'Ambert (63) mais pas de lieu-dit Les Ameils. Il faut sans doute voir en ce nom un toponyme de la Creuse; l'évocation du patronyme Ameil est lui, bien auvergnat.
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