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Revision [18086]

Last edited on 2019-10-25 10:38:11 by JeanLouis
Additions:
**STE EMILIENNE de ROME** : (cf. page Aemilii premiers chrétiens)
**STE EMILIENNE dite LA VENERABLE** : (cf. page Aemilii premiers chrétiens)
**ST EMILION** : (cf. page toponymie Occitanie)
Emmelie la Vénérable aussi nommée Emilie ou Eumélie de Césarée est avec St Basile dit l'Ancien (par rapport à son fils dit le Grand) leur père, la mère de dix enfants dont plusieurs saints, parmi lesquels St Grégoire de Nysse et St Pierre de Sébaste. Si St Basile le Grand ou de Césarée est le plus connu, on peut citer aussi Ste Macrine sa sœur avec qui Emmelie se retirera dans un monastère qu'elle fit bâtir près de la rivière Iris qui prend sa source en Arménie, dans la Province du Pont, en Césarée, Cappadoce (Asie Mineure). C'est là qu'elle mourra vers 370 dans un âge fort avancé entourée de ses deux enfants St Basile le Grand dont elle fut la seule consolation et Ste Macrine, selon St Grégoire de Nysse. F:30 Mai.
**ST AMELE Martyr avec AMIQUE à MORTARA** : (voir dossier spécial)
Il s'agit des deux inséparables amis dont parle la chanson de geste du moyen-âge "Amis et Amile" connue et diffusée en plusieurs langues à travers l'Europe d'alors dont les tombeaux jumeaux furent l'objet de pèlerinages importants durant le moyen-âge; F:12 Octobre.
Ce personnage auvergnat du VIème S. quitta parents et biens pour se retirer en ermite dans la forêt de Pontgibaud, la Ponticianenses Silvae du Pontavicensium en latin, un coin situé de nos jours au nord-ouest de Clermont-Ferrand sur la Sioule. Et l'anachorète vécut là jusqu'à sa mort, au milieu de la nature et des bêtes sauvages, dans une caverne a t'on écrit; ainsi il "renouvelait, sous une ciel glacé, les prodiges des anachorètes d'Egypte" comme l'écrivit Emile Mâle en 1922. Ayant défriché un terrain il y aménagea un champ qu'il cultiva pour se nourrir. Il ne reçut là de consolation que de Dieu, travaillant de ses mains et priant. Un jour que le duc d'Auvergne Sigivalde chassait dans cette forêt, vers 530, accompagné de son fidèle Branchion, un ancien esclave, le cerf qu'ils poursuivaient vint se réfugier dans l'antre d'Emilien. Et les chiens n'osèrent pas l'en déloger. Branchion chargé de voir ce qu'il se passait s'avança et fut surpris du spectacle; se trouvant face au saint homme celui-ci l'exhorta à se consacrer à Dieu; Branchion devint abbé, fonda un monastère à Mehet, près de Riom, grâce à un don de la fille du comte et fut lui aussi sanctifié. Grégoire de Tours qui écrivit leur Vita dit que Emilien laissa ses pauvres biens à Branchion et mourut à l'âge de 90ans (vers 538) (cf. "Les sept livres des miracles. Livre septième. De la gloire des confesseurs. Vie des Pères et de quelques bienheureux. XIIIème récit." de Grégoire de Tours; "Essai sur les légendes pieuses du moyen-âge" Alfred Maury; Paris, Lagrange, 1843). Une abbaye bénédictine porta son vocable (ou celui du suivant ?) avec ceux de St Pierre et Ste Félicité, c'est l'abbaye de Beaulieu, ce dès 859, date de sa fondation (cf. Bull. de la Soc. Sc. Hist. & Arch. de la Corrèze T. XIX). Le cartulaire de Beaulieu parle de l'autel élevé devant ses reliques dans l'église de l'abbaye, le nommant Emilii mais aussi "Emelius seu Aemelius"... . Ce saint classé comme confesseur était nommé populairement (encore une appellation approximative) dans la région Emelve parait-il et, contrairement aux reliques du suivant (aussi honoré en ce lieu) ses restes ont été saccagés par les calvinistes, lors des guerres de religion.
Il apparait que ce personnage n'est pas le même que le précédent bien qu'il soit honoré, selon ce que j'ai relevé, aussi à Beaulieu. Il vivait au VIIIème S. Natif de Nantes ou Vannes, breton en tous cas, il fut pendant quelque temps au service du comte du pays. Ayant voulu renoncer au monde il quitta la maison de son maître et se retira en Saintonge au temps du duc d'Aquitaine Guiffre. Il entendit parler du monastère de Saligny et de son abbé Martin et lui demanda de devenir moine; et il y devint un modèle de vertu. Evidemment cette rapide accession fit des jaloux et des envieux s'évertuèrent à déprécier son mérite et rendre sa vertu suspecte. Il se résolut alors à quitter ce monastère pour vivre en ermite "en un lieu solitaire proche de la Dordogne, dans le diocèse de Limoges, à ce que l'on croit..... Après avoir mené dans ce lieu qu'on ne peut préciser, durant plusieurs années, une vie plus angélique qu'humaine, il y mourut de la mort des saints, le 17 août vers l'an 760" dit sa Vita. Ses reliques furent transférées à Beaulieu, en Bas-Limousin, elles y étaient encore à la révolution et elles n'y furent pas touchées durant celle-ci à ce qu'on dit.
ou de Gaetulia, lieu de Lybie, au sud de l'Atlas, près du Sahara (où vivait le peuple des Gaetules) : Martyr en ce lieu avec Basile et Prétexte aux temps apostoliques. F: 19 Mai.
Dame devenue veuve qui se fit religieuse dans le Tiers-Ordre de St François d'Assise (F : 19 Mai).
Autre note concernant les vocables d'églises qui ont été placées sous la protection des saints émiliens : St Emile a été très peu trouvé; notons au Canada, à Québec un quartier et son église, et une autre à Montréal; au Liban, une nouvelle église St Emile de Carthage à Kab Elias dans la plaine de la Békaa. Ste Emilie est trouvé encore au Canada (Québec) où un village et son église portent le nom de Ste Emilie (ou Emelie) de l'Energie, un couvent à Maisonneuve et une église Ste Amélie. En France il s'agit de promouvoir les toutes nouvelles saintes émiliennes indiquées ci-dessus avec une église moderne à Marseille ou le secteur paroissial aveyronnais d'Onet-le-Château. Par contre le nom Emilien a un peu plus d'illustration non seulement dans le lointain passé mais aussi dans notre modernité : S'il y a depuis longtemps une église de ce nom à Valence (26), une autre depuis le XIXème S. à Blain près de Nantes, ainsi qu'une ancienne paroisse à Nantes qui porta le nom du faux-saint du VIIIème S., il est prévu, par la Fraternité St Pie X, la construction ex-nihilo d'une église au même Emilien en cette 2ème décennie du XXIème S. Près du chemin de St Jacques de Compostelle, au Pays basque espagnol, juste après la traversée des Pyrénées, le pèlerin peut prier St Emilien depuis le moyen-âge (sans doute celui du coin, de la Cogolla) à Ordonana; il y a une autre église de ce vocable à Veruescha (diocèse de Palentia). Mais il y eut depuis l'antiquité et au moyen-âge une église du titre d'un Emilien antique à Constantinople. Elle était située à l'est de la ville antique, près du mur de Constantin dont une porte proche portait d'ailleurs le nom. Elle abritait alors la "verge" de Moïse selon ce que l'on disait, relique insigne que l'empereur susnommé y aurait apporté, voilà qui nous ramène à des temps fort antiques et à la 1ère mention de notre nom !
Deletions:
**STE EMILIENNE de ROME** :
**STE EMILIENNE dite LA VENERABLE** :
**ST EMILION** :
Emmelie la Vénérable aussi nommée Emilie ou Eumélie de Césarée est avec St Basile dit l'Ancien (par rapport à son fils dit le Grand) leur père, la mère de dix enfants dont plusieurs saints, parmi lesquels St Grégoire de Nysse et St Pierre de Sébaste. Si St Basile le Grand ou de Césarée est le plus connu, on peut citer aussi Ste Macrine sa sœur avec qui Emmelie se retirera dans un monastère qu'elle fit bâtir près de la rivière Iris qui prend sa source en Arménie, dans la Province du Pont, en Césarée, Cappadoce (Asie Mineure). C'est là qu'elle mourra vers 370 dans un âge fort avancé entourée de ses deux enfants St Basile le Grand dont elle fut le seule consolation et Ste Macrine, selon St Grégoire de Nysse. F:30 Mai.
**ST AMELE Martyr avec AMIQUE à MORTARA** :
Il s'agit des deux inséparables amis dont parle la chanson de geste du moyen-âge "Amis et Amile" connue et diffusée en plusieurs langues à travers l'Europe d'alors dont les tombeaux jumeaux furent l'objet de pèlerinages importants durant le moyen-âge; F:12 Octobre. (voir fiche à ce sujet).
Ce personnage auvergnat du VIème S. quitta parents et biens pour se retirer en ermite dans la forêt de Pontgibaud, la Ponticianenses Silvae du Pontavicensium en latin, un coin situé de nos jours au nord-ouest de Clermont-Ferrand sur la Sioule. Et l'anachorète vécut là jusqu'à sa mort, au milieu de la nature et des bêtes sauvages, dans une caverne; ainsi il "renouvelait, sous une ciel glacé, les prodiges des anachorètes d'Egypte" comme l'écrivit Emile Mâle en 1922. Ayant défriché un terrain il y aménagea un champ qu'il cultiva pour se nourrir. Il ne reçut là de consolation que de Dieu, travaillant de ses mains et priant. Un jour que le duc d'Auvergne Sigivalde chassait dans cette forêt, vers 530, accompagné de son fidèle Branchion, un ancien esclave, le cerf qu'ils poursuivaient vint se réfugier dans l'antre d'Emilien. Et les chiens n'osèrent pas l'en déloger. Branchion chargé de voir ce qu'il se passait s'avança et fut surpris du spectacle; se trouvant face au saint homme celui-ci l'exhorta à se consacrer à Dieu; Branchion devint abbé, fonda un monastère à Mehet, près de Riom, grâce à un don de la fille du comte et fut lui aussi sanctifié. Grégoire de Tours qui écrivit leur Vita dit que Emilien laissa ses pauvres biens à Branchion et mourut à l'âge de 90ans (vers 538) (cf. "Les sept livres des miracles. Livre septième. De la gloire des confesseurs. Vie des Pères et de quelques bienheureux. XIIIème récit." de Grégoire de Tours; "Essai sur les légendes pieuses du moyen-âge" Alfred Maury; Paris, Lagrange, 1843). Une abbaye bénédictine porta son vocable (ou celui du suivant ?) avec ceux de St Pierre et Ste Félicité, c'est l'abbaye de Beaulieu, ce dès 859, date de sa fondation (cf. Bull. de la Soc. Sc. Hist. & Arch. de la Corrèze T. XIX). Le cartulaire de Beaulieu parle de l'autel élevé devant ses reliques dans l'église de l'abbaye, le nommant Emilii mais aussi Emelius seu Aemelius... . Ce saint classé comme confesseur était nommé populairement (encore une appellation approximative) dans la région Emelve parait-il et, contrairement aux reliques du suivant (aussi honoré en ce lieu) ses restes ont été saccagés par les calvinistes, lors des guerres de religion.
Il apparait que ce personnage n'est pas le même que le précédent bien qu'il soit honoré selon ce que j'ai relevé, à Beaulieu. Il vivait au VIIIème S. Natif de Nantes ou Vannes, breton en tous cas, il fut pendant quelque temps au service du comte du pays. Ayant voulu renoncer au monde il quitta la maison de son maître et se retira en Saintonge au temps du duc d'Aquitaine Guiffre. Il entendit parler du monastère de Saligny et de son abbé Martin et lui demanda de devenir moine; et il y devint un modèle de vertu. Evidemment cette rapide accession fit des jaloux et des envieux s'évertuèrent à déprécier son mérite et rendre sa vertu suspecte. Il se résolut alors à quitter ce monastère pour vivre en ermite "en un lieu solitaire proche de la Dordogne, dans le diocèse de Limoges, à ce que l'on croit..... Après avoir mené dans ce lieu qu'on ne peut préciser, durant plusieurs années, une vie plus angélique qu'humaine, il y mourut de la mort des saints, le 17 août vers l'an 760". Ses reliques furent transférées à Beaulieu, en Bas-Limousin, elles y étaient encore à la révolution et elles n'y furent pas touchées durant celle-ci à ce qu'on dit.
ou de Gaetulia, lieu de Lybie, au sud de l'Atlas, près du Sahara (où vivait le peuple des Gaetules) : Martyr en ce lieu avec Basile et Prétexte. F: 19 Mai.
Dame devenue veuve qui se fit religieuse dans le Tiers-Ordre de St François (F : 19 Mai).
Autre note concernant les vocables d'églises qui ont été placées sous la protection des saints émiliens : St Emile a été très peu trouvé; notons au Canada, à Québec un quartier et son église, et une autre à Montréal; au Liban, une nouvelle église St Emile de Carthage à Kab Elias dans la plaine de la Békaa. Ste Emilie est trouvé encore au Canada (Québec) où un village et son église portent le nom de Ste Emilie (ou Emelie) de l'Energie, un couvent à Maisonneuve et une église Ste Amélie. En France il s'agit de promouvoir les toutes nouvelles saintes émiliennes indiquées ci-dessus avec une église moderne à Marseille ou le secteur paroissial aveyronnais d'Onet-le-Château. Par contre le nom Emilien a un peu plus d'illustration non seulement dans le lointain passé mais aussi dans notre modernité : S'il y a depuis longtemps une église de ce nom à Valence (26), une autre depuis le XIXème S. à Blain près de Nantes, ainsi qu'une ancienne paroisse à Nantes qui porta le nom du faux-saint du VIIIème S., il est prévu, par la Fraternité St Pie X, la construction ex-nihilo d'une église au même Emilien en cette 2ème décennie du XXIème S. Près du chemin de St Jacques de Compostelle, au Pays basque espagnol, juste après la traversée des Pyrénées, le pèlerin peut prier St Emilien depuis le moyen-âge (sans doute celui du coin, de la Cogolla) à Ordonana; il y a une autre église de ce vocable à Veruescha (diocèse de Palentia). Mais il y eut depuis l'antiquité et au moyen-âge une église du titre d'un Emilien antique à Constantinople. Elle était située à l'est de la ville antique, près du mur de Constantin dont une porte proche portait d'ailleurs le nom. Elle abritait alors la "verge" de Moïse selon ce que l'on disait, relique insigne que l'empereur susnommé y aurait apporté, voilà qui nous ramène à des temps fort antiques et à la 1ère mention de notre nom !


Revision [18072]

Edited on 2019-10-22 16:46:22 by JeanLouis
Additions:
Martyr, il souffrit avec St Orion . F:17 Août. Les Bollandistes disent faussement qu'il fut martyr à Rome et que sa fête est le 12 Mai.
**ST MELIEN à ALEXANDRIE** :
Deletions:
Martyr, il souffrit avec St Orion . F:17 Août. Les Bollandistes disent faussement qu'il fut martyr à Rome et que sa fête est le 12 Mai. **ST MELIEN à ALEXANDRIE** :


Revision [18071]

Edited on 2019-10-22 16:44:44 by JeanLouis
Additions:
Martyr, il souffrit avec St Orion . F:17 Août. Les Bollandistes disent faussement qu'il fut martyr à Rome et que sa fête est le 12 Mai. **ST MELIEN à ALEXANDRIE** :
St Mélien fut selon le peu que l'on sait, évêque d'Alexandrie à la fin du Ier S., ce qui ne fut pas le cas du précédent avec lequel il ne peut être donc confondu. Consacré par St Luc lui-même selon ce que disent les Constitutions Apostoliques, Eusèbe retient de lui que "c'était un homme fort aimé de Dieu et admirable en toutes choses".
Deletions:
Martyr, il souffrit avec St Orion . F:17 Août. Les Bollandistes disent faussement qu'il fut martyr à Rome et que sa fête est le 12 Mai.


Revision [17695]

Edited on 2019-08-12 14:37:21 by JeanLouis
Additions:
-1- Il faut bien remarquer qu'il est habituel d'attribuer aux anges cités dans le Nouveau Testament le qualificatif de "Saint" comme St Michel par ex. mais aussi Gabriel ou Raphaël. Dans ce contexte il serait donc logique de nommer ainsi les autres anges, particulièrement en ce qui nous concerne, l'ange Amiel et ceux dérivés de ce nom....
-2- Bien que souvent j'ai écrit dans ce wiki qu'on ne trouve pas de St Amiel à proprement parler, il existe au moins une petite publication très curieuse qui cite un tel saint dont la fête indiquée est le 16 avril; il s'agit de "Alphabet des Enfants religieux contenant le tableau des principaux saints dont ils sont tenus de souhaiter la fête à leurs parents" (Paris, Eymery, 1818), ouvrage moral mais amusant qui fut réédité en 1828, à destination des enfants bien-nés comme l'on disait (encore) alors. Dont acte !
-3- J'ai glissé dans la liste le faux saint aemilien dont j'ai parlé pour le haut moyen-âge !
Deletions:
-1- J'ai souvent écrit dans ce wiki qu'on ne trouve pas de St Amiel à proprement parler; et bien c'est faux, du moins il existe au moins une petite publication très curieuse qui cite un tel saint dont la fête indiquée est le 16 avril; il s'agit de "Alphabet des Enfants religieux contenant le tableau des principaux saints dont ils sont tenus de souhaiter la fête à leurs parents" (Paris, Eymery, 1818), ouvrage moral mais amusant qui fut réédité en 1828, à destination des enfants bien-nés comme l'on disait (encore) alors. Dont acte !
-2- J'ai glissé dans la liste le faux saint aemilien dont j'ai parlé pour le haut moyen-âge !


Revision [17367]

Edited on 2019-06-27 15:14:51 by JeanLouis
Additions:
Autre note concernant les vocables d'églises qui ont été placées sous la protection des saints émiliens : St Emile a été très peu trouvé; notons au Canada, à Québec un quartier et son église, et une autre à Montréal; au Liban, une nouvelle église St Emile de Carthage à Kab Elias dans la plaine de la Békaa. Ste Emilie est trouvé encore au Canada (Québec) où un village et son église portent le nom de Ste Emilie (ou Emelie) de l'Energie, un couvent à Maisonneuve et une église Ste Amélie. En France il s'agit de promouvoir les toutes nouvelles saintes émiliennes indiquées ci-dessus avec une église moderne à Marseille ou le secteur paroissial aveyronnais d'Onet-le-Château. Par contre le nom Emilien a un peu plus d'illustration non seulement dans le lointain passé mais aussi dans notre modernité : S'il y a depuis longtemps une église de ce nom à Valence (26), une autre depuis le XIXème S. à Blain près de Nantes, ainsi qu'une ancienne paroisse à Nantes qui porta le nom du faux-saint du VIIIème S., il est prévu, par la Fraternité St Pie X, la construction ex-nihilo d'une église au même Emilien en cette 2ème décennie du XXIème S. Près du chemin de St Jacques de Compostelle, au Pays basque espagnol, juste après la traversée des Pyrénées, le pèlerin peut prier St Emilien depuis le moyen-âge (sans doute celui du coin, de la Cogolla) à Ordonana; il y a une autre église de ce vocable à Veruescha (diocèse de Palentia). Mais il y eut depuis l'antiquité et au moyen-âge une église du titre d'un Emilien antique à Constantinople. Elle était située à l'est de la ville antique, près du mur de Constantin dont une porte proche portait d'ailleurs le nom. Elle abritait alors la "verge" de Moïse selon ce que l'on disait, relique insigne que l'empereur susnommé y aurait apporté, voilà qui nous ramène à des temps fort antiques et à la 1ère mention de notre nom !
Deletions:
Autre note concernant les vocables d'églises qui ont été placées sous la protection des saints émiliens : St Emile a été très peu trouvé; notons au Canada, à Québec un quartier et son église, et une autre à Montréal; au Liban, une église de Kab Elias. Ste Emilie est trouvé encore au Canada (Québec) où un village et son église portent le nom de Ste Emilie (ou Emelie) de l'Energie, un couvent à Maisonneuve et une église Ste Amélie. En France il s'agit de promouvoir les toutes nouvelles saintes émiliennes indiquées ci-dessus avec une église moderne à Marseille ou le secteur paroissial aveyronnais d'Onet-le-Château. Par contre le nom Emilien a un peu plus d'illustration non seulement dans le lointain passé mais aussi dans notre modernité : S'il y a depuis longtemps une église de ce nom à Valence (26), une autre depuis le XIXème S. à Blain près de Nantes, ainsi qu'une ancienne paroisse à Nantes qui porta le nom du faux-saint du VIIIème S., il est prévu, par la Fraternité St Pie X, la construction ex-nihilo d'une église au même Emilien en cette 2ème décennie du XXIème S. Près du chemin de St Jacques de Compostelle, au Pays basque espagnol, juste après la traversée des Pyrénées, le pèlerin peut prier St Emilien depuis le moyen-âge (sans doute celui du coin, de la Cogolla) à Ordonana; il y a une autre église de ce vocable à Veruescha (diocèse de Palentia). Mais il y eut depuis l'antiquité et au moyen-âge une église du titre d'un Emilien antique à Constantinople. Elle était située à l'est de la ville antique, près du mur de Constantin dont une porte proche portait d'ailleurs le nom. Elle abritait alors la "verge" de Moïse selon ce que l'on disait, relique insigne que l'empereur susnommé y aurait apporté, voilà qui nous ramène à des temps fort antiques et à la 1ère mention de notre nom !


Revision [17328]

Edited on 2019-06-19 10:34:33 by JeanLouis
Additions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia aurait subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne du XVIIIème S. qui date un peu !
Le site "Mon église à Lyon - Antiquité" clarifie cela et relate l'historien Eusèbe de Césarée (~263 - 339) qui, dans son Histoire Ecclésiastique (Ch. V, "Prologue" 1-4) a retranscrit une "Lettre des chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d'Asie et de Phrygie" qui en parle : Cela se passa en juin 177; plus d'une quarantaine de chrétiens refusant de renier leur foi sont jugés et condamnés à mort, une mort différente selon leur statut. La lettre retranscrite indiquait qu'ils refusèrent d'abord de participer aux fêtes de Cybèle et que pour cela ils furent "insultés, frappés, traînés par terre, pillés [et] lapidés..... Les sévices innombrables que leur infligeait la foule entière, ils les supportèrent généreusement". Plusieurs d'entre eux dont une première Aemilia mourront en prison des mauvais traitements subis dans les geôles même, et c'est sur l'ordre de l'empereur "philosophe" Marc Aurèle que ceux qui étaient citoyens romains, dont une seconde Aemilia, seront décapités ! Les autres, dont Blandine, une jeune esclave, seront livrés aux bêtes féroces dans le cirque.
Deletions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia aurait subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne du XVIIIème S. Le site "Mon église à Lyon - Antiquité" clarifie cela et cite l'historien Eusèbe de Césarée (~263 - 339) qui, dans Histoire Ecclésiastique a retranscrit une lettre qui en parle: Cela se passa en juin 177; plus d'une quarantaine de chrétiens refusant de renier leur foi sont jugés et condamnés à mort, une mort différente selon leur statut. La lettre retranscrite indiquait qu'ils refusèrent d'abord de participer aux fêtes de Cybèle et que pour cela ils furent "insultés, frappés, traînés par terre, pillés [et] lapidés..... Les sévices innombrables que leur infligeait la foule entière, ils les supportèrent généreusement". Plusieurs d'entre eux dont une première Aemilia mourront en prison des mauvais traitements subis dans les geôles même, et c'est sur l'ordre de l'empereur "philosophe" Marc Aurèle que ceux qui étaient citoyens romains, dont une seconde Aemilia, seront décapités ! Les autres, dont Blandine, une jeune esclave, seront livrés aux bêtes féroces dans le cirque.


Revision [17327]

Edited on 2019-06-19 10:25:06 by JeanLouis
Additions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia aurait subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne du XVIIIème S. Le site "Mon église à Lyon - Antiquité" clarifie cela et cite l'historien Eusèbe de Césarée (~263 - 339) qui, dans Histoire Ecclésiastique a retranscrit une lettre qui en parle: Cela se passa en juin 177; plus d'une quarantaine de chrétiens refusant de renier leur foi sont jugés et condamnés à mort, une mort différente selon leur statut. La lettre retranscrite indiquait qu'ils refusèrent d'abord de participer aux fêtes de Cybèle et que pour cela ils furent "insultés, frappés, traînés par terre, pillés [et] lapidés..... Les sévices innombrables que leur infligeait la foule entière, ils les supportèrent généreusement". Plusieurs d'entre eux dont une première Aemilia mourront en prison des mauvais traitements subis dans les geôles même, et c'est sur l'ordre de l'empereur "philosophe" Marc Aurèle que ceux qui étaient citoyens romains, dont une seconde Aemilia, seront décapités ! Les autres, dont Blandine, une jeune esclave, seront livrés aux bêtes féroces dans le cirque.
Deletions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia aurait subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne. Le site "Mon église à Lyon" clarifie cela et cite l'historien Eusèbe de Césarée: Parmi ces martyrs, certains étaient citoyens romains et la règle voulait que la peine était la décapitation, c'est ce qui arriva pour l'une de ces deux Aemilia.


Revision [17326]

Edited on 2019-06-19 10:08:14 by JeanLouis
Additions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia aurait subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne. Le site "Mon église à Lyon" clarifie cela et cite l'historien Eusèbe de Césarée: Parmi ces martyrs, certains étaient citoyens romains et la règle voulait que la peine était la décapitation, c'est ce qui arriva pour l'une de ces deux Aemilia.
Deletions:
Deux Emilie ont péri comme martyres à Lyon l'an 177, sous Marc-Aurèle apparemment. L'une des premières martyres chrétiennes de Gaule, Aemilia a subi son supplice avec l'adolescente Ste Blandine plus connue en raison de son courage héroïque, surnaturel, St Pothin (évêque de Lyon) et 45 autres chrétiens. Entassés dans les geôles de la cité, certains moururent d'épuisement et de soif dans leurs cellules exigües, les autres furent livrés aux fauves dans le grand amphithéâtre. La seconde Emilie aurait péri la même année mais plus tôt avec un groupe précédent de 26 sacrifiés dont certains furent décapités, selon l'Encyclopédie Théologique de l'Abbé Migne.


Revision [16717]

Edited on 2018-07-23 11:04:48 by JeanLouis
Additions:
Martyr de cette île italienne avec les Sts Félix, Priam et Lucien, commémorés dans le Martyrologe de St Jérôme. En langue sarde Gemiliano, Mil(l)anu, San Gemiliano de Cagliari fut l'évêque de cette ville principale de l'île et serait mort martyr soit sous Néron (Ier S.) ou au IIème par lapidation, selon la tradition qui en est restée vivante. Très vénéré, une baie, une tour, une rue portent notamment son nom et on le prie toujours à Villanova Truschedu, Bosa (avec St. Primus, Priam), Muravera, Gonnosnò, ainsi qu'à Sestu, localité dont il est le saint patron; l'église de Samassi lui est aussi dédiée. F: 28 Mai.
Deletions:
Martyr de cette île italienne avec les Sts Félix, Priam et Lucien, commémorés dans le Martyrologe de St Jérôme. Il est toujours vénéré chez les sardes à Villanova Truschedu, Bosa (avec St. Primus), Muravera et Gonnosnò, ainsi qu'à Sestu. F: 28 Mai.


Revision [16651]

Edited on 2018-05-25 14:41:42 by JeanLouis
Additions:
Jusqu'à l'an Mil environ la procédure de sanctification n'existait pas; la canonisation était pour ainsi dire démocratique; elle se faisait par une sorte de référendum souvent plébiscitaire, directement par les fidèles, c'est ce que l'on nommait le "sensus fidei", plus connu par le proverbe "Vox populi, vox Dei". Ainsi les saintes figures émiliennes furent insérées ensuite avec leurs collègues acclamés de la même façon dans les catalogues de saints de l'église catholique romaine bien que non dûment authentifiés saints; seuls deux d'entre eux sont cités chez des orthodoxes de rite slave.
N. B. :
-1- J'ai souvent écrit dans ce wiki qu'on ne trouve pas de St Amiel à proprement parler; et bien c'est faux, du moins il existe au moins une petite publication très curieuse qui cite un tel saint dont la fête indiquée est le 16 avril; il s'agit de "Alphabet des Enfants religieux contenant le tableau des principaux saints dont ils sont tenus de souhaiter la fête à leurs parents" (Paris, Eymery, 1818), ouvrage moral mais amusant qui fut réédité en 1828, à destination des enfants bien-nés comme l'on disait (encore) alors. Dont acte !
Deletions:
Jusqu'à l'an Mil environ la procédure de sanctification n'existait pas; la canonisation était pour ainsi dire démocratique; elle se faisait directement par les fidèles, c'est ce que l'on nommait le "sensus fidei", plus connu par le proverbe "Vox populi, vox Dei". Ainsi les saintes figures émiliennes furent insérées ensuite avec leurs collègues acclamés de la même façon dans les catalogues de saints de l'église catholique romaine bien que non dûment authentifiés; seuls deux d'entre eux sont cités chez des orthodoxes de rite slave.
N. B. : -1- J'ai souvent écrit dans ce wiki qu'on ne trouve pas de St Amiel à proprement parler; et bien c'est faux, du moins il existe au moins une petite publication très curieuse qui cite un tel saint dont la fête indiquée est le 16 avril; il s'agit de "Alphabet des Enfants religieux contenant le tableau des principaux saints dont ils sont tenus de souhaiter la fête à leurs parents" (Paris, Eymery, 1818), ouvrage moral mais amusant qui fut réédité en 1828, à destination des enfants bien-nés comme l'on disait (encore) alors. Dont acte !


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Additions:
Ce personnage auvergnat du VIème S. quitta parents et biens pour se retirer en ermite dans la forêt de Pontgibaud, la Ponticianenses Silvae du Pontavicensium en latin, un coin situé de nos jours au nord-ouest de Clermont-Ferrand sur la Sioule. Et l'anachorète vécut là jusqu'à sa mort, au milieu de la nature et des bêtes sauvages, dans une caverne; ainsi il "renouvelait, sous une ciel glacé, les prodiges des anachorètes d'Egypte" comme l'écrivit Emile Mâle en 1922. Ayant défriché un terrain il y aménagea un champ qu'il cultiva pour se nourrir. Il ne reçut là de consolation que de Dieu, travaillant de ses mains et priant. Un jour que le duc d'Auvergne Sigivalde chassait dans cette forêt, vers 530, accompagné de son fidèle Branchion, un ancien esclave, le cerf qu'ils poursuivaient vint se réfugier dans l'antre d'Emilien. Et les chiens n'osèrent pas l'en déloger. Branchion chargé de voir ce qu'il se passait s'avança et fut surpris du spectacle; se trouvant face au saint homme celui-ci l'exhorta à se consacrer à Dieu; Branchion devint abbé, fonda un monastère à Mehet, près de Riom, grâce à un don de la fille du comte et fut lui aussi sanctifié. Grégoire de Tours qui écrivit leur Vita dit que Emilien laissa ses pauvres biens à Branchion et mourut à l'âge de 90ans (vers 538) (cf. "Les sept livres des miracles. Livre septième. De la gloire des confesseurs. Vie des Pères et de quelques bienheureux. XIIIème récit." de Grégoire de Tours; "Essai sur les légendes pieuses du moyen-âge" Alfred Maury; Paris, Lagrange, 1843). Une abbaye bénédictine porta son vocable (ou celui du suivant ?) avec ceux de St Pierre et Ste Félicité, c'est l'abbaye de Beaulieu, ce dès 859, date de sa fondation (cf. Bull. de la Soc. Sc. Hist. & Arch. de la Corrèze T. XIX). Le cartulaire de Beaulieu parle de l'autel élevé devant ses reliques dans l'église de l'abbaye, le nommant Emilii mais aussi Emelius seu Aemelius... . Ce saint classé comme confesseur était nommé populairement (encore une appellation approximative) dans la région Emelve parait-il et, contrairement aux reliques du suivant (aussi honoré en ce lieu) ses restes ont été saccagés par les calvinistes, lors des guerres de religion.
Deletions:
Ce personnage auvergnat du VIème S. quitta parents et biens pour se retirer en ermite dans la forêt de Pontgibaud, la Ponticianenses Silvae du Pontavicensium en latin, un coin situé de nos jours au nord-ouest de Clermont-Ferrand sur la Sioule. Et l'anachorète vécut là jusqu'à sa mort, au milieu de la nature et des bêtes sauvages, dans une caverne; ainsi il "renouvelait, sous une ciel glacé, les prodiges des anachorètes d'Egypte" comme l'écrivit Emile Mâle en 1922. Ayant défriché un terrain il y aménagea un champ qu'il cultiva pour se nourrir. Il ne reçut là de consolation que de Dieu, travaillant de ses mains et priant. Un jour que le duc d'Auvergne Sigivalde chassait dans cette forêt, vers 530, accompagné de son fidèle Branchion, un ancien esclave, le cerf qu'ils poursuivaient vint se réfugier dans l'antre d'Emilien. Et les chiens n'osèrent pas l'en déloger. Branchion chargé de voir ce qu'il se passait s'avança et fut surpris du spectacle; se trouvant face au saint homme celui-ci l'exhorta à se consacrer à Dieu; Branchion devint abbé, fonda un monastère à Mehet, près de Riom, grâce à un don de la fille du comte et fut lui aussi sanctifié. Grégoire de Tours qui écrivit leur Vita dit que Emilien laissa ses pauvres biens à Branchion et mourut à l'âge de 90ans (vers 538) (cf. "Les sept livres des miracles. Livre septième. De la gloire des confesseurs. Vie des Pères et de quelques bienheureux. XIIIème récit." de Grégoire de Tours; "Essai sur les légendes pieuses du moyen-âge" Alfred Maury; Paris, Lagrange, 1843). Une abbaye bénédictine porta son vocable (ou celui du suivant ?) avec ceux de St Pierre et Ste Félicité, c'est l'abbaye de Beaulieu, ce dès 859, date de sa fondation (cf. Bull. de la Soc. Sc. Hist. & Arch. de la Corrèze T. XIX). Ce saint classé comme confesseur était nommé populairement dans la région Emelve parait-il et, contrairement aux reliques du suivant (aussi honoré en ce lieu) ses restes ont été saccagés par les calvinistes, lors des guerres de religion.


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