Le NOM de BETHSABEE :
Plusieurs hypothèses ont cherché à expliquer ce curieux nom unique dans l'Ancien Testament:
- Bath ou Beth ?; Bath signifie 'la fille de'; reste à savoir de qui ou de quoi, puisqu'on peut extrapoler la signification des autres syllabes. Elle pourrait être nommée "Bath Shua a Ben Amiel" puisque "fille d'Amiel" ; ou plutôt de sa "maison" pour ce qui est du terme "Beth". Certaines traductions donnent Ber mais Ber signifiant un "puits" on ne voit pas trop en ce cas la relation avec une telle référence. Y aurait-il eu une grosse erreur lors de la traduction en grec du texte hébreu d'origine par les Septante d'Alexandrie ? Non l'erreur est très postérieure, l'inattention est humaine, même chez les religieux !
- Sabée: ce terme peut se lire Sheba, Sheva soit sept, l'âme du monde, Sava l'abondance, ou Saba, Sabba, du nom de ce riche royaume lointain du sud de l'Egypte, dont parle la Bible en racontant comment la reine de ce pays fut invitée à Jérusalem avec grand apparat par le roi Salomon, fils de Bethsabée et de David. Selon l'Ancien testament on dit d'elle qu'elle est Bat Eliam et Eshet Uriah: fille d'Eliam ou Amiel, soit 'fille du peuple de mon Dieu', c'est à dire de la descendance d'Abraham, du peuple d'Israël, et épouse (eshet) du 'feu, feu des cabalistes, de la révélation de Yah, Yahweh', le feu visitant l'homme, Uriah désignant son (1er) mari d'origine hittite. On peut comprendre encore ce nom comme étant 'la fille du jurement ou du rassasiement' car le mot schabah signifie jurement; enfin comme éventuellement 'la septième fille' d'Amiel ? Mais la plus intrigante des significations est bien entendu celle qui la rapporte à ce fabuleux royaume de Saba. Dans l'explication du Cantique des Cantiques je parle de ce royaume et de sa reine. Serait-elle la "fille de Saba" du royaume de Saba ?
En tous cas voilà une femme que la bible identifie par le nom du père alors qu'elle est mariée; habituellement une femme est dite "épouse de" cela remplace sa filiation initiale; il faut croire que son père Amiel fut un personnage important, plus peut-être que l'un des Trente-Sept Braves de David.
Son PERE avait-il bien pour NOM AMIEL ou ELIAM ? :
C'est vous le savez le même nom car en hébreu ancien les syllabes peuvent inter-changer leur place sans que le sens soit modifié; seul le yod central reste à sa place mais rattaché à la 1ère syllabe. C'est le père Augustin Calmet dans son "Commentaire sur le Livre des Rois" (T. I, p. 508; Paris 1720) qui le résume le mieux: Le père de Bethsabée est nommé Ammiel dans les Paralipomènes par une transposition de lettres, qui ne change rien à la signification de ce terme; Eliam et Ammiel signifiant l'un et l'autre, mon peuple est à Dieu. Les juifs croient qu'Ahitophel était père d'Ammiel, & par conséquent ayeul de Bethsabée; ce qui est confirmé par l'Ecriture, qui appelle Eliam, fils d'Ahitophel. Selon les anglo-saxons Haydock et Kennicot le nom de Bethsabée, Bath-shua, peut aussi s'écrire Both-al-i-am (fille d'Eliam), ce qui par inversion du nom donne Both-am-i-al (fille d'Amiel); il n'est pas si surprenant que cela de trouver des noms radicalement différents pour une même personne dans la Bible; par exemple le roi Jamin (Jerahmiel) oppresseur des israélites dans les premiers temps est aussi nommé Sisera (Asshur). Bathseba peut avoir pour équivalent Bath-Ammiel (Ammiel de 1Chr. 3.5) et Bath-Eliam (Eliam de 2Sam. 11.3); pourtant c'est un fait jamais Bethsabée n'est ainsi nommée littéralement; son nom fait donc volontairement référence apparemment à son lieu de naissance mais quelle en est la raison ?
Son mari Urie qui est désigné comme Hittite est donc d'une race non sémitique d'Asie Mineure; il n'est pas juif d'origine mais pourtant officier principal de l'armée de David. Peut-être fut-il un itinérant mercenaire qui trouva chez David de quoi être occupé comme beaucoup d'autres. Pourquoi ne pas l'imaginer être allé par le passé proposer ses services au pays de Saba (Sheba, Shoba) déjà comme mercenaire ? Lors de son séjour là-bas il aurait connu et épousé la belle Bethsabée, la "fille de Saba" qui fut donc ensuite connue par ce qualificatif qui devint finalement son nom usuel. Eliam-Amiel son père (mais il n'avait pas encore évidemment ce nom typiquement hébreu) les aurait ensuite accompagnés tous deux jusqu'en Israël pour se mettre lui aussi au service du grand roi (mais quid d'Ahitophel ?). On peut enfin penser que c'est en raison des questions que se posait son entourage hébraïque que ce "Ben Sheba" ait pris l'habitude de se nommer Amiel par rapport au Dieu de ce peuple devenant même son parent, signifiant par là qu'il était un vagabond sans domicile fixe se regardant lui-même comme appartenant à Dieu plutôt qu'à une nation ou à une tribu, car sans doute beaucoup de ceux qu'il côtoya ne connaissaient pas ce pays (quid d'Ahitophel à nouveau ? !). Ce qui expliquerait notamment que Salomon eut voulu connaitre par sa reine, ce pays lointain quelque peu mystérieux et si riche. On peut légitimement supposer que Bethsabée l'éduqua comme étant le fils par elle d'une ascendance sabéenne ce dont il fut sans doute très impressionné. Nouer des liens, jusqu'à des liens amoureux, avec le pays de sa mère étant devenu évident sans doute pour lui, c'est ce qu'il fit (cf. page Cantique des Cantiques).
(=> "Mysteries of the Bible" L & P Fanthrope; 1999, Canada Dundurn Press Toronto, Oxford (Eng.), Tonawanda (N. Y.).
Pourtant il est indiqué (1Chron. et 2Sam.) dans la liste des Trente-Sept Preux de David qu'Eliam était fils d'Ahitophel, conseiller très écouté du roi, lequel était originaire de Gilo, en Palestine donc; l'hypothèse faisant d'Urie un mercenaire, qui passé par le pays de Saba aurait connu là-bas Bethsabée est difficile à soutenir. Bethsabée, comme son père et son grand-père semblent bien avoir été des hébreux d'origine, Gilo est en Palestine.... Le sujet reste ainsi pendant, non résolu et le mystère de ces origines familiales comme ethniques avec. Passons à la relation des liens entre Bethsabée et David.
ET DAVID TOMBA AMOUREUX DE BETHSABEE :
Il y avait un jour dans la ville de Jérusalem, la cité royale de David, près du palais du roi, la maison de l'un de ses valeureux guerriers nommé Urie. Urie était à la guerre et son épouse Bethsabée attendait son retour. Il faisait chaud en cette après-midi d'été; le roi venait à son habitude et selon les pratiques d'alors, de faire une salutaire sieste au moment où le soleil est à son zénith et se délassait sur la terrasse de l'un des multiples toits de sa demeure royale. Bethsabée, de son côté, pour mieux supporter la chaleur suffocante avait pris un bain sur la terrasse de sa maison, derrière un simple rideau de canisses ou de branchages qui laissaient passer quelques rayons de soleil mais aussi de subtiles ombres suggestives des formes de son corps nu. Bien évidemment les yeux du roi se portèrent une première fois par hasard et ensuite plus précisément sur ces ombres qui laissaient supposer qu'elles ne pouvaient provenir que d'un corps féminin dont la plastique était remarquable. Le sang royal ne fit qu'un tour, ses sens excités il ne put refreiner ses instincts bassement humains : Il fallait qu'il s'approche de cette femme. Il envoya demander qui était cette beauté qui habitait près de son palais. On lui dit qu'elle se nommait Bethsabée, qu'elle était l'épouse de Urie, le Hétéen ou le Hittite, l'un de ses soldats, et fille de l'un de ses Trente Gardes personnels, Amiel. Amiel était quant à lui le fils d'Ahitophel, l'un de ses conseillers et le plus écouté. Qu'à cela ne tienne, il fit venir la belle auprès de lui et ne pouvant se retenir, il en tomba amoureux et en abusa sur le champ! La belle s'en retourna chez elle, selon la loi juive se purifia, et quelques temps plus tard elle fit dire au roi qu'elle était enceinte de lui !! Et là le valeureux David se mit à paniquer : Comment se tirer de ce très mauvais pas, erreur impardonnable devant Urie et son peuple, devant les religieux et la loi de Dieu, devant Dieu lui-même ? Le plus urgent fut de sauver les apparences selon lui : Il fit dire au général de son armée, Joab, qui était alors occupé au siège de Rabbat, la capitale des Ammonites, de lui envoyer le pauvre Urie. Joab obéit et Urie étant comme au rapport devant son roi, celui-ci lui demanda des nouvelles de ce qui se passait à l'armée, et puis à sa surprise il lui dit de s'en aller à sa maison, de se laver les pieds et de se reposer. En même temps il lui envoya des mets de sa propre table afin qu'il bût et mangeât à satiété avec son épouse. David pensait cacher ainsi son adultère, si Urie rassasié et un peu éméché passait la nuit avec sa femme, sans doute lui ferait-il l'amour et ainsi le fruit du péché royal passerait-il pour une œuvre du mari, juste récompense de cette visite inattendue chez lui.
Mais Urie était un homme très attaché au service qu'il devait à son roi; au lieu d'aller chez lui, il passa la nuit près des autres gardes du roi, à la porte du palais. David en ayant été averti, il le fit venir et lui dit : Comment se fait-il qu'au retour d'une mission tu n'es point allé chez toi ? Et le brave Urie lui répondit :L'Arche du Seigneur et tout son peuple demeurent sous des tentes; Joab, mon seigneur et tous les serviteurs de mon seigneur couchent dans le camp à même la terre, et moi cependant, j'irais chez moi boire et manger, dormir avec ma femme? Je jure, par la vie et par le salut de mon roi, que je ne le ferai jamais.Le lendemain le roi le fit venir à sa table et l'enivra. Mais au lieu d'aller chez lui comme le pensait le roi, Urie, à nouveau, dormit avec les gardes du roi. David voyant qu'il n'arriverait pas à sauver l'honneur de Bethsabée de cette façon, car l'opinion penserait que l'adultère est de son fait à coup sûr, et la sentence pour une telle femme étant la mort par lapidation, le roi ne pouvant supporter cette éventualité, il se résolut alors à employer la solution radicale : En exposant au plus grand danger armé le pauvre infortuné sa mort passerait pour le fruit des malheurs de la guerre; ce qui fut fait par des ordres donnés par lettre à Joab de l'exposer pour qu'il succombe. C'est même Urie lui-même qui transporta l'ordre royal de sa propre mort!
Et Bethsabée en bonne épouse fit le deuil de son mari mort au champ d'honneur; le temps de deuil passé et enfin libre, David la fit venir chez lui et l'épousa. Bientôt après elle mit au monde le fils de l'adultère et ce comportement indigne d'un roi et même de tout homme déplut fortement à Dieu; il envoya son prophète Nathan (Samuel 2 12 v.1à3) vers David pour lui faire les reproches correspondant à son crime. Et Nathan lui conta la parabole d'un homme riche qui, ayant pourtant un grand nombre de brebis et de bœufs, au lieu de prendre parmi ceux-ci de quoi régaler un ami de passage, alla chez un pauvre voisin qui n'avait qu'une brebis et la lui prit pour donner à manger à son ami. Cette parabole est la première citée dans les Ecritures. Et le roi ne se reconnut pourtant pas dans ce portrait; il dit même à Nathan :Vive le Seigneur ! Celui qui a fait cette action est digne de mort; il rendra la brebis au quadruple! Il fut nécessaire que Nathan lui dise : Mais c'est vous-même mon roi, qui êtes cet homme ! Et continuant à lui reprocher son ingratitude et son infidélité envers le Seigneur, qui pourtant l'avait aidé, mis sur le trône et comblé de nombreux biens, il lui fit de grandes menaces et lui dit encore: Le glaive ne sortira point de ta maison; je prendrai tes femmes à tes yeux et je les donnerai à un autre; tu as fait cette action en secret et moi je la ferai contre toi, à la vue de tout Israël et à la vue du soleil qui nous éclaire.
Enfin David comprit, il dit alors à Nathan :J'ai péché contre le Seigneur. Ce à quoi Nathan répondit :Le Seigneur a transféré la peine de votre péché, vous ne mourrez point; mais l'enfant qui vous est né perdra la vie. En effet cet enfant de l'adultère fut frappé et rapidement sa santé fut désespérée. David pourtant pria le Seigneur pour cet enfant; il jeûna, se retira, demeura couché par terre. Les proches de sa maison vinrent le prier de se lever et de manger mais il refusa et se tint dans cet état d'humiliation et de pénitence. Le septième jour, comme annoncé, l'enfant mourut et l'on n'osait pas le lui dire. Mais il le comprit, il se leva, alla au bain, s'oignit d'huile, changea d'habit, entra dans la maison du Seigneur (la tente du Tabernacle ou Demeure) et l'adora, revint chez lui et prit de la nourriture. Tous furent étonnés on lui demande la cause de ce revirement, il répond :J'ai jeuné et j'ai prié tandis que l'enfant était encore en vie car j'espérais que le Seigneur lui rendrait sa santé; mais à présent qu'il est mort pourquoi persisterai-je ? Puis-je encore le faire revivre ? C'est moi qui irai vers lui; lui ne reviendra jamais à moi !
Après cette épreuve David consola sa nouvelle épouse (il en eut d'autres auparavant) et elle conçut avec lui un second fils, Salomon, qui sera appelé à de grandes destinées. Et Dieu parla par la bouche de Nathan qui vint le trouver et lui dit que le Seigneur aimait cet enfant, lui attribuant le nom de Jédidiah soit le "Bien-Aimé du Seigneur". Et dans la suite Dieu déclara qu'il règnerait après David, qu'il lui bâtirait un Temple, qu'il serait comblé de sagesse, de biens et de lumières. Mais sur la fin du règne de David un certain Adonias, fils aîné de David, s'était mis en tête de lui succéder et prétendit qu'en vertu de son âge il règnerait préférablement à Salomon, bien plus jeune que lui. Nathan entretint Bethsabée de ce danger et lui conseilla d'en parler au roi, lui promettant qu'il appuierait tous les arguments qu'elle aurait avancé à son mari.
Bethsabée est reçue par le roi, elle le salue avec déférence et David lui ayant demandé son souhait elle dit :Mon seigneur, vous avez promis sur serment à Salomon, notre fils, qu'il règnerait après vous et qu'il s'assiérait sur votre trône; mais voilà Adonias qui s'est fait roi sans que vous soyez au courant, Ô Roi, mon seigneur, il a déjà immolé un grand nombre de victimes et ordonné un grand festin auquel il a convié tous vos enfants, avec le grand-prêtre Abiathar et Joab, le général de vos armées; mais il n'y a point invité Salomon, votre serviteur. Cependant tout le peuple a les yeux fixés sur vous, mon seigneur, il attend que vous lui déclariez qui doit s'asseoir après vous sur le trône. Car après que le roi se soit endormi auprès de ses pères, nous serons traités de criminels, moi et notre fils Salomon, si Adonias vous succède.
C'est alors que Nathan arrive; on l'annonce et, lorsqu'il fut entré, il se baissa devant le roi et lui dit :Ô Roi, mon seigneur, avez-vous ordonné qu'Adonias régnât après vous, qu'il s'assit sur votre trône car il vient d'offrir un grand festin et ses invités, parmi lesquels figuraient le grand-prêtre Abiathar et votre général, ont crié Vive le roi Adonias. Mais il a pris soin de n'inviter ni le grand-prêtre Sadoc, ni Salomon, ni votre serviteur. Le roi ordonna aussitôt que l'on fasse revenir Bethsabée et il lui dit : Vive le Seigneur qui m'a délivré de tant de dangers; je veux exécuter ce jour la promesse que je vous ai fait sous serment et je vous le dis : Salomon, notre fils règnera après moi. Bethsabée se prosterna visage contre terre et lui dit : Que David, mon seigneur vive à jamais. Ce à quoi le roi ajouta : Que l'on fasse venir Nathan, Sadoc et Banaias. Lorsqu'il furent là, le roi leur ordonna : Faites monter sur ma mule mon fils Salomon et menez-le à Gihon; que le grand-prêtre Sadoc et le prophète Nathan le sacrent en ce lieu et que l'on sonne la trompette en criant : Vive le roi Salomon. De là vous reviendrez ici et vous l'installerez sur mon trône. Il règnera à ma place et je lui donnerai le pouvoir de gouverner Israël et Juda. Tout ceci fut exécuté à la lettre et après la mort de David c'est bien Salomon qui lui succéda, gouvernant paisiblement tous ses états. Son règne fut fastueux, il fit réaliser le Temple de Jérusalem conçu par son père et le décorer très richement, rien ne fut trop beau pour abriter l'Arche de Dieu et l'honorer. Il reçut aussi avec faste la fameuse Reine de Saba, reine de ce lointain royaume dont lui a peut-être parlé sa mère car elle en était selon certains possiblement originaire; et donc aussi son père Amiel et son grand-père Ahitophel ? Mais c'est une autre histoire que personne ne connait véritablement, que l'on ne peut comme on l'a vu que subodorer !
(=> rédigé d'après les textes bibliques : essentiellement Samuel 2: 11 et 12 (Adultère de David et Bethsabée) ; Samuel 23: 34 (Amiel est l'un des Preux de David) ; Livre des Rois 1: 1 (transmission du trône à Salomon) et l'article "Bethsabée" de "Dictionnaire Historique Critique Chronologique Géographique et Littéraire de la Bible" de Dom Augustin Calmet, Paris 1730).
Le point de vue de la tradition rabbinique :
La tradition rabbinique fait de Bethsabée une prophétesse, ce qui est quand même rare pour une femme. Elle savait que son fils Salomon serait le plus sage des hommes et donc un très bon roi (Bereshit Rabba en Gen. 23,1). Les sages mettent d'autant plus en avant la "teshuva" (repentance) de David que sa faute fut grande (et triple ! désir de coucher, adultère en toute connaissance de cause et meurtre de son mari Urie) mais ils lui donnent de plus une circonstance atténuante, comment faire moins pour ce roi essentiel de leur histoire : Satan aurait provoqué la convoitise du roi et cet idiot de diable ne savait pas que Dieu peut utiliser les plus bas instincts et même les fautes pour mener à bien un dessein de vie humain. La fille de la plénitude (Bat-Sheva), du serment (Bath-Shevua, de la supplication (Bath-Shua de 1Chron. 3) est tout cela. Avec elle le serment fait à David ira vers son accomplissement (Salomon sera roi après David) et sa plénitude; enfin cela peut être considéré comme une longue supplication, celle des générations qui les ont précédés comme aussi des générations qui les suivront, ce jusqu'à la venue (toujours attendue par les juifs) du Messie.
(=> "Marie fille d'Israël, fille de Sion" communication présentée à la 59ème session de la Société Française d'Etudes Mariales, à La Chapelle-Ligeon (Orne) en 2002 (Bulletin édité chez Mediaspaul, Paris, 2003).
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