Le nom AMIEL en ISRAEL :D'après l'annuaire téléphonique des abonnés en Israel il y aurait ~ 783 personnes israeliennes portant soit le patronyme soit le prénom de Amiel. Il arrive qu'il s'écrive Ami-El ce qui renforce sa signification juive; par exemple Mark Ami-El rédacteur en chef du journal Jérusalem Viewpoints.
MOSHE AVIGDOR AMIEL Grand Rabbin de Tel-Aviv :
Voir la page des Amiel célèbres du XXème S.
RETOUR en ISRAEL des JUIFS; les AMIEL :
Parmi tous les juifs qui, a compter du XIXème S. sont revenus sur la terre de leurs lointains ancêtres, parmi les sépharades, venus d'Afrique du nord donc, on doit noter ceux qui, très religieux, établirent des synagogues dans leurs maisons. Il y eut des lieux de culte chez des sépharades de premier plan comme chez le grand rabbin Rishon Le-Zion ou la riche famille originaire du Maghreb du nom d'Amiel.
Le sort des juifs sépharades au Maroc suivit la politique des dirigeants de cette région, particulièrement des rois musulmans. Un retour massif de ces ressortissants eut lieu après la 2ème guerre mondiale mais nombre de familles sont déjà parties vers la Palestine dès le XIXème S. Dans une "Histoire familiale, parcours individuel et mémoire collective" composée selon ce qu'en a dit le rabbin Joseph Messas qui fut témoin des vagues d'émigration des juifs du Maroc au XIXème S., par F. Abecassis, K. Dirèche & R. Aoud, on peut voir à propos de cette alyah que, dans les années 1860, arrivèrent notamment les familles Amiel et Abushdid à qui l'on doit la construction de synagogues dans la vieille ville de Jérusalem; ces deux familles compteront parmi les premiers notables de la ville insigne des juifs. En effet, dès les 1ères décennies du XIXème S. les modifications modernes du statut des juifs en Europe, conjointement avec des changements de régime politique en terre Sainte, incitèrent les juifs de la Diaspora à de véritables "espoirs messianiques", espoirs dont l'apogée est l'année 1840 (= 5600 du calendrier juif); une date à laquelle, selon le livre du Zohar de la Kabbale, les voies de la sagesse s'ouvriront et Dieu délivrera les juifs. Et les vagues d'immigration suivront, depuis l'Europe mais aussi depuis l'Afrique du nord, notamment depuis le Maroc où la situation interne n'était plus très favorable à leur maintien depuis 1790 au moins. Durant tout le reste du siècle et de plus en plus au XXème, des vagues d'émigration éteindront la présence juive dans les pays d'Afrique du nord et au Maroc particulièrement. Une autre famille Amiel quittera par ex. elle aussi le Maroc pour Jérusalem en 1908 avec Shima et son époux Abraham Amiel et d'autres (cf. partie Afrique).
(=> chap. "L'alyah au XIXème S. " de "La bienvenue et l'adieu" s/s la dir. de Fred. Abecassis, K. Dirèche & Rita Aoud, Centre J. Berque, La Croisée des Chemins, Casablanca, 2012).
Une famille AMIEL française est partie en ISRAEL :
Alexandra Amiel était depuis toujours, neuro-oncologue à Toulouse (31). Mariée à Laurent, ingénieur en communication, ils ont quitté la France pour aller s'établir en Israël en juillet 2016 : D'une famille sioniste laïque toulousaine dont le père d'Alexandra était président du mouvement local, ils n'ont pas supporté les suites des attentats toulousains de 2012, ceux-ci n'ayant pas suscité une vague de soutiens de la société française comparativement à celle de Charlie qui l'a suivie quelques années plus tard et prélude aux suivants qui ont endeuillé le pays. Ils n'ont pas supporté la solitude de la communauté juive et qui évolua en un sentiment de trahison; pour elle "La France n'est pas un endroit pour les juifs, Israël l'est".
(=> d'après l'article titré par cette dernière phrase de "i24 News" - Société (publication internet) des 2 & 3 mai 2017, rédigé par Lily Galili).
AMIEL NAJAR Ambassadeur d'Israël :
S.E. Amiel Najar fut ambassadeur d'Israël en Belgique de 1960 à 1963. Ami à cette époque du peintre Magritte, celui-ci représenta son portrait dans son tableau intitulé "Le discours de la méthode", rappelant par là une oeuvre littéraire philosophique bien connue. Ce tableau a été exposé au Centre Georges Pompidou en 2016.
CHLOMO BEN AMI Diplomate et ambassadeur d' Israël
Pour ce qui est du rattachement au nom Amiel juif voir partie onomastique.
Cet homme est un spécialiste de l'Espagne et en tant que diplomate de son pays, Israël, il fut le 1er Ambassadeur de celui-ci à Madrid. Membre ensuite du Parlement Israëlien, il fut plusieurs fois Ministre (de l'Intérieur et des Affaires Etrangères), représentant le Labor Party. Négociateur de paix avec les Palestiniens, il est l'auteur en tant qu'historien de plusieurs ouvrages sur l'histoire contemporaine de l'Espagne, par exemple sur la dictature de Primo de Rivera ou sur les origines de la brève 2ème république espagnole et de "La révoluciòn desde arriba : España 1936-1979" sur l'époque franquiste.
(=> voir rèf. sur fiche Issakhar Ben Ami).
Un AMIEL qui défend et aide les PALESTINIENS :
A la tête d'un groupe d'une douzaine de juifs hostiles au sort fait aux palestiniens de la région occupée par Israël à l'est de Jérusalem, ces activistes groupés pour la paix essaient de défendre et aider ceux qui sont en proie avec les autorités de leur pays.
(=> reportage de Baudouin Loos publié dans "Le Soir" quotidien belge, les 7 & 8 Novembre 2013).
PROFESSEUR BERMAN AMIEL :
Professeur émérite de physiologie animale et environnementale de l'Université Hébraïque de Jérusalem dans les années 1960.
Issakhar BEN AMI :
Né en 1933 au Maroc, dans la ville de Casablanca, il est Professeur de Folklore à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Il a écrit plusieurs livres sur le sujet en ce qu'il touche à la religion juive comme par exemple : "Cultes des saints et pèlerinages judéo-musulmans au Maroc; "Le judaïsme marocain: études ethno-culturelles"; "La vénération des saints parmi les juifs du Maroc".
(=> "Dictionnaire biographique du monde juif sépharade et méditerranéen" J. Levi & all.; Ed. Elysée, Montréal, Can. 2000; "La saga des familles, les juifs du Maroc et leurs noms" J. Toledano, Ed. Stavit, Tel Aviv 1983; "Les noms des juifs au Maroc" A. Laredo; Madrid 1978).
Les AMIEL de TURQUIE :
L'Histoire des Juifs de Turquie écrite par Abraham Galanté cite le nom de famille Amiel à la fin du XIXème S.
DAVID AMIEL :
David Amiel est historien local et guide touristique de Tzfat en Israël. Pendant longtemps cette ville fut la cité la plus hospitalière pour les juifs sur la terre de leurs ancêtres. Depuis ceux qui revinrent après les expulsions portugaises et espagnoles, à la fin du XVème S., tous n'eurent que peu de choix : les opportunités économiques pour eux furent limitées à Jérusalem au XVIIIème S., les autorités turques qui occupaient la région ne permettaient pas aux juifs ashkénazes d'y vivre en raison de leur relatif isolement au milieu d'une population arabe dominante. Aussi beaucoup de juifs choisirent-ils de s'installer plutôt du côté de Tzfat et Tibériade, au nord de la Palestine. Ce fut le cas de la famille de David Amiel, qui vint du Portugal en 1606 et s'installa dans la ville de Tzfat. Pendant onze générations cette famille y vécut tant bien que mal, traversant les caprices de la nature et ceux des hommes, pogroms et famines.
De nos jours David Amiel guide les groupes de touristes parmi les rues de la vieille ville et le quartier des artistes. Conscient de son patrimoine familial comme de celui de sa ville il cherche toujours à émailler son discours d'informations diverses, coutumes, légendes, traditions locales sur son cadre de vie et sa spiritualité. Il a des connaissances uniques sur l'endroit. Car Tzfat fut un centre important de la communauté juive entre le XVème et le XIXème S. comme le montre par exemple "Les influences de la Kabbale sur les tenants d'un faux Messie du XVIIIème S. Shabtaï Tzbi" (thème de sa thèse de maîtrise); tellement que les descendants de cette communauté qui sont disséminés de nos jours dans le monde entier viennent voir où vécurent leurs ancêtres. David Amiel sait toujours répondre à leurs questions et lorsqu'il ne le peut il s'engage à faire les recherches nécessaires; possédant deux maîtrises en histoire et en philosophie, la plongée dans les archives et documents ne l'effraie pas. Il a véritablement une connaissance encyclopédique sur la ville et l'on dit qu'il n'a jamais fait d'erreur dans ce qu'il raconte. Il est aussi conscient que les touristes ne se contentent pas d'entendre seulement l'histoire de la cité, "Ils désirent sentir l'âme de de la ville, savoir des choses sur la Kabbale et le mysticisme, apprendre à connaitre l'art de Tzfat, et comprendre la communauté religieuse de ce lieu. Je suis là pour cela et c'est mon plaisir d'être une partie de leur visite ici". Enfin comme tout bon guide dans ce pays, il parle hébreu, anglais et français.
(résumé et traduit librement d'après le site sur le tourisme à Tzfat : Safed.co.il).
MOHAMMED AMIEL SALAH :
Il y eut un colonel de la Police Libyenne sous Khadafi qui se nomma Mohamed Amiel mais il s'agit ici d'un activiste palestinien qui s'est présenté en 2006 sur la liste du Hamas pour les élections au parlement palestinien. Il fut arrêté par la douane israélienne dans un hôtel du secteur est de Jérusalem et rejeté en secteur palestinien.
MOHAMED ALI EL AMIEL :
Journaliste libyen de langue française établi en Tunisie travaillant pour l'Agence Jana.
YOSSEF AMIEL et la MAFIA :
Il en va en Israël comme partout : on ne peut être étonné d'y voir s'activer la mafia, la gangrène s'y est installée il y a déjà plusieurs décennies et elle agit de façon internationale. Il y a quelques années an Allemagne, une organisation de ce type, créée par Yossef Amiel, s'était rapidement imposée sur le marché très lucratif de l'héroïne. Composée d'anciens soldats de Tsahal, l'armée israélienne, elle fonctionnait sur un mode militaire et comptait parmi ses membres supérieurs ni plus ni moins que le responsable de la sécurité du ministère des affaires étrangères de l'état hébreu. Ce dernier profitait de son statut et de ses nombreux voyages professionnels pour faire circuler en toute sécurité la drogue ainsi que l'argent qu'elle rapportait en retour dans....la valise diplomatique.
(=> "La criminalité organisée en Israël" Serge Dumont; La Manufacture de Livres, 2017).
