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Last edited on 2019-07-22 11:19:34 by JeanLouis
Additions:
Philippe Amiel est né le 13 février 1875 à Pamiers (Ariège), fils de Jean-Baptiste Bruno Léon Amiel et de Anne Lestrade. Dès l'âge de 19 ans il est élève à l'Ecole Militaire des Officiers de St Cyr et en sort en 1896. Dans l'armée française il commence par faire la "campagne de Madagascar" avec le 23ème régiment d'infanterie Coloniale puis passe à l'état-major du Corps expéditionnaire d'Orient. Chevalier de la Légion d'Honneur dès 1900 on sait que lors de la Grande Guerre de 1914-1918 il combattra sur le 3ème front, celui des Dardanelles; surnommé l'enfer, des combats très meurtriers eurent lieu en 1915.
Sur ce bras de mer entre la Grèce et la Turquie, sur les rives orientales de l'Europe, les assauts prirent en effet un tour dramatique : les affrontements durèrent 9 mois et virent la mort de 45.000 soldats français; ces hommes furent enterrés sur place et, si loin de leur terre natale, ils furent pour la plupart oubliés. Même en ce centenaire de la fin des hostilités je n'ai pas ouï dire qu'il y ait eu une quelconque commémoration pour les honorer et surtout ne pas les oublier dans le cadre de ces hommages nationaux....
Parmi ces hommes morts pour la défense de la France figure Philippe Amiel. Début 1915 il était Chef de Bataillon, officier subalterne aux ordres du colonel, lequel est, faut-il le préciser, directement sous les ordres d'un général de brigade. Il appartenait à l'état-major du 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Il fut élevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur au début de 1915 après avoir reçu une citation en août 1914 pour sa "brillante conduite" en tant que commandant au bataillon de son régiment colonial. Il mourra le 17 juin 1915 dans l'ambulance de l'arrière du front, "tué à l'ennemi", bien loin de la mère patrie, en Turquie, à Seddul Bahr dans l'ambulance n°3. Son acte de décès porte, comme pour tous les soldats morts en raison des combats, la mention "Mort pour la France". Inhumé sur place, son nom inscrit sur le monument de Pamiers l'est aussi sur la plaque commémorative de son collège local et où il fut élève.
Il semble qu'il fut élevé, à titre posthume, au grade de Général (de brigade), si l'on en croit l'Association du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège et le livre que cette association publie en cette fin d'année 2015. Il est certain que Philippe Amiel fut pour le moins, cité à l'ordre de l'armée selon le Livre d'Or des Officiers Supérieurs morts pour la France - Guerre 14-18 publié en autoédition par Gérard Gehin.
Deletions:
Philippe Amiel est né le 13 février 1875 à Pamiers (Ariège), fils de Jean-Baptiste Bruno Léon Amiel et de Anne Lestrade. Dès l'âge de 19 ans il est élève à l'Ecole Militaire des Officiers de St Cyr et en sort en 1896. Dans l'armée française il commence par faire la "campagne de Madagascar" avec le 23ème régiment d'infanterie Coloniale puis passe à l'état-major du Corps expéditionnaire d'Orient. Chevalier de la Légion d'Honneur dès 1900 on sait que lors de la Grande Guerre de 1914-1918 il combattra sur le 3ème front, celui des Dardanelles; surnommé l'enfer, des combats très meurtriers eurent lieu en 1915. Sur ce bras de mer entre la Grèce et la Turquie, sur les rives orientales de l'Europe, les assauts prirent en effet un tour dramatique : les affrontements durèrent 9 mois et virent la mort de 45.000 soldats français; ces hommes furent enterrés sur place et, si loin de leur terre natale, ils furent pour la plupart oubliés.
Parmi ces hommes figure Philippe Amiel. Début 1915 il était Chef de Bataillon, officier subalterne aux ordres du colonel, lequel est directement sous les ordres d'un général de brigade. Il appartenait à l'état-major du 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Il fut élevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur au début de 1915 après avoir reçu une citation en août 1914 pour sa "brillante conduite" en tant que commandant au bataillon de son régiment colonial. Il mourra le 17 juin 1915 dans l'ambulance de l'arrière du front, "tué à l'ennemi", bien loin de la mère patrie, en Turquie, à Seddul Bahr dans l'ambulance n°3. Son acte de décès porte, comme pour tous les soldats morts en raison des combats, la mention "Mort pour la France". Inhumé sur place, son nom inscrit sur le monument de Pamiers l'est aussi sur la plaque commémorative de son collège où il fut élève. Il semble qu'il fut élevé, à titre posthume, au grade de Général (de brigade), si l'on en croit l'Association du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège et le livre que cette association publie en cette fin d'année 2015. Il est certain que Philippe Amiel fut pour le moins, cité à l'ordre de l'armée selon le Livre d'Or des Officiers Supérieurs morts pour la France - Guerre 14-18 publié en autoédition par Gérard Gehin.


Revision [16671]

Edited on 2018-06-06 14:09:40 by JeanLouis
Additions:
Philippe Amiel est né le 13 février 1875 à Pamiers (Ariège), fils de Jean-Baptiste Bruno Léon Amiel et de Anne Lestrade. Dès l'âge de 19 ans il est élève à l'Ecole Militaire des Officiers de St Cyr et en sort en 1896. Dans l'armée française il commence par faire la "campagne de Madagascar" avec le 23ème régiment d'infanterie Coloniale puis passe à l'état-major du Corps expéditionnaire d'Orient. Chevalier de la Légion d'Honneur dès 1900 on sait que lors de la Grande Guerre de 1914-1918 il combattra sur le 3ème front, celui des Dardanelles; surnommé l'enfer, des combats très meurtriers eurent lieu en 1915. Sur ce bras de mer entre la Grèce et la Turquie, sur les rives orientales de l'Europe, les assauts prirent en effet un tour dramatique : les affrontements durèrent 9 mois et virent la mort de 45.000 soldats français; ces hommes furent enterrés sur place et, si loin de leur terre natale, ils furent pour la plupart oubliés.
Parmi ces hommes figure Philippe Amiel. Début 1915 il était Chef de Bataillon, officier subalterne aux ordres du colonel, lequel est directement sous les ordres d'un général de brigade. Il appartenait à l'état-major du 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Il fut élevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur au début de 1915 après avoir reçu une citation en août 1914 pour sa "brillante conduite" en tant que commandant au bataillon de son régiment colonial. Il mourra le 17 juin 1915 dans l'ambulance de l'arrière du front, "tué à l'ennemi", bien loin de la mère patrie, en Turquie, à Seddul Bahr dans l'ambulance n°3. Son acte de décès porte, comme pour tous les soldats morts en raison des combats, la mention "Mort pour la France". Inhumé sur place, son nom inscrit sur le monument de Pamiers l'est aussi sur la plaque commémorative de son collège où il fut élève. Il semble qu'il fut élevé, à titre posthume, au grade de Général (de brigade), si l'on en croit l'Association du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège et le livre que cette association publie en cette fin d'année 2015. Il est certain que Philippe Amiel fut pour le moins, cité à l'ordre de l'armée selon le Livre d'Or des Officiers Supérieurs morts pour la France - Guerre 14-18 publié en autoédition par Gérard Gehin.
Deletions:
Philippe Amiel est né le 13 février 1875 à Pamiers (Ariège), fils de Jean-Baptiste Bruno Léon Amiel et de Anne Lestrade. Dès l'âge de 19 ans il est élève à l'Ecole Militaire des Officiers de St Cyr et en sort en 1896. Lors de la Grande Guerre de 1914-1918 il combattra sur le 3ème front, celui des Dardanelles; surnommé l'enfer, des combats très meurtriers eurent lieu en 1915. Sur ce bras de mer entre la Grèce et la Turquie, sur les rives orientales de l'Europe, les assauts prirent en effet un tour dramatique : les affrontements durèrent 9 mois et virent la mort de 45.000 soldats français; ces hommes furent enterrés sur place et, si loin de leur terre natale, ils furent pour la plupart oubliés.
Parmi ces hommes figure Philippe Amiel. Début 1915 il était Chef de Bataillon, officier subalterne aux ordres du colonel, lequel est directement sous les ordres d'un général de brigade. Il appartenait à l'Etat-Major du 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Déjà titulaire de la Légion d'Honneur en 1914, il fut élevé au grade d'Officier de l'Ordre au début de 1915. Il mourra le 17 juin 1915 dans l'ambulance de l'arrière du front, "tué à l'ennemi". Son acte de décès porte, comme pour tous les soldats morts en raison des combats, la mention "Mort pour la France". Il semble qu'il fut élevé, à titre posthume, au grade de Général (de brigade), si l'on en croit l'Association du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège et le livre que cette association publie en cette fin d'année 2015. Il est certain que Philippe Amiel fut pour le moins, cité à l'ordre de l'armée selon le Livre d'Or des Officiers Supérieurs morts pour la France - Guerre 14-18 publié en autoédition par Gérard Gehin.


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