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Revision [18154]

Last edited on 2019-11-08 15:35:39 by JeanLouis
Additions:
Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil), commune de Sévis (76) selon le vieux Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques) du XIXème S. Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411). Sévis, au sud de Dieppe est de nos jours le chef-lieu d'une nouvelle commune dénommée Val-de-Scie.
Deletions:
Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil), commune de Sévis (76) selon le vieux Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques) du XIXème S. Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411). Le lieu où il se trouvait est de nos jours sur la commune de Auzouville-sur-Saâne.


Revision [18140]

Edited on 2019-11-05 11:09:48 by JeanLouis
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Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil), commune de Sévis (76) selon le vieux Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques) du XIXème S. Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411). Le lieu où il se trouvait est de nos jours sur la commune de Auzouville-sur-Saâne.
Deletions:
Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil) commune de Sévis (76) selon le Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques). Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411). Le lieu où il se trouvait est de nos jours sur la commune de Auzouville-sur-Saâne.


Revision [18139]

Edited on 2019-11-05 11:06:56 by JeanLouis
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Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil) commune de Sévis (76) selon le Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques). Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411). Le lieu où il se trouvait est de nos jours sur la commune de Auzouville-sur-Saâne.
Deletions:
Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil) commune de Sévis (76) selon le Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques). Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411).


Revision [18126]

Edited on 2019-11-04 15:57:25 by JeanLouis
Additions:
Lieu-dit ayant existé près de Saintes; de nos jours un pont de cette ville perpétue ce nom, proche du bel Arc de Germanicus; ce pont dit aussi Pont Amillion enjambe la rivière de L'Amilion et une rue relative à ce pont est aussi présente. La Revue de la Saintonge & de l'Aunis (T. XXXVI, 1906, p.43) propose plutôt Million. Cependant un acte de vente de 1418 (cf. Saintes & l'histoire de ses rues, p.332) donne la forme Ameilhon, qui est très claire et très occitane. Il s'agit bien d'y voir le nom Amelius, diminutif du nom médiéval Ameil, peu fréquent sans doute dans la région mais bien attesté; on a par ex. une Amelia moniale en 1086 dans le cartulaire de N-D de Saintes (n°57, p. 57) (cf. notes de toponymie J. Duguet de la Société de Géographie de Rochefort). Dans le cartulaire d'Angoulême, ville voisine, sont cité les noms d'Amel ou Amelius "mansonarius", Amélie ou Amelia, "filia Constantini Mauparler" et autre Amelia de Cabaniaco.
Deletions:
Lieu-dit ayant existé près de Saintes; de nos jours un pont de cette ville perpétue ce nom, proche du bel Arc de Germanicus; ce pont enjambe la rivière de L'Amilion et une rue relative à ce pont est aussi présente. La Revue de la Saintonge & de l'Aunis (T. XXXVI, 1906, p.43) propose plutôt Million. Cependant un acte de vente de 1418 (cf. Saintes & l'histoire de ses rues, p.332) donne la forme Ameilhon, qui est très claire et très occitane. Il s'agit bien d'y voir le nom Amelius, diminutif du nom médiéval Ameil, peu fréquent sans doute dans la région mais bien attesté; on a par ex. une Amelia moniale en 1086 dans le cartulaire de N-D de Saintes (n°57, p. 57) (cf. notes de toponymie J. Duguet de la Société de Géographie de Rochefort).


Revision [18070]

Edited on 2019-10-22 16:37:31 by JeanLouis
Additions:
Ce nom nous est connu par Claude des Masures qui en fut le propriétaire au XVIème S. C'est dans ce vieux "Sanctus Melianus ager" dont on ne sait rien que ce poète, écrivain et traducteur de l'Enéide de Virgile, catholique devenu calviniste, composa la plupart de ses poèmes, au milieu d'une nature qui l'inspirait. Mais quid de ce saint ? Il fut évêque d'Alexandrie à la fin du Ier S. , consacré selon les Constitutions Apostoliques, par St Luc lui-même et dont Eusèbe dit que "c'était un homme fort aimé de Dieu et admirable en toutes choses" c'est peu de choses mais on ne peut douter toutefois que son nom originel fut Aemilius par aphérèse de son initiale en langue romane.
Deletions:
Ce nom nous est connu par Claude des Masures qui en fut le propriétaire au XVIème S. C'est dans ce vieux "Sanctus Melianus ager" dont on ne sait rien que ce poète, écrivain et traducteur de l'Enéide de Virgile, catholique devenu calviniste, composa la plupart de ses poèmes, au milieu d'une nature qui l'inspirait. Mais quid de ce saint ?


Revision [18069]

Edited on 2019-10-22 16:16:32 by JeanLouis
Additions:
Toponyme de la Vienne, commune de Jazeneuil que l'on nommait plus exactement Les Amylliers en 1647, hameau qui dépendait du fief de Curzay. C'est un siècle plus tard que s'est fixée l'appellation finale après être passée par Les Amilliers en 1703.
Le premier nom de cette localité du canton de La Ferté-Gaucher est le plus exact par rapport à son histoire: le nom latin des origines est "Ameliacum Brigensium", ou "Amiliacum" (1112), à ne pas confondre avec le précédent Ambly du Berry. Comme pour lui le suffixe -acum est la marque de propriété (on a trouvé d'ailleurs des vestiges gallo-romains près de l'antique voie romaine dite d'Agrippa qui allait de Lyon à Boulogne-sur-Mer par Senlis et Beauvais). Dans la suite on aura Cella de Emilleius (1145), Amilli (~1172) mais aussi Amilis (1162-1194).
Bien qu'il ne s'agisse pas ici d'un toponyme mais d'une titulature d'église, je pense utile de noter cette curiosité. Il s'agit de voir en ce nom de saint celui plus largement connu de St Amé ou Aimé, dans la région de Douai, qui fut évêque de Sion vers la fin du VIIème S. C'est par un don fait par un riche bourgeois de cette ville, Engherran Brunamont, dans son testament rédigé en vieux français en 1260, cité dans "Souvenirs de la France Wallone" que le rare nom de St Ameil désignant en français St Emile est parvenu à ma connaissance, curiosité d'autant plus remarquable qu'elle se situe dans le Nord et que ce nom soit une déformation phonétique plus méridionale.
Ce qui est certain c'est qu'à l'origine le nom du château est simplement "du Bois". Mais une série d'actes s'étalant de 1317 à 1386 l'appelle "Bosco Domini Amelii" (1381, Hist. du Berry de Raynal), "de Bosco Domini Amez-Dei" (1371, Hist. du Berry de Raynal), "de Bosco domini Amelei", et enfin "du Bois Sire Amel", ou Amei, Amé, du nom de l'un de ses seigneurs, Amelius du Bosco (Amiel du Bois) qui figure dans un acte du début du siècle précédent, en 1220 (arch. abb. de La Prée). Le château est possédé plus tard par un certain Jacquelin Trousseau, ce qui lui donnera provisoirement le nom de Bois-Trousseau; ce ne fut que lorsque le roi Charles VII dit le Roi de Bourges y eut séjourné quelques temps (mais ce château n'est plus alors celui du haut moyen-âge bien sûr !), et qu'il aurait abrité ses amours avec la belle Agnès Sorel, ce lieu affectionné pouvant être devenu sa garçonnière, qu'il reprit son ancien et si beau nom de Bois-Sire-Amé (indiqué peu de temps auparavant en 1396, arch. départ., et 1398 La Ville du Bois Sire Amé) sans doute à cause de l'équivoque heureux à laquelle ce nom donnait lieu (langue des oiseaux !).
On peut ajouter sur le plan linguistique régional que cette singularité entre Amiel, Ameil et Amé (qui conduit en français à ami!) caractéristique de la transition des parlers oc et oïl de cette marche de civilisation, peut être confirmée par d'autres prononciations locales comme soulé pour soleil en oïl (solhel en oc, prononcé [souleil) ou paré pour pareil en oïl (parel en oc prononcé [parèl]). Voir complément sur cette filiation linguistique dans la partie onomastique (1ère page). Voir aussi pour l'histoire de ce lieu la partie varia.
Deletions:
Toponyme de la Vienne, commune de Jazeneuil que l'on nommait plus exactement Les Amylliers en 1647, hameau qui dépendait du fief de Curzay. C'est un siècle plus tard que s'est fixée l'appellation finale après être passée par Les Amilliers en 1703. Voilà, il me semble, une forme française qui peut faire penser à l'occitan Ameliarié qui est du Tarn.
Le premier nom de cette localité du canton de La Ferté-Gaucher est le plus exact par rapport à son histoire: le nom latin des origines est "Ameliacum Brigensium", ou "Amiliacum" (1112), à ne pas confondre avec le précédent. Comme pour lui le suffixe -acum est la marque de propriété (on a trouvé d'ailleurs des vestiges gallo-romains près de l'antique voie romaine dite d'Agrippa qui allait de Lyon à Boulogne-sur-Mer par Senlis et Beauvais). Dans la suite on aura Cella de Emilleius (1145), Amilli (~1172) mais aussi Amilis (1162-1194).
Bien qu'il ne s'agisse pas ici d'un toponyme mais d'une titulature d'église, je pense utile de noter cette curiosité. Il s'agit de voir en ce nom de saint celui plus largement connu de St Amé ou Aimé dans la région de Douai qui fut évêque de Sion vers la fin du VIIème S. C'est par un don fait par un riche bourgeois de cette ville Engherran Brunamont dans son testament rédigé en vieux français en 1260, cité dans "Souvenirs de la France Wallone" que le rare nom de St Ameil désignant en français St Emile est parvenu à ma connaissance, curiosité d'autant plus remarquable qu'elle se situe dans le Nord et que ce nom soit une déformation phonétique plus méridionale.
Ce qui est certain c'est qu'à l'origine le nom du château est simplement "du Bois". Mais une série d'actes s'étalant de 1317 à 1386 l'appelle "Bosco Domini Amelii" (1381, Hist. du Berry de Raynal), "de Bosco Domini Amez-Dei" (1371, Hist. du Berry de Raynal), "de Bosco domini Amelei", et enfin "du Bois Sire Amel", ou Amei, Amé, du nom de l'un de ses seigneurs, Amelius du Bosco (Amiel du Bois) qui figure dans un acte du début du siècle précédent, en 1220 (arch. abb. de La Prée). Le château est possédé plus tard par un certain Jacquelin Trousseau, ce qui lui donnera provisoirement le nom de Bois-Trousseau; ce ne fut que lorsque le roi Charles VII dit le Roi de Bourges y eut séjourné quelques temps, et qu'il aurait abrité ses amours avec la belle Agnès Sorel, ce lieu affectionné pouvant être devenu sa garçonnière, qu'il reprit son ancien et si beau nom de Bois-Sire-Amé (indiqué peu de temps auparavant en 1396, arch. départ., et 1398 La Ville du Bois Sire Amé) sans doute à cause de l'équivoque heureux à laquelle ce nom donnait lieu (langue des oiseaux !).
On peut ajouter sur le plan linguistique régional que cette singularité entre Amiel, Ameil et Amé (qui conduit en français à ami!) caractéristique de la transition des parlers oc et oïl de cette marche de civilisation, peut être confirmée par d'autres prononciations locales comme soulé pour soleil en oïl (solhel en oc, prononcé [souleil) ou paré pour pareil en oïl (parel en oc prononcé [parèl]). Voir complément sur cette filiation linguistique dans la partie onomastique. Voir aussi pour l'histoire de ce lieu la partie varia.


Revision [18068]

Edited on 2019-10-22 15:47:29 by JeanLouis
Additions:
Ces deux lieu-dits ont bien aussi pour origine un Ameliaco dont la voyelle 'e' est devenue atone et, à sa place, s'est introduit entre les consonnes 'm' et 'l' un son de transition, ici un 'b' (selon le Manuel de phonétique et de morphologie historique de français de Léon Clédat (Hachette, 1917). C'est aussi le même cas pour Camiliaco qui a donné Chambly mais aussi Chemillé, deux noms de communes très différents dans leur orthographe mais qui ont pourtant une origine commune, celle du nom latin Camille.
Toponyme de la Vienne, commune de Jazeneuil que l'on nommait plus exactement Les Amylliers en 1647, hameau qui dépendait du fief de Curzay. C'est un siècle plus tard que s'est fixée l'appellation finale après être passée par Les Amilliers en 1703. Voilà, il me semble, une forme française qui peut faire penser à l'occitan Ameliarié qui est du Tarn.
Deletions:
Ces deux lieu-dits ont bien aussi pour origine un Ameliaco dont le voyelle 'e' est devenue atone et, à sa place, s'est introduit entre les consonnes 'm' et 'l' un son de transition, ici un 'b' (selon le Manuel de phonétique et de morphologie historique de français de Léon Clédat (Hachette, 1917). C'est aussi le même cas pour Camiliaco qui a donné Chambly mais aussi Chemillé, deux noms de communes très différents dans leur orthographe mais qui ont pourtant une origine commune, celle du nom latin Camille.
Toponyme de la Vienne, commune de Jazeneuil que l'on nommait plus exactement Les Amylliers en 1647, hameau qui dépendait du fief de Curzay. C'est un siècle plus tard que s'est fixée l'appellation finale après être passée par Les Amilliers en 1703.


Revision [18067]

Edited on 2019-10-22 15:28:28 by JeanLouis
Additions:
Les principes de la dénomination des propriétés agricoles dans la romanité furent les mêmes en Italie, Gaule et Hispanie; tout est dans le suffixe comme souvent en latin (la déclinaison); il s'agit de former un appellatif avec le nom du propriétaire augmenté d'un suffixe s'appliquant à la propriété. En un 1er temps ce suffixe de possession fut en '-ius', mais à partir des ultimes années de la République, il lui fut substitué un suffixe plus spécial '-an-us/a/um' Ainsi le lieu qui, précédemment s'appelait "Villa Aemilia" fut alors appelé "Villa Aemiliana". Il est à noter aussi que le suffixe '-anus' indique plutôt un 'fundus' (fonds de terres, propriété rurale de terres) tandis que 'ana' (plus rare par ailleurs) indique une 'villa'.
Deletions:
La dénomination des propriétés agricoles dans la romanité fut le même en Italie, Gaule et Hispanie; il s'agit de former un appellatif avec le nom du propriétaire augmenté d'un suffixe s'appliquant à la propriété. En un 1er temps ce suffixe de possession fut en '-ius', mais à partir des ultimes années de la République, il lui fut substitué un suffixe plus spécial '-an-us/a/um' Ainsi le lieu qui, précédemment s'appelait "Villa Aemilia" fut alors appelé "Villa Aemiliana". Il est à noter aussi que le suffixe '-anus' indique plutôt un 'fundus' (fonds de terres, propriété rurale de terres) tandis que 'ana' (plus rare par ailleurs) indique une 'villa'.


Revision [17637]

Edited on 2019-07-30 11:29:02 by JeanLouis
Additions:
Cette villa moderne bâtie au XIXème S. est connue pour avoir été la résidence de Gabriel Monod (depuis avant 1869 au moins) dont le pseudonyme était Pierre Molay; il fut successivement Professeur de Lettres de l'Université de Paris puis Professeur au Collège de France avec une chaire à sa mesure "Histoire générale et méthode historique" de 1906 à sa mort en 1912; aussi membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques à compter de 1889 et Président de la 4ème section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Mr Monod appréciait Henri-Frédéric Amiel et c'est en son hommage (H-F Amiel meurt en 1881) qu'il donna son nom à sa villa. Il fut un continuateur de Jules Michelet qui lui aussi écrivit un journal intime et dit-on passionnant; il publia un livre sur son maître en histoire et par son cours au Collège de France il fit des émules dont notamment Julien Fèvre qui, à son tour, retiendra les leçons du grand historien très français du XIXème S. et sera lui aussi un maître en histoire "très française", distillant un cours sur Michelet dans les années 1940 au Collège de France. Monod fut aussi le maître et l'ami d'un grand de la littérature, Romain Rolland tout en étant le rénovateur des études historiques nationales comme on l'a vu. Monod avait établi son bureau dans le grenier de la maison. Malwinda Von Meyersberg amie et correspondante du philosophe Nietsche et amie de Olga Monod, amie aussi de Romain Rolland, séjourna souvent dans la villa Amiel mais aussi, bien qu'exceptionnellement, le célèbre Emile Zola lors de son procès retentissant suite à sa défense du Capitaine Dreyfus (voir ce que j'en dis sur page Amiel XIXème)
Deletions:
Cette villa moderne bâtie au XIXème S. est connue pour avoir été la résidence de Gabriel Monod (depuis avant 1869 au moins) dont le pseudonyme était Pierre Molay; il fut successivement Professeur de Lettres de l'Université de Paris puis Professeur au Collège de France avec une chaire à sa mesure "Histoire générale et méthode historique" de 1906 à sa mort en 1912; aussi membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques à compter de 1889 et Président de la 4ème section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Mr Monod appréciait Henri-Frédéric Amiel et c'est en son hommage (H-F Amiel meurt en 1881) qu'il donna son nom à sa villa. Il fut un continuateur de Jules Michelet qui lui aussi écrivit un journal intime et dit-on passionnant; il publia un livre sur son maître en histoire et par son cours au Collège de France il fit des émules dont notamment Julien Fèvre qui, à son tour, retiendra les leçons du grand historien très français du XIXème S. et sera lui aussi un maître en histoire "très française", distillant un cours sur Michelet dans les années 1940 au Collège de France. Monod fut aussi le maître et l'ami d'un grand de la littérature, Romain Rolland tout en étant le rénovateur des études historiques nationales comme on l'a vu. Monod avait établi son bureau dans le grenier de la maison. Malwinda Von Meyersberg amie et correspondante du philosophe Nietsche et amie de Olga Monod, amie aussi de Romain Rolland, séjourna souvent dans la villa Amiel mais aussi, bien qu'exceptionnellement, le célèbre Emile Zola lors de son procès retentissant suite à sa défense du Capitaine Dreyfus.


Revision [17333]

Edited on 2019-06-19 11:32:33 by JeanLouis
Additions:
- Milly-Lamartine (71) : Nommée ainsi car le grand poète Lamartine est né dans ce village, et là il a passé son enfance; c'est dans le poème "Milly ou la terre natale" que se trouvent ces vers universellement connus "Objets inanimés, avez-vous donc une âme, / Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"; anciennement Miliacus en 1048 in cartulaire de l'abbaye de Savigny,
Deletions:
- Milly-Lamartine (71) : Nommée ainsi car le grand poète Lamartine y a sa maison natale et y a passé son enfance; c'est dans le poème "Milly ou la terre natale" que se trouvent ces vers universellement connus "Objets inanimés, avez-vous donc une âme, / Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"; anciennement Miliacus en 1048 in cartulaire de l'abbaye de Savigny,


Revision [17332]

Edited on 2019-06-19 11:26:30 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Généralités et originalités sur la toponymie d'origine latine des lieux dérivant du nom Aemilius * Les toponymes du nord de la France en Ham- * St Emilien de Blain et St Emiland * Hameau d'Amiel à Omerville * Fief et moulin d'Ameil * Ferme d'Amilly * Villa Amiel à Versailles * Clos Amiel à Lisle-Adam * Ambly (Berry) * Ambly 55 & 08 * Les Amelières 18, 55 ou 08 * Les Amelières ou L'Amelière 86 * Amilly-en-Brie (Amillis) * St Pierre d'Amilly * "Saline Amelius" * Dury-Amilly * La collégiale St Ameil à Douai * Bois-Sire-Amé * Amilly 45 * Les Grées-Amielles à Lanouée * Amilly 28 * Domaine d'Amilly à St Aignan-sur-Erre * Millay * Amelis * Amelange * Domaine de St Melien à St Nicolas du Port * Moulin Lamielle * Les Amiers * Amel-sur-l'Etang * Milly-la-Forêt * Les Milly de France et le dérivé alpin Millieu * Montmélian et dérivés en France * Amilion * Milon-la-Chapelle * Meillonnas * Amailloux * "Ameilens" * Meillay et Meillé (Le) * Faubourg et pont Piremil à Nantes * Sur l'origine de Mamers * Fontaramiel à Lescheroux * Col d'Amieux * "Pont d'Amillan" * Montamy 14 et Montemil 17 * 'Moulin d'Amelius' 76 *
Ces toponymes sont constitués en langue d'oïl comme Montamel (46) de langue d'oc: ce sont des monts d'un Amy et Emil(e) français dont le nom peut avoir pour origine un Amelius gallo-romain mais ce n'est qu'une solution probable pour Montamy; pour Montemil en revanche c'est certain : il s'agit bien d'un mons Amelius, commune de Baignes-Ste-Radegonde cité dans un acte de 1230 relatif à un accensement à l'abbaye de La Couronne (cf. Arch. Hist. de Saintonge & d'Aunis, T. 7, 1880).
**'MOULIN D'AMELIUS' (76)** :
Ce moulin à eau était situé au lieu-dit de ce nom paroisse de Basomesnil (dérivé de Bas-Aumesnil) commune de Sévis (76) selon le Dictionnaire Toponymique de la France (Comité des Travaux Historiques Scientifiques). Il est cité au XIIème S. "Apud Aumaisnil decimam molendini Amelii" en 1137 puis en 1175 et 1179 (Cartulaire de Beaurepaire St Victor 367, 373, 398, 403). Son propriétaire était probablement Amelius d'Aumaisnil cité dans d'autres actes du même endroit (379, 387, 389, 411).
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Généralités et originalités sur la toponymie d'origine latine des lieux dérivant du nom Aemilius * Les toponymes du nord de la France en Ham- * St Emilien de Blain et St Emiland * Hameau d'Amiel à Omerville * Fief et moulin d'Ameil * Ferme d'Amilly * Villa Amiel à Versailles * Clos Amiel à Lisle-Adam * Ambly (Berry) * Ambly 55 & 08 * Les Amelières 18, 55 ou 08 * Les Amelières ou L'Amelière 86 * Amilly-en-Brie (Amillis) * St Pierre d'Amilly * "Saline Amelius" * Dury-Amilly * La collégiale St Ameil à Douai * Bois-Sire-Amé * Amilly 45 * Les Grées-Amielles à Lanouée * Amilly 28 * Domaine d'Amilly à St Aignan-sur-Erre * Millay * Amelis * Amelange * Domaine de St Melien à St Nicolas du Port * Moulin Lamielle * Les Amiers * Amel-sur-l'Etang * Milly-la-Forêt * Les Milly de France et le dérivé alpin Millieu * Montmélian et dérivés en France * Amilion * Milon-la-Chapelle * Meillonnas * Amailloux * "Ameilens" * Meillay et Meillé (Le) * Faubourg et pont Piremil à Nantes * Sur l'origine de Mamers * Fontaramiel à Lescheroux * Col d'Amieux * "Pont d'Amillan" * Montamy 14 et Montemil 17
Ces toponymes sont constitués en langue d'oïl comme Montamel (46) de langue d'oc: ce sont des monts d'un Amy et Emil(e) français dont le nom peut avoir pour origine un Amelius gallo-romain mais ce n'est qu'une solution probable pour Montamy; pour Montemil en revanche c'est certain : il s'agit bien d'un mons Amelius, commune de Baignes-Ste-Radegonde cité dans un acte de 1230 relatif à un accensement à l'abbaye de La Couronne (cf. Arch. Hist. de Saintonge & d'Aunis, T. 7, 1880).


Revision [17236]

Edited on 2019-05-20 16:07:44 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Généralités et originalités sur la toponymie d'origine latine des lieux dérivant du nom Aemilius * Les toponymes du nord de la France en Ham- * St Emilien de Blain et St Emiland * Hameau d'Amiel à Omerville * Fief et moulin d'Ameil * Ferme d'Amilly * Villa Amiel à Versailles * Clos Amiel à Lisle-Adam * Ambly (Berry) * Ambly 55 & 08 * Les Amelières 18, 55 ou 08 * Les Amelières ou L'Amelière 86 * Amilly-en-Brie (Amillis) * St Pierre d'Amilly * "Saline Amelius" * Dury-Amilly * La collégiale St Ameil à Douai * Bois-Sire-Amé * Amilly 45 * Les Grées-Amielles à Lanouée * Amilly 28 * Domaine d'Amilly à St Aignan-sur-Erre * Millay * Amelis * Amelange * Domaine de St Melien à St Nicolas du Port * Moulin Lamielle * Les Amiers * Amel-sur-l'Etang * Milly-la-Forêt * Les Milly de France et le dérivé alpin Millieu * Montmélian et dérivés en France * Amilion * Milon-la-Chapelle * Meillonnas * Amailloux * "Ameilens" * Meillay et Meillé (Le) * Faubourg et pont Piremil à Nantes * Sur l'origine de Mamers * Fontaramiel à Lescheroux * Col d'Amieux * "Pont d'Amillan" * Montamy 14 et Montemil 17
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Généralités et originalités sur la toponymie d'origine latine des lieux dérivant du nom Aemilius * Les toponymes du nord de la France en Ham- * St Emilien de Blain et St Emiland * Hameau d'Amiel à Omerville * Fief et moulin d'Ameil * Ferme d'Amilly * Villa Amiel à Versailles * Clos Amiel à Lisle-Adam * Ambly (Berry) * Ambly 55 & 08 * Les Amelières 18, 55 ou 08 * Les Amelières ou L'Amelière 86 * Amilly-en-Brie (Amillis) * St Pierre d'Amilly * "Saline Amelius" * Dury-Amilly * La collégiale St Ameil à Douai * Bois-Sire-Amé * Amilly 45 * Les Grées-Amielles à Lanouée * Amilly 28 * Domaine d'Amilly à St Aignan-sur-Erre * Millay * Amelis * Amelange * Domaine de St Melien à St Nicolas du Port * Moulin Lamielle * Les Amiers * Amel-sur-l'Etang * Milly-la-Forêt * Les Milly de France et le dérivé alpin Millieu * Montmélian et dérivés en France * Amilion * Milon-la-Chapelle * Meillonnas * Amailloux * "Ameilens" * Meillay et Meillé (Le) * Faubourg et pont Piremil à Nantes * Sur l'origine de Mamers * Fontaramiel à Lescheroux * Col d'Amieux * "Pont d'Amillan" * Montamy 14 et Montemil 17


Revision [17235]

Edited on 2019-05-20 16:06:44 by JeanLouis
Additions:

//INDEX ONOMASTIQUE// : Généralités et originalités sur la toponymie d'origine latine des lieux dérivant du nom Aemilius * Les toponymes du nord de la France en Ham- * St Emilien de Blain et St Emiland * Hameau d'Amiel à Omerville * Fief et moulin d'Ameil * Ferme d'Amilly * Villa Amiel à Versailles * Clos Amiel à Lisle-Adam * Ambly (Berry) * Ambly 55 & 08 * Les Amelières 18, 55 ou 08 * Les Amelières ou L'Amelière 86 * Amilly-en-Brie (Amillis) * St Pierre d'Amilly * "Saline Amelius" * Dury-Amilly * La collégiale St Ameil à Douai * Bois-Sire-Amé * Amilly 45 * Les Grées-Amielles à Lanouée * Amilly 28 * Domaine d'Amilly à St Aignan-sur-Erre * Millay * Amelis * Amelange * Domaine de St Melien à St Nicolas du Port * Moulin Lamielle * Les Amiers * Amel-sur-l'Etang * Milly-la-Forêt * Les Milly de France et le dérivé alpin Millieu * Montmélian et dérivés en France * Amilion * Milon-la-Chapelle * Meillonnas * Amailloux * "Ameilens" * Meillay et Meillé (Le) * Faubourg et pont Piremil à Nantes * Sur l'origine de Mamers * Fontaramiel à Lescheroux * Col d'Amieux * "Pont d'Amillan" * Montamy 14 et Montemil 17


Revision [16824]

Edited on 2018-11-10 16:11:50 by JeanLouis
Additions:
Mais il n'empêche, ce préfixe pose aussi en toponymie quelque problème; j'en veux pour preuve le cas de Hamel, localité du Douaisis (Nord). Il apparait que le nom de ce village s'écrivit originellement Hamiel : "Le village de Hamel, jadis Hamiel, de la châtellenie de Douay" (Histoire de Cambray et du Cambresis" T. III de J. Le Carpentier, Leyde, P. Bas 1664). Il était déjà connu dès 1071 avec un certain Simon du Hamiel qui en fut le seigneur selon une charte de l'abbaye de Marciennes. Pourtant aussi la plupart de ses seigneurs se qualifieront 'du Hamel' même si à la fin du XIIIème S. on a le cas de "Jehan dou Hamiel" chevalier dont plusieurs documents datés de 1273 citent le nom orthographié de cette façon.
Deletions:
Mais il n'empêche, ce préfixe pose aussi en toponymie quelque problème; j'en veux pour preuve le cas de Hamel, localité du Douaisis (Nord). Il apparait que le nom de ce village s'écrivit originellement Hamiel et était déjà connu dès 1071 avec un certain Simon du Hamiel qui en fut le seigneur selon une charte de l'abbaye de Marciennes. Pourtant aussi la plupart de ses seigneurs se qualifieront 'du Hamel' même si à la fin du XIIIème S. on a le cas de "Jehan dou Hamiel" chevalier dont plusieurs documents datés de 1273 citent le nom orthographié de cette façon.


Revision [16634]

Edited on 2018-05-18 15:23:28 by JeanLouis
Additions:
Une saline appartenant à un Amelius au moyen-âge est indiquée dans un cens du cartulaire de l'abbaye de St Jean d'Angely en Charente-Maritime par cette notation : "inter Amelii et Alberti, 4 modii". Sa concession pour un Amelius est datée de 969; on ne sait ce qu'il en est advenu.
Deletions:
Une saline appartenant à un Amelius au moyen-âge est indiquée dans un cens du cartulaire de l'abbaye de St Jean d'Angely en Charente-Maritime par cette notation : "inter Amelii et Alberti, 4 modii". Bien entendu on ne sait ce qu'il en est advenu.


Revision [16530]

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