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Revision [18223]

Last edited on 2019-12-04 14:03:24 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Lamélie à Marcolès * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot * Les Paulous * "Ville de Meille" *
**LAMELIE à MARCOLES** (19) :
Lamélie est un simple hameau de Marcolès, au S-O immédiat d'Aurillac.
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot * Les Paulous * "Ville de Meille" *


Revision [18124]

Edited on 2019-11-02 16:20:48 by JeanLouis
Additions:
Simple lieu-dit de nos jours, à cet emplacement du Fleix se trouvait une cité dont on a retrouvé beaucoup d'antiquités, particulièrement les structures d'une villa romaine ainsi qu'une pierre tumulaire datée de 590 citant l'évêque Saffarius de Périgueux. Le nom de cette ville, Meille fait référence très probablement à un antique Aemilius gallo-romain (cf. autres lieux ci-dessus et la page onomastique). D'ailleurs le frère du trésorier apostolique de Jean XXII Adhémar ou Aymard Amiel, qui se nommait Bernard Amiel, clerc du diocèse de Périgueux puis de Sarlat, a pu être nommé dans les documents B. "de Meille", ce qui confirme la déduction onomastique s'il le fallait. (cf. page moyen-âge tardif I et dossiers spéciaux sur les Amiel proches des papes d'Avignon).
Deletions:
Simple lieu-dit de nos jours, à cet emplacement du Fleix se trouvait une cité dont on a retrouvé beaucoup d'natiquités dont les structures d'une villa romaine ainsi qu'une pierre tumulaire datée de 590 citant l'évêque Saffarius de Périgueux. Le nom de cette ville, Meille fait référence très probablement à un antique Aemilius gallo-romain (cf. autres lieux ci-dessus et la page onomastique).


Revision [18123]

Edited on 2019-11-02 16:08:53 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot * Les Paulous * "Ville de Meille" *
**"VILLE DE MEILLE" à LE FLEIX** (24) :
Simple lieu-dit de nos jours, à cet emplacement du Fleix se trouvait une cité dont on a retrouvé beaucoup d'natiquités dont les structures d'une villa romaine ainsi qu'une pierre tumulaire datée de 590 citant l'évêque Saffarius de Périgueux. Le nom de cette ville, Meille fait référence très probablement à un antique Aemilius gallo-romain (cf. autres lieux ci-dessus et la page onomastique).
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot * Les Paulous *


Revision [17856]

Edited on 2019-09-10 11:40:40 by JeanLouis
Additions:
Les Paulous est le nom d'un lieu-dit proche et au nord de Moissac; situé sur une colline orientée E-O ce serait l'emplacement d'une ancienne villa ou "corte" appartenant à une famille gallo-romaine Aemilia dont le surnom était évidemment Paulus. C'est un territoire où l'on produit toujours le fameux raisin de table "Chasselas de Moissac".
(=> Revue de l'Agenais, vol.101, p.323 F. Lamy, Société Académique d'Agen, 1975).
Deletions:
Les Paulous est le nom d'un lieu-dit proche et au nord de Moissac; situé sur une colline orientée E-O ce serait l'emplacement d'une ancienne villa ou "corte" appartenant à une famille gallo-romaine Aemilia dont le surnom était évidemment Paulus.


Revision [17855]

Edited on 2019-09-10 11:33:14 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot * Les Paulous *
**LES PAULOUS** (82) :
Les Paulous est le nom d'un lieu-dit proche et au nord de Moissac; situé sur une colline orientée E-O ce serait l'emplacement d'une ancienne villa ou "corte" appartenant à une famille gallo-romaine Aemilia dont le surnom était évidemment Paulus.
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot *


Revision [17636]

Edited on 2019-07-30 11:07:46 by JeanLouis
Additions:
Lieu-dit de la commune de Ligueux (nord de Périgueux) près de Négrondes, désignant une "Fontaine d'Amiel" coulant ou dont la source appartenait à une famille Amiel. D'ailleurs le nom d'homme Amelius comme de femme Amelia est connu en Poitou-Charente depuis ~1010 : Un Amelius est même présent dès 959 parmi les fidèles du comte Guillaume Tête d'Etoupe. Le hameau comporte de nos jours une trentaine de bâtiments et la fontaine est toujours là au milieu, christianisée comme beaucoup d'autres, elle est protégée par un édicule en pierre et couverte, une vieille pompe à bras sur son côté.
Un nombre important de lieux portent en tout ou partie ce nom mais il ne faut toutefois pas les confondre en une seule origine; il y a lieu de distinguer leur localisation et écarter quelques faux-amis bretons comme Les Salines de Millac du Pays de Retz (Les Moutiers), Le Manoir de Millac, maison noble de Bais, près de Rennes, Meillac (35) ou bourguignons comme Meilly (21) qui sont tous d'origine celtique selon ce qui en est dit. Par contre, tout comme les Milly du nord français l'origine des Millac, Milhac de la moitié sud est bien à voir dans le latin Aemiliacus. C'est en effet sous une forme presque identique que se rencontre le nom de Millac dans divers documents du moyen-âge comme pour cet exemple: Amelac dans le Pouillé du Grand-Gauthier, Ameilhac dans le compte de décimes de 1383 et Amilhac dans le registre synodal de 1478, toutes formes de la localité de Millac située dans la Vienne. Rien qu'en Dordogne on trouve cinq localités de ce nom dont :
- Milhac-le-Sec près de Sarlat-la-Caneda,
A ces toponymes il y a bien lieu d'ajouter :
- Millac, lieu-dit qui se situait dans la juridiction de Cancon (47) sous l'ancien régime...!
Bougade située à l'est de Sarlat-la-Canéda, ce toponyme réunit les noms de ses antiques tenanciers gallo-romains Patrilius et Aemilius. Sans doute s'agit-il de voir en ce Millac celui cité à part dans la liste précédente.
La commune de Mauzac-et-Grand-Castang est à l'est de Bergerac. Le lieu-dit Millac se nommait en 1115 Miliacum (charte de fondation de Cadouin, abbaye de Mauzac), Castrum Ameliacum en 1156 (donation à Cadouin), en 1216 Ameilhac (cartualire Cadouin); puis Melhac en 1243 (censier de Badefol), Ecclesia de Milhaco en 1471 (terrier de l'archev. de Bordeaux), Milhac en 1478 (idem). C'était une châtellenie avec haute justice de Mauzac. (cf. Dict. Toponymique de la Dordogne). Sur ses ruines a été édifié au XIVème S. la château de Branthomme, résidence des archevêques de Bordeaux (à ne pas confondre avec Brantôme, cité à la magnifique abbaye).
Lieu-dit de la paroisse de Belver (de nos jours Belvès). C'est une tour disparue et bien que difficilement localisable elle parait avoir été dans la ville neuve de Belvès au quartier de Foncastel, non rattachée à la fortification probablement. (cf. f°63 v° Arch. Départementales de la Gironde, n°177 cité in article de A. Vigié "Histoire de la Châtellenie de Belvès" dans le "Bull. de la Soc. Hist. & Archéol. du Périgord" T. XXVIII, pp 72-104; 1901, Périgueux). Ce nom a été dégradé en "Tour Danière" par les scribes et le temps ! Par un autre ouvrage "Recensement de la Châtellenie de Belvès en 1351" de J-N Biraben (1972 publié dans les Annales de Démographie Historique pp. 421-454), il est dit que le patronyme "d'Amelh" a donné son nom au lieu-dit avant la moitié du XIVème S.. Il se peut tout aussi bien que le patronyme ait été tiré du lieu ! Dans la liste des habitants le nom patronymique est écrit Damelh et une fois, par erreur sans doute, Bamielh voire Bannelh; cependant ce nom est, dans ce recensement, très rare en cet endroit. Belvès est à l'ouest de Gourdon et au nord de Fumel (Lot) mais de nos jours en Dordogne.
Au camp ou oppidum de Bonneuil situé dans la commune de St Martin la Rivière (86) on a trouvé vers 1870 un beau trésor monétaire antique comportant 50 deniers de la République Romaine (dont des tout premiers temps de la colonisation); Ils étaient à l'effigie des familles Aemilia, Pomponia et Julia.
Le nom de Millanges, dont l'origine du nom est peut-être la même, écrit là à la française, est aussi celui du fameux château début Renaissance acquis par Joséphine Backer en Dordogne pour y loger ses nombreux enfants adoptés, dans la 1ère moitié du XXème S.
Deletions:
Lieu-dit de la commune de Ligueux (nord de Périgueux) près de Négrondes, désignant une "Fontaine d'Amiel" coulant ou dont la source appartenait à une famille Amiel. D'ailleurs le nom d'homme Amelius comme de femme Amelia est connu en Poitou-Charente depuis ~1010 : Un Amelius est même présent dès 959 parmi les fidèles du comte Guillaume Tête d'Etoupe.
Un nombre important de lieux portent en tout ou partie ce nom mais il ne faut toutefois pas les confondre en une seule origine; il y a lieu de distinguer leur localisation et écarter quelques faux-amis bretons comme Les Salines de Millac du Pays de Retz (Les Moutiers), Le Manoir de Millac, maison noble de Bais, près de Rennes, Meillac (35) ou bourguignons comme Meilly (21) qui sont tous d'origine celtique. Par contre, tout comme les Milly du nord français l'origine des Millac, Milhac de la moitié sud est bien à voir dans le latin Aemiliacus. C'est en effet sous une forme presque identique que se rencontre le nom de Millac dans divers documents du moyen-âge comme pour cet exemple: Amelac dans le Pouillé du Grand-Gauthier, Ameilhac dans le compte de décimes de 1383 et Amilhac dans le registre synodal de 1478, toutes formes de la localité de Millac située dans la Vienne. Rien qu'en Dordogne on trouve cinq localités de ce nom dont :
- Milhac-le-Sec près de Sarlat,
toponymes auxquels il y a bien lieu d'ajouter :
- Millac, lieu-dit qui se situait dans la juridiction de Cancon (47) sous l'ancien régime...
Bougade située à l'est de Sarlat-la-Canéda, ce toponyme réunit les noms de ses antiques tenanciers gallo-romains Patrilius et Aemilius.
La commune de Mauzac-et-Grand-Castang est à l'est de Bergerac. Le lieu-dit Millac se nommait en 1115 Miliacum (charte de fondation de Cadouin, abbaye de Mauzac), Castrum Ameliacum en 1156 (donation à Cadouin), en 1216 Ameilhac (cartualire Cadouin); puis Melhac en 1243 (censier de Badefol), Ecclesia de Milhaco en 1471 (terrier de l'archev. de Bordeaux), Milhac en 1478 (idem). C'était une châtellenie avec haute justice de Mauzac. (cf. Dict. Toponymique de la Dordogne). Sur ses ruines a été édifié au XIVème S. la château de Branthomme, résidence des archevêques de Bordeaux.
Lieu-dit de la paroisse de Belver (de nos jours Belvès). C'est une tour disparue et bien que difficilement localisable elle parait avoir été dans la ville neuve de Belvès au quartier de Foncastel, non rattachée à la fortification probablement. (cf. f°63 v° Arch. Départementales de la Gironde, n°177 cité in article de A. Vigié "Histoire de la Châtellenie de Belvès" dans le "Bull. de la Soc. Hist. & Archéol. du Périgord" T. XXVIII, pp 72-104; 1901, Périgueux). Ce nom a été dégradé en "Tour Danière" par les scribes et le temps ! Par un autre ouvrage "Recensement de la Châtellenie de Belvès en 1351" de J-N Biraben, 1972 publié dans les Annales de Démographie Historique pp. 421-454, il est dit que le patronyme "d'Amelh" a donné son nom au lieu-dit avant la moitié du XIVème S.. Il se peut tout aussi bien que le patronyme ait été tiré du lieu ! Dans la liste des habitants le nom patronymique est écrit Damelh et une fois, par erreur sans doute, Bamielh voire Bannelh; cependant ce nom est dans ce recensement, très rare en cet endroit. Belvès est à l'ouest de Gourdon et au nord de Fumel (Lot) mais de nos jours en Dordogne.
Au camp ou oppidum de Bonneuil situé dans la commune de St Martin la Rivière (86) on a trouvé vers 1870 un beau trésor monétaire antique comportant 50 deniers de la République Romaine (dont des tous premiers temps de la colonisation); Ils étaient à l'effigie des familles Aemilia, Pomponia et Julia.
Le nom de Millanges, dont l'origine du nom est peut-être la même, est aussi celui du fameux château début Renaissance acquis par Joséphine Backer en Dordogne pour y loger ses nombreux enfants adoptés, dans la 1ère moitié du XXème S.


Revision [17635]

Edited on 2019-07-30 10:42:37 by JeanLouis
Additions:
Ce toponyme est moderne. Amieux est l'une des formes alpines d'Amiel et le terme de "vire" désigne dans le domaine de la randonnée en haute-montagne un passage aérien difficile aménagé. Equipé d'une main courante et située à ~3200m d'altitude, la "Vire-Amieux", du nom de Lucien Amieux, guide de La Grave, qui a découvert ce passage alors qu'il était berger du côté des Plates du Bec, permet d'accéder sur le haut du Glacier du Tabuchet, dans le Massif de l'Oisans, près du flanc oriental de celui de la Meige, à Villars d'Arène. C'est un passage dangereux déconseillé lorsque les câbles garantissant la sécurité du passage ne sont plus visibles par fort enneigement. Amieux est un patronyme alpin apparenté à Amiel (cf. page onomastique apparentés 2)
Il peut s'agir du nom d'une ancienne villa gallo-romaine, lieu qui fut ensuite celui d'une communauté, laquelle posséda une église dans le haut moyen-âge; on est certain par contre de sa position géographique dans cette commune. St Genest est situé au sud du Cheylard et de St Barthélémy-le-Meil dont je parle peu après.
C'est bien ici une ancienne villa gallo-romaine encore citée au milieu du Xème S. dans une charte sous la forme "Sancti Marcelli Amilhosco in vicaria Soionense" (il s'agit du territoire de la vicairie de Soyons) et près du "castello de Cruciolo". Ce dernier lieu prit plus tard le nom de St Marcel de Crussol mais la commune moderne changea une nouvelle fois son nom, d'une façon cette fois radicale en 1860 pour adopter celui de St Georges-les-Bains, en raison sans doute du boom thermal que l'on peut observer partout en France alors, le thermalisme devenant une source de développement local rural inespéré. Soyons est proche du Rhône.
"Le Meil" précisant et localisant cette paroisse et communauté existe depuis au moins le moyen-âge et a subi de multiples évolutions dans sa graphie: "Ameilh", "Ameil", "Amil", puis "Lo Melh", "Le Meil" enfin. Cette commune est dans le canton de Le Cheylard et en est proche.
Ce lieu disparu qui dérive d'Aemilioscus ou Amilioscus, mentionné au Xème S., était situé dans la Viguerie de Soyons, le long de la rive droite du Rhône, entre Cornas au nord et l'embouchure de l'Eyrieux au sud; dans la même région où furent sans doute érigés les fameux Trophées d'Aemilius, pour commémorer la victoire qu'obtint Fabius Aemilianus Allobrogicus en -121, la ville de Valence étant en face, sur la rive gauche. (cf. "Les premiers habitants de l'Europe..." H. Arbois de Jubainville & G. Dottin 1894). Voir à ce sujet la partie histoire (république romaine).
Le Mont Milan fut un castrum proche de Langogne, oppidum au temps de la colonisation romaine dont la région formera le pays Gabale, actuel Gévaudan. On est circonspect quant à l'origine de ce nom aussi trouvé écrit Milliac: pour les uns il ferait référence aux milites (soldats) de César venus en nombre (synonyme de millier ?) s'y installer, quand d'autres veulent y voir une référence de distance de 1000 pas mais entre où et où ?, sans compter sur ceux qui estiment qu'il faut y voir sa situation entre les eaux, au 'milieu des eaux' (?) car il est en effet cerné pour les 3/4 de son tour par l'Allier et le Donozan. Aucun n'a émis ce qui semble pour nous assez évident, à savoir l'attribution si habituelle liée au toponyme latin Aemiliacum dont Milan peut être un diminutif roman, étant donné que la présence romaine n'est même pas à démontrer voire à une installation gallo-romaine.
Il se fixa dans ce qui était alors la forêt de Ascumbas (Les Combes); là comme précédemment à Saujon (17) il fait des miracles et ceux-ci alliés à sa générosité, font sa renommée; des disciples vont le rejoindre. Durant 17 ans il évangélisera les gens du coin, le site monastique va prendre de l'ampleur et son nom va perdurer dans le nom du lieu. Des bénédictins creuseront dans la pierre une vaste église et gèreront les pèlerinages jusqu'en 1100, remplacés alors par les chanoines augustins; la ville monastique se construisant autour du lieu saint, des remparts viendront la protéger au XIIIème S. Notons qu'à la Révolution, selon l'habitude souvent rencontrée à cette période de changer les noms rappelant trop l'ancien régime ou la religion, son nom fut provisoirement changé en Emilion-la-Montagne; une appellation rappelant le parti plus à gauche de la Montagne, les Montagnards étant opposés aux Girondins, de Bordeaux et plus modérés (et cela les perdra!). Quant à la viticulture elle commença à être connue ou plutôt reconnue - car il y eut déjà des vignes dans ce coin sous les romains, Ausone lui-même a possédé des vignes pas loin - dès 1200 grâce aux anglais. C'est d'ailleurs dans les chartes en langue latine des rois d'Angleterre qui occupaient la région aux XIII & XIVèmes S. que l'on trouve les noms de Sanct Emilianus, "villa de Sancti Emiliani" (ou Emiliano), "apud sanctum Emilianum". Retournée à la France St Emilion devint en 1379 la "filleule de Bordeaux" et son commerce viticole commença à se développer avec la grande ville en lien avec le reste du pays, puis en Europe et enfin le monde entier de nos jours n'ignore plus son nom prestigieux. La visite du site de l'église monolithe (la 2ème du monde par sa grandeur) comprend l'ermitage ou cellule qu'aurait occupé St Aemilianus, l'ensemble de St Emilion étant inscrit au Patrimoine de l'Humanité depuis 1999.
C'est un mont qui est bien dans ce département, dans la région de Blaye ou de La Teste, sans plus de précision possible. Ce "Puy d'Amelh" qui en latin se nommait Podium (on le trouve aussi nommé comme cela) est cité par 2 fois dans une plainte de l'abbé du monastère de Ste Croix contre le vicaire de Gaillan en Médoc en 1323. Notons aussi la référence de Blaye dans la chanson de geste d'Amis et Amile (voir page Amiel en littérature).
Deletions:
Ce toponyme est moderne. Amieux est l'une des formes alpines d'Amiel et le terme de "vire" désigne dans le domaine de la randonnée en haute-montagne un passage aérien difficile aménagé. Equipé d'une main courante et située à ~3200m d'altitude, la "Vire-Amieux", du nom de Lucien Amieux, guide de La Grave, qui a découvert ce passage alors qu'il était berger du côté des Plates du Bec, permet d'accéder sur le haut du Glacier du Tabuchet, dans le Massif de l'Oisans, près du flanc oriental de celui de la Meige, à Villars d'Arène. C'est un passage dangereux déconseillé lorsque les câbles garantissant la sécurité du passage ne sont plus visibles par fort enneigement.
Il peut s'agir d'une ancienne villa gallo-romaine qui fut ensuite le lieu d'une communauté qui posséda une église dans le haut moyen-âge; on est certain par contre de sa position géographique dans cette commune. St Genest est situé au sud du Cheylard et de St Barthélémy-le-Meil dont je parle peu après.
C'est bien une ancienne villa gallo-romaine encore citée au milieu du Xème S. dans une charte sous la forme "Sancti Marcelli Amilhosco in vicaria Soionense" (il s'agit du territoire de la vicairie de Soyons) et près du "castello de Cruciolo" (la communauté prendra le nom de St Marcel de Crussol plus tard). La commune moderne de St Marcel de Crussol changea radicalement son nom en 1860 pour adopter celui de St Georges-les-Bains en raison sans doute du boom thermal que l'on peut observer partout en France alors, le thermalisme devenant une source de développement local rural inespérée. Soyons est proche du Rhône.
"Le Meil" localisant cette paroisse et communauté est là depuis au moins le moyen-âge et a subi de multiples évolutions dans sa graphie: "Ameilh", "Ameil", "Amil", puis "Lo Melh", "Le Meil" enfin. Cette commune est dans le canton de Le Cheylard et en est proche.
Ce lieu disparu qui dérive d'Aemilioscus ou Amilioscus, mentionné au Xème S., était situé dans la Viguerie de Soyons, le long de la rive droite du Rhône, entre Cornas au nord et l'embouchure de l'Eyrieux au sud; dans la même région où furent sans doute érigés les fameux Trophées d'Aemilius, pour commémorer la victoire qu'obtint Fabius Aemilianus Allobrogicus en -121, la ville de Valence étant en face, sur la rive gauche. (cf. "Les premiers habitants de l'Europe..." H. Arbois de Jubainville & G. Dottin 1894).
Le Mont Milan fut un castrum proche de Langogne, oppidum au temps de la colonisation romaine dont la région formera le pays Gabale, actuel Gévaudan. On est circonspect quant à l'origine de ce nom aussi trouvé écrit Milliac: pour les uns il ferait référence aux milites de César venus en nombre (synonyme de millier ?) s'y installer, quand d'autres veulent y voir une référence de distance de 1000 pas mais entre où et où ?, sans compter sur ceux qui estiment qu'il faut y voir sa situation entre les eaux, au 'milieu des eaux' (?) car il est en effet cerné pour les 3/4 de son tour par l'Allier et le Donozan. Aucun n'a émis ce qui semble pour nous assez évident, à savoir l'attribution si habituelle liée au toponyme latin Aemiliacum, étant donné que la présence romaine n'est même pas à démontrer ou à une installation gallo-romaine.
Il se fixa dans ce qui était alors la forêt de Ascumbas (Les Combes); là comme précédemment à Saujon (17) il fait des miracles et ceux-ci alliés à sa générosité, font sa renommée; des disciples vont le rejoindre. Durant 17 ans il évangélisera les gens du coin, le site monastique va prendre de l'ampleur et son nom va perdurer dans le nom du lieu. Des bénédictins creuseront dans la pierre une vaste église et gèreront les pèlerinages jusqu'en 1100, remplacés alors par les chanoines augustins; la ville monastique se construisant autour du lieu saint, des remparts viendront la protéger au XIIIème S. Notons qu'à la Révolution, selon l'habitude souvent rencontrée à cette période de changer les noms rappelant trop l'ancien régime ou la religion, son nom fut provisoirement changé en Emilion-la-Montagne; une appellation rappelant le parti plus à gauche de la Montagne, les Montagnards étant opposés aux Girondins, de Bordeaux et plus modérés. Quant à la viticulture elle commença à être connue ou plutôt reconnue (car il y eut déjà des vignes dans ce coin sous les romains, Ausone lui-même a possédé des vignes pas loin) dès 1200 grâce aux anglais. C'est d'ailleurs dans les chartes en langue latine des rois d'Angleterre qui occupaient la région aux XIII & XIVèmes S. que l'on trouve les noms de Sanct Emilianus, "villa de Sancti Emiliani" (ou Emiliano), "apud sanctum Emilianum". Retournée à la France St Emilion devint en 1379 la "filleule de Bordeaux" et son commerce viticole commença à se développer avec la grande ville en lien avec le reste du pays, puis en Europe et enfin le monde entier de nos jours n'ignore plus son nom prestigieux. La visite du site de l'église monolithe (la 2ème du monde par sa grandeur) comprend l'ermitage ou cellule qu'aurait occupé St Aemilianus, l'ensemble de St Emilion étant inscrit au Patrimoine de l'Humanité depuis 1999.
C'est un mont qui est bien dans ce département, dans la région de Blaye ou de La Teste, sans plus de précision possible. Ce "Puy d'Amelh" qui en latin se nommait Podium (on le trouve aussi nommé comme cela) est cité par 2 fois dans une plainte de l'abbé du monastère de Ste Croix contre le vicaire de Gaillan en Médoc en 1323.


Revision [17234]

Edited on 2019-05-20 15:43:03 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot *
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot *


Revision [17233]

Edited on 2019-05-20 15:42:47 by JeanLouis
Additions:

//INDEX ONOMASTIQUE// : Les Amiel 03 * "Buxière d'Amiel" * Meilhaud * Amions * Vire-Amieux * Ferme de Meillac * "Amello" à St Geniès-Lacamp * "Amilhosco" à St Georges-les-Bains * St Barthélémy-le-Meil * "Amilhosctis" * Mont Milan près de Langogne * St Emilion * "Pech d'Amielh" * L'Amélie à Soulac-sur-Mer * Meillacq * Meillon * Ruisseau de Lamielle * "Amiel" à Pau * Lac Meillon * Sainte-Meille * Les Meilhan * Peuchamiel * Miel en Corrèze dont un à Condat-sur-Ganaveix * Boria d'Amiel à Montricoux * "Miels-et-Colombès" * Fontamiel 24 * Les Millac et Milhac * Peyrillac-et-Millac * Lieu-dit Millac à Mauzac * "La Tour d'Amelh" * Le trésor monétaire de Bonneuil et les Aemilii * Fontamiel 86 * Milhanges * Ba(i)gnac-Meilhot * Meilhac * Milhaguet * L'Âge-Meillot *


Revision [17176]

Edited on 2019-05-14 16:26:20 by JeanLouis
Additions:
Lieu-dit de la paroisse de Belver (de nos jours Belvès). C'est une tour disparue et bien que difficilement localisable elle parait avoir été dans la ville neuve de Belvès au quartier de Foncastel, non rattachée à la fortification probablement. (cf. f°63 v° Arch. Départementales de la Gironde, n°177 cité in article de A. Vigié "Histoire de la Châtellenie de Belvès" dans le "Bull. de la Soc. Hist. & Archéol. du Périgord" T. XXVIII, pp 72-104; 1901, Périgueux). Ce nom a été dégradé en "Tour Danière" par les scribes et le temps ! Par un autre ouvrage "Recensement de la Châtellenie de Belvès en 1351" de J-N Biraben, 1972 publié dans les Annales de Démographie Historique pp. 421-454, il est dit que le patronyme "d'Amelh" a donné son nom au lieu-dit avant la moitié du XIVème S.. Il se peut tout aussi bien que le patronyme ait été tiré du lieu ! Dans la liste des habitants le nom patronymique est écrit Damelh et une fois, par erreur sans doute, Bamielh voire Bannelh; cependant ce nom est dans ce recensement, très rare en cet endroit. Belvès est à l'ouest de Gourdon et au nord de Fumel (Lot) mais de nos jours en Dordogne.
Deletions:
Lieu-dit de la paroisse de Belver (de nos jours Belvès). C'est une tour disparue et bien que difficilement localisable elle parait avoir été dans la ville neuve de Belvès au quartier de Foncastel, non rattachée à la fortification probablement. (cf. f°63 v° Arch. Départementales de la Gironde, n°177 cité in article de A. Vigié "Histoire de la Châtellenie de Belvès" dans le "Bull. de la Soc. Hist. & Archéol. du Périgord" T. XXVIII; 1901, Périgueux)


Revision [17130]

Edited on 2019-04-28 16:17:55 by JeanLouis
Additions:
Jusqu'en 1385 ce lieu sans doute antique d'un gallo-romain aemilien n'est pas une communauté; il est seulement cité comme "l'ostal de Melhac" maison de Melhac. Pourtant peu de temps après, en 1402 on sait qu'une abbaye laïque y est implantée avec son "domenge" son seigneur. La forme finale en 'cq' est propre à la région (cf. autres toponymes locaux Audiracq, Sévignacq ou le plus connu Lacq).
Le nom de Meillon apparaît en 1286 sous l'orthographe de Meilon attestant bien l'origine gallo-romaine qu'on lui prête. En 1385 il est orthographié Melhoo (cf. "Dict. topo. du dépt des Basses-Pyrénées" P. Raymond; Imp. Impériale, Paris, 1863). Cette curiosité onomastique en -oo est propre au sud-aquitain et ouest-pyrénéen avec celle proche d' "-os" (cf. le Lac d'Oo), il s'agit en quelque sorte d'une 'contamination linguistique locale' temporaire !
Une telle popularité peut avoir aussi une tout autre origine cependant toujours en lien avec notre nom: le fait que l'abbaye de Beaulieu en Corrèze possédait des reliques de Saint Amelius (ou Emilius) confesseur local, ce qui a peut-être incité de nombreux chrétiens locaux de Corrèze mais aussi du Limousin et de la Marche voisines à porter ce nom tutélaire ou à le donner à divers lieux en gage de protection tutélaire, quelque peu toutefois amputé par l'usage dans sa graphie. Il semble que le patronyme Meilhot ait suivi le même chemin onomastique (voir plus bas notice sur Bagnac-Meilhot (19).
toponymes auxquels il y a bien lieu d'ajouter :
Deletions:
Jusqu'en 1385 ce lieu sans doute antique d'un gallo-romain aemilien n'est pas une communauté; il est seulement cité comme "l'ostal de Melhac" maison de Melhac. Pourtant peu de temps après, en 1402 on sait qu'une abbaye laïque y est implantée avec son "domenge" son seigneur. La forme finale en 'cq' est propre à la région (cf. autres toponymes locaux Audiracq, Sévignacq).
Le nom de Meillon apparaît en 1286 sous l'orthographe de Meilon attestant bien l'origine gallo-romaine qu'on lui prête. En 1385 il est affublé de l'orthographe de Melhoo (cf. "Dict. topo. du dépt des Basses-Pyrénées" P. Raymond; Imp. Impériale, Paris, 1863). Cette curiosité onomastique en -oo est propre au sud-aquitain et ouest-pyrénéen avec celle proche d' "-os", il s'agit en quelque sorte d'une 'contamination linguistique locale' temporaire !
Une telle popularité peut avoir aussi une tout autre origine cependant toujours en lien avec notre nom: le fait que l'abbaye de Beaulieu en Corrèze possédait des reliques de Saint Amelius (ou Emilius) confesseur, ce qui a peut-être incité de nombreux chrétiens locaux de Corrèze mais aussi du Limousin et de la Marche voisines à porter ce nom tutélaire ou à le donner à divers lieux en gage de protection tutélaire, quelque peu toutefois amputé par l'usage dans sa graphie. Il semble que le patronyme Meilhot ait suivi le même chemin onomastique (voir plus bas notice sur Bagnac-Meilhot (19).
auxquels il y a bien lieu d'ajouter :


Revision [17129]

Edited on 2019-04-28 15:34:00 by JeanLouis
Additions:
La commune de Mauzac-et-Grand-Castang est à l'est de Bergerac. Le lieu-dit Millac se nommait en 1115 Miliacum (charte de fondation de Cadouin, abbaye de Mauzac), Castrum Ameliacum en 1156 (donation à Cadouin), en 1216 Ameilhac (cartualire Cadouin); puis Melhac en 1243 (censier de Badefol), Ecclesia de Milhaco en 1471 (terrier de l'archev. de Bordeaux), Milhac en 1478 (idem). C'était une châtellenie avec haute justice de Mauzac. (cf. Dict. Toponymique de la Dordogne). Sur ses ruines a été édifié au XIVème S. la château de Branthomme, résidence des archevêques de Bordeaux.
Deletions:
La commune de Mauzac-et-Grand-Castang est à l'est de Bergerac. Le lieu-dit Millac se nommait en 1115 Miliacum (charte de fondation de Cadouin, abbaye de Mauzac), Castrum Ameliacum en 1156 (donation à Cadouin), en 1216 Ameilhac (cartualire Cadouin); puis Melhac en 1243 (censier de Badefol), Ecclesia de Milhaco en 1471 (terrier de l'archev. de Bordeaux), Milhac en 1478 (idem). C'était une châtellenie avec haute justice de Mauzac. (cf. Dict. Toponymique de la Dordogne).


Revision [16654]

Edited on 2018-05-25 17:27:27 by JeanLouis
Additions:
**'BUXIERE D'AMIEL'** (23) :
Ce lieu fut un 'bois de buis' qui appartenait à la fin du XIIème S. à un seigneur local nommé Amélius de Croze. Il donne vers 1200 ses droits (et ceux de ses héritiers) sur le Mas de Trémoulines à l'abbaye de Bonlieu, s'il est impuissant à les protéger contre leurs réclamations (prétentions). L'acte est signé devant Thomas, abbé, en présence de plusieurs témoins "apud Buxeriam Aimelii" soit bien à la buxière d'Amiel.


Revision [16529]

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