Revision history for topo1811


Revision [18066]

Last edited on 2019-10-20 11:57:55 by JeanLouis
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Une poésie en patois pour commencer * Bosco Amelii ou Pech de la Balfrège * Caramilles * Clauses d'En Amiel * Millegrand (et Millepetit, Milleret) * Amiel * Amiel-Jeune * Col d'Amiel, Bergerie et Source d'Amiel * Méliès * Les Amillaux * Milhau * Millane * Milhès * Milhère * Milles * Milleret * Moulin d'En Amiel * Remarque toponomastique amiélienne occitan / français * Pech de l'Agnelo * "Ruisseau d'Amiel" * Le "Plantier d'Amiel" * "Mallcolum Ameliorum" * Pamparamiel * Maison Amiel à Carcassonne * Maison Amiel à Villegailhenc * "Campmas d'Amyel" * Sarrat d'Amiel * Toponymes relatifs aux juifs * Roquo N'Amiel * Le Roc de Millas * Pont d'Amiel à Caunes-Minervois *
**Le ROC DE MILLAS** :
Exception à ce que j'ai pu écrire concernant l'origine du terme Millas en toponymie, ce "Roc de Millas" situé sur la commune de Port-la-Nouvelle 'pourrait' provenir d'un Aemilius gallo-romain selon une monographie de chercheurs dont acte.
(=> "Zones portuaires et espaces littoraux de Narbonne dans l'antiquité" s/s la dir. de C. Sanchez & M-P Jézégou, Monographie d'Archéologie Méditerranéenne n°28).
**PONT D'AMIEL à CAUNES-MINERVOIS**: Toponyme moderne inédit.
Deletions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Une poésie en patois pour commencer * Bosco Amelii ou Pech de la Balfrège * Caramilles * Clauses d'En Amiel * Millegrand (et Millepetit, Milleret) * Amiel * Amiel-Jeune * Col d'Amiel, Bergerie et Source d'Amiel * Méliès * Les Amillaux * Milhau * Millane * Milhès * Milhère * Milles * Milleret * Moulin d'En Amiel * Remarque toponomastique amiélienne occitan / français * Pech de l'Agnelo * "Ruisseau d'Amiel" * Le "Plantier d'Amiel" * "Mallcolum Ameliorum" * Pamparamiel * Maison Amiel à Carcassonne * Maison Amiel à Villegailhenc * "Campmas d'Amyel" * Sarrat d'Amiel * Toponymes relatifs aux juifs * Roquo N'Amiel * Pont d'Amiel à Caunes-Minervois *
**PONT D'AMIEL à CAUNES-MINERVOIS**: Toponyme moderne inédit.


Revision [17739]

Edited on 2019-08-19 11:28:45 by JeanLouis
Additions:
- Une autre cavité dénommée le "Trou de Viviès" est aussi présente sur le pech. Fouillée dans les années 1920, elle a révélé avoir été une grotte sépulcrale du chalcolithique (3000ans av. notre ère) avec pas moins de cinq ossuaires, dont un contenait principalement des ossements d'enfants. Ce trou on en parle dans le journal "Le Courrier de Narbonne" du 9 juin 1892; l'auteur, Félix Pradel indique ainsi que //le Trou de Viviès défrayait pendant les veillées de l'hiver quelques uns de ses mystérieux récits...// (encore au début de ce siècle) //L'on disait qu'il servait de refuge à une bande de brigands, qu'il était hanté par des sorcières, on parlait d'apparitions fantastiques, de fantômes, de revenants et surtout d'un cheval fabuleux qui était la terreur des enfants// car il enlevait les enfants errants lesquels disparaissaient dans sa grotte, représentation régionale du drac, c'est l'image du fameux croque-mitaine, dévoreur d'enfants. Bien qu'il n'y ait là qu'une simple analogie due au hasard, il n'est cependant pas banal qu'une légende rejoigne ainsi l'archéologie d'un même lieu, ce que je me devais de noter.
(=> pour ce dernier § "L'Aude mystérieuse" article "Le dévoreur d'enfants" p.139 M. Falguera TDO Ed. 2016).
Deletions:
- Une autre cavité dénommée le "Trou de Viviès" est aussi présente sur le pech. Fouillée dans les années 1920, elle a révélé avoir été une grotte sépulcrale du chalcolithique (3000ans av. notre ère) avec pas moins de cinq ossuaires, dont un contenait principalement des ossements d'enfants. Ce trou on en parle dans le journal "Le Courrier de Narbonne" du 9 juin 1892; l'auteur, Félix Pradel indique ainsi que //le Trou de Viviès défrayait pendant les veillées de l'hiver quelques uns de ses mystérieux récits...// (encore au début de ce siècle) //L'on disait qu'il servait de refuge à une bande de brigands, qu'il était hanté par des sorcières, on parlait d'apparitions fantastiques, de fantômes, de revenants et surtout d'un cheval fabuleux qui était la terreur des enfants// car il enlevait les enfants errants lesquels disparaissaient dans sa grotte, c'est l'image locale du fameux croque-mitaine, dévoreur d'enfants. Bien qu'il n'y ait là qu'une simple analogie due au hasard, il n'est cependant pas banal qu'une légende rejoigne ainsi l'archéologie d'un même lieu, ce que je me devais de noter.


Revision [17738]

Edited on 2019-08-19 11:24:21 by JeanLouis
Additions:
- Une autre cavité dénommée le "Trou de Viviès" est aussi présente sur le pech. Fouillée dans les années 1920, elle a révélé avoir été une grotte sépulcrale du chalcolithique (3000ans av. notre ère) avec pas moins de cinq ossuaires, dont un contenait principalement des ossements d'enfants. Ce trou on en parle dans le journal "Le Courrier de Narbonne" du 9 juin 1892; l'auteur, Félix Pradel indique ainsi que //le Trou de Viviès défrayait pendant les veillées de l'hiver quelques uns de ses mystérieux récits...// (encore au début de ce siècle) //L'on disait qu'il servait de refuge à une bande de brigands, qu'il était hanté par des sorcières, on parlait d'apparitions fantastiques, de fantômes, de revenants et surtout d'un cheval fabuleux qui était la terreur des enfants// car il enlevait les enfants errants lesquels disparaissaient dans sa grotte, c'est l'image locale du fameux croque-mitaine, dévoreur d'enfants. Bien qu'il n'y ait là qu'une simple analogie due au hasard, il n'est cependant pas banal qu'une légende rejoigne ainsi l'archéologie d'un même lieu, ce que je me devais de noter.


Revision [17628]

Edited on 2019-07-28 17:40:26 by JeanLouis
Additions:
Cette croupe rocheuse de calcaires dolomitiques lacustres des terrains jurassiques de 110 m d'altitude (la mer n'est qu'à ~ 15 km) est située à l'ouest immédiat de la ville actuelle de Narbonne, sur le côté gauche du défilé de Cap-de-Pla (face au massif portant la tour de l'ancien télégraphe Chappe) en sortant vers Toulouse; il constitue ici l'une des dernières avancées du Massif des Corbières du nord-est. En face du massif qui portait le télégraphe optique, dominant la ferme de Crabit, ce nom d'agnelle qui fait plutôt penser à la brebis (et ces animaux ont en effet longtemps brouté dans les garrigues de la région) n'a en réalité aucun rapport avec elle. L'origine du nom est un peu plus spécifique et plaisante à raconter. Pendant longtemps et à partir du début du XVème S. cette montagne porta en occitan le nom "lo Pueg de N'Amiela", ce qui indique en français "le mont de la femme de Monsieur Amiel". On saura que cet Amiel, Bernard Amiel, fut un riche bourgeois de Narbonne au XIIIème S. Indifféremment on employa les synonymes de 'puech' ou 'podium' "de Namiela", "N'Amiela" ou "d' En Amiela" (c'est bien la femme d'Amiel en occitan) et c'est insensiblement, génération après génération de scribes locaux peu au fait de l'orthographe originelle et se fiant uniquement à la sonorité du vocable, que l'on parvint à l'orthographe galvaudée car francisée et toujours actuelle de "Agnele", ce nom comme on l'a vu correspondant par ailleurs parfaitement avec les usages des éleveurs ovins de la région (autrefois).
C'est un ruisseau peu important d'une longueur négligeable, discret même, insignifiant en somme et pourtant il est entré dans l'histoire, locale s'entend. Il coule, (quand il coule!) sur la commune de Lacassaigne (au bas de Fanjeaux, en Lauragais). Au XVème S. on l'écrit "Pamparamielh" dans une Reconnaissance du Monastère de Prouille (Prouilhe alors également) en 1468. Mais quel curieux nom pour un si petit ruisseau qui, dévalant sa courte vallée se jette très rapidement dans la Preuille (du nom du monastère proche de Prouille) ! C'est aussi le nom du lieu-dit où il coule; on peut y randonner facilement sous ses frais ombrages et son petit vallon étroit vite traversé. L'origine de ce nom est une énigme; on peut évoquer plusieurs pistes pour l'expliquer.
Pour être complet il faut préciser que l'Amiel tenancier des terres en question semble être un Amiel du Mortier dont je parle dans la partie Amiel haut moyen-âge. Il apparait bien en effet que ce soit sur les terres du domaine du Mortier toutes proches (nom et domaine toujours actuel bien que divisé en deux entités), sur sa faible éminence que prend sa source le maigre ruisseau de Pamparamiel.
Située dans la ville basse (et non pas la Cité) cette maison est contiguë à la maison Gavoy, rue de la Préfecture ancienne appellation de l'actuelle rue Jean Bringer; elle renferme l'une des tours à facettes ou tours octogonales de la bastide St Louis. Plusieurs autres édifices bourgeois de la Bastide St Louis possèdent aussi de telles tours (dont les hôtels particuliers édifiés entre les XV et XVIIèmes S.). Mais ici il s'agit avec certitude d'une ancienne tour de clocher, donc il y eut là auparavant un établissement religieux.
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité. A Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de la métropole narbonnaise, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient le nom même de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Dans l'ouest du département, un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. Au sud, à Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!
Une curiosité dans ce cadre : un lieu-dit habité par des juifs déterminé par une propriété enclavée n'appartenant pas à un propriétaire de cette communauté; c'est le cas pour "La Bade de Goy" située entre Villegaihenc et Villemoustaussou, car 'goy' désigne un non-juif, la bade correspondant géographiquement à une serre élevée d'où l'on a une belle vue, c'est 'la colline du non-juif'.
On doit ici remarquer que lorsque les juifs ont voulu s'intégrer complètement à la société, il choisirent souvent de se nommer tout simplement du nom du lieu où ils vivaient; ainsi on trouvera des Toulouse, Carcassonne ou Narbonne; l'exemple le plus significatif est sans doute celui de Karsenty. Ce patronyme juif assez connu a pour origine probable des "carcassenti" c'est à dire des carcassonnais, habitants de Carcassonne, qualificatif de forme latine qui, par déglutination de la syllabe centrale -ca aurait pris cette curieuse forme. Cette habitude sera finalement supprimée après la Révolution; en effet la faculté de prendre de tels noms toponymiques leur sera interdite par Napoléon Ier lorsqu'il les obligera à prendre un patronyme.
**PONT D'AMIEL à CAUNES-MINERVOIS**: Toponyme moderne inédit.
Deletions:
Cette croupe rocheuse de calcaires dolomitiques lacustres des terrains jurassiques de 110 m d'altitude (la mer n'est qu'à ~ 15 km) est située à l'ouest immédiat de la ville actuelle de Narbonne, sur le côté gauche du défilé de Cap-de-Pla (face au massif portant la tour de l'ancien télégraphe Chappe) en sortant vers Toulouse; il constitue ici l'une des dernières avancées du Massif des Corbières du nord-est. En face du massif qui portait le télégraphe optique, dominant la ferme de Crabit, ce nom d'agnelle qui fait plutôt penser à la brebis (et ces animaux ont en effet longtemps brouté dans les garrigues de la région) n'a en réalité aucun rapport avec elle. L'origine du nom est un peu plus originale et plaisante à raconter. Pendant longtemps et à partir du début du XVème S. cette montagne porta en occitan le nom "lo Pueg de N'Amiela", ce qui indique en français "le mont de la femme de Monsieur Amiel". On saura que cet Amiel, Bernard Amiel, fut un riche bourgeois de Narbonne au XIIIème S. Indifféremment on employa les synonymes de 'puech' ou 'podium' "de Namiela", "N'Amiela" ou "d' En Amiela" (c'est bien la femme d'Amiel en occitan) et c'est insensiblement, génération après génération de scribes locaux peu au fait de l'orthographe originelle et se fiant uniquement à la sonorité du vocable, que l'on parvint à l'orthographe francisée et toujours actuelle de "Agnele", ce nom comme on l'a vu correspondant par ailleurs parfaitement avec les usages des éleveurs ovins de la région (autrefois).
C'est un ruisseau peu important d'une longueur négligeable, discret même, insignifiant en somme et pourtant il est entré dans l'histoire, locale s'entend. Il coule, (quand il coule!) sur la commune de Lacassaigne (au bas de Fanjeaux, en Lauragais). Au XVème S. on l'écrit "Pamparamielh" dans une Reconnaissance du Monastère de Prouille (Prouilhe alors également) en 1468. Mais quel curieux nom pour un si petit ruisseau qui se jette très rapidement dans la Preuille (du nom du monastère proche de Prouille) ! C'est aussi le nom du lieu-dit où il coule; on peut y randonner facilement sous ses frais ombrages et sa petite vallée étroite vite traversée. L'origine de ce nom est une énigme; on peut évoquer plusieurs pistes pour l'expliquer.
Pour être complet il faut préciser que l'Amiel tenancier des terres en question semble être un Amiel du Mortier dont je parle dans la partie Amiel haut moyen-âge. Il apparait bien en effet que ce soit sur les terres du domaine du Mortier toutes proches (nom et domaine toujours actuel bien que divisé en deux entités) que prend sa source le maigre ruisseau de Pamparamiel.
Située dans la ville basse (et non pas la Cité) cette maison est contiguë à la maison Gavoy, rue de la Préfecture ancienne appellation de l'actuelle rue jean Bringer; elle renferme l'une des tours à facettes ou tours octogonales de la bastide St Louis. Plusieurs autres édifices bourgeois de la Bastide St Louis possèdent aussi de telles tours (dont les hôtels particuliers édifiés entre les XV et XVIIèmes S.). Mais ici il s'agit avec certitude d'une ancienne tour de clocher, donc il y eut là auparavant un établissement religieux.
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité. A Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de la métropole narbonnaise, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient le nom même de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Dans l'ouest du département, un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. Au sud, à Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!
Une curiosité dans ce cadre : un lieu-dit habité par des juifs déterminé par une propriété enclavée n'appartenant pas à un propriétaire de cette communauté; c'est le cas pour "La Bade de Goy" située entre Villegaihenc et Villemoustaussou, car 'goy' désigne un non-juif, la bade correspondant géographiquement à une serre élevée d'où l'on a une belle vue, c'est 'la colline du non-juif'.
On doit ici remarquer que lorsque les juifs ont voulu s'intégrer complètement à la société, il choisirent souvent de se nommer tout simplement du nom du lieu où ils vivaient; ainsi on trouvera des Toulouse, Carcassonne ou Narbonne; l'exemple le plus significatif est sans doute celui de Karsenty. Ce patronyme juif assez connu a pour origine probable des "carcassenti" c'est à dire des carcassonnais, habitants de Carcassonne, qualificatif de forme latine qui, par déglutination de la syllabe centrale -ca aurait pris cette curieuse forme. Cette habitude sera finalement supprimée après la Révolution; en effet la faculté de prendre de tels noms toponymiques leur sera interdite par Napoléon Ier lorsqu'il les obligera à prendre un patronyme.
**PONT D'AMIEL à CAUNES-MINERVOIS**:


Revision [17433]

Edited on 2019-07-07 16:07:04 by JeanLouis
Additions:
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité. A Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de la métropole narbonnaise, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient le nom même de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Dans l'ouest du département, un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. Au sud, à Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!
Une curiosité dans ce cadre : un lieu-dit habité par des juifs déterminé par une propriété enclavée n'appartenant pas à un propriétaire de cette communauté; c'est le cas pour "La Bade de Goy" située entre Villegaihenc et Villemoustaussou, car 'goy' désigne un non-juif, la bade correspondant géographiquement à une serre élevée d'où l'on a une belle vue, c'est 'la colline du non-juif'.
Deletions:
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité; à peu de distance, entre les communes de Villegailhenc et Villemoustaussou se trouve le lieu-dit "La Bade de Goy" qui indique que là vivait un non-juif car goy désigne chez certains juifs celui qui n'appartient pas à leur communauté. A Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de la métropole narbonnaise, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient le nom même de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Dans l'ouest du département, un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. Au sud, à Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!


Revision [17418]

Edited on 2019-07-06 17:58:37 by JeanLouis
Additions:
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité; à peu de distance, entre les communes de Villegailhenc et Villemoustaussou se trouve le lieu-dit "La Bade de Goy" qui indique que là vivait un non-juif car goy désigne chez certains juifs celui qui n'appartient pas à leur communauté. A Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de la métropole narbonnaise, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient le nom même de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Dans l'ouest du département, un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. Au sud, à Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!
Deletions:
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité; à Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de Narbonne, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient même le nom de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. A Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!


Revision [17228]

Edited on 2019-05-20 14:47:11 by JeanLouis
Additions:

//INDEX ONOMASTIQUE// : Une poésie en patois pour commencer * Bosco Amelii ou Pech de la Balfrège * Caramilles * Clauses d'En Amiel * Millegrand (et Millepetit, Milleret) * Amiel * Amiel-Jeune * Col d'Amiel, Bergerie et Source d'Amiel * Méliès * Les Amillaux * Milhau * Millane * Milhès * Milhère * Milles * Milleret * Moulin d'En Amiel * Remarque toponomastique amiélienne occitan / français * Pech de l'Agnelo * "Ruisseau d'Amiel" * Le "Plantier d'Amiel" * "Mallcolum Ameliorum" * Pamparamiel * Maison Amiel à Carcassonne * Maison Amiel à Villegailhenc * "Campmas d'Amyel" * Sarrat d'Amiel * Toponymes relatifs aux juifs * Roquo N'Amiel * Pont d'Amiel à Caunes-Minervois *


Revision [17095]

Edited on 2019-04-17 15:06:51 by JeanLouis
Additions:
° La racine "ara" est une très antique racine indo-européenne qui caractérise les eaux.
Deletions:
° La racine "ara" est une très antique racine indo-européenne qui caractérise les eaux.


Revision [17094]

Edited on 2019-04-17 14:48:09 by JeanLouis
Additions:
Cet amandier si commun dans les paysages où les Amiel ont vécu et vivent encore, beaucoup l'on cultivé et l'on se remet à le cultiver de nos jours; ils s'en sont nourri et les lieux qui suivent peuvent nous rappeller par leurs noms autant notre arbre tutélaire que nos anciens et leurs autres origines onomastiques.
Deletions:
Cet amandier si commun dans les paysages où les Amiel ont vécu et vivent encore, beaucoup l'on cultivé et certains se remettent à le cultiverde nos jours; ils s'en sont nourri et les lieux qui suivent peuvent nous rappeller par leurs noms autant notre arbre tutélaire que nos anciens et les autres origines onomastiques.


Revision [17093]

Edited on 2019-04-17 14:46:54 by JeanLouis
Additions:
NB: Les traductions en français sont de l'auteur et bien qu'en cette langue les vers soient harmonieux et qu'ils riment, ils ne reflètent absolument pas ni la poésie ni la finesse et la précision de la vieille langue d'oc :
Cet amandier si commun dans les paysages où les Amiel ont vécu et vivent encore, beaucoup l'on cultivé et certains se remettent à le cultiverde nos jours; ils s'en sont nourri et les lieux qui suivent peuvent nous rappeller par leurs noms autant notre arbre tutélaire que nos anciens et les autres origines onomastiques.
Deletions:
NB: Les traductions en français sont de l'auteur et bien qu'en cette langue les vers soient harmonieux et qu'ils riment, ils ne reflètent absolument pas ni la poésie ni la finesse et la précision de la vieille langue d'oc) :
Cet amandier si commun dans les paysages où les Amiel ont vécu et vivent encore, beaucoup l'on cultivé, s'en sont nourri et les lieux qui suivent peuvent nous rappeller par leurs noms autant notre arbre tutélaire que nos anciens.


Revision [17092]

Edited on 2019-04-17 14:41:22 by JeanLouis
Additions:
- Mais à l'inverse, Pampara peut avoir pour origine l'hydronyme directement:
° La racine "ara" est une très antique racine indo-européenne qui caractérise les eaux.
° Une source d'eau de ce nom est située à Dax (très connue car embouteillée), une fontaine de ce nom est, elle, située à Orthevielle près de Peyrehorade, toujours dans les Landes et enfin un ruisseau de Pampara existe en Corse. Dans ce cas donc c'est la source ou le ruisseau qui aurait donné son nom au lieu-dit, possédé par un Amiel.
Deletions:
- Mais à l'inverse, Pampara peut avoir pour origine l'hydronyme directement:
° Une source d'eau de ce nom est située à Dax (très connue car embouteillée), une fontaine de ce nom est, elle, située à Orthevielle près de Peyrehorade, toujours dans les Landes et enfin un ruisseau de Pampara existe en Corse. Dans ce cas donc c'est le ruisseau qui aurait donné son nom au lieu-dit, toujours possédé par un Amiel.


Revision [16935]

Edited on 2019-01-27 10:54:48 by JeanLouis
Additions:
C'est un ruisseau peu important d'une longueur négligeable, discret même, insignifiant en somme et pourtant il est entré dans l'histoire, locale s'entend. Il coule, (quand il coule!) sur la commune de Lacassaigne (au bas de Fanjeaux, en Lauragais). Au XVème S. on l'écrit "Pamparamielh" dans une Reconnaissance du Monastère de Prouille (Prouilhe alors également) en 1468. Mais quel curieux nom pour un si petit ruisseau qui se jette très rapidement dans la Preuille (du nom du monastère proche de Prouille) ! C'est aussi le nom du lieu-dit où il coule; on peut y randonner facilement sous ses frais ombrages et sa petite vallée étroite vite traversée. L'origine de ce nom est une énigme; on peut évoquer plusieurs pistes pour l'expliquer.
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité; à Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de Narbonne, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient même le nom de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). Un "pont des Juifs" existe toujours à Montolieu, il enjambe la rivière La Dure. A Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!
Deletions:
C'est un ruisseau peu important d'une longueur négligeable, discret même, insignifiant en somme et pourtant il est entré dans l'histoire, locale s'entend. Il coule, (quand il coule!) sur la commune de Lacassaigne (au bas de Fanjeaux, en Lauragais).Au XVème S. on l'écrit "Pamparamielh" dans une Reconnaissance du Monastère de Prouille (Prouilhe alors également) en 1468. Mais quel curieux nom pour un si petit ruisseau qui se jette très rapidement dans la Preuille (du nom du monastère proche de Prouille) ! C'est aussi le nom du lieu-dit où il coule; on peut y randonner facilement sous ses frais ombrages et sa petite vallée étroite vite traversée. L'origine de ce nom est une énigme; on peut évoquer plusieurs pistes pour l'expliquer.
Les vocables de certains toponymes audois permettent de repérer exactement les sites où vinrent se fixer les premières colonies juives : Dès 965 il y avait à Montséret, au lieu-dit 'Les Clauses' un 'Pratum Judaïcum'. On trouve les formes Jousive (désignant un Allodium Judaïcum, un alleu juif) et les lieux 'Jouis', Jousious, Jousieux (les Juifs) à Argeliers, Berriac, Carcassonne, Pradelles-Cabardès, Fontiès d'Aude, Lézignan et Pouzols. A Carcassonne comme à Narbonne, le cimetière juif était sur une éminence: 'Pech Judaïc' à Carcassonne, aussi appelé 'Mato-Jousios' (tue-les-juifs' en occitan) qui semble avoir été placé au sud-est de la Cité; à Narbonne la nécropole juive (au sud-est des remparts) a pour qualificatif 'Mons Judaïcus', forme identique au 'Montjuich' de Barcelone. Près de Narbonne, à l'est se trouvait même un Villejuif (Villa Judaïca) entre les terroirs de Moujan, Ricardelle & du Vesc. Au nord devait se situer un 'Clos Judaïque' (Clausus Judaïcus) près de l'ancien chemin qui menait à Coursan. La communauté juive des Scalae d'où provient même le nom de la commune d'Escales est citée dès 1096, seul le Ruisseau des Juifs a conservé une autre trace de leur présence ici. A 4 km seulement de là, à Tourouzelle, on note une rue des Jeiches (tout comme à Pézenas, Bagnols/Cèze ou Posquières dans l'Hérault). A Alet-les-Bains existe une Rue de la Juiverie, c'est la plus longue rue de ce vieux bourg audois qui fut même le siège d'un diocèse; et une maison dite de Nostradamus (qui était d'origine juive et dont la famille serait de l'endroit) conserve dans une poutre de sa façade, une étoile de David, étoile inscrite semble t-il dans un blason, ce qui est curieux et exceptionnel, dénotant pour les spécialistes d'une certain trésor local, l'évocation pour le moins d'une famille aux origines davidiques et pourquoi pas descendant de Jésus ?!


Revision [16777]

Edited on 2018-11-03 15:57:07 by JeanLouis
Additions:
**ROQUO N'AMIEL** ;
Lieu-dit de la géographie physique de Canet d'Aude cité dans le "Cartulaire historique et raisonné de la commune de Canet d'Aude" publié récemment, en 1992 par G. Sénié.


Revision [16694]

Edited on 2018-06-18 17:23:34 by JeanLouis
Additions:
**"MALLCOLUM AMELIORUM"** de l'Agarnagués (11) :
Ce lieu disparu de la même région de Belpech est traduit par "fief du hautain des Amiel(s)"; voilà une manière assez inhabituelle de désigner un territoire; le terme latin de 'mallcolum' se traduit par malléole, c'est l'os de la cheville; cet os lorsqu'il enfle en un oedème est à l'origine de l'expression bien connue encore "qui a les chevilles enflées" correspondant à un individu qui a une haute idée de soi, arrogant et même méprisant les autres. Le mot 'hautain' résume bien un tel personnage dont l'empreinte mémorielle heureusement s'est perdue avec l'oubli du fief de sa famille.
(=> "La baronnie archiépiscopale de Belpech et de l'Agarnagués" p. 267 E. Laffont Ed. Privat, Toulouse, 1914).
Deletions:
**"MALLCOLUM AMELIORUM** de l'Agarnagués (11) :
Ce lieu disparu de la même région de Belpech est traduit par "fief du hautain des Amiel(s)"; voilà une manière assez inhabituelle de désigner un territoire; le terme latin de 'mallcolum' se traduit par malléole, c'est l'os de la cheville; cet os lorsqu'il enfle en un oedème est à l'origine de l'expression bien connue encore "qui a les chevilles enflées" correspondant à un individu qui a une haute idée de soi, arrogant et même méprisant les autres. Le mot 'hautain' résume bien un tel personnage dont l'empreinte mémorielle heureusement s'est perdue avec l'oubli de son fief.


Revision [16693]

Edited on 2018-06-18 17:20:20 by JeanLouis
Additions:
**"MALLCOLUM AMELIORUM** de l'Agarnagués (11) :
Ce lieu disparu de la même région de Belpech est traduit par "fief du hautain des Amiel(s)"; voilà une manière assez inhabituelle de désigner un territoire; le terme latin de 'mallcolum' se traduit par malléole, c'est l'os de la cheville; cet os lorsqu'il enfle en un oedème est à l'origine de l'expression bien connue encore "qui a les chevilles enflées" correspondant à un individu qui a une haute idée de soi, arrogant et même méprisant les autres. Le mot 'hautain' résume bien un tel personnage dont l'empreinte mémorielle heureusement s'est perdue avec l'oubli de son fief.


Revision [16682]

Edited on 2018-06-12 15:32:05 by JeanLouis
Additions:
Située dans la ville basse (et non pas la Cité) cette maison est contiguë à la maison Gavoy, rue de la Préfecture ancienne appellation de l'actuelle rue jean Bringer; elle renferme l'une des tours à facettes ou tours octogonales de la bastide St Louis. Plusieurs autres édifices bourgeois de la Bastide St Louis possèdent aussi de telles tours (dont les hôtels particuliers édifiés entre les XV et XVIIèmes S.). Mais ici il s'agit avec certitude d'une ancienne tour de clocher, donc il y eut là auparavant un établissement religieux.
(=> "Histoire de Carcassonne ville basse et Cité" L. Fédié, Pomier, Carcassonne 1888).
Pont en fer construit par l'ingénieur perpignanais de ce nom au début du XXème S. pour le tranway reliant Lézignan-Corbières à Caunes via plusieurs communes importantes de la plaine viticole du Bas-Minervois, desservant successivement Trausse dans l'Aude, La Livinière, Cesseras, Azillanet, Beaufort et Olonzac dans l'Hérault, enfin Homps et Tourouzelle dans l'Aude à nouveau. Le Pont d'Amiel sert à passer la rivière torrentueuse de l'Argent-Double qui, lors de fortes pluies peut être dévastatrice (ce pont a été endommagé en 2011). La gare terminus était située peu après ce pont et disposée assez proche du terminus d'une ligne ferroviaire cette fois qui reliait Caunes à Carcassonne. Malheureusement le tramway comme le train n'ont servi que quelques décennies, le développement de l'automobile, du transport par autobus pour les voyageurs comme du transport des marchandises par camions n'avait pas été prévu; beaucoup de travaux pour peu de temps d'exploitation, ...dont les emprunts n'ont été liquidés que dans le dernier tiers du XXème S.; déjà une gabegie d'argent public qui n'a pas touché que ce département !
Deletions:
Située dans la ville basse (et non pas la Cité) cette maison contiguë à la maison Gavoye (? nous-dit-on) renferme l'une des tours à facettes ou tours octogonales de la bastide St Louis. Plusieurs autres édifices bourgeois de la Bastide St Louis possèdent aussi de telles tours (dont les hôtels particuliers édifiés entre les XV et XVIIèmes S.). Mais ici il s'agit avec certitude d'une tour de clocher, donc il y eut là auparavant un établissement religieux.
(=> "Histoire de Carcassonne ville basse et Cité" L. Fédié Pomier, Carcassonne 1888).
Pont en fer construit par l'ingénieur perpignanais de ce nom au début du XXème S. pour le tranway reliant Lézignan-Corbières à Caunes via plusieurs communes importantes de la plaine viticole du Bas-Minervois comme Trausse dans l'Aude, La Livinière, Cesseras, Azillanet, Beaufort et Olonzac dans l'Hérault, enfin Homps et Tourouzelle dans l'Aude à nouveau. Le Pont d'Amiel sert à passer la rivière torrentueuse de l'Argent-Double qui, lors de fortes pluies peut être dévastatrice (ce pont a été endommagé en 2011). La gare terminus était située peu après ce pont et disposée assez proche du terminus d'une ligne ferroviaire cette fois qui reliait Caunes à Carcassonne. Malheureusement le tramway comme le train n'ont servi que quelques décennies, le développement de l'automobile, du transport par autobus pour les voyageurs comme du transport des marchandises par camions n'avait pas été prévu; beaucoup de travaux pour peu de temps d'exploitation, déjà une gabegie d'argent public...et qui n'a pas touché que ce département !


Revision [16528]

The oldest known version of this page was created on 2018-03-20 14:44:25 by JeanLouis
Valid XHTML :: Valid CSS: :: Powered by WikkaWiki