Revision history for persordi7II1


Revision [18184]

Last edited on 2019-11-17 16:57:21 by JeanLouis
Additions:
On a les noms de beaucoup d'entre eux. Le plus ancien est celui de Guillelmus Amelii qui signe comme témoin dans un acte par lequel le vicomte Roger de Béziers et de Carcassonne octroie aux habitants de Limoux le droit de disposer de leurs biens par donations et testaments, acte daté de janvier 1192. Le suivant vécut bien plus tard; homonyme du premier il fut consul en 1328 et qualifié de "licentiatus in directis" soit licencié en droit; un acte de l'année suivante, 1329 prouve qu'en effet il fut notaire dans sa ville. Le suivant se nomme Dominicus Amelii, il est consul en 1442 et à nouveau en 1445. Deux ans plus tard, en 1447, c'est au tour d'Amelius Leugerio (de Leuc) qui le sera encore en 1463 & 1469. Sont indiqués ensuite : en 1480 : Johannes Amelii, 1494 : Amelius Vitalis; 1503 : Amelius Terrassonis et en 1509 à nouveau Amelius Vitalis. En 1518 Amiel Reg ou Rech est le 1er noté dans le registre avec son nom en français suite à l'ordonnance de Villers-Cotterêts de François Ier qui l'impose; Amiel Vidal (traduction de cet Amelius Vitalis déjà noté !) le suit en 1521. Le dernier de la liste est Nicolas Amiel, docteur en médecine, consul en 1557.
Deletions:
On a les noms de plusieurs d'entre eux. Le plus ancien est celui de Guillelmus Amelii qui signe comme témoin dans un acte par lequel le vicomte Roger de Béziers et de Carcassonne octroie aux habitants de Limoux le droit de disposer de leurs biens par donations et testaments, acte daté de janvier 1192. Le suivant vécut bien plus tard; homonyme du premier il fut consul en 1328 et qualifié de "licentiatus in directis" soit licencié en droit; un acte de l'année suivante, 1329 prouve qu'en effet il fut notaire dans sa ville. Le suivant se nomme Dominicus Amelii, il est consul en 1442 et à nouveau en 1445. Deux ans plus tard, en 1447, c'est au tour d'Amelius Leugerio (de Leuc) qui le sera encore en 1463 & 1469. En 1480 Johannes Amelii, 1494 : Amelius Vitalis; 1503 : Amelius Terrassonis et en 1509 à nouveau Amelius Vitalis. En 1518 Amiel Reg ou Rech, il est le 1er noté dans le registre avec son nom en français suite à l'ordonnance de Villers-Cotterets; Amiel Vidal (il est cet Amelius Vitalis déjà noté !) le suit en 1521. Le dernier de la liste est Nicolas Amiel, docteur en médecine, consul en 1557.


Revision [18183]

Edited on 2019-11-17 16:52:18 by JeanLouis
Additions:
On a les noms de plusieurs d'entre eux. Le plus ancien est celui de Guillelmus Amelii qui signe comme témoin dans un acte par lequel le vicomte Roger de Béziers et de Carcassonne octroie aux habitants de Limoux le droit de disposer de leurs biens par donations et testaments, acte daté de janvier 1192. Le suivant vécut bien plus tard; homonyme du premier il fut consul en 1328 et qualifié de "licentiatus in directis" soit licencié en droit; un acte de l'année suivante, 1329 prouve qu'en effet il fut notaire dans sa ville. Le suivant se nomme Dominicus Amelii, il est consul en 1442 et à nouveau en 1445. Deux ans plus tard, en 1447, c'est au tour d'Amelius Leugerio (de Leuc) qui le sera encore en 1463 & 1469. En 1480 Johannes Amelii, 1494 : Amelius Vitalis; 1503 : Amelius Terrassonis et en 1509 à nouveau Amelius Vitalis. En 1518 Amiel Reg ou Rech, il est le 1er noté dans le registre avec son nom en français suite à l'ordonnance de Villers-Cotterets; Amiel Vidal (il est cet Amelius Vitalis déjà noté !) le suit en 1521. Le dernier de la liste est Nicolas Amiel, docteur en médecine, consul en 1557.
Deletions:
On a les noms de plusieurs d'entre eux. Le plus ancien est celui de Guillelmus Amelii qui signe comme témoin dans un acte par lequel le vicomte Roger de Béziers et de Carcassonne octroie aux habitants de Limoux le droit de disposer de leurs biens par donations et testaments, acte daté de janvier 1192. Le suivant vécut bien plus tard; homonyme du premier il fut consul en 1328 et qualifié de "licentiatus in directis" soit licencié en droit; un acte de l'année suivante, 1329 prouve qu'en effet il fut notaire dans sa ville. Sautant encore un siècle le suivant se nomme Dominicus Amelii il est consul en 1442 et quelques décennies plus tard Johannes Amelii l'est à son tour en 1480. Le dernier de la liste est Nicolas Amiel, docteur en médecine, en 1557.


Revision [17956]

Edited on 2019-09-25 14:58:03 by JeanLouis
Additions:
(=> "Recueil des actes de l'abbaye de Moissac (680 - 1175)" R. de La Haye; Maastricht, Moissac, 2011).
Deletions:
Mais bien avant tout cela, au IXème S., en l'an 847, régnant Lothaire (Empereur d'Occident de 840 à 855), le chartier cite un Amelius qui donna à l'abbé Abmar, une vigne située à Pechmeja (diocèse de Cahors), des terres incultes à Brutmont et un château dans le diocèse de Toulouse, viguerie de Garnier "où il y a un monastère" appelé Bonneval ou Bonecombe. Ledit Amelius disant avoir obtenu de détenir ce château par la libéralité que lui en fit le roi Pépin (il s'agit de Pépin Ier roi d'Aquitaine de 817 à 838); il le donna avec toutes ses appartenances plus tout ce qu'il possédait dans Villelongue, St Porquier et dans la "ville des goths" (villa gotorum dans le texte, sans doute Villegouge, au N-O de Libourne). On peut déduire que ce précoce Amelius possesseur de tant de biens, ayant pu côtoyer le roi d'Aquitaine, ait été sans nul doute un personnage important localement, pourquoi pas parent lui aussi des antiques Aemilii girondins et de cet Amelius Simplicius du Comminges ancêtre de tant de seigneurs dans le Languedoc. Vu l'ancienneté de cet acte bien daté de plus il y a lieu de préciser les toponymes indiqués : Pechméja est près de Figeac (46) commune de Lissac-et-Mouret; Brutmont c'est Montbrun, commune du causse au sud de Figeac dans une boucle du Lot; Garnier désigne l'endroit où sera plus tard l'abbaye de Mas-Garnier (ou Grenier crée en 940, détruite après 1621) et le monastère de Bonnecombe proche est censé être au "castrum" de Cerrucium, un lieu disputé que certains voient en Castelsarrasin quand d'autres le situent à Cordes-Tolosanes, lieu à mi-chemin entre cette ville et Mas-Garnier (82); toujours est-il que ce monastère passera dans le giron de Moissac (l'abbé sera le même pour les deux communautés pendant des siècles); Villelongue désigne probablement l'ancien village du Tarn de ce nom inclus de nos jours à Nages (est de Castres); St Porquier par contre est un village proche de Montauban (82); enfin pour la "ville des goths" bien qu'il soit probable qu'il s'agisse de Villegouge, il existe rien qu'en France plusieurs toponymes modernes qui réclament cette origine, un toponyme disparu ou plutôt qui ne survit que par le nom d'un quartier, celui de Villegoudou, ayant été absorbé par la ville de Castres (81), pourrait aussi être retenu. Cet Amelius était donc possessionné dans trois régions proches, celle de Castres, de Montauban-Castelsarrasin et de Figeac.
(=> "Recueil des actes de l'abbaye de Moissac (680 - 1175)" R. de La Haye; Maastricht, Moissac, 2011).


Revision [17687]

Edited on 2019-08-12 13:56:42 by JeanLouis
Additions:
Juge-mage de Provence entre 1274 & 1278, ce fonctionnaire provincial ne figure pourtant pas dans les "Actes & lettres de Charles Ier Comte de Provence". Et les documents qui citent son nom l'orthographient diversement : "Vairano, alias de Varano maioris judicis Provincie" ou "domini Amelii, maioris judicis" ou encore "dom(ini) Melii de Vairano" voire même Melion de Veyrano (cf. cette forme 'française' de notre nom partie onomastique). (cf. "Chronologie des officiers des cours souveraines de Provence" B. de Clapiers-Collongues; B. Niel, 1904). Il fut auparavant juge d'Aix dès 1263. Veyran n'est connu que par un village de ce nom de la commune de Causses-et-Veyran (34, au N de Béziers) dont ce personnage fut sans doute originaire
Deletions:
Juge-mage de Provence entre 1274 & 1278, ce fonctionnaire provincial ne figure pourtant pas dans les "Actes & lettres de Charles Ier Comte de Provence". Et les documents qui citent son nom l'orthographient diversement : "Vairano, alias de Varano maioris judicis Provincie" ou "domini Amelii, maioris judicis" ou encore "dom. Melii de Vairano". (cf. "Chronologie des officiers des cours souveraines de Provence" B. de Clapiers-Collongues; B. Niel, 1904). Il fut auparavant juge d'Aix dès 1263. Veyran n'est connu que par un village de ce nom de la commune de Causses-et-Veyran (34, au N de Béziers) dont ce personnage fut sans doute originaire


Revision [17473]

Edited on 2019-07-11 16:35:52 by JeanLouis
Additions:
On a pu écrire que l'on reconnait dans ces vers les lectures dont ce gascon fut nourri : le petit oiseau et la grue sont peut-être ceux de Gaucelm Faidit, son aîné du siècle précédent. Il est certain en tous cas que ce fut un poète casanier. L'éclat des cours en son temps fut alors diminué, les mœurs changeant s'en est bien fini de la belle civilisation occitane; les usages prennent une nouvelle direction, rentrent dans le rang français et catholique pour laquelle la dévotion officielle s'impose. Les "aubades" chantées il y a peu encore en l'honneur des dames vont devoir se faire entendre plutôt dans les églises en l'honneur en général de la Vierge mais aussi des saints. Ce sont ces caractères propres au milieu et à la fin du XIIIème S. imposés et nouveaux dans la région qui peuvent justifier qu'Amiel a pu mourir vers l'an 1280, selon De Rochegude.
Son nom apparait à la fin du XIIIème S.; il était un notaire public de cette petite ville tarnaise; vu son patronyme sans doute était-il de Millau.
Ce fonctionnaire civil et religieux parait d'après son topopatronyme originaire de Labessière-Candeil, au nord proche de Graulhet (81) qui était autrefois le siège de l'abbaye de Candeil dont un abbé fut assez célèbre pour transmettre son nom à la commune moderne : l'abbé Sierre (homphonie et langue des oiseaux !). Amelius fut d'une part notaire royal d'Albi et d'autre part notaire apostolique en vertu de l'autorisation papale accordée par Jean XXII. On a vu combien les Amiel furent proches de ce pape. Il prêta serment pour cette seconde charge le 21 décembre 1280.
La féodalité entretenait le servage; un acte de 1227 conservé à Toulouse (XIII, n°51) en langue romane, porta sur un échange de serfs conclu entre Bernard de Dourgne et Gausbert de Puylaurens, dans le nord du Lauragais; il concerne Jerma (Germain) et P (?) Ameill "e totz los enfantz et las enfantas que daquest avant ligs homes so issit ..." et tous les enfants garçons et filles qui seront issus de ces hommes. Cela peut nous choquer sans doute mais c'était alors logique et courant pour ces "valeurs sur pied".
- entre 1049 et 1109 : Amelius abbé d'Aurillac donne l'abbaye de Cayrac à la puissante abbaye de Cluny pour la réformer comme on l'a vu auparavant.
- vers 1129 à 1135 : parmi plusieurs engagements de biens à l'abbaye de Moissac, on note le nom d'Amelius de Toffalas (de Touffailles dans une autre charte de 1130/31), vu aussi.
Le donateur d'abord :
Les autres :
Deletions:
On a pu écrire que l'on reconnait dans ces vers les lectures dont ce gascon fut nourri : le petit oiseau et la grue sont peut-être ceux de Gaucelm Faidit, son aîné du siècle précédent. Il est certain en tous cas que ce fut un poète casanier. L'éclat des cours en son temps fut alors diminué, les mœurs changeant s'en est bien fini de la belle civilisation occitane; les usages prennent une nouvelle direction, rentrent dans le rang français et catholique pour laquelle la dévotion officielle s'impose. Les "aubades" chantées il y a peu encore en l'honnuer des dames vont devoir se faire entendre plutôt dans les églises en l'honneur en général de la Vierge mais aussi des saints. Ce sont ces caractères propres au milieu et à la fin du XIIIème S. imposés et nouveaux dans la région qui peuvent justifier qu'Amiel a pu mourir vers l'an 1280, selon De Rochegude.
Son nom apparait à la fin du XIIIème S.; il était un notaire public de cette petite ville tarnaise.
Ce fonctionnaire civil et religieux parait d'après son topopatronyme originaire de Labessière-Candeil, au nord proche de Graulhet (81) qui était autrefois le siège de l'abbaye de Candeil dont un abbé fut assez célèbre pour transmettre son nom à la commune moderne : l'abbé Sierre. Amelius fut d'une part notaire royal d'Albi et d'autre part notaire apostolique en vertu de l'autorisation papale accordée par Jean XXII. On a vu combien les Amiel furent proches de ce pape. Il prêta serment pour cette seconde charge le 21 décembre 1280.
La féodalité entretenait le servage; un acte de 1227 conservé à Toulouse (XIII, n°51) en langue romane, porta sur un échange de serfs conclu entre Bernard de Dourgne et Gausbert de Puylaurens, dans le nord du Lauragais; il concerne Jerma (Germain) et P (?) Ameill "e totz los enfantz et las enfantas que daquest avant ligs homes so issit ..." et tous les enfants garçons et filles qui seront issus de ces hommes. Cela peut nous choquer sans doute mais c'était alors logique et courant.
- entre 1049 et 1109 : Amelius abbé d'Aurillac donne l'abbaye de Cayrac à la puissante abbaye de Cluny pour la réformer.
- vers 1129 à 1135 : parmi plusieurs engagements de biens à l'abbaye de Moissac, on note le nom d'Amelius de Toffalas (de Touffailles dans une autre charte de 1130/31).
* Le donateur d'abord :


Revision [17025]

Edited on 2019-03-26 10:45:32 by JeanLouis
Additions:
**Les AMIEL Consuls de LIMOUX** :
On a les noms de plusieurs d'entre eux. Le plus ancien est celui de Guillelmus Amelii qui signe comme témoin dans un acte par lequel le vicomte Roger de Béziers et de Carcassonne octroie aux habitants de Limoux le droit de disposer de leurs biens par donations et testaments, acte daté de janvier 1192. Le suivant vécut bien plus tard; homonyme du premier il fut consul en 1328 et qualifié de "licentiatus in directis" soit licencié en droit; un acte de l'année suivante, 1329 prouve qu'en effet il fut notaire dans sa ville. Sautant encore un siècle le suivant se nomme Dominicus Amelii il est consul en 1442 et quelques décennies plus tard Johannes Amelii l'est à son tour en 1480. Le dernier de la liste est Nicolas Amiel, docteur en médecine, en 1557.
(=> "Notices historiques sur la ville de Limoux" L-H Fonds-Lamothe, Imp. Boute, Limoux, 1838).


Revision [16450]

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