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Revision [18199]

Last edited on 2019-11-18 11:43:24 by JeanLouis
Additions:
**PIERRE AMIEL, Consul de PEXIORA et le SAISIMENTUM** :
En latin son nom est indiqué ainsi : Petrus Amelius consules de Podio Siurano. Ce lieu signifiant le pech ou mont sûr est de nos jours le village de Pexiora, entre Castelnaudary et Bram, en Lauragais. A proximité du centre de l'hérésie au début du siècle, cette micro-région autour de Fanjeaux dont Dominique arpenta souvent les chemins lors de ses pérégrinations évangélisatrices n'est plus au temps de ce consul, en 1272, qu'une simple division de la Baylie ou Baillage de Laurac (Bajula de Lauraco, partie LXXXVIII du terrier), dans le cadre de la vaste réorganisation territoriale mise en place après la prise de possession du comté en 1249 par le comte de Poitiers suite à l'infâme traité qui entérina la mainmise du roi de France sur la région languedocienne. Comme consul cet Amiel est le représentant des habitants. Un état des lieux très précis du comté de Toulouse, village par village, fut dressé afin de mettre en place les institutions royales notamment fiscales et judiciaires dans le cadre de sénéchaussées notamment, c'est le "Saisimentum".
Les institutions juridiques n'ont pas été oubliées dans cette mise en place royale pour contrôler la région : les notaires durent comme tous les autres "majores et meliores" régionaux et locaux prêter serment de fidélité au suzerain suprême ainsi que les marchands d'envergure; on y trouve par ex. le nom de Bernard Amelii notaire de Castelnaudary.
Deletions:
**PIERRE AMIEL, Consul de PEXIORA** :
En latin son nom est indiqué ainsi : Petrus Amelius consules de Podio Siurano. Ce lieu signifiant le pech ou mont sûr est de nos jours le village de Pexiora, entre Castelnaudary et Bram, en Lauragais. A proximité du centre de l'hérésie au début du siècle, cette micro-région autour de Fanjeaux dont Dominique arpenta souvent les chemins lors de ses pérégrinations évangélisatrices n'est plus au temps de ce consul, en 1272, qu'une simple division de la Baylie ou Baillage de Laurac (Bajula de Lauraco, partie LXXXVIII du terrier), dans le cadre de la vaste réorganisation territoriale mise en place après la prise de possession du comté en 1249 par le comte de Poitiers suite à l'infâme traité qui entérina la mainmise du roi de France sur la région languedocienne. Comme consul cet Amiel est le représentant des habitants. Un état des lieux très précis du comté de Toulouse, village par village, fut dressé afin de mettre en place les institutions royales notamment fiscales et judiciaires dans le cadre de sénéchaussées notamment.


Revision [17937]

Edited on 2019-09-19 11:49:07 by JeanLouis
Additions:
La "refondation française" eut lieu en 1287 et dans la longue liste des habitants de cette nouvelle époque ayant signé la charte de refondation figurent les noms de Martinus & Raimondus Amelii. Passé le désastre de 1289 qui vit la destruction totale de la ville par suite de l'inondation provoquée par la rupture du lac naturel de Puivert et sa reconstruction, il ne cessera d'y avoir des Amiel dans cette bourgade ariégeoise bien entendu.
Les 'castlans' ou châtelains furent institués pour garder les nombreux 'castra' ou châteaux. On en trouve quelques exemples dans le Cartulaire des Trencavel : Guilhem d'Alaigne par exemple, inféode en 1173 un 'honor' à un certain Guillelmus Amelii, contre une garde de deux mois par an du château de Monthaut, possession de cette famille dont ils prêtent serment aux vicomtes carcassonnais.
Deletions:
**Les AMIEL devant la JUSTICE de l' UNIVERSITE de TOULOUSE **(31) :
Au moyen-âge les Universités jouissaient de privilèges importants dont celui de rendre la justice pour leurs ressortissants. Ainsi à Toulouse la Cour Royale de Justice remet à l'Université, en Février 1318, l'examen de plusieurs cas d'homicide dont celui perpétré par Amiel de Couserans (région de St Lizier en Ariège) sur Jean de Camplong et le 5 Avril suivant c'est un jeune de Portet (sur Garonne, 31) nommé Arnaud Amiel dont le cas sera examiné par la même justice.
La refondation française eut lieu en 1287 et dans la longue liste des habitants de cette nouvelle époque ayant signé la charte de refondation figurent les noms de Martinus & Raimondus Amelii. Passé le désastre de 1289 qui vit la destruction totale de la ville par suite de l'inondation provoquée par la rupture du lac naturel de Puivert et sa reconstruction, il ne cessera d'y avoir des Amiel dans cette bourgade ariégeoise bien entendu.
Les 'castlans' ou châtelains furent institués pour garder les nombreux 'castra' ou châteaux au XIIème S. On en trouve quelques exemples dans le Cartulaire des Trencavel : Guilhem d'Alaigne par exemple, inféode en 1173 un 'honor' à un certain Guillelmus Amelii, contre une garde de deux mois par an du château de Monthaut, possession de cette famille dont ils prêtent serment aux vicomtes carcassonnais.


Revision [17934]

Edited on 2019-09-19 11:39:45 by JeanLouis
Deletions:
**PIERRE AMIELH DE VALERNES**:
Ce bourgeois de la ville de Valernes (04) fut l'un des députés à l'assemblée du Baillage de Sisteron tenue en 1391, sorte de Conseil Général de l'époque.


Revision [17931]

Edited on 2019-09-19 11:34:34 by JeanLouis
Additions:
S'appuyant sur le registre d'inquisition de Jacques Fournier qui vint enquêter jusque là entre 1294 et 1324 dans ce foyer "infesté d'hérésie" selon lui, Leroy-Ladurie cite plusieurs Amiel : Amiel Authié, Amiel de Rieux (ou de Rives) qui sont des pérégrins parfaits cathares évangélisant mais aussi des habitants de ce lieu haut-perché comme cette famille, maison ou maisonnée dont Jean-Pierre Amiel était le chef (cap d'ostal en occitan) : ils étaient originaires d'Ascou (en Ariège) et le père Pierre avait dû quitter le village avec son épouse Rixende car, selon une rumeur, il était lépreux; il y avait aussi dans cette maison Bernadette Amiel. L'Inquisition était donc venu faire son œuvre même dans ce bout du monde, pourchassant ici aussi les hérétiques dans ces lieux reculés.
Deletions:
S'appuyant sur le registre d'inquisition de Jacques Fournier qui vint enquêter jusque là entre 1294 et 1324 dans ce foyer "infesté d'hérésie" selon lui. Leroy-Ladurie cite plusieurs Amiel : Amiel Authié, Amiel de Rieux (ou de Rives) qui sont des pérégrins parfaits cathares évangélisant mais aussi des habitants de ce lieu haut-perché comme cette famille, maison ou maisonnée dont Jean-Pierre Amiel était le chef (cap d'ostal en occitan) : ils étaient originaires d'Ascou (en Ariège) et le père Pierre avait dû quitter le village avec son épouse Rixende car, selon une rumeur, il était lépreux; il y avait aussi dans cette maison Bernadette Amiel. L'Inquisition était donc venu faire son œuvre même dans ce bout du monde, pourchassant ici aussi les hérétiques dans ces lieux reculés.


Revision [17930]

Edited on 2019-09-19 11:27:50 by JeanLouis
Additions:
Bourgeois d'Avignon, il est sollicité en 1267-68 par le sénéchal de la ville pour frapper des monnaies pour le Comtat Venaissin. La frappe des monnaies au moyen-âge appartenait aux seigneurs comtes des provinces en concurrence avec la puissance royale. En 1267 Charles d'Anjou, comte de Provence, qui possédait des biens indivis avec Alphonse de Poitiers (frère du roi et successeur du comte de Toulouse après la défaite des occitans) fit fabriquer pour la Provence une nouvelle monnaie, que son sénéchal fit, sur son ordre, proclamer comme seule devant avoir cours légal à Avignon. C'était là une atteinte aux droits du nouveau comte toulousain qui s'empressa d'ordonner au sénéchal du Comtat Venaissain (Avignon) de faire battre avec un coin spécial (matrice) une monnaie qui aurait aussi cours en sa ville d'Avignon. Mais cet ordre ne fut pas suivi d'effet. Jean de Prinay, le sénéchal du comtat fit en novembre de la même année 1267 un accord avec Raymond (Jean selon d'autres) Amiel, batteur de monnaie, lequel s'engageait à "frapper 20 milliers de monnaie, dont 10 de billons et 10 de gros tournois, pareils à ceux du roi". Une lettre conservée aux Archives Nationales datée du "samedi après les Brandons" 1267 l'indique mais peut-être le roi Louis IX s'opposat-il lui-même à cette émission. Toujours-est-il qu'Alphonse quelque temps après prescrivit de ne frapper pour Avignon qu'une monnaie de billon semblable par son aloi et son poids à la monnaie tournois royale. Et, encore une fois, cette disposition ne fut pas suivie d'effet....
L'historien E. Leroy Ladurie fit paraître en 1979 une étude qui fut remarquée alors: "Montaillou, village occitan" car elle avait trait à la vie d'un petit village ariégeois perdu aux confins quasi inaccessibles de l'Aude et de l'Ariège au XIIIème S. Le livre parait alors que la France du nord de la Loire venait de découvrir un pan entier d'une histoire de France totalement méconnue d'elle grâce à la diffusion d'une série dramatique intitulée "Les Cathares" ("La Caméra explore le temps", 1966) de Stellio Lorenzi, le réalisateur culturel de la télévision française alors nationale, une initiative culturelle qui ne fut pas du goût des historiens "officiels" français d'ailleurs et particulièrement paraît-il du chef de l'état, le Général de Gaulle....à méditer en ces temps actuels de déconstruction du catharisme (depuis la fin du XXème S.). On pourrait également s'interroger sur les manies mémorielles de notre époque qui veulent pour la plupart nous faire battre la coulpe pour des évènements malheureux de notre histoire commune, en général ostracisants; l'Etat n'a jamais pensé pour autant s'excuser de la croisade envers le sud occitan ! Il est vrai que c'est une vieille histoire quasiment oubliée de nos "élites" nationales....les gens du sud pourtant s'en souviennent très bien et ne sont pas près de l'oublier. Mais revenons à nos moutons et montons (!) à Montaillou.
Deletions:
**BERNARD AMIEL à VILLEGLY** (11):
Cet homme était maître-tuilier et possédait sa tuilerie à Villegly (près et au nord de Carcassonne) à la fin du XIVème S. Fouquet de Merle, un franciman vu le nom, devenu seigneur du lieu y prélevait parait-il 25 tuiles par fournée comme droit.
Bourgeois d'Avignon, il est sollicité en 1267-68 par le sénéchal de la ville pour frapper des monnaies pour le Comtat Venaissin. La frappe des monnaies au moyen-âge appartenait aux seigneurs comtes des provinces en concurrence avec la puissance royale. En 1267 Charles d'Anjou, comte de Provence, qui possédait des biens indivis avec Alphonse de Poitiers (frère du roi et successeur du comte de Toulouse après la défaite des occitans) fit fabriquer pour la Provence une nouvelle monnaie, que son sénéchal fit, sur son ordre, proclamer comme seule devant avoir cours légal à Avignon. C'était là une atteinte aux droits du nouveau comte toulousain qui s'empressa d'ordonner au sénéchal du Comtat Venaissain (Avignon) de faire battre avec un coin spécial (matrice) une monnaie qui aurait aussi cours en sa ville d'Avignon. Mais cet ordre ne fut pas suivi d'effet. Jean de Prinay, le sénéchal du comtat fit en novembre de la même année 1267 un accord avec Raymond (Jean selon d'autres) Amiel, batteur de monnaie, lequel s'engageait à frapper 20 milliers de monnaie, dont 10 de billons et 10 de gros tournois, pareils à ceux du roi. Une lettre conservée aux Archives Nationales datée du "samedi après les Brandons" 1267 l'indique mais peut-être le roi Louis IX s'opposat-il lui-même à cette émission. Toujours-est-il qu'Alphonse quelque temps après prescrivit de ne frapper pour Avignon qu'une monnaie de billon semblable par son aloi et son poids à la monnaie tournois royale. Et, encore une fois, cette disposition ne fut pas suivie d'effet....
L'historien E. Leroy Ladurie fit paraître en 1979 une étude qui fut remarquée alors: "Montaillou, village occitan" car elle avait trait à la vie d'un petit village ariégeois perdu aux confins quasi inaccessibles de l'Aude et de l'Ariège au XIIIème S. Le livre parait alors que la France du nord de la Loire venait de découvrir un pan entier d'une histoire de France totalement méconnue d'elle grâce à la diffusion d'une série dramatique intitulée "Les Cathares" ("La Caméra explore le temps", 1966) de Stellio Lorenzi, le réalisateur culturel de la télévision française alors nationale, une initiative culturelle qui ne fut pas du goût des historiens "officiels" français d'ailleurs et particulièrement paraît-il du chef de l'état, le Général de Gaulle....à méditer en ces temps actuels de déconstruction du catharisme (depuis la fin du XXème S.).


Revision [17926]

Edited on 2019-09-19 11:08:35 by JeanLouis
Additions:
- à Monte Aliano (Lavaur 81, du nom de l'église qui deviendra cathédrale, St Alain) : Petrum Amelii.
Il faut remarquer donc la très grande variété de graphie des noms des communautés mais surtout des patronymes en ce temps-là. Ces derniers sont, pour certains en langue romane ou vernaculaire, quand d'autres pourtant dans le même texte sont en latin (ou plutôt une des formes latines, en général Amelii), mais tous ceux indiqués ici font référence au patronyme unique d'Amiel, y compris les plus compliqués Alamaniel comme on l'a vu (Mme Brenon, historienne médiéviste, éminente spécialiste des cathares inclue bien, elle aussi, ce patronyme comme provenant d'Amiel).
(=> "Manuscrit 609 de la Bibl. Munic. de Toulouse concernant le Lauragais 1245-1246, 1253, copie Jean Duvernoy 254 folios, titre "Confessiones de V° Libro Lauraguesi Fratris Bernardi de Cantio transcripto in hoc libro usque ad CLXVIII F. .." Soit: Aveux recueillis en Lauragais par l'inquisiteur de Toulouse Bernard de Caux (et son confrère Jean de St Pierre)). On pourrait en citer encore hors de ce manuscrit comme Raymond Amiel de Labège (près de Castanet et Toulouse) qui fut un parfait ou Jean Amiel condamné au bûcher.
-2- dans la romanité gallo-romaine des quatre premiers siècles de notre ère, débutée dans les régions méridionales de Gaule déjà dans la fin du deuxième siècle qui précède notre ère, comme aussi
Deletions:
- à Monte Aliano (Lavaur 81) : Petrum Amelii.
Il faut remarquer donc la très grande variété de graphie des patronymes en ce temps-là, certains sont en langue romane ou vernaculaire, d'autres pourtant dans le même texte en latin (ou plutôt une des formes latines, en général Amelii), mais tous ceux indiqués ici font référence au patronyme unique d'Amiel, y compris les plus compliqués Alamaniel comme on l'a vu (Mme Brenon, historienne médiéviste, éminente spécialiste des cathares inclue bien, elle aussi, ce patronyme comme provenant d'Amiel).
(=> "Manuscrit 609 de la Bibl. Munic. de Toulouse concernant le Lauragais 1245-1246, 1253, copie Jean Duvernoy 254 folios, titre "Confessiones de V° Libro Lauraguesi Fratris Bernardi de Cantio transcripto in hoc libro usque ad CLXVIII F. .."). Soit: Aveux recueillis en Lauragais par l'inquisiteur de Toulouse Bernard de Caux (et son confrère Jean de St Pierre). On pourrait en citer encore hors de ce manuscrit comme Raymond Amiel de Labège (près de Castanet et Toulouse) qui fut un parfait ou Jean Amiel condamné au bûcher.
-2- dans la romanité gallo-romaine des quatre premiers siècles de notre ère, débutée dans les régions méridionales de Gaule déjà dans la fin du deuxième siècle qui précède notre ère, aussi


Revision [17461]

Edited on 2019-07-11 11:17:12 by JeanLouis
Additions:
- à Gauré (Tribus Vilis, Trébons 31) aucun Amelii ! mais le texte cite quand même l'inquisiteur : Fr. Amelii !
-4- dans la relation avec l'amandier méditerranéen qui égayait le midi et procurait des fruits secs pour l'hiver.
**GUILLAUME AMIEL Consul de CARCASSONNE**:
En 1139 un Guillaume Amiel fait donation à la Commanderie Templière de Douzens de fiefs dans le territoire de Montredon, communauté si proche de Carcassonne que le village est toujours un hameau de la ville (à ne pas confondre avec Montredon-des-Corbières, localité proche de Narbonne). Tout près et tout autant intégré est le territoire de St Jean de Brucatel, qui était alors une ferme et un moulin sur l'Aude, au bas de la colline de Grazailles, sous le futur Pont-Rouge. Ce lieu de Brucatel (ou Brucafel) appartenait déjà alors aux templiers de Douzens. C'est peut-être cet Amiel ou son fils de même nom qui devint l'un des premiers consuls de Carcassonne.
L'historien E. Leroy Ladurie fit paraître en 1979 une étude qui fut remarquée alors: "Montaillou, village occitan" car elle avait trait à la vie d'un petit village ariégeois perdu aux confins quasi inaccessibles de l'Aude et de l'Ariège au XIIIème S. Le livre parait alors que la France du nord de la Loire venait de découvrir un pan entier d'une histoire de France totalement méconnue d'elle grâce à la diffusion d'une série dramatique intitulée "Les Cathares" ("La Caméra explore le temps", 1966) de Stellio Lorenzi, le réalisateur culturel de la télévision française alors nationale, une initiative culturelle qui ne fut pas du goût des historiens "officiels" français d'ailleurs et particulièrement paraît-il du chef de l'état, le Général de Gaulle....à méditer en ces temps actuels de déconstruction du catharisme (depuis la fin du XXème S.).
S'appuyant sur le registre d'inquisition de Jacques Fournier qui vint enquêter jusque là entre 1294 et 1324 dans ce foyer "infesté d'hérésie" selon lui. Leroy-Ladurie cite plusieurs Amiel : Amiel Authié, Amiel de Rieux (ou de Rives) qui sont des pérégrins parfaits cathares évangélisant mais aussi des habitants de ce lieu haut-perché comme cette famille, maison ou maisonnée dont Jean-Pierre Amiel était le chef (cap d'ostal en occitan) : ils étaient originaires d'Ascou (en Ariège) et le père Pierre avait dû quitter le village avec son épouse Rixende car, selon une rumeur, il était lépreux; il y avait aussi dans cette maison Bernadette Amiel. L'Inquisition était donc venu faire son œuvre même dans ce bout du monde, pourchassant ici aussi les hérétiques dans ces lieux reculés.
- Le Cartulaire de la prestigieuse Abbaye St Victor de Marseille cite un nombre important d'Amiel: Souvent ils sont de simples témoins des actes, leur nom étant positionné en fin du texte et chacun suivi de l'indication 'firmavit' (confirme) comme cet Amelius Guntardus qui est ainsi cité avec son parent Alius Amelius dans un acte de 1072; on trouve les noms de Pontius Amel, Amelius Abbé de Marseille et des Amelius évêques : ceux d'Albi, de Senez, d'Uzès, Amelius fils de Guidonis.
- Evidemment il s'y trouve les noms de hauts personnages comme celui d'Amelius (de Fos) frère de Rostaing Ier (de Fos) Archevêque d'Aix ("Amelius frater de Rostagnus Aquensis Archiepiscopus") qui donne des salines et des "stagno" (sagnes : marais herbus ?) de Heiras (Hyères) le 5 juillet 1075. Toute une cohorte de gens ordinaires enfin comme Amelius proepos. Forojul (Fréjus), Amelius prêtre, Petrus Amelii, Pontius Amelii, Rainaldus Amelius, Ugo Amelii, Willelmus Amelii et autre Willelmus Amelii fils de Petri Saumadae".
Deletions:
- à Gauré (Tribus Vilis 31) aucun Amelii ! mais le texte cite quand même l'inquisiteur : Fr. Amelii !
-4- dans la relation avec l'amandier méditerranéen qui égayait le midi et procurait des fruits pour l'hiver.
**GUILLAUME AMIEL (CARCASSONNE)**:
En 1139 un Guillaume Amiel fait donation à la Commanderie Templière de Douzens de fiefs dans le territoire de Montredon, communauté si proche de Carcassonne que le village est toujours un hameau de la ville. Tout près et tout autant intégré est le territoire de St Jean de Brucatel, qui était alors une ferme et un moulin sur l'Aude, au bas de la colline de Grazailles, sous le futur Pont-Rouge. Ce lieu de Brucatel (ou Brucafel) appartenait déjà alors aux templiers de Douzens. C'est peut-être cet Amiel ou son fils de même nom qui devint l'un des premiers consuls de Carcassonne.
L'historien E. Leroy Ladurie fit paraître en 1979 une étude qui fut remarquée alors: "Montaillou, village occitan" car elle avait trait à la vie d'un petit village ariégeois perdu aux confins quasi inaccessibles de l'Aude et de l'Ariège au XIIIème S. Le livre parait alors que la France du nord de la Loire venait de découvrir un pan entier d'une histoire de France totalement méconnue d'elle grâce à la diffusion d'une série dramatique intitulée "Les Cathares" ("La Caméra explore le temps", 1966) de Stellio Lorenzi, le réalisateur culturel de la télévision française alors nationale. S'appuyant sur le registre d'inquisition de Jacques Fournier qui vint enquêter jusque là entre 1294 et 1324 dans ce foyer "infesté d'hérésie" selon lui, l'historien cite plusieurs Amiel : Amiel Authié, Amiel de Rieux (ou de Rives) qui sont des pérégrins parfaits cathares évangélisant mais aussi des habitants de ce lieu haut-perché comme cette famille, maison ou maisonnée dont Jean-Pierre Amiel était le chef (cap d'ostal en occitan) : ils étaient originaires d'Ascou (en Ariège) et le père Pierre avait dû quitter le village avec son épouse Rixende car, selon une rumeur, il était lépreux; il y avait aussi dans cette maison Bernadette Amiel. L'Inquisition était donc venu faire son œuvre même dans ce bout du monde, pourchassant ici aussi les hérétiques dans ces lieux reculés.
- Le Cartulaire de l'Abbaye St Victor de Marseille cite un nombre important d'Amiel: Souvent ils sont de simples témoins des actes, leur nom étant positionné en fin du texte et chacun suivi de l'indication 'firmavit' (confirme) comme cet Amelius Guntardus qui est ainsi cité avec son parent Alius Amelius dans un acte de 1072; on trouve les noms de Pontius Amel, Amelius Abbé de Marseille et des Amelius évêques : ceux d'Albi, de Senez, d'Uzès, Amelius fils de Guidonis.
- Evidemment il s'y trouve les noms de hauts personnages comme celui d'Amelius (de Fos) frère de Rostaing Ier (de Fos) Archevêque d'Aix ("Amelius frater de Rostagnus Aquensis Archiepiscopus") qui donne des salines et des "stagno" (sagnes : marais herbus ?) de Heiras (Hyères) le 5 juillet 1075. Toute une cohorte de gens ordinaires enfin comme Amelius proepos. Forojul (Fréjus), Amelius prêtre, Petrus Amelii, Pontius Amelii, Rainaldus Amelius, Ugo Amelii, Willelmus Amelii et autre Willelmus Amelii fils de Petri Saumadae".


Revision [16655]

Edited on 2018-05-28 14:55:56 by JeanLouis
Additions:
-5- quelques-uns sont d'origine juive probablement, mais il est difficile de les repérer, la pratique du patronyme n'étant pas habituelle chez eux et de plus, il leur fut souvent conseillé de se convertir afin d'éviter l'ostracisme récurrent envers eux dont les ancêtres avaient tué le Christ...


Revision [16442]

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