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Revision [18100]

Last edited on 2019-10-28 16:39:05 by JeanLouis
Additions:
Il est utile de savoir que les légions d'occupation romaine en Judée dans les années +20 à +25, pas moins de quatre, étaient quasiment composées de "gaulois" transalpins d'origine (20.000 hommes). L'épouse du gouverneur Ponce Pilate était la narbonnaise Claudia Procula dont une lettre conservée à l'évêché de Carcassonne dit textuellement : //tu sais que je rencontrai le centurion qui avait présidé à l'exécution de Jésus.// (il s'agit de Longin, un éventuel Aemilius Longinus comme on l' a subodoré par ailleurs). Cette lettre a été publiée dans la Semaine Religieuse de l'évêché audoise en 1886 et reprise par l'auteur Ch. Doumergue dans un article sur "Claudia Procula, femme de Ponce Pilate" in Les Cahiers de Terre de Rhedae", n°2, mai 2008. Le nom même de Pilate, Pilatus, par le suffixe -atus est caractéristique des nouveaux habitants de la Narbonnaise, et c'est le nom d'une famille implantée dans la vallée du Rhône.
Hors de la région il faut noter les Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue, voire la retraite d'Hérode Antipas en exil au pied des Pyrénées, vers Tarbes ou Pilate en exil à Lyon.
Quant à cette règle qui veut mettre cette évangélisation au milieu du IIIème S., elle ne repose que sur ce qu'a écrit Grégoire de Tours. Il nous dit que c'est à l'époque de l'empereur Dèce, pourtant important persécuteur des chrétiens, que "sept missionnaires furent envoyés en Gaule par les évêques de Rome" dont Trophime à Arles, Saturnin à Toulouse, Denis à Paris et Paul à Narbonne (en fait Paul-Serge ! bien avant). Mais Grégoire n'indique pour justifier cette date de 250 que la "Passio Saturnini" qui ne parle bien sûr que de Saturnin de Toulouse qui fut en effet martyrisé en ce temps-là auquel il a ajouté (il vit au VIème S. !) les six autres évêques qui évangélisèrent leur cité respective "dans des temps très anciens", recouvrant cette incertitude par ce faible moyen complètement gratuit ! Mais cela se comprend : son époque correspond au culte des saints qui était alors affirmé, ceci explique donc cela !
Deletions:
Il est utile de savoir que les légions d'occupation romaine en Judée dans les années +20 à +25, pas moins de quatre, étaient quasiment composées de "gaulois" transalpins d'origine (20.000 hommes). L'épouse du gouverneur Ponce Pilate était la narbonnaise Claudia Procula dont une lettre conservée à l'évêché de Carcassonne dit textuellement : //tu sais que je rencontrai le centurion qui avait présidé à l'exécution de Jésus.// (il s'agit de Longin, un éventuel Aemilius Longinus comme on l' a subodoré plus haut). Cette lettre a été publiée dans la Semaine Religieuse de l'évêché audoise en 1886 et reprise par l'auteur Ch. Doumergue dans un article sur "Claudia Procula, femme de Ponce Pilate" in Les Cahiers de Terre de Rhedae", n°2, mai 2008. Le nom même de Pilate, Pilatus, par le suffixe -atus est caractéristique des nouveaux habitants de la Narbonnaise, et c'est le nom d'une famille implantée dans la vallée du Rhône.
Hors de la région il faut noter les Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue ou la retraite d'Hérode Antipas en exil au pied des Pyrénées, vers Tarbes ou Pilate en exil à Lyon.
Quant à cette règle qui veut mettre cette évangélisation au milieu du IIIème S., elle ne repose que sur ce qu'a écrit Grégoire de Tours. Il nous dit que c'est à l'époque de l'empereur Dèce, pourtant important persécuteur des chrétiens, que "sept missionnaires furent envoyés en Gaule par les évêques de Rome" dont Trophime à Arles, Saturnin à Toulouse, Denis à Paris et Paul à Narbonne (en fait Paul-Serge !). Mais Grégoire n'indique pour justifier cette date de 250 que la "Passio Saturnini" qui ne parle bien sûr que de Saturnin de Toulouse qui fut en effet martyrisé en ce temps-là auquel il a ajouté (il vit au VIème S. !) les six autres évêques qui évangélisèrent leur cité respective "dans des temps très anciens", recouvrant cette incertitude par ce faible moyen complètement gratuit ! Mais cela se comprend : son époque correspond au culte des saints qui était alors affirmé, ceci explique donc cela !


Revision [17710]

Edited on 2019-08-14 16:17:27 by JeanLouis
Additions:
(=> "Le premier siècle chrétien - Une approche scientifique de la naissance du christianisme" Jean Aulagnier, Ed. Résiac, 1989). On peut encore citer dans ce sens "Dissertation sur les origines de la foi chrétienne dans les Gaules" par l'abbé Corblet, de l'Art Chrétien in "Les Petits Bollandistes" 7ème éd. tome 14 pp. 655 à 677).
Quant à cette règle qui veut mettre cette évangélisation au milieu du IIIème S., elle ne repose que sur ce qu'a écrit Grégoire de Tours. Il nous dit que c'est à l'époque de l'empereur Dèce, pourtant important persécuteur des chrétiens, que "sept missionnaires furent envoyés en Gaule par les évêques de Rome" dont Trophime à Arles, Saturnin à Toulouse, Denis à Paris et Paul à Narbonne (en fait Paul-Serge !). Mais Grégoire n'indique pour justifier cette date de 250 que la "Passio Saturnini" qui ne parle bien sûr que de Saturnin de Toulouse qui fut en effet martyrisé en ce temps-là auquel il a ajouté (il vit au VIème S. !) les six autres évêques qui évangélisèrent leur cité respective "dans des temps très anciens", recouvrant cette incertitude par ce faible moyen complètement gratuit ! Mais cela se comprend : son époque correspond au culte des saints qui était alors affirmé, ceci explique donc cela !
Deletions:
(=> "Le premier siècle chrétien - Une approche scientifique de la naissance du christianisme" jeanAulagnier, Ed. Résiac, 1989).


Revision [17709]

Edited on 2019-08-14 16:04:09 by JeanLouis
Additions:
* D'El à Jupiter et à Dieu * L'évangélisation précoce de la Narbonnaise selon J. Aulagnier * Eliham (notes diverses) * Ameus de la Broqueira troubadour * Une tribu Amiel ? * De l'ordre à l'église, au nom de ... * Du nom Leima * L'Emil rivière mongole * Fanny Lasserre demi-soeur de Carlos Gardel * Le cheval Emilius * Amiel prénom universel, nom commercial ou d'épreuves sportives aux USA* Jules Amiel photographe au Mexique * Les Amiel qualifiés de nobles * Les Amiel protestants tarnais * Un Aemilius fonda t-il Valence (26) ? * Aemilianus héritier d'un moine d'Hippone * La "racine amiel" en vieux français * Une identification politique à un Amiel biblique * Amiel et l'ésotérisme chez les Francs-Maçons * Une généalogie réinventée ? : Lamothe-Langon * Ne pas confondre * Un poème si l'on veut * Ameliagoras * Une histoire de vol de reliques *
**L'évangélisation précoce de la Narbonnaise selon J. Aulagnier :**
La présence précoce des romains en Gaule Transalpine dès -122 et la création de la Provincia Narbona est un évènement qui allait avoir des conséquences bien méconnues de nos jours sur la naissance du christianisme en Gaule.
Il est utile de savoir que les légions d'occupation romaine en Judée dans les années +20 à +25, pas moins de quatre, étaient quasiment composées de "gaulois" transalpins d'origine (20.000 hommes). L'épouse du gouverneur Ponce Pilate était la narbonnaise Claudia Procula dont une lettre conservée à l'évêché de Carcassonne dit textuellement : //tu sais que je rencontrai le centurion qui avait présidé à l'exécution de Jésus.// (il s'agit de Longin, un éventuel Aemilius Longinus comme on l' a subodoré plus haut). Cette lettre a été publiée dans la Semaine Religieuse de l'évêché audoise en 1886 et reprise par l'auteur Ch. Doumergue dans un article sur "Claudia Procula, femme de Ponce Pilate" in Les Cahiers de Terre de Rhedae", n°2, mai 2008. Le nom même de Pilate, Pilatus, par le suffixe -atus est caractéristique des nouveaux habitants de la Narbonnaise, et c'est le nom d'une famille implantée dans la vallée du Rhône.
Comment ne pas penser que tout ce monde de Narbonnaise ne fut-il pas, en partie du moins, influencé par la nouvelle religion christique ?
Des preuves il y en a au moins une de solide : En 1837 fut découvert dans le bassin de carénage du port de Marseille une pierre funéraire érigée en l'honneur de deux martyrs chrétiens de la cité phocéenne, Volusianus et Fortunatus. Martyrisés par le feu, la stèle date des années +60 donc bien plus tôt que ce que l'on peut lire - de nos jours du moins - sur les premiers évangélisateurs de la Gaule. Donc, dès +60 le christianisme fut déjà bien implanté dans le coin pour justifier "l'utilité" psychologique d'une telle persécution. Il se peut même que cette présence affirmée de l'évangélisation ait eu avant celle de Paul qui était encore alors en Asie Mineure !
Il faut ajouter que dans la même région, on attribue traditionnellement à Trophime la fondation dès le Ier S. de l'église d'Arles. Ses évêques ont toujours estimé que les églises provençales (Aix, Avignon, Marseille) étaient dues à "un saint du groupe de Béthanie" donc venant de Palestine (dont Lazare). Il y a encore la tradition du débarquement de Marie-Madeleine dans la région et son installation à la Sainte-Baume; sa tombe fut découverte à St Maximin (lieu proche) le 9 décembre 1279 très précisément à la suite d'un songe de Charles II d'Anjou, frère du roi Louis IX.
Hors de la région il faut noter les Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue ou la retraite d'Hérode Antipas en exil au pied des Pyrénées, vers Tarbes ou Pilate en exil à Lyon.
(=> "Le premier siècle chrétien - Une approche scientifique de la naissance du christianisme" jeanAulagnier, Ed. Résiac, 1989).
Deletions:
* D'El à Jupiter et à Dieu * Eliham (notes diverses) * Ameus de la Broqueira troubadour * Une tribu Amiel ? * De l'ordre à l'église, au nom de ... * Du nom Leima * L'Emil rivière mongole * Fanny Lasserre demi-soeur de Carlos Gardel * Le cheval Emilius * Amiel prénom universel, nom commercial ou d'épreuves sportives aux USA* Jules Amiel photographe au Mexique * Les Amiel qualifiés de nobles * Les Amiel protestants tarnais * Un Aemilius fonda t-il Valence (26) ? * Aemilianus héritier d'un moine d'Hippone * La "racine amiel" en vieux français * Une identification politique à un Amiel biblique * Amiel et l'ésotérisme chez les Francs-Maçons * Une généalogie réinventée ? : Lamothe-Langon * Ne pas confondre * Un poème si l'on veut * Ameliagoras * Une histoire de vol de reliques *


Revision [17676]

Edited on 2019-08-06 16:30:25 by JeanLouis
Additions:
On connaissait en vieux français, durant l'ancien régime plusieurs mots ayant comme "racine" le mot "amiel" ce qui peut paraitre paradoxal de nos jours : amieldrir : verbe synonyme en ce temps-là d'améliorer, devenir meilleur; amieldrissance : synonyme d'amélioration; amieler : verbe synonyme d'allécher, séduire, au participe passé on disait emmiellé, c'est à dire doux comme le miel, et non pas amiélé.
Deletions:
On connaissait en vieux français, durant l'ancien régime plusieurs mots ayant comme "racine" le mot "amiel" ce qui peut paraitre paradoxal de nos jours : amieldrir : verbe synonyme en ce temps-là d'améliorer, devenir meilleur; amieldrissance : synonyme d'amélioration; amieler : verbe synonyme d'allécher, séduire, au participe passé on disait emmiellé, c'est à dire doux comme le miel, et on pas amiélé.


Revision [17362]

Edited on 2019-06-26 16:18:58 by JeanLouis
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Revision [16688]

Edited on 2018-06-14 11:45:09 by JeanLouis
Additions:
Chez les latins c'est ce que diront de même Macrobe ou Virgile (dans le Songe de Scipion dont j'ai eu l'occasion de parler dans la page mythes, ici c.17, dans les Saturnales aussi). Bien plus tôt, c'est ce que disent déjà les vers très anciens de la secte des Orphiques, nés en Egypte, vers recueillis par Onomacrite au temps de Pisistrate (VIème S. av. J-C) : "Youpiter est le commencement, l'origine, la fin et le milieu de toutes choses : puissance une et universelle, il régit tout." Porphyre ajoutera que Jupiter est le monde, l'univers; c'est aussi lui qui indique que les philosophes qui dissertaient sur lui finirent par se mettre d'accord pour le peindre sous l'apparence d'un homme assis, découvert sur la partie supérieure du corps parce que c'est dans les parties supérieures de l'univers (les astres du ciel) qu'il s'offre le plus à découvert; par contre on le voit couvert à partir de la ceinture car il est voilé dans ce qui concerne la terre, il tient un sceptre dans sa main gauche car c'est le côté du cœur, ce qui, chez les hommes, règle les actions. C'est ainsi que le représenteront généralement aussi les chrétiens dans les tympans des églises, la main droite avec trois doigts levés en signe de la Trinité et de bénédiction en plus ! Par contre on sait que chez les juifs il n'aura aucune représentation (comme chez les musulmans d'ailleurs) car cela, depuis Moïse est impossible; étant l'universalité il ne peut en être une partie sans le tout; Moïse décida que la divinité devait être adorée sans emblème mais ordonna qu'on lui élève un temple (qui longtemps, jusqu'à Salomon ne sera "que" l'Arche d'Alliance pérégrine et les tentes qui l'abritaient). Et Moïse pourrait bien avoir eu cette idée saugrenue pour l'époque par référence à ses origines égyptiennes. Car pour les latins ce dieu de Moïse vient de Thèbes, on a vu que ce n'est pas si faux que cela; Plutarque nous apprend que seuls les prêtres de Thèbes "ne payaient pas de peintres pour représenter leurs dieux-animaux parce qu'ils adoraient un dieu dont les formes ne tombent pas sous le(s) sens et ne se figure point". C'est ce dieu que Moïse aurait adopté car il fut élevé à Héliopolis, la ville du dieu-soleil, toujours selon les latins. Et pour terminer sachez que, très curieusement, le nom de Ei si proche de El est la monosyllabe qui fut inscrite sur la porte du temple de Delphes, en Grèce; Plutarque, le romain, en fit le sujet d'un traité.
Deletions:
Chez les latins c'est ce que diront de même Macrobe ou Virgile (dans le Songe de Scipion dont j'ai eu l'occasion de parler dans la page mythes, ici c.17, dans les Saturnales aussi). Bien plus tôt, c'est ce qui disent déjà les vers très anciens de la secte des Orphiques, nés en Egypte, vers recueillis par Onomacrite au temps de Pisistrate (VIème S. av. J-C) : "Youpiter est le commencement, l'origine, la fin et le milieu de toutes choses : puissance une et universelle, il régit tout." Porphyre ajoutera que Jupiter est le monde, l'univers; c'est aussi lui qui indique que les philosophes qui dissertaient sur lui finirent par se mettre d'accord pour le peindre sous l'apparence d'un homme assis, découvert sur la partie supérieure du corps parce que c'est dans les parties supérieures de l'univers (les astres du ciel) qu'il s'offre le plus à découvert; par contre on le voit couvert à partir de la ceinture car il est voilé dans ce qui concerne la terre, il tient un sceptre dans sa main gauche car c'est le côté du cœur, ce qui, chez les hommes, règle les actions. C'est ainsi que le représenteront généralement aussi les chrétiens dans les tympans des églises, la main droite avec trois doigts levés en signe de la Trinité et de bénédiction en plus ! Par contre on sait que chez les juifs il n'aura aucune représentation (comme chez les musulmans d'ailleurs) car cela, depuis Moïse est impossible; étant l'universalité il ne peut en être une partie sans le tout; Moïse décida que la divinité devait être adorée sans emblème mais ordonna qu'on lui élève un temple (qui longtemps, jusqu'à Salomon ne sera "que" l'Arche d'Alliance pérégrine et les tentes qui l'abritaient). Et Moïse pourrait bien avoir eu cette idée saugrenue pour l'époque par référence à ses origines égyptiennes. Car pour les latins ce dieu de Moïse vient de Thèbes, on a vu que ce n'est pas si faux que cela; Plutarque nous apprend que seuls les prêtres de Thèbes "ne payaient pas de peintres pour représenter leurs dieux-animaux parce qu'ils adoraient un dieu dont les formes ne tombent pas sous le(s) sens et ne se figure point". C'est ce dieu que Moïse aurait adopté car il fut élevé à Héliopolis, la ville du dieu-soleil, toujours selon les latins. Et pour terminer sachez que, très curieusement, le nom de Ei si proche de El est la monosyllabe qui fut inscrite sur la porte du temple de Delphes, en Grèce; Plutarque, le romain, en fit le sujet d'un traité.


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