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Revision [18099]

Last edited on 2019-10-28 16:21:53 by JeanLouis
Additions:
Il existe plusieurs centaines d'indigotiers, plantes susceptibles de fournir la teinture bleue. Déjà connue au Moyen-Age on lui a cependant préféré le pastel pour colorer les tissus pendant quelques siècles. On a vu que grâce au pastel la région du Lauragais fut si florissante à la Renaissance qu'elle en fut réellement le fameux "Pays de Cocagne" du proverbe bien connu encore de nos jours; le nom même de pastel étant dû au fait que l'on réalisait une pâte (pasta) en forme de gâteau (coca [coco) en occitan d'où cocagne. Et vint alors l'indigo qui relégua le pastel dans les oubliettes. L'indigo pouvant être produit plus facilement, il revient donc moins cher; on trouvera des espèces de plants indigènes entre autre en Inde, sur la côte de Malabar, par exemple: c'est de là, au pays de Guzaratte que provenait l'indigotier nommé "Amiel de Biant", un nom rare donné par le peuple local qui ne se trouve que dans les livres spécialisés édités entre 1750 et 1800. La manière de le cultiver à cet endroit est indiquée par Baldens dans "Les découvertes des Européens" T. IV p. 322.(cf. "Description des Arts & Métiers" Académie Royale des Sciences Paris 1761 - Article sur "L'art de l'indigotier" De Beauvais - Raseau). La culture de cette espèce de "bleu des Indes" demande toutefois des soins particuliers : il ne pousse que pendant les saisons pluvieuses soit de juin à septembre mais l'excès d'eau lui est préjudiciable; le terrain où on l'ensemence doit être propre et pour le conserver il faut qu'il soit bien sec (cf. Abrégé chronologique ou histoire des découvertes..." J. Barrow, T. VI; Paris, 1746).
Il est d'autre part curieux de constater que St Mamès ou Mamet est dit aussi Mamert, ce qui fait immanquablement penser à l'origine purement latine du nom Amiel via la gens Aemilia qui eut comme prénom, nom et surnom insigne celui de Mamercus ou Mamertus (plus ancien), un nom qui a donné en France le toponyme de Mamers dans la Sarthe.
Mamet fut par ailleurs surtout honoré en Périgord en Auvergne et en Languedoc, des provinces qui sont aussi celles où notre nom s'est essentiellement développé. Et puis, pour tout dire, c'est aussi un surnom d'une famille Amiel, la mienne en l'occurrence !
Dans un dictionnaire des saints honorés en France, le nom de Mamet précède immédiatement celui de Mamiel, saint local peu connu lui aussi qui était prié dans un canton du diocèse d'Amiens (cf. "Martyrologue Universel avec un Dictionnaire Universel des Saints..." E. Rousseau d'Hiraumont 1823). Mamiel est également un patronyme français peut avoir lui aussi pour origine le nom latin Mamilius bien qu'il fut très rarement porté apparemment.
Deletions:
Il existe plusieurs centaines d'indigotiers, plantes susceptibles de fournir la teinture bleue. Déjà connue au Moyen-Age on lui a cependant préféré le pastel pour colorer les tissus pendant quelques siècles. On a vu que grâce au pastel la région du Lauragais fut si florissante à la Renaissance qu'elle en fut réellement le fameux "Pays de Cocagne" du proverbe bien connu encore de nos jours. Et vint alors l'indigo qui relégua le pastel dans les oubliettes. L'indigo pouvant être produit plus facilement, il revient donc moins cher; on trouvera des espèces de plants indigènes entre autres en Inde, sur la côte de Malabar, par exemple: c'est de là, au pays de Guzaratte que provenait l'indigotier nommé "Amiel de Biant", un nom rare donné par le peuple local qui ne se trouve que dans les livres spécialisés édités entre 1750 et 1800. La manière de le cultiver à cet endroit est indiquée par Baldens dans "Les découvertes des Européens" T. IV p. 322.(cf. "Description des Arts & Métiers" Académie Royale des Sciences Paris 1761 - Article sur "L'art de l'indigotier" De Beauvais - Raseau). La culture de cette espèce de "bleu des Indes" demande toutefois des soins particuliers : il ne pousse que pendant les saisons pluvieuses soit de juin à septembre mais l'excès d'eau lui est préjudiciable; le terrain où on l'ensemence doit être propre et pour le conserver il faut qu'il soit bien sec (cf. Abrégé chronologique ou histoire des découvertes..." J. Barrow, T. VI; Paris, 1746).
Il est d'autre part curieux de constater que St Mamès ou Mamet est dit aussi Mamert, ce qui fait immanquablement penser à l'origine purement latine du nom Amiel via la gens Aemilia qui eut comme prénom, nom et surnom insigne celui de Mamercus, un nom qui a donné en France le toponyme de Mamers dans la Sarthe.
Mamet fut par ailleurs surtout honoré en Périgord en Auvergne et en Languedoc, des provinces qui sont aussi celles où notre nom s'est essentiellement développé.
Enfin dans un dictionnaire des saints honorés en France, le nom de Mamet précède immédiatement celui de Mamiel, saint local peu connu lui aussi qui était prié dans un canton du diocèse d'Amiens (cf. "Martyrologue Universel avec un Dictionnaire Universel des Saints..." E. Rousseau d'Hiraumont 1823). Ce dernier nom qui est également un patronyme français peut avoir lui aussi pour origine le nom latin Mamilius bien qu'il fut très rarement porté apparemment.


Revision [17675]

Edited on 2019-08-06 16:11:58 by JeanLouis
Additions:
Il existe plusieurs centaines d'indigotiers, plantes susceptibles de fournir la teinture bleue. Déjà connue au Moyen-Age on lui a cependant préféré le pastel pour colorer les tissus pendant quelques siècles. On a vu que grâce au pastel la région du Lauragais fut si florissante à la Renaissance qu'elle en fut réellement le fameux "Pays de Cocagne" du proverbe bien connu encore de nos jours. Et vint alors l'indigo qui relégua le pastel dans les oubliettes. L'indigo pouvant être produit plus facilement, il revient donc moins cher; on trouvera des espèces de plants indigènes entre autres en Inde, sur la côte de Malabar, par exemple: c'est de là, au pays de Guzaratte que provenait l'indigotier nommé "Amiel de Biant", un nom rare donné par le peuple local qui ne se trouve que dans les livres spécialisés édités entre 1750 et 1800. La manière de le cultiver à cet endroit est indiquée par Baldens dans "Les découvertes des Européens" T. IV p. 322.(cf. "Description des Arts & Métiers" Académie Royale des Sciences Paris 1761 - Article sur "L'art de l'indigotier" De Beauvais - Raseau). La culture de cette espèce de "bleu des Indes" demande toutefois des soins particuliers : il ne pousse que pendant les saisons pluvieuses soit de juin à septembre mais l'excès d'eau lui est préjudiciable; le terrain où on l'ensemence doit être propre et pour le conserver il faut qu'il soit bien sec (cf. Abrégé chronologique ou histoire des découvertes..." J. Barrow, T. VI; Paris, 1746).
Cette femme noble (1706-1749) comme beaucoup à son époque se piqua de réunir chez elle les intellectuels de son temps, non comme Louise Bénédicte de Bourbon ci-dessus mais plutôt dans le cadre de ces salons très cultivés dits du "Siècle des Lumières" où l'on pensait une nouvelle société. Elle est même tout à fait représentative des Lumières dans la 1ère moitié de ce siècle foisonnant d'échanges d'idées. Elle fut l'amie de Voltaire dont l'œuvre ne manque pas d'échos dans notre époque : il y eut la représentation de sa tragédie (car c'est en effet une véritable tragédie, sa seule) nommée "Mahomet" ou son "Traité sur la Tolérance"; ce traité a été judicieusement repris de nos jours par nos intellectuels officiels suite à l'hégémonie sur notre sol de l'islamisme; par contre on méconnait en même temps dans la doxa parisienne sa tragédie : pas d'amalgame surtout ! Mme du Châtelet fut surtout connue par son prénom, un peu comme aux Usa est connue l'aviatrice Emilia Erhart, ce prénom étant en vérité un nom si chargé d'histoire, et ce qui justifie ici que j'en parle pour cette dame; un téléfilm de FR3 (2007) relatant sa vie, dont le scénario est d'Isabelle Badinter, reçut d'ailleurs comme simple titre "Divine Emilie".
Ce troubadour célèbre de la première période (XIIème S.) n'est connu que sous le nom de Daniel, jusqu'au lycée professionnel de sa cité natale qui le nomme ainsi. Quant à son prénom, c'est vraiment très aléatoire suivant les sources documentaires: L' Histoire Littéraire de la France (Vol. 15; Paris, Didot, 1820) le nomme Arnaud mais indique qu'on l'appelle aussi Arnald ou Narnald, formes équivalentes toutefois; le Dictionnaire Universel d'Histoire & de Géographie de Bouillet & Chassang (1878) l'intitule même : "Daniel Arnaud de Ribérac" confondant là nom et prénom en les inversant ! Cette question de son patronyme peut je pense être posée pour plusieurs raisons. Le nom patronymique Daniel qu'on lui prête généralement n'est connu pour la très grande majorité qu'en Bretagne (ainsi que ses dérivés comme Daniélou) et Grande-Bretagne, et en tous cas toujours en langue d'oïl, jamais en occitan pour cette époque du XIIème S. D'ailleurs Daniel s'écrivait Niel dans cette dernière langue, comme si l'on considérait en ce temps-là qu'il dérivait d'une dame (voir l'onomastique de Damiel par analogie). Par contre si l'on considère qu'il s'agit en langue d'oïl de traduire le son produit en entendant [dagnièl] il est certain qu'alors il s'agit d'un nom occitan signifiant, à première vue, "d'agneau" (voir l'évolution du toponyme Pech de L'Amielle en Pech de l'Agnel à Narbonne comme exemple en quelques transcriptions). Je ne vous ferai pas l'injure de vous apprendre que le mouvement "troubadourenc" est occitan mais il est utile de dire quand même que ce personnage était périgourdin (né à Ribérac) et connu au XIIème S (né ~1150, mort ~1189), en un temps donc où les noms n'étaient ni fixés ni encore moins francisés et que sa vida comme les autres ne fut écrite qu'au siècle suivant au minimum. Curieusement d'ailleurs certains documents apposent un accent grave sur le 'e' de Daniel ce qui est inutile en langue française mais nécessaire en occitan pour exprimer ce [è] et vient appuyer ma thèse; sans cet accent grave, l'occitan ne connait que le son [é] le e muet n'existant pas. La consultation des manuscrits enluminés de la vida des troubadours indique le nom de Daniel mais les documents qui parlent de lui (et je pense se basant sur cette vita) le nomment Arnald, Narnald (Arnaud en langue d'oc ce qui prouve ici son origine occitane, voyez aussi ce que je dis sur l'emploi de "N" précédant les noms) Daniels, D'Aniel(s) (dans deux manuscrits de la B.N.F. cotés 7226 & 7698 dans la Bibl. Royale au XIXème S.) ce qui n'a aucun sens si l'on considère le nom Daniel. Cette époque du moyen-âge est loin encore d'avoir fixé un nom patronymique. Par contre si l'on suppose qu'il s'agit dès l'origine d'une erreur (française) de transcription et que l'on envisage qu'il se fut nommé Damiel(s), il n'y a alors aucun problème pour expliquer ce nom (voir pages patronymie et toponymie). Il est aussi indiqué dans sa vita qu'il était noble, fils de petite noblesse, né dans un château, ce qui peut aussi expliquer le 'd' de "d'Amiel" indépendamment de l'occitan. Les historiens modernes ont pu dire que la transcription de son nom dans l'HGL (Table des noms du T. III, col. 615 de l'édition consultée de 1737) en Damiels est une erreur typographique, en ce cas elle aurait été bien inspirée d'autant plus que c'est sans compter avec une autre "erreur" commise cette fois par l'Académie des Sciences Belles-Lettres & Arts de Bordeaux (qui, entre nous est peut-être la mieux indiquée pour le savoir local), bien longtemps après (Vol. 22; Paris, Dentu, 1860), qui le nomme bien Damiel. Enfin il y a cette conclusion de l'un de ses poèmes amoureux où il écrit : "**A Meils** de ben / Prezen / Canso grazida / Qu'Arnautz non oblida." dans laquelle il fait selon moi une allusion peu voilée à ses nom et prénom. Il faut dire aussi que la lecture qu'a fait Niccolò da Verona de la chanson de geste "L'Entrée d'Espagne" (texte de ~1320 dont je parle par ailleurs) indique en plusieurs fois que le nom du chevalier Amiel peut aussi être lu 'aniel'. Vous admettrez que ça commence à faire beaucoup d'approximations ou d'erreurs, non ? Il est certain en tous cas que cet exemple montre combien il peut être parfois difficile en onomastique, en toponymie comme patronymie, de connaître la vérité des noms propres aux lieux et aux personnages. Un mot quand même sur la célébrité d'Arnaud Damiel (j'ai tranché!): Dante dit de lui qu'il fut "le meilleur forgeron du parler maternel" et Pétrarque parlant de son style ajouta qu'il "fait encore honneur au pays qui l'a vu naître"; pratiquant un style d'écriture poétique très acrobatique, il fut l'inventeur d'une méthode largement utilisée par la suite, nommée la sextine qui est une répétition dans un certain ordre. On dit qu'il vécut longtemps à la cour de Richard Cœur de Lion et ne fut pas heureux en amour, mais n'est-ce pas le lot de beaucoup de troubadours !
Deletions:
Il existe plusieurs centaines d'indigotiers, plantes susceptibles de fournir la teinture bleue. Déjà connue au Moyen-Age on lui a préféré le pastel pour colorer les tissus. On a vu que grâce au pastel la région du Lauragais fut si florissante à la Renaissance qu'elle en fut réellement le fameux "Pays de Cocagne" du proverbe bien connu encore de nos jours. Et vint alors l'indigo qui relégua le pastel dans les oubliettes. L'indigo pouvant être produit plus facilement, il revient donc moins cher; on trouvera des espèces de plants indigènes entre autres en Inde, sur la côte de Malabar, par exemple: c'est de là, au pays de Guzaratte que provenait l'indigotier nommé "Amiel de Biant", un nom rare donné par le peuple local qui ne se trouve que dans les livres spécialisés édités entre 1750 et 1800. La manière de le cultiver à cet endroit est indiquée par Baldens dans "Les découvertes des Européens" T. IV p. 322.(cf. "Description des Arts & Métiers" Académie Royale des Sciences Paris 1761 - Article sur "L'art de l'indigotier" De Beauvais - Raseau). La culture de cette espèce de "bleu des Indes" demande toutefois des soins particuliers : il ne pousse que pendant les saisons pluvieuses soit de juin à septembre mais l'excès d'eau lui est préjudiciable; le terrain où on l'ensemence doit être propre et pour le conserver il faut qu'il soit bien sec (cf. Abrégé chronologique ou histoire des découvertes..." J. Barrow, T. VI; Paris, 1746).
Cette femme noble (1706-1749) comme beaucoup à son époque se piqua de réunir chez elle les intellectuels de son temps, non comme Louise Bénédicte de Bourbon ci-dessus mais plutôt dans le cadre de ces salons dits du "Siècle des Lumières" où l'on pensait une nouvelle société. Elle est même tout à fait représentative des Lumières dans la 1ère moitié de ce siècle foisonnant d'échanges d'idées. Elle fut l'amie de Voltaire dont l'œuvre ne manque pas d'échos dans notre époque : il y eut la représentation de sa tragédie (car c'est en effet une véritable tragédie, sa seule) nommée "Mahomet" ou son "Traité sur la Tolérance"; ce traité a été judicieusement repris de nos jours par nos intellectuels officiels suite à l'hégémonie sur notre sol de l'islamisme; par contre on méconnait en même temps dans la doxa parisienne sa tragédie : pas d'amalgame surtout ! Mme du Châtelet fut surtout connue par son prénom, un peu comme aux Usa est connue l'aviatrice Emilia Erhart, ce prénom étant en vérité un nom si chargé d'histoire, et ce qui justifie ici que j'en parle pour cette dame; un téléfilm de FR3 (2007) relatant sa vie, dont le scénario est d'Isabelle Badinter, reçut d'ailleurs comme titre "Divine Emilie".
Ce troubadour célèbre de la première période (XIIème S.) n'est connu que sous le nom de Daniel, jusqu'au lycée professionnel de sa cité natale qui le nomme ainsi. Quant à son prénom, c'est vraiment très aléatoire suivant les sources documentaires: L' Histoire Littéraire de la France (Vol. 15; Paris, Didot, 1820) le nomme Arnaud mais indique qu'on l'appelle aussi Arnald ou Narnald, formes équivalentes toutefois; le Dictionnaire Universel d'Histoire & de Géographie de Bouillet & Chassang (1878) l'intitule même : "Daniel Arnaud de Ribérac" confondant là nom et prénom en les inversant ! Cette question de son patronyme peut je pense être posée pour plusieurs raisons. Le nom patronymique Daniel qu'on lui prête généralement n'est connu pour la très grande majorité qu'en Bretagne (ainsi que ses dérivés comme Daniélou) et Grande-Bretagne, et en tous cas toujours en langue d'oïl, jamais en occitan pour cette époque du XIIème S. D'ailleurs Daniel s'écrivait Niel dans cette dernière langue, comme si l'on considérait en ce temps-là qu'il dérivait d'une dame (voir l'onomastique de Damiel par analogie). Par contre si l'on considère qu'il s'agit en langue d'oïl de traduire le son produit en entendant [dagnièl] il est certain qu'alors il s'agit d'un nom occitan signifiant, à première vue, "d'agneau" (voir l'évolution du toponyme Pech de L'Amielle en Pech de l'Agnel à Narbonne comme exemple en quelques transcriptions). Je ne vous ferai pas l'injure de vous apprendre que le mouvement "troubadourenc" est occitan mais il est utile de dire quand même que ce personnage était périgourdin (né à Ribérac) et connu au XIIème S (né ~1150, mort ~1189), en un temps donc où les noms n'étaient ni fixés ni encore moins francisés et que sa vida comme les autres ne fut écrite qu'au siècle suivant au minimum. Curieusement d'ailleurs certains documents apposent un accent grave sur le 'e' de Daniel ce qui est inutile en langue française mais nécessaire en occitan pour exprimer ce [è] et vient appuyer ma thèse; sans cet accent grave, l'occitan ne connait que le son [é] le e muet n'existant pas. La consultation des manuscrits enluminés de la vida des troubadours indique le nom de Daniel mais les documents qui parlent de lui (et je pense se basant sur cette vita) le nomment Arnald, Narnald (Arnaud en langue d'oc ce qui prouve ici son origine occitane, voyez aussi ce que je dis sur l'empoi de "N" précédant les noms) Daniels, D'Aniel(s) (dans deux manuscrits de la B.N.F. cotés 7226 & 7698 dans la Bibl. Royale au XIXème S.) ce qui n'a aucun sens si l'on considère le nom Daniel. Cette époque du moyen-âge est loin encore d'avoir fixé un nom patronymique. Par contre si l'on suppose qu'il s'agit dès l'origine d'une erreur (française) de transcription et que l'on envisage qu'il se fut nommé Damiel(s), il n'y a alors aucun problème pour expliquer ce nom (voir pages patronymie et toponymie). Il est aussi indiqué dans sa vita qu'il était noble, fils de petite noblesse, né dans un château, ce qui peut aussi expliquer le 'd' de "d'Amiel" indépendamment de l'occitan. Les historiens modernes ont pu dire que la transcription de son nom dans l'HGL (Table des noms du T. III, col. 615 de l'édition consultée de 1737) en Damiels est une erreur typographique, en ce cas elle aurait été bien inspirée d'autant plus que c'est sans compter avec une autre "erreur" commise cette fois par l'Académie des Sciences Belles-Lettres & Arts de Bordeaux (qui, entre nous est peut-être la mieux indiquée pour le savoir local), bien longtemps après (Vol. 22; Paris, Dentu, 1860), qui le nomme bien Damiel. Enfin il y a cette conclusion de l'un de ses poèmes amoureux où il écrit : "A Meils de ben / Prezen / Canso grazida / Qu'Arnautz non oblida." dans laquelle il fait selon moi une allusion peu voilée à ses nom et prénom. Il faut dire aussi que la lecture qu'a fait Niccolò da Verona de la chanson de geste "L'Entrée d'Espagne" (texte de ~1320 dont je parle par ailleurs) indique en plusieurs fois que le nom du chevalier Amiel peut aussi être lu 'aniel'. Vous admettrez que ça commence à faire beaucoup d'approximations ou d'erreurs, non ? Il est certain en tous cas que cet exemple montre combien il peut être parfois difficile en onomastique, en toponymie comme patronymie, de connaître la vérité des noms propres aux lieux et aux personnages. Un mot quand même sur la célébrité d'Arnaud Damiel (j'ai tranché!): Dante dit de lui qu'il fut "le meilleur forgeron du parler maternel" et Pétrarque parlant de son style ajouta qu'il "fait encore honneur au pays qui l'a vu naître"; pratiquant un style d'écriture poétique très acrobatique, il fut l'inventeur d'une méthode largement utilisée par la suite, nommée la sextine qui est une répétition dans un certain ordre. On dit qu'il vécut longtemps à la cour de Richard Cœur de Lion et ne fut pas heureux en amour, mais n'est-ce pas le lot de beaucoup de troubadours !


Revision [17674]

Edited on 2019-08-06 15:55:26 by JeanLouis
Additions:
* L'Armorial contient aussi les suivantes dont je ne sais pas pour certaines lire et dire les blasons (blasonner) :
* Pierre Amiel Archevêque de Narbonne vers la même époque dont on connait le contre-sceau y faisait figurer au-dessus de la clef apostolique les têtes des saints Just et Pasteur patrons de sa cathédrale, (mais il ne s'agit pas de l'actuelle bâtie après lui) rappelant par là les faces des Sts Pierre et Paul de l'avers des bulles pontificales (à Carcassonne on aura de même les figures des Sts Nazaire et Celse, patrons de la cathédrale qui se trouvait alors dans la Cité fortifiée).
Là aussi on ne sait de quel St Emile il est parlé, tout juste est-il ajouté qu'il s'agit d'un jeune martyr, et que ces reliques viennent aussi de Rome. Il est possible, vu la même origine et l'unité de lieu et de temps comme l'on dit au théâtre, qu'il s'agisse du même St Emile que le(s) précédent(s). Reçues en grande pompe pour honorer la chapelle de l'Ecole Privée St Léopold, un drame chrétien fut composé et interprété pour l'occasion. Il retraçait les actes du jeune martyr propre comme toujours à édifier les jeunes cœurs des élèves de cette institution et relatés conformément à son hagiographie : L'action se passe à Rome à la fin du règne de l'empereur Hadrien et du pontificat du pape St Télesphore, vers 137. On y vit le palais du patricien Aemilius, puis les Catacombes où se tînt longtemps l'Eglise, et enfin le Prétoire où fut jugé le futur martyr.
Deletions:
* L'Armorial contient aussi les suivantes dont je ne sais pas lire et dire les blasons :
* Pierre Amiel Archevêque de Narbonne vers la même époque dont on connait le contre-sceau y faisait figurer au-dessus de la clef apostolique les têtes des saints Just et Pasteur patrons de sa cathédrale, rappelant par là les faces des Sts Pierre et Paul de l'avers des bulles pontificales (à Carcassonne on aura de même les figures des Sts Nazaire et Celse, patrons de la cathédrale qui se trouvait alors dans la Cité fortifiée).
Là aussi on ne sait de quel St Emile il est parlé, tout juste est-il ajouté qu'il s'agit d'un jeune martyr, et que ces reliques viennent aussi de Rome. Il est possible, vu la même origine et l'unité de lieu et de temps comme l'on dit au théâtre, qu'il s'agisse du même St Emile que le précédent. Reçues en grande pompe pour honorer la chapelle de l'Ecole Privée St Léopold, un drame chrétien fut composé et interprété pour l'occasion. Il retraçait les actes du jeune martyr propre comme toujours à édifier les jeunes cœurs des élèves de cette institution et relatés conformément à son hagiographie : L'action se passe à Rome à la fin du règne de l'empereur Hadrien et du pontificat du pape St Télesphore, vers 137. On y vit le palais du patricien Aemilius, puis les Catacombes où se tînt longtemps l'Eglise, et enfin le Prétoire où fut jugé le futur martyr.


Revision [17363]

Edited on 2019-06-26 16:20:29 by JeanLouis
Additions:
Henri-Frédéric Amiel
//INDEX// :
Citations utiles à notre sujet * Symbolique juive et latine * Le langage des blasons * Quelques armoiries reconnues à des Amiel français * De quel St Amilien est cette relique? * La généalogie d'une lignée Amiel * Amiel de Biant nom d'un indigotier * Un vin Amelius à la romaine * De l'usage improbable des serpents comme arme de guerre * Le groupe de danse Amyel * Rions un peu avec l'Ordre de la Mouche A MIEL" * Un logogryphe sur Amiel * Origines vérifiées et erreurs pour le nom Amiel * Emilie du Châtelet et Voltaire * Amiel et Mamet curiosités patronymiques * Des acronymes avec Amiel * Et des acronymes avec La Miel * Amiellement et amieldrir d'un français révolu * Arnaud Daniel ou Damiel ? troubadour * Un exemple d'erreur manifeste concernant l'origine patronymique de Amiel * Dieu est aussi mon oncle chez les pygmées * Des utilisations pratiques du nom Amiel *
Deletions:
Henri-Frédéric Amiel
====ON TROUVERA DANS CETTE PAGE LES FICHES SUIVANTES====
Citations utiles à notre sujet * Symbolique juive et latine * Le langage des blasons * Quelques armoiries reconnues à des Amiel français * De quel St Amilien est cette relique? * La généalogie d'une lignée Amiel * Amiel de Biant nom d'un indigotier * Un vin Amelius à la romaine * De l'usage improbable des serpents comme arme de guerre * Le groupe de danse Amyel * Rions un peu avec l'Ordre de la Mouche A MIEL" * Un logogryphe sur Amiel * Origines vérifiées et erreurs pour le nom Amiel * Emilie du Châtelet et Voltaire * Amiel et Mamet curiosités patronymiques * Des acronymes avec Amiel * Et des acronymes avec La Miel * Amiellement et amieldrir d'un français révolu * Arnaud Daniel ou Damiel ? troubadour * Un exemple d'erreur manifeste concernant l'origine patronymique de Amiel * Dieu est aussi mon oncle chez les pygmées * Des utilisations pratiques du nom Amiel *


Revision [16704]

Edited on 2018-07-18 16:30:54 by JeanLouis
Additions:
Ce troubadour célèbre de la première période (XIIème S.) n'est connu que sous le nom de Daniel, jusqu'au lycée professionnel de sa cité natale qui le nomme ainsi. Quant à son prénom, c'est vraiment très aléatoire suivant les sources documentaires: L' Histoire Littéraire de la France (Vol. 15; Paris, Didot, 1820) le nomme Arnaud mais indique qu'on l'appelle aussi Arnald ou Narnald, formes équivalentes toutefois; le Dictionnaire Universel d'Histoire & de Géographie de Bouillet & Chassang (1878) l'intitule même : "Daniel Arnaud de Ribérac" confondant là nom et prénom en les inversant ! Cette question de son patronyme peut je pense être posée pour plusieurs raisons. Le nom patronymique Daniel qu'on lui prête généralement n'est connu pour la très grande majorité qu'en Bretagne (ainsi que ses dérivés comme Daniélou) et Grande-Bretagne, et en tous cas toujours en langue d'oïl, jamais en occitan pour cette époque du XIIème S. D'ailleurs Daniel s'écrivait Niel dans cette dernière langue, comme si l'on considérait en ce temps-là qu'il dérivait d'une dame (voir l'onomastique de Damiel par analogie). Par contre si l'on considère qu'il s'agit en langue d'oïl de traduire le son produit en entendant [dagnièl] il est certain qu'alors il s'agit d'un nom occitan signifiant, à première vue, "d'agneau" (voir l'évolution du toponyme Pech de L'Amielle en Pech de l'Agnel à Narbonne comme exemple en quelques transcriptions). Je ne vous ferai pas l'injure de vous apprendre que le mouvement "troubadourenc" est occitan mais il est utile de dire quand même que ce personnage était périgourdin (né à Ribérac) et connu au XIIème S (né ~1150, mort ~1189), en un temps donc où les noms n'étaient ni fixés ni encore moins francisés et que sa vida comme les autres ne fut écrite qu'au siècle suivant au minimum. Curieusement d'ailleurs certains documents apposent un accent grave sur le 'e' de Daniel ce qui est inutile en langue française mais nécessaire en occitan pour exprimer ce [è] et vient appuyer ma thèse; sans cet accent grave, l'occitan ne connait que le son [é] le e muet n'existant pas. La consultation des manuscrits enluminés de la vida des troubadours indique le nom de Daniel mais les documents qui parlent de lui (et je pense se basant sur cette vita) le nomment Arnald, Narnald (Arnaud en langue d'oc ce qui prouve ici son origine occitane, voyez aussi ce que je dis sur l'empoi de "N" précédant les noms) Daniels, D'Aniel(s) (dans deux manuscrits de la B.N.F. cotés 7226 & 7698 dans la Bibl. Royale au XIXème S.) ce qui n'a aucun sens si l'on considère le nom Daniel. Cette époque du moyen-âge est loin encore d'avoir fixé un nom patronymique. Par contre si l'on suppose qu'il s'agit dès l'origine d'une erreur (française) de transcription et que l'on envisage qu'il se fut nommé Damiel(s), il n'y a alors aucun problème pour expliquer ce nom (voir pages patronymie et toponymie). Il est aussi indiqué dans sa vita qu'il était noble, fils de petite noblesse, né dans un château, ce qui peut aussi expliquer le 'd' de "d'Amiel" indépendamment de l'occitan. Les historiens modernes ont pu dire que la transcription de son nom dans l'HGL (Table des noms du T. III, col. 615 de l'édition consultée de 1737) en Damiels est une erreur typographique, en ce cas elle aurait été bien inspirée d'autant plus que c'est sans compter avec une autre "erreur" commise cette fois par l'Académie des Sciences Belles-Lettres & Arts de Bordeaux (qui, entre nous est peut-être la mieux indiquée pour le savoir local), bien longtemps après (Vol. 22; Paris, Dentu, 1860), qui le nomme bien Damiel. Enfin il y a cette conclusion de l'un de ses poèmes amoureux où il écrit : "A Meils de ben / Prezen / Canso grazida / Qu'Arnautz non oblida." dans laquelle il fait selon moi une allusion peu voilée à ses nom et prénom. Il faut dire aussi que la lecture qu'a fait Niccolò da Verona de la chanson de geste "L'Entrée d'Espagne" (texte de ~1320 dont je parle par ailleurs) indique en plusieurs fois que le nom du chevalier Amiel peut aussi être lu 'aniel'. Vous admettrez que ça commence à faire beaucoup d'approximations ou d'erreurs, non ? Il est certain en tous cas que cet exemple montre combien il peut être parfois difficile en onomastique, en toponymie comme patronymie, de connaître la vérité des noms propres aux lieux et aux personnages. Un mot quand même sur la célébrité d'Arnaud Damiel (j'ai tranché!): Dante dit de lui qu'il fut "le meilleur forgeron du parler maternel" et Pétrarque parlant de son style ajouta qu'il "fait encore honneur au pays qui l'a vu naître"; pratiquant un style d'écriture poétique très acrobatique, il fut l'inventeur d'une méthode largement utilisée par la suite, nommée la sextine qui est une répétition dans un certain ordre. On dit qu'il vécut longtemps à la cour de Richard Cœur de Lion et ne fut pas heureux en amour, mais n'est-ce pas le lot de beaucoup de troubadours !
Deletions:
Ce troubadour célèbre de la première période (XIIème S.) n'est connu que sous le nom de Daniel, jusqu'au lycée professionnel de sa cité natale qui le nomme ainsi. Quant à son prénom, c'est vraiment très aléatoire suivant les sources documentaires: L' Histoire Littéraire de la France (Vol. 15; Paris, Didot, 1820) le nomme Arnaud mais indique qu'on l'appelle aussi Arnald ou Narnald, formes équivalentes toutefois; le Dictionnaire Universel d'Histoire & de Géographie de Bouillet & Chassang (1878) l'intitule même : "Daniel Arnaud de Ribérac" confondant là nom et prénom en les inversant ! Cette question de son patronyme peut je pense être posée pour plusieurs raisons. Le nom patronymique Daniel qu'on lui prête généralement n'est connu pour la très grande majorité qu'en Bretagne (ainsi que ses dérivés comme Daniélou) et Grande-Bretagne, et en tous cas toujours en langue d'oïl, jamais en occitan pour cette époque du XIIème S. D'ailleurs Daniel s'écrivait Niel dans cette dernière langue, comme si l'on considérait en ce temps-là qu'il dérivait d'une dame (voir l'onomastique de Damiel par analogie). Par contre si l'on considère qu'il s'agit en langue d'oïl de traduire le son produit en entendant [dagnièl] il est certain qu'alors il s'agit d'un nom occitan signifiant, à première vue, "d'agneau" (voir l'évolution du toponyme Pech de L'Amielle en Pech de l'Agnel à Narbonne comme exemple en quelques transcriptions). Je ne vous ferai pas l'injure de vous apprendre que le mouvement "troubadourenc" est occitan mais il est utile de dire quand même que ce personnage était périgourdin (né à Ribérac) et connu au XIIème S (né ~1150, mort ~1189), en un temps donc où les noms n'étaient ni fixés ni encore moins francisés et que sa vida comme les autres ne fut écrite qu'au siècle suivant au minimum. Curieusement d'ailleurs certains documents apposent un accent grave sur le 'e' de Daniel ce qui est inutile en langue française mais nécessaire en occitan pour exprimer ce [è] et vient appuyer ma thèse; sans cet accent grave, l'occitan ne connait que le son [é] le e muet n'existant pas. La consultation des manuscrits enluminés de la vida des troubadours indique le nom de Daniel mais les documents qui parlent de lui (et je pense se basant sur cette vita) le nomment Arnald, Narnald (Arnaud en langue d'oc ce qui prouve ici son origine occitane, voyez aussi ce que je dis sur l'empoi de "N" précédant les noms) Daniels, D'Aniel(s) (dans deux manuscrits de la B.N.F. cotés 7226 & 7698 dans la Bibl. Royale au XIXème S.) ce qui n'a aucun sens si l'on considère le nom Daniel. Cette époque du moyen-âge est loin encore d'avoir fixé un nom patronymique. Par contre si l'on suppose qu'il s'agit dès l'origine d'une erreur (française) de transcription et que l'on envisage qu'il se fut nommé Damiel(s), il n'y a alors aucun problème pour expliquer ce nom (voir pages patronymie et toponymie). Il est aussi indiqué dans sa vita qu'il était noble, fils de petite noblesse, né dans un château, ce qui peut aussi expliquer le 'd' de "d'Amiel" indépendamment de l'occitan. Les historiens modernes ont pu dire que la transcription de son nom dans l'HGL (Table des noms du T. III, col. 615 de l'édition consultée de 1737) en Damiels est une erreur typographique, en ce cas elle aurait été bien inspirée d'autant plus que c'est sans compter avec une autre "erreur" commise cette fois par l'Académie des Sciences Belles-Lettres & Arts de Bordeaux (qui, entre nous est peut-être la mieux indiquée pour le savoir local), bien longtemps après (Vol. 22; Paris, Dentu, 1860), qui le nomme bien Damiel. La lecture qu'a fait Niccolò da Verona de la chanson de geste "L'Entrée d'Espagne" (texte de ~1320) indique en plusieurs fois que le nom du chevalier Amiel peut aussi être lu 'aniel'. Vous admettrez que ça commence à faire beaucoup d'approximations ou d'erreurs, non ? Il est certain en tous cas que cet exemple montre combien il peut être parfois difficile en onomastique, en toponymie comme patronymie, de connaître la vérité des noms propres aux lieux et aux personnages. Un mot quand même sur la célébrité d'Arnaud Damiel (j'ai tranché!): Dante dit de lui qu'il fut "le meilleur forgeron du parler maternel" et Pétrarque parlant de son style ajouta qu'il "fait encore honneur au pays qui l'a vu naître"; pratiquant un style d'écriture poétique très acrobatique, il fut l'inventeur d'une méthode largement utilisée par la suite, nommée la sextine qui est une répétition dans un certain ordre. On dit qu'il vécut longtemps à la cour de Richard Cœur de Lion et ne fut pas heureux en amour, mais n'est-ce pas le lot de beaucoup de troubadours !


Revision [16687]

Edited on 2018-06-14 11:28:23 by JeanLouis
Additions:
Citations utiles à notre sujet * Symbolique juive et latine * Le langage des blasons * Quelques armoiries reconnues à des Amiel français * De quel St Amilien est cette relique? * La généalogie d'une lignée Amiel * Amiel de Biant nom d'un indigotier * Un vin Amelius à la romaine * De l'usage improbable des serpents comme arme de guerre * Le groupe de danse Amyel * Rions un peu avec l'Ordre de la Mouche A MIEL" * Un logogryphe sur Amiel * Origines vérifiées et erreurs pour le nom Amiel * Emilie du Châtelet et Voltaire * Amiel et Mamet curiosités patronymiques * Des acronymes avec Amiel * Et des acronymes avec La Miel * Amiellement et amieldrir d'un français révolu * Arnaud Daniel ou Damiel ? troubadour * Un exemple d'erreur manifeste concernant l'origine patronymique de Amiel * Dieu est aussi mon oncle chez les pygmées * Des utilisations pratiques du nom Amiel *
Deletions:
Citations utiles à notre sujet * Symbolique juive et latine * Le langage des blasons * Quelques armoiries reconnues à des Amiel français * De quel St Amilien est cette relique? * La généalogie d'une lignée Amiel * Amiel de Biant nom d'un indigotier * Toponyme Amiel à Pau ? * Un vin Amelius à la romaine * De l'usage improbable des serpents comme arme de guerre * Le groupe de danse Amyel * Rions un peu avec l'Ordre de la Mouche A MIEL" * Un logogryphe sur Amiel * Origines vérifiées et erreurs pour le nom Amiel * Emilie du Châtelet et Voltaire * Amiel et Mamet curiosités patronymiques * Des acronymes avec Amiel * Et des acronymes avec La Miel * Amiellement et amieldrir d'un français révolu * Arnaud Daniel ou Damiel ? troubadour * Un exemple d'erreur manifeste concernant l'origine patronymique de Amiel * Dieu est aussi mon oncle chez les pygmées * Des utilisations pratiques du nom Amiel *


Revision [16686]

Edited on 2018-06-14 11:27:14 by JeanLouis
Deletions:
**TOPONYME AMIEL à PAU** :
Dans les archives communales de Pau et concernant la dénomination des rues pendant la période révolutionnaire, on trouve aussi des rues nouvelles dans des quartiers nouvellement lotis, comme la rue de la joye que l'on situe entre "Nabères et Amiel"; ces deux derniers noms correspondent-ils à de nouvelles appellations (et de quel type) ou bien s'agit-il de lieux-dits qui existaient déjà ? Impossible pour moi de le savoir .


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