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- __La quête du Graal__ qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni, il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer des locomotives, fer de lance de cette innovation, par des noms de chevaliers du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur symbolisant le voyage et permettant l'aventure, bien réelle celle-là, dans la campagne victorienne, ce qui était aussi extraordinaire sans doute comparé aux chevauchées du moyen-âge; des voyages pratiques, à la portée de tous, bien plus rapidement et sans fatigue en plus. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
Deletions:
- __La quête du Graal__qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni, il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer des locomotives, fer de lance de cette innovation, par des noms de chevaliers du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur symbolisant le voyage et permettant l'aventure, bien réelle celle-là, dans la campagne victorienne, ce qui était aussi extraordinaire sans doute comparé aux chevauchées du moyen-âge; des voyages pratiques, à la portée de tous, bien plus rapidement et sans fatigue en plus. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.


Revision [17832]

Edited on 2019-09-09 11:11:28 by JeanLouis
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- __Le roi Arthur du Pays de Galles __ est un souverain légendaire qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. et son épopée est bien connue même s'il est peu probable que cela ait pu être une réalité. Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "**Sir Lamiel**". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal).
- __La quête du Graal__qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni, il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer des locomotives, fer de lance de cette innovation, par des noms de chevaliers du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur symbolisant le voyage et permettant l'aventure, bien réelle celle-là, dans la campagne victorienne, ce qui était aussi extraordinaire sans doute comparé aux chevauchées du moyen-âge; des voyages pratiques, à la portée de tous, bien plus rapidement et sans fatigue en plus. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
Deletions:
- __Le roi Arthur du Pays de Galles __ est un souverain légendaire qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. et son épopée est bien connue même s'il est peu probable que cela ait pu être une réalité. Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "Sir Lamiel". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal).
La quête du Graal qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer les locomotives fer de lance de cette innovation par des noms du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur symbolisant le voyage et permettant l'aventure réelle celle-là dans la campagne victorienne, ce qui était aussi extraordinaire sans doute alors que les chevauchées du moyen-âge, à la portée de tous, bien plus rapidement et sans fatigue en plus. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.


Revision [17831]

Edited on 2019-09-09 11:07:22 by JeanLouis
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La quête du Graal qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer les locomotives fer de lance de cette innovation par des noms du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur symbolisant le voyage et permettant l'aventure réelle celle-là dans la campagne victorienne, ce qui était aussi extraordinaire sans doute alors que les chevauchées du moyen-âge, à la portée de tous, bien plus rapidement et sans fatigue en plus. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
- __Le nom de Caramiel __apparait, lui, dans la "Continuation de Perceval" de **Gerbert de Montreuil** (début du XIIIème S.) l'une des multiples suites arthuriennes comme celle plus connue de Parzifal de l'allemand **Wolfram Von Eschenbach**. Caramiel y est écrit aussi Caradious ou Caradieu (face -de ou -à Dieu ?) comme encore dans le roman toujours du moyen-âge nommé "Le Saint-Graal ou Le Joseph d'Arimathie" de la 1ère branche des Romans de la Table Ronde; ce qui nous permet d'émettre la signification de "face (au/du) peuple de Dieu" pour Caramiel ? Le vers n°12610 relate l'adoubement d'un chevalier Caramiel (ou Carados) neveu d'Artus (Arthur bien sûr). Et en gaélique cette fois, 'cara' c'est un ami, serait-il plutôt "l'ami du peuple de Dieu" ? Ce nom ressurgira enfin dans un manuscrit ésotérique vu et cité par l'aventurier vénitien bien connu **Jacques Casanova** et précisément sur le titre même de ce document "Jo Aure Caramiel" oeuvre hermétique alchimiste portant sur la "Clavicule de Salomon" voilà qui précise une origine pseudo-hébraïque pour ce curieux nom; le sous-titre de cette œuvre pour initiés étant "L'Arbs Magique, science angélique", que je cite par ailleurs pour parler des noms des anges relativement à notre nom dans son origine évidemment hébraïque.
Deletions:
La quête du Graal qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer les locomotives fer de lance de cette innovation par des noms du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur permettant et symbolisant le voyage et permettant l'aventure réelle celle-là dans la campagne victorienne. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
- Le nom de Caramiel apparait, lui, dans la "Continuation de Perceval" de **Gerbert de Montreuil** (début du XIIIème S.) l'une des multiples suites arthuriennes comme celle plus connue de Parzifal de l'allemand **Wolfram Von Eschenbach**. Caramiel y est écrit aussi Caradious ou Caradieu (face -de ou -à Dieu ?) comme encore dans le roman toujours du moyen-âge nommé "Le Saint-Graal ou Le Joseph d'Arimathie" de la 1ère branche des Romans de la Table Ronde; ce qui nous permet d'émettre la signification de "face (au/du) peuple de Dieu" pour Caramiel ? Le vers n°12610 relate l'adoubement d'un chevalier Caramiel (ou Carados) neveu d'Artus (Arthur bien sûr). Et en gaélique cette fois, 'cara' c'est un ami, serait-il plutôt "l'ami du peuple de Dieu" ? Ce nom ressurgira enfin dans un manuscrit ésotérique vu et cité par l'aventurier vénitien bien connu **Jacques Casanova** et précisément sur le titre même de ce document "Jo Aure Caramiel" oeuvre hermétique alchimiste portant sur la "Clavicule de Salomon" voilà qui précise une origine pseudo-hébraïque pour ce curieux nom; le sous-titre de cette œuvre pour initiés étant "L'Arbs Magique, science angélique", que je cite par ailleurs pour parler des noms des anges relativement à notre nom dans son origine évidemment hébraïque.


Revision [17830]

Edited on 2019-09-09 10:56:57 by JeanLouis
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- __Le roi Arthur du Pays de Galles __ est un souverain légendaire qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. et son épopée est bien connue même s'il est peu probable que cela ait pu être une réalité. Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "Sir Lamiel". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal).
La quête du Graal qui est la raison même du roman est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure" à travers la campagne où l'on se confronte à des éléments, objets et lieux merveilleux. Le roman se passant au Royaume-Uni il est très connu dans l'imaginaire anglais et alors que le modernisme du XIXème S. faisait ses premiers pas, alors que l'on commençait à entrevoir les extraordinaires possibilités du chemin de fer, l'idée de nommer les locomotives fer de lance de cette innovation par des noms du roman arthurien se fit jour. On ne sera pas dès lors étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement à l'une de ces machines à vapeur permettant et symbolisant le voyage et permettant l'aventure réelle celle-là dans la campagne victorienne. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
Deletions:
- Cette épopée reposant sur le roi légendaire Arthur du Pays de Galles qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. est bien connue même s'il est peu probable que cela fut une réalité. Le roi Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "Sir Lamiel". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal).
La quête du Graal est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure"; on ne sera pas étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement en Angleterre à une.... locomotive à vapeur, machine moderne permettant et symbolisant le voyage et l'aventure au XIXème S. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.


Revision [17829]

Edited on 2019-09-08 18:30:30 by JeanLouis
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La quête du Graal est un véritable voyage initiatique personnel pour lequel on part "à l'aventure"; on ne sera pas étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné analogiquement en Angleterre à une.... locomotive à vapeur, machine moderne permettant et symbolisant le voyage et l'aventure au XIXème S. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
Deletions:
La quête du Graal est un véritable voyage initiatique ponctué de nombreux déplacements en des lieux ésotériques précis et on ne sera pas étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné en Angleterre à une.... locomotive à vapeur, machine moderne permettant et symbolisant le voyage au XIXème S. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.


Revision [17828]

Edited on 2019-09-08 18:15:40 by JeanLouis
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- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 "se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récits iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448, fait par un moine de St Denis, trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique tradition et scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins comme je l'ai déjà dit (revoir si nécessaire la page d'histoire sur les wisigoths).
Deletions:
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 "se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récits iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448, fait par un moine de St Denis, trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique tradition et scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins. (revoir si nécessaire la page d'histoire sur les wisigoths).


Revision [17827]

Edited on 2019-09-08 17:55:40 by JeanLouis
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- Cette épopée reposant sur le roi légendaire Arthur du Pays de Galles qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. est bien connue même s'il est peu probable que cela fut une réalité. Le roi Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "Sir Lamiel". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal).
La quête du Graal est un véritable voyage initiatique ponctué de nombreux déplacements en des lieux ésotériques précis et on ne sera pas étonné d'apprendre que le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, ait pu être donné en Angleterre à une.... locomotive à vapeur, machine moderne permettant et symbolisant le voyage au XIXème S. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.
Deletions:
- Cette épopée reposant sur le roi légendaire Arthur du Pays de Galles qui aurait vécu fin Vème-début VIème S. est bien connue même s'il est peu probable que cela fut une réalité. Le roi Arthur est à vrai dire un personnage du début du XIIème S. à propos duquel on a à partir de cette époque raconté beaucoup d'histoires; on lui prête de merveilleuses aventures, ce qui n'est "ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux " selon un adage repris par **Chrétien de Troyes** qui en a écrit la 1ère version connue en 1180; par contre il y a une vérité certaine, c'est celle du sens de ces aventures, une symbolique très forte y est attachée, dans les mots et les noms utilisés mais aussi par les magnifiques enluminures qui scandent le récit dans les manuscrits qui nous sont parvenus. Ce qui est un cycle littéraire, enrichi comme appauvri par les multiples réécritures suivantes selon le but à lui donner, est présent dans la plupart des littératures de l'Europe de l'ouest en de multiples versions linguistiques (de l'Islande à l'Espagne, en Catalogne comme en Italie ou Allemagne). En Grande-Bretagne l'histoire comporte de 12 à 150 chevaliers, et la légende arthurienne y est galloise à l'origine. Dans l'une d'elles on entend presque galoper toute une cohorte de chevaliers (dont les fameux Chevaliers de la Table Ronde!) qui suivent et sont les capitaines d'armes du fameux héros épique. Parmi eux se trouve le chevalier nommé "Sir Lamiel". De ce compagnon arthurien qui, il est vrai semble mineur, on sait peu de choses: la légende anglaise nous dit qu'il est de Cardiff, un gallois donc, et qu'il était "un grand amant"; il fait partie des 110 chevaliers appelés par le roi Arthur pour parvenir à guérir Sir Hurry chevalier hongrois venu à Camelot pour la cicatrisation de ses blessures. Finalement il suffira que Sir Lancelot le touche pour qu'il soit guéri; le pouvoir thaumaturgique n'est donc pas réservé aux rois, au moins dans ce roman. L'appellation de 'grand amant' de Sir Lamiel est bien mentionnée dans le Livre XIX de l'œuvre de **Thomas Malory** "Le morte (d') Arthur" Chap. XI (sic) composée vers 1450 et qui est la 1ère version moderne de la légende. Ce qualificatif d'amant en vogue à l'époque (cf. trouvères & troubadours) que l'on croise ça et là pour ce nom, pourrait dans ce cas être relié à ce qui touche à l'amour (cf Lamiel, héroïne du moderne Stendhal). Le nom de "Sire Lamiel", qui aurait été bien oublié sans cela, fut bizarrement donné à une locomotive à vapeur. Un mot sur cet engin: Construite en 1925 elle était basée à Brighton et appartenait bien entendu à la série "King Arthur". Elle assure encore des circulations en été, pour le tourisme, à partir de Tiseley et appartient désormais au National Railway Museum du Royaume-Uni.


Revision [17450]

Edited on 2019-07-09 12:03:31 by JeanLouis
Additions:
- Un Milon figure dans le roman de geste "Les Quatre fils Aymon" que j'ai cité précédemment et ce personnage est décrit ainsi : "Et le buen duc d'Angiers qu'on appelle Milon"; un Milon que l'on verra plus loin et que l'on peut éventuellement assimiler avec Milon comte possible de Narbonne dans le même VIIIème S. Mais que serait-il allé faire aussi loin ? Il serait né vers 713 et on le voit à Narbonne à compter de 782, fort âgé donc. En 782 il apparait dans un jugement d'un procès avec l'archevêque de Narbonne à propos de la Villa Callavum (Cailhau, près de Limoux); en 783 un diplôme (acte royal) carolingien lui ordonne de "déguerpir" (quitter) des villages qu'il a usurpé sur le patrimoine de l'église de Narbonne et de son archevêque Daniel. Il est aussi mentionné dans un autre diplôme de Charlemagne de 794 comme l'un des fondateurs de l'abbaye audoise de Caunes-Minervois. Il serait mort peu avant la fin de son siècle. (cf. Histoire des Connétables etc... publiée par Godfroy, Imprimerie Royale, 1656, p.18) En voilà donc un qui aurait bel et bien existé, devenu bien vieux, bien trop vieux même, mais la Chanson de Roland dit que celui dont elle parle est mort en Espagne cette fois, ce ne peut donc être encore le même, du moins historiquement parlant !
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 "se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récits iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448, fait par un moine de St Denis, trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique tradition et scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins. (revoir si nécessaire la page d'histoire sur les wisigoths).
- __Pour ce qui est du rattachement aux Plantagenêt__, selon une récente thèse des années 2000 (A. Chanou, Univ. Rennes II) qui a mis en valeur "L'idéologie Plantagenêt", ses membres ont cherché à rattacher leur histoire à celle, mythique, du roi Arthur, le preux conquérant et sage premier entre tous des Chevaliers de la Table Ronde. Ainsi cette dynastie s'annexera la "matière de Bretagne" (le corpus mythique autour de ces chevaliers, des fées Morgane et Mélusine et de Merlin etc...) en contrepoint du succès du Cycle de Charlemagne auprès des Capétiens puisque, entre temps, il y aura en France une nouvelle dynastie de ce nom par l'élection d'un certain Hugues Capet, dynastie qui, elle aussi, aura la même démarche. Tout cela rappelle assez, il me semble, les rattachements mythiques antiques des 'gens' latines par ex. Il se trouve que bien plus tard, le roi Henri II Plantagenêt épousera la belle Aliénor, laquelle lui apportera sur un plateau l'immense Aquitaine au XIIème S. avec la Normandie et le Poitou dont on va parler, c'est la moitié ouest de ce qui est la France de nos jours qui passera aux mains de l'Angleterre et il faudra une Guerre de Cent Ans pour les en extirper; mais Aliénor contribuera aussi à la reconnaissance de la langue d'oc comme la grande langue littéraire de ce temps... c'est une autre histoire ! Parmi les très proches de Guillaume il y eut donc un certain Milon de Vere, du nom d'une petite seigneurie normande sise dans le canton de Gavray, au S-O de St Lô, dans la Manche. Et ce personnage ne manquait pas d'illustration comme on disait autrefois: il était arrière-petit-fils du roi Clotaire II (cf. Darras 17, 568 Histoire Générale de l'Eglise; Paris, Vivès, 1872, T. 17 & 18). Ce nom de Milon suivra son porteur en Angleterre lequel deviendra titulaire possessionné d'un fief, celui d'Oxford d'après ce que j'ai pu lire. Il se transmettra héréditairement, un Amélius en sera un descendant du temps d'Henri II Plantagenêt et puis on le verra porté sous cette dernière forme bien après, à partir du dernier tiers du XVIIIème S. et régulièrement ensuite jusqu'à nos jours comme je l'ai dit.
Deletions:
- Un Milon figure dans le roman de geste "Les Quatre fils Aymon" que j'ai cité précédemment et ce personnage est décrit ainsi : "Et le buen duc d'Angiers qu'on appelle Milon"; un Milon que l'on verra plus loin et que l'on peut éventuellement assimiler avec Milon comte possible de Narbonne dans le même VIIIème S. Mais que serait-il allé faire aussi loin ? Il serait né vers 713 et on le voit à Narbonne à compter de 782, fort âgé donc. En 782 il apparait dans un jugement d'un procès avec l'archevêque de Narbonne à propos de la Villa Callavum (Cailhau, près de Limoux); en 783 un diplôme (acte royal) carolingien lui ordonne de "déguerpir" (quitter) des villages qu'il a usurpé sur le patrimoine de l'église de Narbonne et de son archevêque Daniel. Il est aussi mentionné dans un autre diplôme de Charlemagne de 794 comme l'un des fondateurs de l'abbaye audoise de Caunes-Minervois. Il serai mort peu avant la fin de son siècle. (cf. Histoire des Connétables etc... publiée par Godfroy, Imprimerie Royale, 1656, p.18) En voilà donc un qui aurait bel et bien existé, devenu bien vieux, bien trop vieux même, mais la Chanson de Roland dit que celui dont elle parle est mort en Espagne cette fois, ce ne peut donc être encore le même, du moins historiquement parlant !
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 " se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récits iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448, fait par un moine de St Denis, trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique tradition et scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins. (revoir si nécessaire la page d'histoire sur les wisigoths).
- __Pour ce qui est du rattachement aux Plantagenêt__, selon une récente thèse des années 2000 (A. Chanou, Univ. Rennes II) qui a mis en valeur "L'idéologie Plantagenêt", ses membres ont cherché à rattacher leur histoire à celle, mythique, du roi Arthur, le preux conquérant et sage premier entre tous des Chevaliers de la Table Ronde. Ainsi cette dynastie s'annexera la "matière de Bretagne" (le corpus mythique autour de ces chevaliers, des fées Morgane et Mélusine et de Merlin etc...) en contrepoint du succès du Cycle de Charlemagne auprès des Capétiens puisque, entre temps, il y aura en France une nouvelle dynastie de ce nom qui, elle aussi, aura la même démarche. Tout cela rappelle assez, il me semble, les rattachements mythiques antiques des 'gens' latines par ex. Il se trouve que bien plus tard, le roi Henri II Plantagenêt épousera la belle Aliénor, laquelle lui apportera sur un plateau l'immense Aquitaine au XIIème S. avec la Normandie et le Poitou dont on va parler, c'est la moitié ouest de ce qui est la France de nos jours qui passera aux mains de l'Angleterre et il faudra une Guerre de Cent Ans pour les en extirper; mais Aliénor contribuera aussi à la reconnaissance de la langue d'oc comme la grande langue littéraire de ce temps... c'est une autre histoire ! Parmi les très proches de Guillaume il y eut donc un certain Milon de Vere, du nom d'une petite seigneurie normande sise dans le canton de Gavray, au S-O de St Lô, dans la Manche. Et ce personnage ne manquait pas d'illustration comme on disait autrefois: il était arrière-petit-fils du roi Clotaire II (cf. Darras 17, 568 Histoire Générale de l'Eglise; Paris, Vivès, 1872, T. 17 & 18). Ce nom de Milon suivra son porteur en Angleterre lequel deviendra titulaire possessionné d'un fief, celui d'Oxford d'après ce que j'ai pu lire. Il se transmettra héréditairement, un Amélius en sera un descendant du temps d'Henri II Plantagenêt et puis on le verra porté sous cette dernière forme bien après, à partir du dernier tiers du XVIIIème S. et régulièrement ensuite jusqu'à nos jours comme je l'ai dit.


Revision [16749]

Edited on 2018-10-22 17:00:15 by JeanLouis
Additions:
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 " se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récits iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448, fait par un moine de St Denis, trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique tradition et scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins. (revoir si nécessaire la page d'histoire sur les wisigoths).
- __Voilà qui peut rappeler un autre Milon __qui, à ce que l'on dit !, vécut aussi du temps de Charlemagne, quelques siècles plus tôt. Ce chevalier est présent dans la geste du grand homme comme on l'a déjà vu, lequel le fit Comte d'Anjou ou Duc d'Angers selon les textes qui nous sont restés. Et ce Milon s'enticha, le bougre, de Berthe, la sœur de Charlemagne (à ne pas confondre avec Berthe "au grand pied" son épouse !), ce qui ne plut pas du tout au roi. Les amants durent s'enfuir en Italie, se cachèrent dans une antre de montagne, vécurent d'expédients (Milon serait devenu bûcheron) et surtout ils conçurent là un certain...Roland ! Et parvenu à ce point évidemment ça se complique un peu mais enfin, après leur découverte par Charlemagne lors de son expédition en Italie, devant l'évidence de cet amour puissant et le ravissement de son fruit, ils parvinrent à obtenir l'assentiment royal; Roland grandissant, devenant un merveilleux chevalier, il sera à même d'accompagner son oncle en Espagne. Comment ne pas citer la fiancée attribuée à Roland, car il s'agit de la Belle Aude, prénom rare de tous temps et qui rattache l'épopée carolingienne évidemment à la région audoise encore une fois; n'oublions pas que c'est là aussi, à Portel-des-Corbières qu'eut lieu la victoire importante, voire décisive de Pépin-le-Bref, beau-père de Milon, sur les Sarrazins en 759.. L'Histoire des Connétables nous parle bien de //Milon ou Milon d'Anglaire// (Andegavis, Angers) //comte d'Anjou, père de Roland, neveu de Charlemagne//. Il est dans la Chanson de son fils, garde des morts francs pendant que Charlemagne poursuit les Sarrazins. C'est en Espagne qu'il aurait alors péri, dans une de ces batailles contre les infidèles selon la même Chanson de Roland (cf. Bodin, Bas-Anjou, T.I, p.3).
Deletions:
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier Duc de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 " se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récités iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448) fait par un moine de St Denis (trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique traditionet scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins.
- __Voilà qui peut rappeler un autre Milon __qui, à ce que l'on dit !, vécut aussi du temps de Charlemagne, quelques siècles plus tôt. Ce chevalier est présent dans la geste du grand homme comme on l'a déjà vu, lequel le fit Comte d'Anjou ou Duc d'Angers selon les textes qui nous sont restés. Et ce Milon s'enticha, le bougre, de Berthe, la sœur de Charlemagne (à ne pas confondre avec Berthe "au grand pied" son épouse !), ce qui ne plut pas du tout au roi. Les amants durent s'enfuir en Italie, se cachèrent dans une antre de montagne, vécurent d'expédients (Milon serait devenu bûcheron) et surtout ils conçurent là un certain...Roland ! Et parvenu à ce point évidemment ça se complique un peu mais enfin, après leur découverte par Charlemagne lors de son expédition en Italie, devant l'évidence de cet amour puissant et le ravissement de son fruit, ils parvinrent à obtenir l'assentiment royal; Roland grandissant, devenant un merveilleux chevalier il sera à même d'accompagner son oncle en Espagne. Comment ne pas citer la fiancée attribuée à Roland, car il s'agit de la Belle Aude, prénom rare de tous temps et qui rattache l'épopée carolingienne évidemment à la région audoise encore une fois; n'oublions pas que c'est là aussi, à Portel-des-Corbières qu'eut lieu la victoire importante, voire décisive de Pépin-le-Bref, beau-père de Milon, sur les Sarrazins en 759.. L'Histoire des Connétables nous parle bien de //Milon ou Milon d'Anglaire// (Andegavis, Angers) //comte d'Anjou, père de Roland, neveu de Charlemagne//. Il est dans la Chanson de son fils, garde des morts francs pendant que Charlemagne poursuit les Sarrazins. C'est en Espagne qu'il aurait alors péri, dans une de ces batailles contre les infidèles selon la même Chanson de Roland (cf. Bodin, Bas-Anjou, T.I, p.3).


Revision [16748]

Edited on 2018-10-22 16:42:48 by JeanLouis
Additions:
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne (inspiré d'Aimery Ier Duc de Narbonne). Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 " se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récités iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448) fait par un moine de St Denis (trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique traditionet scandinave et indo-iranienne. Dans tous les remaniements de la geste, on n'y confond jamais la Gothie avec la Francie, on y voit des sentiments francophobes dans les moments de colère des héros, reconnaissant par là leur non-appartenance à la nation franque. La saga conjure cependant l'infériorité politique de la Gothie par l'affirmation de la supériorité de la dynastie des Guillaume (dont Guillaume de Gellone), héritière des Baltes-Amales, face aux carolingiens. Il se peut fort que cette geste soit bien une des rares survivances wisigothiques du midi au moyen-âge, jusqu'au XIIIème S. au moins.
Deletions:
- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne. Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 "se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récités iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448) fait par un moine de St Denis (trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique traditionet scandinave et indo-iranienne.


Revision [16747]

Edited on 2018-10-22 16:31:15 by JeanLouis
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- Un mot sur ces fameux "Quatre fils Aymon" : Il s'agit des fils d'Aimery de Narbonne. Ce personnage de la capitale du royaume wisigoth de 508 à 531 "se conduit en possesseur du monde et cette attitude ne se comprend que si l'on admet qu'il est l'héritier d'un 'premier roi' mythique de type indo-européen" selon l'historien Joël H. Grinward qui s'intitule lui-même "archéologue du mythe" (in Archéologie de l'épopée médiévale - Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle des Narbonnais, Payot, 1981). Il a mis en évidence là une filiation entre les antiques récités iraniens et la geste carolingienne, reconnue d'origine wisigothique par le grand Georges Dumézil. On peut lire dans cette geste (manuscrit du XIIIème S. département des manuscrits BN 1448) fait par un moine de St Denis (trad. Grisward) qu'Aimery houspillait ses fils pour les inciter à quitter un territoire devenu exigu pour eux quatre, se conformant ainsi à l'antique traditionet scandinave et indo-iranienne.


Revision [16679]

Edited on 2018-06-10 15:00:43 by JeanLouis
Additions:
La chanson de la geste carolingienne nommée "L'entrée d'Espagne" magnifie les combats que soutint le grand Charles au-delà des Pyrénées. Son origine est italienne et son texte a été retranscrit d'après un manuscrit unique dit de Venise par Thomas de Vérone Ecrite en vieux français par un anonyme vers 1320, c'est entre les folio 155 recto & 162 verso qu'est narrée l'une des plus terribles batailles de cette expédition; l'on voit les Francs commandés par le futur Empereur de l'Occident chrétien affronter les Sarrazins installés en Hispanie depuis un peu plus d'un siècle à peine. Les deux armées rivalisent d'ardeur au combat, Drogon est tué par Carlon; lorsque les Francs fondant sur leurs ennemis, le valeureux chevalier Amiel, fils de Drogon (vers 8394), tombe parmi les chrétiens (vers 8424) et que Sinador est tué chez les Sarrazins (vers 8555 à 8559). S'ensuit une escalade meurtrière : un combat singulier a alors lieu entre Salomon et le jeune Isoré; ils seront tous deux blessés, on les sépare. Malceris abat vingt français Gondelbeuf répondra par la mort de vingt sarrazins ....Mais la victoire finale sera, bien sûr, pour Charlemagne. Et la chevauchée ira son train, viendra le temps des exploits de Roland dont la légende restera avec celle de son maître dans la région audoise et pyrénéenne jusqu'à nos jours à travers de multiples toponymes évocateurs : à propos de Roland : Palet (Montagne Noire), Pas (Alaric), empreintes des sabots de son cheval Veillantin (ou Bride d'Or), de son épée et de sa main entre Les Ilhes-Cabardés et Lastours et Tombeau (Rennes-le-Château), à propos de Charlemagne : Genou et Fesses (Lagrasse), Fontaine à son nom à Carcassonne. Ces 'souvenirs ethnologiques' locaux bien que contredisant l'épopée du grand Charles et la fin tragique de son neveu Roland à Roncevaux dont on dit un mot peu après sont confortés par une oeuvre complémentaire tirée du Cycle de Guillaume d'Orange qui prolonge l'épopée sur la terre de France, particulièrement avec la "Chanson des Narbonnais" qui donne l'origine des vicomtes de Narbonne au temps carolingien avec Aymeri, l'un des proches du futur empereur (cf. page sur la période wisigothique).
Deletions:
La chanson de la geste carolingienne nommée "L'entrée d'Espagne" magnifie les combats que soutint le grand Charles au-delà des Pyrénées. Son origine est italienne et son texte a été retranscrit d'après un manuscrit unique dit de Venise par Thomas de Vérone Ecrite en vieux français par un anonyme vers 1320, c'est entre les folio 155 recto & 162 verso qu'est narrée l'une des plus terribles batailles de cette expédition; l'on voit les Francs commandés par le futur Empereur de l'Occident chrétien affronter les Sarrazins installés en Hispanie depuis un peu plus d'un siècle à peine. Les deux armées rivalisent d'ardeur au combat, Drogon est tué par Carlon; lorsque les Francs fondant sur leurs ennemis, le valeureux chevalier Amiel, fils de Drogon (vers 8394), tombe parmi les chrétiens (vers 8424) et que Sinador est tué chez les Sarrazins (vers 8555 à 8559). S'ensuit une escalade meurtrière : un combat singulier a alors lieu entre Salomon et le jeune Isoré; ils seront tous deux blessés, on les sépare. Malceris abat vingt français Gondelbeuf répondra par la mort de vingt sarrazins ....Mais la victoire finale sera, bien sûr, pour Charlemagne. Et la chevauchée ira son train, viendra le temps des exploits de Roland dont la légende restera avec celle de son maître dans la région audoise et pyrénéenne jusqu'à nos jours à travers de multiples toponymes évocateurs : Palet (Montagne Noire), Pas (Alaric) et Tombeau de Roland (Rennes-le-Château), Genou et Fesses de Charlemagne (Lagrasse), Fontaine Charlemagne à Carcassonne. Ces 'souvenirs' locaux bien que contredisant l'épopée du grand Charles et la fin tragique de son neveu Roland à Roncevaux dont on dit un mot peu après sont confortés par une oeuvre complémentaire tirée du Cycle de Guillaume d'Orange qui prolonge l'épopée sur la terre de France, particulièrement avec la "Chanson des Narbonnais" qui donne l'origine des vicomtes de Narbonne au temps carolingien avec Aymeri, l'un des proches du futur empereur (cf. page sur la période wisigothique).


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