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Revision [18121]

Last edited on 2019-11-02 14:37:37 by JeanLouis
Additions:
Une autre recension de ces capitouls donne quelques compléments pour la période précédente du haut moyen-âge: Pons Amiel, jurisconsulte, élu en 1310; un siècle avant encore, Pierre Amiel (ou Amyel) consul ou capitoul en 1207 & 1219 (M. Roquebert dans son "Epopée cathare" Vol. 3 cite un Pierre Amiel, marchand toulousain sans doute est-ce lui); en 1247 Pierre Robert Amiel avec Arnaud Amiel; enfin un complément sur Géraud Amiel, seigneur de Tréville (1496), il figure au rôle des nobles de Toulouse dressé en 1522, pour deux archers et une demi-lance à fournir à l'armée du roi, il dénombra ses biens en 1549.
Deletions:
Une autre recension de ces capitouls donne quelques compléments pour la période précédente du haut moyen-âge: Pons Amiel, jurisconsulte, élu en 1310; un siècle avant encore, Pierre Amiel (ou Amyel) consul ou capitoul en 1207 & 1219; en 1247 Pierre Robert Amiel avec Arnaud Amiel; enfin un complément sur Géraud Amiel, seigneur de Tréville (1496), il figure au rôle des nobles de Toulouse dressé en 1522, pour deux archers et une demi-lance à fournir à l'armée du roi, il dénombra ses biens en 1549.


Revision [18040]

Edited on 2019-10-15 15:31:09 by JeanLouis
Additions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Après un certain Raymond Ameli de cette époque du moyen-âge tardif, il faut noter le nom d'un Jean Amici qui est retranscrit Amiel dont on sait qu'il fut de 1441 à 1460 viguier de Toulouse soit donc le représentant du roi de France dans la ville rose; il était noble; mais voilà que, destitué par Louis XI, il devient capitoul pour la Cité (quartier du Pont Vieux) en 1461 et 1462. Jean Amiel (ou Amely) (le même ?) est (ré)élu en 1466 puis Géraud Amiel est élu, lui, en 1496 (il dénombrera en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux). En 1499 devient à son tour capitoul du quartier du Pont Vieux (même quartier que la précédent Jean Amici): "Petrus Amelii dominus de Trevilla" bourgeois. Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, (le même ?) sera élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même encore ?), et enfin un autre Jean Amiel, en 1599.
Une autre recension de ces capitouls donne quelques compléments pour la période précédente du haut moyen-âge: Pons Amiel, jurisconsulte, élu en 1310; un siècle avant encore, Pierre Amiel (ou Amyel) consul ou capitoul en 1207 & 1219; en 1247 Pierre Robert Amiel avec Arnaud Amiel; enfin un complément sur Géraud Amiel, seigneur de Tréville (1496), il figure au rôle des nobles de Toulouse dressé en 1522, pour deux archers et une demi-lance à fournir à l'armée du roi, il dénombra ses biens en 1549.
Il y aura donc eu des Amiel capitouls toulousains entre quasiment 1200 et 1600 !
Deletions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Voici les noms de ces capitouls amieliens jusqu'à la Renaissance: Raymond Ameli. Il y a ensuite le nom d'un Jean Amici qui est retranscrit Amiel dont on sait qu'il fut de 1441 à 1460 viguier de Toulouse soit donc le représentant du roi de France dans la ville rose; il était noble; mais voilà que, destitué par Louis XI, il devient capitoul pour la Cité (quartier du Pont Vieux) en 1461 et 1462. Jean Amiel (ou Amely) (le même ?) est (ré)élu en 1466 puis Géraud Amiel est élu, lui, en 1496 (il dénombrera en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux). En 1499 devient à son tour capitoul du quartier du Pont Vieux (même quartier que la précédent Jean Amici): "Petrus Amelii dominus de Trevilla" bourgeois. Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même), et enfin un autre Jean Amiel, élu en 1599.
Une autre recension de ces capitouls donne quelques compléments pour la période précédente: Pons Amiel, jurisconsulte, élu en 1310; un siècle avant encore, Pierre Amiel (ou Amyel) consul ou capitoul en 1207 & 1219; en 1247 Pierre Robert Amiel avec Arnaud Amiel; enfin un complément sur Géraud Amiel, seigneur de Tréville, il figure au rôle des nobles de Toulouse dressé en 1522, pour deux archers et une demi-lance à fournir à l'armée du roi, il dénombra ses biens en 1549.


Revision [18039]

Edited on 2019-10-15 15:20:43 by JeanLouis
Additions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Voici les noms de ces capitouls amieliens jusqu'à la Renaissance: Raymond Ameli. Il y a ensuite le nom d'un Jean Amici qui est retranscrit Amiel dont on sait qu'il fut de 1441 à 1460 viguier de Toulouse soit donc le représentant du roi de France dans la ville rose; il était noble; mais voilà que, destitué par Louis XI, il devient capitoul pour la Cité (quartier du Pont Vieux) en 1461 et 1462. Jean Amiel (ou Amely) (le même ?) est (ré)élu en 1466 puis Géraud Amiel est élu, lui, en 1496 (il dénombrera en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux). En 1499 devient à son tour capitoul du quartier du Pont Vieux (même quartier que la précédent Jean Amici): "Petrus Amelii dominus de Trevilla" bourgeois. Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même), et enfin un autre Jean Amiel, élu en 1599.
Deletions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Voici les noms de ces capitouls amieliens jusqu'à la Renaissance: Raymond Ameli; Jean Amiel (ou Amely) élu en 1466. Il y a ensuite le nom d'un Jean Amici qui est retranscrit Amiel dont on sait qu'il fut de 1441 à 1460 viguier de Toulouse soit donc le représentant du roi de France dans la ville rose; il était noble; mais voilà que, destitué par Louis XI, il devient capitoul pour la Cité (quartier du Pont Vieux) en 1461 et 1462. Jean Amiel (ou Amely) (le même ?) est (ré)élu en 1466 puis Géraud Amiel est élu, lui, en 1496 (il dénombrera en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux). En 1499 devient à son tour capitoul du quartier du Pont Vieux (même quartier que la précédent Jean Amici): "Petrus Amelii dominus de Trevilla" bourgeois. Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même), et enfin un autre Jean Amiel, élu en 1599.


Revision [18038]

Edited on 2019-10-15 15:19:16 by JeanLouis
Additions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Voici les noms de ces capitouls amieliens jusqu'à la Renaissance: Raymond Ameli; Jean Amiel (ou Amely) élu en 1466. Il y a ensuite le nom d'un Jean Amici qui est retranscrit Amiel dont on sait qu'il fut de 1441 à 1460 viguier de Toulouse soit donc le représentant du roi de France dans la ville rose; il était noble; mais voilà que, destitué par Louis XI, il devient capitoul pour la Cité (quartier du Pont Vieux) en 1461 et 1462. Jean Amiel (ou Amely) (le même ?) est (ré)élu en 1466 puis Géraud Amiel est élu, lui, en 1496 (il dénombrera en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux). En 1499 devient à son tour capitoul du quartier du Pont Vieux (même quartier que la précédent Jean Amici): "Petrus Amelii dominus de Trevilla" bourgeois. Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même), et enfin un autre Jean Amiel, élu en 1599.
Deletions:
Ces consuls annuels de la ville toulousaine administraient la communauté depuis l'octroi de la charte de libertés locales par le comte suzerain de la dynastie des Raymond. Elus parmi les bourgeois commerçants il y eut une lignée d'Amiel, originaire de Castelnaudary, qui parvint à s'allier à une noblesse lauragaise, celle de Vaudreuille, devenant par mariage de l'un d'eux, seigneurs de Tréville, un bourg proche de Vaudreuille, à l'extrémité ouest de la Montagne Noire (voir notice sur les Amiel de Tréville) et aussi de Ferrals, près de St Papoul, toujours en Lauragais audois (un magnifique château postérieur, du XVème S. y est toujours visible). Voici les noms de ces capitouls amieliens jusqu'à la Renaissance: Raymond Ameli; Jean Amiel (ou Amely) élu en 1466 et homonyme (marchand) en 1499; Géraud Amiel élu en 1496 (il dénombre en 1518 ses biens nobles possédés sur les terroirs de Frouzins, St Laurent et autres lieux); Pierre Amiel bourgeois, seigneur de Tréville, élu en 1508, Pierre Ameloy ou Amelei en 1512 (peut-être le même), et enfin un autre Jean Amiel, élu en 1599.


Revision [17682]

Edited on 2019-08-12 11:04:48 by JeanLouis
Additions:
En 1240, ce bourgeois montalbanais est l'un des consuls de la ville, un ville relativement nouvelle crée un siècle auparavant par volonté comtale et abbatiale au milieu du XIIème S comme cela a été dit. Avec les autres consuls ils prêtent serment de fidélité à Alfonse, Comte de Poitiers, frère du roi de France, devenu Comte de Toulouse par suite de l'odieux Traité de Paris. Ce traité impose le mariage de l'héritière unique du Comte de Toulouse avec ce prince du nord, mettant fin à la belle dynastie raymondine après l'horrible croisade albigeoise et ancrant à jamais ses terres à la France. Il me vient en écrivant ces lignes un mot de l'historien Michelet je crois qui écrivait que "La vrai France c'est la France du nord" et l'occitanie n'est bien par là qu' une colonie depuis ce temps, ce qui n'est pas si faux que cela. Mais revenons à Guillaume étant donné qu'en principe l'on doit dès lors parler la langue du nord, le nouvel oïl, le français; Guillaume Amiel (ben oui là pour le patronyme on garde l'occitan, il n'y a pas, très curieusement, de patronyme français correspondant, genre 'Emile'); Guillaume Amiel s'enrichit par le commerce des excellents vins de Gaillac et Rabastens (un proverbe est resté : "être entre Gaillac et Rabastens", c-à-d être un peu saoul), issus d'un très ancien vignoble, dont il fit l'exportation en Angleterre via la Garonne et le véritable port d'expédition de Montauban; il devint un des hommes d'affaires principaux de la ville, et de plus d'envergure internationale : par son testament du 9 Avril 1268 il lègue ses créances en Angleterre à son neveu, P. de Salventina, on sait aussi qu'il participait aux foires de Boston et d'autres foires anglaises qui attiraient alors les gascons, comme quoi le sud n'a pas attendu la mainmise des francimans (ainsi appelait-on les gens du nord) pour se développer. Il fonde dans sa ville les Cordeliers et encore par son (long) testament, cité par Le Bret, on sait qu'il voulait être enseveli dans l'église de cette fondation de Frères Mineurs que sont les Cordeliers, lesquels lui devaient bien cela en remerciement des fonds importants qu'il mit dans cette création; on voit toujours sa dalle funéraire (cf. Archives de Montauban, "Livre des serments" f° 30, testament de W. Amielh).
(=> en partie "Bulletin de la Soc. Archéol. du tarn & Garonne" T. XXX 1902, Montauban).
(=> "Histoire de la ville de Montauban" Ch. XVI "Des hôpitaux de Montauban" p. 207 de Henri Lebret édité par Dubois en 1668; art. de M. Méras "Un bourgeois de Montauban sous Alphonse de Poitiers : Guillaume Amiel" in Bulletin philologique & historique" de 1960; "Albi au XVIème S. : gens de bien et autres 'apparens' " O. cabayé & N. Lemaitre, Presses du Centre Univ. Champollion, 2008; notice du Centre du Patrimoine de la Ville de Montauban).
Deletions:
En 1240, ce bourgeois montalbanais est l'un des consuls de la ville, un ville relativement nouvelle crée un siècle auparavant par volonté comtale et abbatiale au milieu du XIIème S comme cela a été dit. Avec les autres consuls ils prêtent serment de fidélité à Alfonse, Comte de Poitiers, frère du roi de France, devenu Comte de Toulouse par suite de l'odieux Traité de Paris. Ce traité impose le mariage de l'héritière unique du Comte de Toulouse avec ce prince du nord, mettant fin à la belle dynastie raymondine après l'horrible croisade albigeoise et ancrant à jamais ses terres à la France. Il me vient en écrivant ces lignes un mot de l'historien Michelet je crois qui écrivait que "La vrai France c'est la France du nord" et l'occitanie n'est bien par là qu' une colonie depuis ce temps, ce qui n'est pas si faux que cela. Mais revenons à Guillaume étant donné qu'en principe l'on doit dès lors parler la langue du nord, le nouvel oïl, le français; Guillaume Amiel (ben oui là pour le patronyme on garde l'occitan, il n'y a pas, très curieusement, de patronyme français correspondant, genre 'Emile'); Guillaume Amiel s'enrichit par le commerce des excellents vins de Gaillac et Rabastens (un proverbe est resté : "être entre Gaillac et Rabastens", c-à-d être un peu saoul), issus d'un très ancien vignoble, dont il fit l'exportation en Angleterre via la Garonne et le véritable port d'expédition de Montauban; il devint un des hommes d'affaires principaux de la ville, et de plus d'envergure internationale : par son testament du 9 Avril 1268 il lègue ses créances en Angleterre à son neveu, P. de Salventina, on sait aussi qu'il participait aux foires de Boston et d'autres foires anglaises qui attiraient alors les gascons, comme quoi le sud n'a pas attendu la mainmise des francimans (ainsi appelait-on les gens du nord) pour se développer. Il fonde dans sa ville les Cordeliers en 1266 et encore par son (long) testament, cité par Le Bret, on sait qu'il voulait être enseveli dans l'église de cette fondation de Frères Mineurs que sont les Cordeliers, lesquels lui devaient bien cela en remerciement des fonds importants qu'il mit dans cette création; on voit toujours sa dalle funéraire (cf. Archives de Montauban, "Livre des serments" f° 30, testament de W. Amielh).
(=> en partie "Bulletin de la Soc. Archéol. du tarn & Garonne" T. XXX 1902, Montauban; "Histoire de la ville de Montauban" Ch. XVI "Des hôpitaux de Montauban" p. 207 de Henri Lebret édité par Dubois en 1668).
(=> art. de M. Méras "Un bourgeois de Montauban sous Alphonse de Poitiers : Guillaume Amiel" in Bulletin philologique & historique" de 1960; "Albi au XVIème S. : gens de bien et autres 'apparens' " O. cabayé & N. Lemaitre, Presses du Centre Univ. Champollion, 2008; notice du Centre du Patrimoine de la Ville de Montauban).


Revision [17681]

Edited on 2019-08-12 11:03:06 by JeanLouis
Additions:
En 1240, ce bourgeois montalbanais est l'un des consuls de la ville, un ville relativement nouvelle crée un siècle auparavant par volonté comtale et abbatiale au milieu du XIIème S comme cela a été dit. Avec les autres consuls ils prêtent serment de fidélité à Alfonse, Comte de Poitiers, frère du roi de France, devenu Comte de Toulouse par suite de l'odieux Traité de Paris. Ce traité impose le mariage de l'héritière unique du Comte de Toulouse avec ce prince du nord, mettant fin à la belle dynastie raymondine après l'horrible croisade albigeoise et ancrant à jamais ses terres à la France. Il me vient en écrivant ces lignes un mot de l'historien Michelet je crois qui écrivait que "La vrai France c'est la France du nord" et l'occitanie n'est bien par là qu' une colonie depuis ce temps, ce qui n'est pas si faux que cela. Mais revenons à Guillaume étant donné qu'en principe l'on doit dès lors parler la langue du nord, le nouvel oïl, le français; Guillaume Amiel (ben oui là pour le patronyme on garde l'occitan, il n'y a pas, très curieusement, de patronyme français correspondant, genre 'Emile'); Guillaume Amiel s'enrichit par le commerce des excellents vins de Gaillac et Rabastens (un proverbe est resté : "être entre Gaillac et Rabastens", c-à-d être un peu saoul), issus d'un très ancien vignoble, dont il fit l'exportation en Angleterre via la Garonne et le véritable port d'expédition de Montauban; il devint un des hommes d'affaires principaux de la ville, et de plus d'envergure internationale : par son testament du 9 Avril 1268 il lègue ses créances en Angleterre à son neveu, P. de Salventina, on sait aussi qu'il participait aux foires de Boston et d'autres foires anglaises qui attiraient alors les gascons, comme quoi le sud n'a pas attendu la mainmise des francimans (ainsi appelait-on les gens du nord) pour se développer. Il fonde dans sa ville les Cordeliers en 1266 et encore par son (long) testament, cité par Le Bret, on sait qu'il voulait être enseveli dans l'église de cette fondation de Frères Mineurs que sont les Cordeliers, lesquels lui devaient bien cela en remerciement des fonds importants qu'il mit dans cette création; on voit toujours sa dalle funéraire (cf. Archives de Montauban, "Livre des serments" f° 30, testament de W. Amielh).
(=> en partie "Bulletin de la Soc. Archéol. du tarn & Garonne" T. XXX 1902, Montauban; "Histoire de la ville de Montauban" Ch. XVI "Des hôpitaux de Montauban" p. 207 de Henri Lebret édité par Dubois en 1668).
Deletions:
En 1240, ce bourgeois montalbanais est l'un des consuls de la ville, un ville relativement nouvelle crée un siècle auparavant par volonté comtale et abbatiale au milieu du XIIème S comme cela a été dit. Avec les autres consuls ils prêtent serment de fidélité à Alfonse, Comte de Poitiers, frère du roi de France, devenu Comte de Toulouse par suite de l'odieux Traité de Paris. Ce traité impose le mariage de l'héritière unique du Comte de Toulouse avec ce prince du nord, mettant fin à la belle dynastie raymondine après l'horrible croisade albigeoise et ancrant à jamais ses terres à la France. Il me vient en écrivant ces lignes un mot de l'historien Michelet je crois qui écrivait que "La vrai France c'est la France du nord" et l'occitanie n'est bien par là qu' une colonie depuis ce temps, ce qui n'est pas si faux que cela. Mais revenons à Guillaume étant donné qu'en principe l'on doit dès lors parler la langue du nord, le nouvel oïl, le français; Guillaume Amiel (ben oui là pour le patronyme on garde l'occitan, il n'y a pas, très curieusement, de patronyme français correspondant, genre 'Emile'); Guillaume Amiel s'enrichit par le commerce des excellents vins de Gaillac et Rabastens (un proverbe est resté : "être entre Gaillac et Rabastens", c-à-d être un peu saoul), issus d'un très ancien vignoble, dont il fit l'exportation en Angleterre via la Garonne et le véritable port d'expédition de Montauban; il devint un des hommes d'affaires principaux de la ville, et de plus d'envergure internationale : par son testament du 9 Avril 1268 il lègue ses créances en Angleterre à son neveu, P. de Salventina, on sait aussi qu'il participait aux foires de Boston et d'autres foires anglaises qui attiraient alors les gascons, comme quoi le sud n'a pas attendu la mainmise des francimans (ainsi appelait-on les gens du nord) pour se développer. Il fonde dans sa ville les Cordeliers et encore par son (long) testament, cité par Le Bret, on sait qu'il voulait être enseveli dans l'église de cette fondation de Frères Mineurs que sont les Cordeliers, lesquels lui devaient bien cela en remerciement des fonds importants qu'il mit dans cette création; on voit toujours sa dalle funéraire (cf. Archives de Montauban, "Livre des serments" f° 30, testament de W. Amielh).
(=> en partie "Bulletin de la Soc. Archéol. du tarn & Garonne" T. XXX 1902, Montauban).


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