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Revision [17773]

Last edited on 2019-08-22 11:37:02 by JeanLouis
Additions:
- Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain, des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu, d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues; Jean Pruvost précise par ex. que, dans l'orbite des langues indo-européennes, le phonème 'ban' indique l'autorité; c'est le ban et arrière-ban du droit de l'ancien régime mais aussi le radical de mots comme abandon ou bannissement; la relation autorité - père est bien vérifiée et l'on aura à reparler de cette relation attribuée longtemps à ce père.
- Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, mamelon ou marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne bien sûr la mère en hébreu.
- En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations culturelles.
On verra qu'en effet 'am' dans Amiel signifie finalement peuple en hébreu dans la tradition juive jusqu'à nos jours; dans les temps antiques on a vu qu'il signifiait "l'homme" et cet 'am' sera souvent relié à une divinité dont Ilu, puis El; par une généralisation très lente, l'homme des vieux temps appartenant à quelque tribu sémite finira par s'assimiler au peuple hébreu puis juif et deviendra enfin le patronyme que nous connaissons bien.
- La catégorie 'am' appartient linguistiquement à la famille "or, our" qui regroupe les sens généraux de lumière, bonheur, sérénité. Le 'm' est signe de multitude et de force. Ce groupe équivaut aux groupes 'em,om' venant de 'om' soit chaleur, rouge se caractérisant par les significations de brûlement, bouillonnement, colère, passion vive, amour (et on le vérifie facilement dans nos langues latines modernes pour tout ce qui touche aux passions humaines et culminant pour ce qui est de notre tradition européenne en l'amour christique universel); c'est enfin dans le même ordre d'idées, le désir. Cette racine majeure a donné par exemple en hébreu les mots : //amam// : être chaud, ardent; //iaam// : s'enflammer (remarquez la présence du même 'am' dans notre verbe moderne); //amad// : désirer; //dam// : sang; //adamah// : la terre rouge venant de //adom//, rouge, terme essentiel dans la bible désignant la terre rouge dont sera tiré Adam; //amar //: bouillonner;// amal //: avoir pitié; //naam// : s'apitoyer, consoler; également //amets //: se lever, fermenter comme le fait la pâte d'où //tsama// : foisonner (on rejoint là le terme peuple); //aiam// : ardeur; //peam// : charbon; //baam// : aimer (en vieux français amé pour aimé).
Et lorsque le terme 'am' rejoint celui de 'ab' car on l'a bien vu ces termes sont intimement liés, passant de l'élément féminin des origines (on verra qu'il y eut dans la plupart des croyances une mère primordiale, déesse-mère) à l'élément masculin de l'apprentissage de la vie, celui de l'antique domestication et de la sédentarisation, 'ab' marquera l'enveloppement, l'union et rappellera, outre le père, les mots comme : //leb //: le cœur (lieben en allemand !); //aab, abab //: aimer, chérir dans lesquels leb vient aussi de //labat, laab //: flamme, vie, courage;// aba, tsaba //: vouloir;// iaab //: désirer.... tous ces mots sont bien semblables aux significations des mots en 'am' du § précédent !
C'est un exemple linguistique frappant de la "traduction" de l'histoire des relations humaines....universelle
**En conclusion ** :
Deletions:
- Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain, des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu, d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues; Jean Pruvost précise par ex. que, dans l'orbite des langues indo-européennes, le phonème 'ban' indique l'autorité; c'est le ban et arrière-ban du droit de l'ancien régime mais aussi le radical de mots comme abandon ou bannissement; la relation autorité - père est bien vérifiée.
- Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu.
- En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
On verra qu'en effet 'am' dans Amiel signifie finalement peuple en hébreu dans la tradition juive jusqu'à nos jours; dans les temps antiques on a vu qu'il signifiait "l'homme" et cet 'am' sera souvent relié à une divinité dont Ilu, puis El; par une généralisation très lente, l'homme des vieux temps finira par s'assimiler au peuple hébreu puis juif et deviendra enfin le patronyme que nous connaissons bien.
- La catégorie 'am' appartient linguistiquement à la famille "or, our" qui regroupe les sens généraux de lumière, bonheur, sérénité. Le 'm' est signe de multitude et de force. Ce groupe équivaut aux groupes 'em,om' venant de 'om' soit chaleur, rouge se caractérisant par les significations de brûlement, bouillonnement, colère, passion vive, amour (et on le vérifie facilement dans nos langues latines modernes pour tout ce qui touche aux passions humaines et culminant pour ce qui est de notre tradition en l'amour christique universel); c'est enfin dans le même ordre d'idées, le désir. Cette racine majeure a donné par exemple en hébreu les mots : //amam// : être chaud, ardent; //iaam// : s'enflammer (remarquez la présence du même 'am' dans notre verbe moderne); //amad// : désirer; //dam// : sang; //adamah// : la terre rouge venant de //adom//, rouge, terme essentiel dans la bible désignant la terre rouge dont sera tiré Adam; //amar //: bouillonner;// amal //: avoir pitié; //naam// : s'apitoyer, consoler; également //amets //: se lever, fermenter comme le fait la pâte d'où //tsama// : foisonner (on rejoint là le terme peuple); //aiam// : ardeur; //peam// : charbon; //baam// : aimer (en vieux français amé pour aimé).
Et lorsque le terme 'am' rejoint celui de 'ab' car on l'a bien vu ces termes sont intimement liés, passant de l'élément féminin des origines (on verra qu'il y eut dans la plupart des croyances une mère primordiale, déesse-mère) à l'élément masculin de l'apprentissage de la vie, celui de l'antique domestication et de la sédentarisation, 'ab' marquera l'enveloppement, l'union et rappellera, outre le père, les mots comme : //leb //: le cœur (lieben en allemand !); //aab, abab //: aimer, chérir dans lesquels leb vient aussi de //labat, laab //: flamme, vie, courage;// aba, tsaba //: vouloir;// iaab //: désirer.... tous ces mots sont bien semblables aux significations des mots en 'am' du § précédant !
C'est un exemple linguistique frappant de la "traduction" de l'histoire des hommes....


Revision [17318]

Edited on 2019-06-14 17:34:15 by JeanLouis
Additions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Le lexicographe, professeur universitaire émérite de lexicologie Jean Pruvost ("Les secrets des mots", Lib. Vuibert) parle de l'origine préhistorique des langues, notamment de ces premières vocalises des bébés humains.
Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet (du grec désignant la 1ère et la 2ème lettre chez eux, a & b), depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines et certaines consonnes sont dites 'bilabiales' : p, b et...m.
- Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain, des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu, d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues; Jean Pruvost précise par ex. que, dans l'orbite des langues indo-européennes, le phonème 'ban' indique l'autorité; c'est le ban et arrière-ban du droit de l'ancien régime mais aussi le radical de mots comme abandon ou bannissement; la relation autorité - père est bien vérifiée.
- Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu.
- En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
- A partir de "pa" les langues indo-européennes et anglo-saxonnes ont déduit nombre de mots exprimant l'idée de se nourrir, de se protéger, des mots liés au verbe paître (du latin pa-bulum) via pastor (pasteur) et le ...pain (panis) aux significations symboliques fortes. En revanche, on suppose que les premiers sémites hébreux ont probablement été d'abord de tradition matriarcale avant d'être soumis par de possibles invasions de peuples migrateurs venant d'Asie centrale à la tradition patriarcale; il se peut fort que leur langue ait gardé leur vieille tradition et ait mis en avant le radical "am" : //aman//, se nourrir, //amon// (nourricier) qui fait penser, bien entendu, au nom d'un dieu égyptien dont nous reparlerons dans pas longtemps. D'ailleurs n'oublions pas que la judéité est transmise par la mère, toujours aujourd'hui. Enfin notons que, alors que grecs puis latins nommeront la réunion des familles en une cité du nom du père, d'où viennent les noms de pa-tria et po-pulus, l'hébreu les appellera pour sa part du nom de la mère, 'aum' soit nation et 'am' finira par signifier peuple comme qui dirait matrie si l'on voulait le comprendre dans nos façons de parler européennes, j'y reviendrai car cette signification va être majeure pour comprendre le sens du nom Amiel hébreu puis juif.
Saviez-vous que Marie, en hébreu c'est Myriam ? C'est le nom de la mère par excellence, celle qui porta le messie selon les chrétiens. Cet homme, Jésus, enseigna à ses semblables la seule valeur qui vaille entre eux, venue par lui du bouddhisme indien selon certains, l'**am**our, valeur essentielle que la philosophie de ce sous-continent propageait depuis longtemps auparavant. On a là avec ce nom Marie courant chez les femmes hébraïques, aussi épelé Mariam ce qui accentue sa signification, l'un des multiples exemples de cette vieille langue qui permettait ce genre de fantaisie linguistique. Les noms en hébreu ancien sont ainsi : non seulement les voyelles n'y étaient pas retranscrites mais les consonnes pouvaient éventuellement être inversées sans que le sens en soit changé. Nous verrons que c'est le cas pour le nom biblique Amiel. Voilà une preuve supplémentaire de ce que je viens d'écrire pour l'expression de Ma qui est comme Am ou de Pa qui est comme Ap.
- La catégorie 'am' appartient linguistiquement à la famille "or, our" qui regroupe les sens généraux de lumière, bonheur, sérénité. Le 'm' est signe de multitude et de force. Ce groupe équivaut aux groupes 'em,om' venant de 'om' soit chaleur, rouge se caractérisant par les significations de brûlement, bouillonnement, colère, passion vive, amour (et on le vérifie facilement dans nos langues latines modernes pour tout ce qui touche aux passions humaines et culminant pour ce qui est de notre tradition en l'amour christique universel); c'est enfin dans le même ordre d'idées, le désir. Cette racine majeure a donné par exemple en hébreu les mots : //amam// : être chaud, ardent; //iaam// : s'enflammer (remarquez la présence du même 'am' dans notre verbe moderne); //amad// : désirer; //dam// : sang; //adamah// : la terre rouge venant de //adom//, rouge, terme essentiel dans la bible désignant la terre rouge dont sera tiré Adam; //amar //: bouillonner;// amal //: avoir pitié; //naam// : s'apitoyer, consoler; également //amets //: se lever, fermenter comme le fait la pâte d'où //tsama// : foisonner (on rejoint là le terme peuple); //aiam// : ardeur; //peam// : charbon; //baam// : aimer (en vieux français amé pour aimé).
Et lorsque le terme 'am' rejoint celui de 'ab' car on l'a bien vu ces termes sont intimement liés, passant de l'élément féminin des origines (on verra qu'il y eut dans la plupart des croyances une mère primordiale, déesse-mère) à l'élément masculin de l'apprentissage de la vie, celui de l'antique domestication et de la sédentarisation, 'ab' marquera l'enveloppement, l'union et rappellera, outre le père, les mots comme : //leb //: le cœur (lieben en allemand !); //aab, abab //: aimer, chérir dans lesquels leb vient aussi de //labat, laab //: flamme, vie, courage;// aba, tsaba //: vouloir;// iaab //: désirer.... tous ces mots sont bien semblables aux significations des mots en 'am' du § précédant !
C'est un exemple linguistique frappant de la "traduction" de l'histoire des hommes....
**La syllabe 'am' dans les langues du monde** :
Quelques mots encore sur le latin, la langue-mère des langues d'Europe du sud, celles de la majorité des Amiel : //humus//, la terre fertile, chaude, matrice de la vie végétale, que je cite aussi pour sa lointaine relation avec l'Adam biblique, c'est un mot qui a donné celui d'homme; //ambô //qui désigne tout ensemble de deux éléments, proche de l'occitan //ambe// avec, prélude à toute une cohorte de mots commençant par 'am' relatifs à l'amitié, à l'amour, à l'a(d)miration (l'aemulatio encore) voire à la rivalité en passant par la vile jalousie (eh oui !) ou à la seule ambition, plus acceptable moralement sans doute.
Deletions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Le lexicographe, professeur universitaire émérite de lexicologie Jean Pruvost ("Les secrets des mots", Lib. Vuibert) parle de l'origine préhistorique des langues, notamment de ces premières vocalises des bébés humains, dont ce dont nous allons parler.
Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet (du grec désignant la 1ère et la 2ème lettre chez eux, a & b), depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues; Jean Pruvost précise par ex. que, dans l'orbite des langues indo-européennes, le phonème 'ban' indique l'autorité; c'est le ban et arrière-ban du droit de l'ancien régime mais aussi le radical de mots comme abandon ou bannissement; la relation autorité - père est bien vérifiée. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
- A partir de "pa" les langues indo-européennes et anglo-saxonnes ont déduit nombre de mots exprimant l'idée de se nourrir, de se protéger, des mots liés au verbe paître (du latin pa-bulum) via pastor (pasteur) et le ...pain (panis) aux significations symboliques fortes. En revanche, on suppose que les premiers sémites hébreux ont probablement été d'abord de tradition matriarcale avant d'être soumis par de possibles invasions de peuples migrateurs venant d'Asie centrale à la tradition patriarcale; il se peut fort que leur langue ait gardé leur vieille tradition et ait mis en avant le radical "am" : //aman//, se nourrir, //amon// (nourricier) qui fait penser, bien entendu, au nom d'un dieu égyptien dont nous reparlerons dans pas longtemps. D'ailleurs n'oublions pas que la judéité est transmise par la mère, toujours aujourd'hui. Enfin notons que, alors que grecs puis latins nommeront la réunion des familles en une cité du nom du père, d'où viennent les noms de pa-tria et po-pulus, l'hébreu les appellera pour sa part du nom de la mère, 'aum' soit nation et 'am' finira par signifier peuple comme qui dirait matrie si l'on voulait le comprendre dans nos façons de parler européennes, j'y reviendrai.
Saviez-vous que Marie, en hébreu c'est Myriam ? C'est le nom de la mère par excellence, celle qui porta le messie selon les chrétiens. Cet homme, Jésus, enseigna à ses semblables la seule valeur qui vaille entre eux, venue par lui du bouddhisme indien selon certains, l'**am**our, valeur essentielle que la philosophie de ce sous-continent propageait depuis longtemps auparavant. On a là avec ce nom Marie courant chez les femmes hébraïques, aussi épelé Mariam, l'un des multiples exemples de cette vieille langue qui permettait ce genre de fantaisie linguistique. Les noms en hébreu ancien sont ainsi : non seulement les voyelles n'y étaient pas retranscrites mais les consonnes pouvaient éventuellement être inversées sans que le sens en soit changé. Nous verrons que c'est le cas pour le nom biblique Amiel. Voilà une preuve supplémentaire de ce que je viens d'écrire pour l'expression de Ma qui est comme Am ou de Pa qui est comme Ap.
- La catégorie AM appartient linguistiquement à la famille "or, our" qui regroupe les sens généraux de lumière, bonheur, sérénité. Le 'm' est signe de multitude et de force. Ce groupe équivaut aux groupes 'em,om' venant de 'om' soit chaleur, rouge se caractérisant par les significations de brûlement, bouillonnement, colère, passion vive, amour (et on le vérifie facilement dans nos langues latines modernes pour tout ce qui touche aux passions humaines et culminant pour ce qui est de notre tradition en l'amour christique universel); c'est enfin dans le même ordre d'idées, le désir. Cette racine majeure a donné par exemple en hébreu les mots : //amam// : être chaud, ardent; //iaam// : s'enflammer (remarquez la présence du même 'am' dans notre verbe moderne); //amad// : désirer; //dam// : sang; //adamah// : la terre rouge venant de //adom//, rouge, terme essentiel dans la bible désignant la terre rouge dont sera tiré Adam; //amar //: bouillonner;// amal //: avoir pitié; //naam// : s'apitoyer, consoler; également //amets //: se lever, fermenter comme le fait la pâte d'où //tsama// : foisonner (on rejoint là le terme peuple); //aiam// : ardeur; //peam// : charbon; //baam// : aimer (en vieux français amé pour aimé).
Et lorsque le terme 'am' rejoint celui de 'ab' car on l'a bien vu ces termes sont intimement liés, passant de l'élément féminin des origines (on verra qu'il y eut dans la plupart des croyances une mère primordiale) à l'élément masculin de l'apprentissage de la vie, celui de l'antique domestication et de la sédentarisation, 'ab' marquera l'enveloppement, l'union et rappellera, outre le père, les mots comme : //leb //: le cœur (lieben en allemand !); //aab, abab //: aimer, chérir dans lesquels leb vient aussi de //labat, laab //: flamme, vie, courage;// aba, tsaba //: vouloir;// iaab //: désirer (ces mots sont à relier aux mots semblables en am) !
Voilà un exemple linguistique frappant de la "traduction" dans les mots de l'histoire des hommes....
**Dans les langues du monde** :
Quelques mots à ce sujet sur le latin, la langue-mère des langues d'Europe du sud, celles de la majorité des Amiel : //humus//, la terre fertile, chaude, matrice de la vie végétale, que je cite aussi pour sa lointaine relation avec l'Adam biblique, c'est un mot qui a donné celui d'homme; //ambô //qui désigne tout ensemble de deux éléments, proche de l'occitan //ambe//, avec, prélude à toute une cohorte de mots commençant par 'am' relatifs à l'amitié, à l'amour, à l'a(d)miration (l'aemulatio encore) voire à la rivalité en passant par la vile jalousie (eh oui !) ou à la seule ambition, plus acceptable moralement sans doute.


Revision [16940]

Edited on 2019-01-28 16:13:00 by JeanLouis
Additions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Le lexicographe, professeur universitaire émérite de lexicologie Jean Pruvost ("Les secrets des mots", Lib. Vuibert) parle de l'origine préhistorique des langues, notamment de ces premières vocalises des bébés humains, dont ce dont nous allons parler.
Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet (du grec désignant la 1ère et la 2ème lettre chez eux, a & b), depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues; Jean Pruvost précise par ex. que, dans l'orbite des langues indo-européennes, le phonème 'ban' indique l'autorité; c'est le ban et arrière-ban du droit de l'ancien régime mais aussi le radical de mots comme abandon ou bannissement; la relation autorité - père est bien vérifiée. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
Deletions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.


Revision [16907]

Edited on 2019-01-16 17:10:26 by JeanLouis
Additions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....) ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
- A partir de "pa" les langues indo-européennes et anglo-saxonnes ont déduit nombre de mots exprimant l'idée de se nourrir, de se protéger, des mots liés au verbe paître (du latin pa-bulum) via pastor (pasteur) et le ...pain (panis) aux significations symboliques fortes. En revanche, on suppose que les premiers sémites hébreux ont probablement été d'abord de tradition matriarcale avant d'être soumis par de possibles invasions de peuples migrateurs venant d'Asie centrale à la tradition patriarcale; il se peut fort que leur langue ait gardé leur vieille tradition et ait mis en avant le radical "am" : //aman//, se nourrir, //amon// (nourricier) qui fait penser, bien entendu, au nom d'un dieu égyptien dont nous reparlerons dans pas longtemps. D'ailleurs n'oublions pas que la judéité est transmise par la mère, toujours aujourd'hui. Enfin notons que, alors que grecs puis latins nommeront la réunion des familles en une cité du nom du père, d'où viennent les noms de pa-tria et po-pulus, l'hébreu les appellera pour sa part du nom de la mère, 'aum' soit nation et 'am' finira par signifier peuple comme qui dirait matrie si l'on voulait le comprendre dans nos façons de parler européennes, j'y reviendrai.
Pour le français il faut noter ici l'ambiguïté de l'expression "mère patrie" qui tend à associer le père et la mère pour exprimer l'attachement porté au pays.
Deletions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....)ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations. Pour le français il faut noter l'ambiguïté de l'expression "mère patrie" qui tend à associer le père et la mère pour exprimer l'attachement porté au pays.
- A partir de "pa" les langues indo-européennes et anglo-saxonnes ont déduit nombre de mots exprimant l'idée de se nourrir, de se protéger, des mots liés au verbe paître (du latin pa-bulum) via pastor (pasteur) et le ...pain (panis) aux significations symboliques fortes. En revanche, on suppose que les premiers sémites hébreux ont probablement été d'abord de tradition matriarcale avant d'être soumis par de possibles invasions de peuples migrateurs venant d'Asie centrale à la tradition patriarcale; il se peut fort que leur langue ait gardé leur vieille tradition et ait mis en avant le radical "am" : //aman//, se nourrir, //amon// (nourricier) qui fait penser, bien entendu, au nom d'un dieu égyptien dont nous reparlerons dans pas longtemps. D'ailleurs n'oublions pas que la judéité est transmise par la mère, toujours aujourd'hui. Enfin notons que, alors que grecs puis latins nommeront la réunion des familles en une cité du nom du père, d'où viennent les noms de pa-tria et po-pulus, l'hébreu les appellera pour sa part du nom de la mère, 'aum' soit nation et 'am' finira par signifier peuple comme qui dirait matrie si l'on voulait le comprendre dans nos façons de parler européennes, j'y reviendrai.


Revision [16906]

Edited on 2019-01-16 17:02:42 by JeanLouis
Additions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....)ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations. Pour le français il faut noter l'ambiguïté de l'expression "mère patrie" qui tend à associer le père et la mère pour exprimer l'attachement porté au pays.
Deletions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....)ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.


Revision [16612]

Edited on 2018-05-02 14:48:16 by JeanLouis
Additions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patron, patrie, compatriote, patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....)ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.
Deletions:
- Et ces syllabes de base se retrouvent ainsi prononcées par les jeunes enfants quel que soit la langue parlée par les parents; enfin il est plus exact de dire que c'est en raison de syllabes répétées à l'envie en regardant nos parents que beaucoup de langages ont ainsi désigné ceux qui nous ont mis au monde. Je m'intéresserai essentiellement, outre nos langues d'origine indo-européennes, aux langues sémitiques anciennes dans lesquelles est né lui aussi notre nom Amiel. Le radical signifiant 'père' dans les langues indo-européennes et germaniques est "pa". En passant on peut remarquer que notre alphabet, depuis les grecs et leur invention de la "lumière des voyelles" (on reparlera du 'i' d'ailleurs), semblant se conformer à ce b.a.-ba de base, a mis en tête de liste ces deux lettres a et b du ba-billement des origines; on a par ailleurs des consonnes dites 'bilabiales' : p, b et...m. Dans les langues sémitiques du Proche-Orient c'est "ab" ou "ap" qui désigne le père : cette curiosité est à mettre en parallèle avec le sens de lecture qui est aussi inversé mais il s'agit bien de la même définition! Le bébé qui émet ce son emploie pour ce faire la labiale 'p' ou 'b', la seule différence étant donc dans la place de la voyelle 'a' utilisée pour l'émettre. De plus, en général, cette émission est redoublée et cette répétition nous fait encore mieux sentir cette diversité : papa d'où la langue articulée fera les mots comme pape ou père, parrain des langues indo-européennes, les termes en 'patr-' (patrimoine, patrice (P- aussi prénom!)....)ou 'pater-' du français ou abba, père en hébreu et d'où l'occident tirera les termes comme baptême, abbé, abbaye ou abbatiale de nos langues. Evidemment on retrouve la même construction pour la syllabe de base 'ma' ou 'am' : "ma" et donc mama, maman, marraine dans les langues indo-européennes, des termes en 'mater-' ou 'matri-' (matricule, matrice...) du français, "am" et donc amam, ammah qui désigne la mère en hébreu. En français on remarquera que ces radicaux s'interpénètrent peu : si l'on peut avoir le prénom féminin Patricia, on ne trouve pas de matrimoine, bien qu'un comité "pour l'égalité HF" (comme ils disent !) veuille en promouvoir l'usage, et à contrario pas de patricule ! Une curiosité pour la langue occitane, la langue de tant d'Amiel, doit ici être notée: Il n'y a que le mot paírin pour désigner le grand-père et le parrain et que celui de maírina pour ceux de grand-mère et marraine. Avec ces radicaux "am, ma" et "ap, pa" chaque groupe linguistique a donc forgé, selon son génie propre, un certain nombre de termes, témoignant de son unité phonétique adaptée mais aussi de la diversité de ses applications et associations.


Revision [16587]

Edited on 2018-04-13 15:48:41 by JeanLouis
Additions:
Notre nom Am-i-el réunit ces premiers babillements de chaque enfant au nom cunéiforme de l'homme et de son ou ses dieux, puis au nom premier de Dieu, du moins dans son origine hébraïque. A travers les vieux mythes et les symboles qui y sont attachés, puis par la linguistique, il porte en lui ce feu de Vénus devenu celui de Dieu, la lumière, la chaleur, le désir et l'amour, le début de toute vie humaine y est relié au principe divin de la vie, c'est ce que nous avons subodoré dans la partie des symboles et que nous verrons confirmé bientôt par le nom primitif de dieu, El.
Deletions:
Notre nom Am-i-el réunit ces premiers babillements de chaque enfant au nom cunéiforme de l'homme et de son ou ses dieux, puis au nom premier de Dieu, du moins dans son origine hébraïque. A travers les vieux mythes et les symboles qui y sont attachés, puis par la linguistique, il porte en lui ce feu de Vénus devenu celui de Dieu, la lumière, la chaleur, le désir et l'amour, le début de toute vie humaine y est relié au principe divin de la vie, c'est ce que nous allons voir maintenant par le nom El.


Revision [16190]

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