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VOUS TROUVEREZ DANS CETTE PAGE LES PERSONNAGES SUIVANTS :

Les Amiel en Afrique du nord française et autres colonies * Les Amiel dans Le Figaro depuis 150ans * François Amiel en banqueroute frauduleuse (35) * L'assassinat de Firmin Amiel * Yvonne Amiel sauveteur en mer * Les Amiel dans le journal Le Matin * Les affaires judiciaires relatées et les Amiel * Les Amiel dans le quotidien Le Petit Parisien * les Amiel dans le quotidien Le Temps * Eliezer & L. Amiel diamantaires * Louis Amiel comédien * Sébastien Amiel romancier * Marcel Amiel otage fusillé *



Les AMIEL en AFRIQUE DU NORD FRANCAISE et autres COLONIES :
De nombreuses notations d'Amiel de ces pays colonisés figurent dans les journaux régionaux publiés durant la IIIème République.
Ces colons sont cités beaucoup en Algérie : dans la Revue Mondaine Oranaise entre 1903 & 1914, l'Echo de Bougie entre 1906 & 1912, l'Afrique du Nord Illustrée entre 1907 & 1939, les Annales Africaines en 1904, le Progrès, journal de l'arrondissement d'Orléansville entre 1895 & 1940, l'Avenir de Bougie en 1936, l'Effort Algérien en 1929, ou le Journal de l'Algérie et de la Tunisie, puis aussi du Maroc, entre 1897 et 1922.
La Dépêche Tunisienne informe par exemple ses lecteurs d'un procès concernant une affaire militaire, celle de l'Adjudant Amiel, du 5ème Bataillon d'Afrique basé à Biskra, traduit en Conseil de Guerre pour le meurtre par méprise du Clairon Joly; n'ayant pas reconnu le soldat et pensant avoir à faire avec un détenu qui s'évadait il lui avait tiré dessus; il fut acquitté (cf. n°2569 du 2 Juillet 1897).
Ailleurs on peut citer le journal Le Signal à Madagascar en 1908-1909.
Les AMIEL dans le journal LE FIGARO depuis 150ans :
Bien que ce journal ait grandement évolué depuis ses débuts au commencement du XIXème S. ce qui justifie sans doute sa grande longévité, il est par là une source irremplaçable documentaire sociale de l'actualité durant tout ce temps. Et l'on ne sera pas trop étonné d'y voir notre nom imprimé assez souvent. Sans suivre l'ordre chronologique mais en piochant ici et là voilà ce que l'on peut dire sans pour autant être systématique.
Dans une chronique "Paris au jour le jour" (n° 325 du 21 Nov 1870) où l'on parle bien sûr de l'horrible siège des prussiens et à propos des conflits qui commencent entre tenants du régime impérial déchu et les républicains, le journaliste prend soin de préciser pour parler de son ami Amiel, qu'il s'agit bien d'Amiel de l'Ariège, surnom par lequel il est connu; s'étonnant tout de go qu'il faille préciser ainsi son nom "Amiel de l'Ariège. Il y a donc plusieurs Amiel !", ce que vous savez bien vous qui me lisez ! Ils sont dans les carnets mondains comme les faits divers, avec aussi les plus célèbres de ce siècle et demi, comme Louis Amiel le peintre, Emile le professeur de Lettres, Henri-Frédéric le diariste bien sûr, ou plus tard mais très souvent Denys le dramaturge et sa famille. Le peintre Amiel est déjà dans les colonnes du Figaro en 1837, le sous-titre de cette parution étant alors "journal-livre, revue quotidienne", il s'agit là de l'un des premiers numéros. On y trouvera pêle-mêle un directeur de banque, un abbé en 1899, un directeur de théâtre en 1856, le préfet Amiel-Dabeaux vers 1875, le substitut du procureur de Barcelonnette en 1880, l'érudit carcassonnais et éditeur Jean Amiel à propos de ses trouvailles sur les hommes célèbres de l'Aude (art. du n°249, 1919), un Antoine Amiel, bijoutier (n°182, 1921) jusqu'à un colonel Amiel, Gouverneur de la Province de Ste Clara, à propos d'une rébellion dans la république de Cuba gouvernée alors par le président Machado (n°227 du 15 Août 1931) ou l'aérostier Amiel (n°279, 1908)... On y trouve aussi la pension scolaire parisienne tenue si longtemps par Isidore Amiel (n°346, 1901), Denys Amiel dans sa fonction de 1er Secrétaire général de la Confédération Internationale des Sociétés de Protection des Droits d'Auteur, créée en 1927 (n°142 du 22 Mai); un musicien (n°52, 1913); Bernard Amiel, le commissaire de bord du Normandie en 1938 que j'ai cité ailleurs (n°68, 1938), un avocat (n°15, 1937) ou une société J. Amiel & Compagnie (n°112, 1867). On fait l'annonce des spectacles comme celui du contorsionniste Amiel qui "fait son cirque" à l'Alhambra en 1906 (n°340), "extraordinaire de souplesse" (n°321, 1906). Jusqu'à un accident d'automobile si rare encore noté dans le n°236, 1931) surtout si loin de Paris : ce fait divers s'est passé en Lauragais, à St Michel de Lanès, petit village alors isolé dans l'arrière pays, un Amiel s'étant "jeté" sur une automobile, il eut parait-il la jambe sectionnée et projetée à 3m de son corps !. La célébrité du Mas Amiel, ce vin doux de Maury (66) est aussi dans les colonnes parisiennes (n°118 , 1928). Le sport également avec par exemple Raoul Amiel 1er de la Finale des Championnat de France Militaire sur le 200m steeple-chase en 6mn 48 s. et 1/5ème (n°211 du 29 Juillet 1912) ou un Amiel qui jouait au Racing Club Narbonnais (club de rugby bien sûr !) en 1938 (n°29). Encore un accident, ferroviaire pour cette fois, qui eut lieu à Auch (32) dans lequel un chauffeur de locomotive à vapeur nommé Amiel fut victime en 1901 (n°313). Un comédien Jean-Paul Amiel est loué dans le n°130 de 1937; tout comme le fut en 1909 (n°64) le poète et amateur d'art Léon-Rodolphe Amiel dont je parle et cite quelques œuvres. Un mot enfin sur le truculent Pépinot, surnom du cocher Amiel, connu surtout pour avoir été membre d'une bande de voleurs de coffre-fort, une bande jugée aux Assises des Bouches-du-Rhône; il s'en sortira avec 5 ans de prison; son rôle il est vrai s'était borné à prêter son cheval et sa voiture pour transporter les coffres-forts volés (n°329 du 25 Novembre 1885). Ainsi va la vie des Amiel à travers Le Figaro .....
En résumé quelques statistiques sur ces citations des Amiel dans ce journal : Il y a environ 550 références sur un siècle soit 1 citation pour 66 numéros; le palmarès fait apparaitre nettement le nom de Denys Amiel en tête puis Henri-Frédéric Amiel, ce qui confirme que le journal est encore jusqu'au milieu du XXème S. au moins un journal plutôt parisien et touchant essentiellement les élites qui avaient le loisir et les moyens de se distraire comme de se cultiver.
FRANCOIS AMIEL en BANQUEROUTE frauduleuse (35) :
C'est à St Malo que se déroule cette affaire de banqueroute frauduleuse doublée d'abus de confiance ! Le nommé François Amiel était venu "dans ces derniers temps" fonder dans cette ville, à l'enseigne "Le Caprice" une de ces maisons de commerce qui ne sont que des entreprises d'escroquerie. Déjà condamné deux fois pour faillite et deux fois pour banqueroute simple, Amiel comptant pour peu sur les fabricants de la région s'adressait plutôt aux grandes maisons de Paris pour se fournir et ses entrepôts se remplissaient ainsi de marchandises de la capitale. Il s'associe alors avec un ami belge qui lui remet, incrédule, toutes ses économies; les bénéfices devaient être partagés bien entendu. Et tous deux dit l'article, faisaient les foires, Amiel dans les environs de St Malo et Schaeffer, son ami belge dans les parages de St Brieuc. Mais c'est Amiel qui gardait la caisse et faisait les achats. Un beau jour il disparut avec la caisse évidemment; Schaeffer et les fournisseurs portèrent plainte, le tribunal déclara le belge présent banqueroutier et Amiel en fuite...
(=> "L'Ouest-Eclair" (Rennes) n°894 du 26 Janvier 1902).
L' ASSASSINAT de FIRMIN AMIEL :
Je parle ailleurs de cet homme fonctionnaire de l'Enregistrement et poète à ses heures qui était ariégeois; il fut assassiné par sa mère à leur domicile de Castillon-en-Couserans (09) en 1933. Le compte-rendu qui est fait de cet acte nous apprend que cette mère infanticide était originaire de Lauraguel, un village audois proche de Limoux où elle se rendit parait-il deux mois avant le drame, un drame qu'elle annonçait d'ores et déjà comme inéluctable dans ce village; préméditant son geste elle était allée vendre tous les biens qu'elle y avait conservé et en léguer le produit à des œuvres de bienfaisance. On sait qu'elle tua son fils alors dans la force de l'âge parce qu'elle désapprouvait le mariage qu'il avait décidé de contracter et qu'elle fit suivre son geste par son suicide au pied de son cadavre.
(=> "L'Ouest-Eclair" (rennes) n°13369 du 14 Juin 1933).
YVONNE AMIEL Sauveteur en Mer :
Acte de courage de cette jeune fille, c'est le récit emprunté à un article de Septembre 1928 d'un journal breton que voici :
"Dimanche vers midi, Melle Yvonne Amiel, fille du vérificateur des Poids & Mesures, âgée de 16 ans, venait de se baigner quand elle aperçut sur la plage des gens qui faisaient des signes. Elle revint sur ses pas et vit en mer...un corps qui flottait. Aussitôt elle se jeta à l'eau bien que la mer tirât de fond et parvint jusqu'au corps, dont la tête était sous l'eau. Poussant le noyé, elle revint sur la rive...on tenta vainement la respiration artificielle". Le noyé était un étudiant égyptien de Paris. Mais il y avait un autre disparu et en l'apprenant, Melle Amiel se rejette à l'eau; fatiguée elle ne put ramener à terre le 2ème corps.
(=> "L'Ouest-Eclair" (Rennes) n°9809 du 3 Septembre 1928).
Les AMIEL dans le journal LE MATIN :
Bien que couvrant une période moindre que Le Figaro, le journal "Le Matin" réunit quand même ~450 occurrences concernant le nom Amiel, avec toujours Denys Amiel en tête mais j'y ai trouvé d'autres personnages comme le chimiste Jean Amiel, professeur des Facultés parisiennes (n°20793 du 3 Mars 1941) ou le futur Général Henri Amiel. Le n°12474 de 1923 annonce la nomination d'un Amiel, Contrôleur des PTT détaché comme Directeur de l'Orphelinat des Postes Télégraphes & Téléphones de Toulouse, au grade de Chevalier de la légion d'Honneur; un bijoutier qui est aussi un voleur (!) du nom d'Amiel dans le n° 13617 de 1921; un militant communiste dont le domicile fut perquisitionné à Montpellier en 1929 (n°16571); une Cécile Amiel qui est présentée comme une jolie jeune fille et fait l'objet avec son petit ami d'une historiette signée Maurice Renard dans le n°16540 du 2 Juillet 1929. On pourrait ajouter quelques candidats à la députation ou aux conseils généraux (dont le connu Emile Amiel en Côte d'Or). Le n°15477 du 4 Août 1926 indique que la Cour d'Assises d'Aix-en-Provence condamnait à 5ans de réclusion le gardien de nuit marseillais Canavaegia pour le meurtre de sa maîtresse, la cartomancienne Amiel !...
Les affaires judiciaires relatées et les AMIEL :
Le Journal des Débats fut pendant 130ans la référence pour connaître les affaires de justice; c'est une sorte de gazette des tribunaux qui a entretenu ses lecteurs dans la narration non seulement des procès mais aussi du climat, des réactions, de la vie des tribunaux. pour ce qui concerne notre nom on peut trouver ~420 occurrences soit plus de 3/an, ce qui peut éventuellement nous donner une idée assez simpliste quand même de la fréquence des Amiel qui eurent quelque chose à voir avec cette institution (attention, autant comme victimes que comme prévenus).
Les AMIEL dans le quotidien LE PETIT PARISIEN :
Il y a ~285 occurrences relatives à un Amiel pour 70 ans de parution du Second Empire à la Deuxième Guerre Mondiale. Toujours beaucoup de faits divers comme les accidents ou les affaires de justice, Denys Amiel encore et toujours en tête des personnes citées, des Amiel aux élections, Henri-Frédéric évidemment, le Capitaine Amiel en 1912 qui deviendra Colonel en 1931, le sous-préfet Amiel que l'on pourrait suivre dans ses affectations successives, quelques Amiel aux Colonies aussi, toujours l'aérostier dont on donne les compte-rendus des vols; les chevaux d'un certain Amiel qui courent dans les années 1920, le drame de l'assassinat de Firmin Amiel, sans oublier le contorsionniste indiqué en 1905 (n°10383) comme étant un "champion acrobate et élastique" (!). Un président de Tribunal Prud'homal en la personne de Paul Amiel est indiqué au tout début du XXème S. (1902) à Paris (section des tissus). Et en 1911 (n°12673) ce fait divers: A Aulnay-sous-Bois un groupe de huit individus agressent un passant, le rouent de coups, le dévalisent (montre en or, portefeuille contenant 200F et une serviette bourrée de papiers, la victime étant courtier en assurances); tandis que la victime se traînait à la Gendarmerie, la bande commit d'autres méfaits semblables avec violences; la gendarmerie se mit à leur trousses et réussit à en capturer trois dont un certain Léonce Amiel âgé de 21ans. Incarcérés à Pontoise, ils furent poursuivis sous l'inculpation d'attaque à main armée (ils avaient un révolver) vols et émission de fausse monnaie (un des "chenapans" comme dit le journaliste, ayant sur lui des pièces de 1F à l'effigie de la République mais en plomb!). On n'en était pas encore aux kalachnikov ou au trafic de drogue mais les principes sont bien là malheureusement. Autre genre de fait divers rencontré, celui raconté dans le n°18450 de 1927 et il se passe à Limoux (11) : "Au cours de la nuit, Marie-Louise Amiel-Couderc, 38ans, une ancienne pensionnaire de l'Asile Audois d'Aliénés installé dans la ville, dans une sorte de crise de folie, a tiré un coup de révolver sur sa mère de 75ans qui dormait dans son lit. La malheureuse femme touchée à la tête est dans un état désespéré. Elle a été recueillie par des voisins qui ont alerté aussitôt la Police". Pour capturer la démente dont l'agitation était extrême, le commissaire de police l'appela à la fenêtre et engagea une 'conversation'. Pendant ce temps les agents forcèrent sa porte et pénétrèrent dans l'appartement. La folle qui avait déjà arrosé de pétrole le logis s'efforça vainement d'y mettre le feu; sa mère (ne la connaissant que trop bien!) ayant eu la précaution d'additionner l'essence d'une forte dose d'eau !!. Elle n'était visiblement pas guérie mais chacun sait ici dans l'Aude que tous les fous ne sont pas (ou plus) à l'asile, ni forcément à Limoux.
Les AMIEL dans le quotidien LE TEMPS :
Ce journal comporte près de 400 occurrences de notre nom entre 1861 & 1942. Outre des citations semblables aux précédentes il est le seul à ce que j'ai pu voir qui parle du "Fort Amiel" ce fort militaire construit à la fin du XIXème S. par les anglais qui colonisaient alors le Transvaal en Afrique du Sud. Le n°7473 du 18 Octobre 1881 cite par exemple une dépêche datée du 6 Octobre et reprise du journal "Le Standard", résumée par cette phrase laconique (on voit bien qu'elle ne touche pas la France) : "On parle d'un soulèvement important dans le Zululand", c'est l'affaire des Anglais, qu'ils s'en débrouillent ! Auparavant, le 27 Septembre de la même année, une autre dépêche reprise du même journal, donne peut-être la raison de ce soulèvement : "Le Volksraad (parlement) du Transvaal a refusé de ratifier la convention passée avec l'Angleterre". Cette région constitue encore de nos jours un état dans l'Afrique du Sud moderne.
ELIEZER et L. AMIEL diamantaires :
Dans les années 1940 ces deux Amiel furent des tailleurs de diamants installés à Natanya en Palestine. Leur entreprise se nommait "Ha'achim Amiel".
LOUIS AMIEL comédien :
Connu en France dans le dernier quart du XXème S. il a notamment joué dans "Je veux voir Mioussov" d'après Kataev en 1965, "Les p'tites femmes de Broadway" de Haimsohn en 1971 puis dans "Saint-Sagogne" de Matabon en 1974, "Le tour du monde en 80 jours" de Kohout en 1979 ou "Debureau" de Sacha Guitry en 1980.
YVON AMIEL Dessinateur :
Dessinateur de B.D. il a créé notamment les aventures d' "Antoine le pilote" destiné aux enfants et il est aussi dessinateur de presse. Les revues consacrées à l'automobile comme Auto-Hebdo, Echappement ou L'Auto-Journal font souvent appel à ses compétences.
SEBASTIEN AMIEL Romancier :
Né à Carcassonne (11) en 1975, après des études scientifiques il se tourne vers le dessin et devient graphiste indépendant. Il travaillera ensuite dans l'aviation civile à Toulouse, capitale de l'aéronautique en France. Parallèlement il commence une carrière d'écrivain par la publication de nouvelles d'abord, comme "Presque rouge" puis de romans depuis quelques années comme "L'homme arrêté".
MARCEL AMIEL otage fusillé :
Il est né le 3 décembre 1896 à Esparron-de-Verdon autrefois Basses-Alpes et il fut exécuté en représailles le 16 juin 1944 à Allemagne-en-Provence dans le même département (Alpes de Haute-Provence de nos jours) devant toute la population rassemblée par ordre de l'occupant, avec cinq autres otages pris dans ce village. Le plateau de Valensole avait été, tardivement, un 'centre mobilisateur' de la résistance, après le débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Afin de réprimer rapidement cette concentration de résistants, une unité de la wehrmarcht, forte de plusieurs centaines de soldats, ratissait le plateau, remontait les vallées du Verdon et de ses affluents. Allemagne-en-Provence, village proche fut l'une des cibles des représailles : outre ces otages, trois autres habitants furent également abattus ce même jour. Ils reposent au cimetière communal ensemble dans le "Carré des Fusillés". Un monument érigé sur la funeste place du village leur rend hommage; une rue porte le nom de Marcel Auguste Amiel "Mort pour la France".
(=> "Le Maitron" Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés 1940-1944" site internet J. Marie Guillon).
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