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(=> La correspondance inédite de Sully Prudhomme avec Alice Amiel a été publiée sous le titre de "Lettres à une amie (1865-1881)" par Emile Barthou, époux de la petite-fille d'Alice, au Livre Contemporain en 1911, et commentée dès la même année dans la Revue des Deux Mondes (T. VI) et diverses revues littéraires comme la Revue Politique et Littéraire (Vol. 49, 1911) cf. page compléments à ce sujet; le présent texte doit beaucoup à la communication faite à l' Académie des Sciences Morales & Politiques - Compte-rendu dans le Vol. 77 des séances - publié chez Félix Alcan en 1912 et à "Les heures comtoises de Sully Prud'homme" M. Thérèse Renaud, Archives Vivantes, Cabédita Ed., 2007).
Cet homme simple mais instruit, élevé à Sorèze, la prestigieuse et vieille école bénédictine tarnaise relevée par le père Lacordaire au début du XIXème S., était très attaché à son terroir Lauragais et, musicien, il tenait les orgues assez récentes de sa cité natale, celles de la collégiale de St Félix-Lauragais (31) installées en 1781. Il fut le 1er maître de musique du compositeur Déodat de Séverac, l'un des premiers élèves de la Schola Cantorum de Paris qui était son compatriote. Ce compositeur lui doit ses premières émotions et il en gardera une indéfectible dilection. Louis lui donna les bases du solfège et en reconnaissance Déodat lui dédiera en 1901 un chœur à trois voix d'hommes nommé simplement "St Félix" composé sur un poème en langue d'oc de Vincent Belloc, de Revel. Louis Amiel a lui-même notamment composé en occitan "La romance de l'Escabel" et a joué pour le maître des airs du folklore Lauragais dont le grand compositeur s'inspirera dans plusieurs de ses œuvres. Le brave homme nota même pour son ancien élève devenu célèbre ces chants populaires qu'il tenait probablement de son père, peut-être furent-ils aussi une commande du maître (cf. "La musique et les lettres - Déodat de Séverac" P. Guillot, Margada Ed. , Sprimont (Belg.), 2002). La chorale locale dénommée "La Lyre du Vent d'Autan" qui fut fondée par Déodat en 1904 eut dès sa fondation comme directeur Louis Amiel bien entendu. (cf. "Déodat de Séverac : musical identify in fin de siècle France" R. Waters, Ashagte Burlington (VT. Usa) 2008). Devenu quasiment indigent à la fin de sa vie, Déodat lui confiera du travail de copie musicale pour subsister.
Deletions:
(=> La correspondance inédite de Sully Prudhomme avec Alice Amiel a été publiée sous le titre de "Lettres à une amie (1865-1881)" par Emile Barthou, époux de la petite-fille d'Alice, au Livre Contemporain en 1911, et commentée dès la même année dans la Revue des Deux Mondes (T. VI) et diverses revues littéraires comme la Revue Politique et Littéraire (Vol. 49, 1911) cf. page compléments à ce sujet; le présent texte doit beaucoup à la communication faite à l' Académie des Sciences Morales & Politiques (Compte-rendu dans le Vol. 77 des séances, publié chez Félix Alcan en 1912 et à "Les heures comtoises de Sully Prud'homme" M. Thérèse Renaud, Archives Vivantes, Cabédita Ed., 2007).
Cet homme simple mais instruit, élevé à Sorèze, la prestigieuse et vieille école bénédictine tarnaise relevée par le père Lacordaire au début du XIXème S. était très attaché à son terroir Lauragais et, musicien, il tenait les orgues assez récentes de sa cité natale, celles de la collégiale de St Félix-Lauragais (31) installées en 1781. Il fut le 1er maître de musique du compositeur Déodat de Séverac, l'un des premiers élèves de la Schola Cantorum de Paris qui était son compatriote. Ce compositeur lui doit ses premières émotions et il en gardera une indéfectible dilection. Louis lui donna les bases du solfège et en reconnaissance Déodat lui dédiera en 1901 un chœur à trois voix d'hommes nommé simplement "St Félix" composé sur un poème en langue d'oc de Vincent Belloc, de Revel. Louis Amiel a lui-même notamment composé en occitan "La romance de l'Escabel" et a joué pour le maître des airs du folklore Lauragais dont le grand compositeur s'inspirera dans plusieurs de ses œuvres. Le brave homme nota même pour son ancien élève devenu célèbre ces chants populaires qu'il tenait probablement de son père, peut-être furent-ils aussi une commande du maître (cf. "La musique et les lettres - Déodat de Séverac" P. Guillot, Margada Ed. , Sprimont (Belg.), 2002). La chorale locale dénommée "La Lyre du Vent d'Autan" qui fut fondée par Déodat en 1904 eut dès sa fondation comme directeur Louis Amiel bien entendu. (cf. "Déodat de Séverac : musical identify in fin de siècle France" R. Waters, Ashagte Burlington (VT. Usa) 2008). Devenu quasiment indigent à la fin de sa vie, Déodat lui confiera du travail de copie musicale pour subsister.


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