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**JEAN et son fils JEAN-LOUIS AMIEL, PROFESSEUR DE MEDECINE**:
Le futur professeur Jean-Louis Amiel est né le 6 Novembre 1930 à Chalabre, petite ville autrefois capitale de sa région, le Chercorb, simple chef-lieu de canton de nos jours du département de l'Aude. D'une lignée bourgeoise locale, son père, Jean Amiel, Maire de la localité quelques années avant sa naissance (1920 à 1924) puis Conseiller Général, était un industriel local fabricant de costumes pour hommes dont l'entreprise, comme dans tout le bassin de Lavelanet était florissante. Sa mère s'appelait Lucie Coulouma. Il faut préciser que Chalabre est une petite ville un peu isolée, chef-lieu de la Terre Privilégiée, autre dénomination de ce coin du Languedoc en limite du Comté de Foix qui, sous l'ancien régime bénéficiait d'exemptions fiscales; ce coin, à découvrir notamment pour son château de Puivert où se tinrent des cours d'amour au XIIème S., voit naître des Amiel depuis ce long temps; Guillaume Amiel par exemple était Consul de Chalabre en 1613.
Dans sa propre famille, un mot sur son grand-père Antoine car c'est lui qui vint s'installer comme chef d'entreprise à Chalabre et qui y fit souche et surtout sur son père Jean. Jean fut surtout connu pour son activité politique mais il continua toutefois l'activité textile que lui laissa Antoine. A l'époque où il vécut, les tensions locales entre les partis, souvent opposés, étaient bien plus vives que de nos jours. Il eut pas mal de démêlés avec ses opposants mais parvint à la magistrature municipale chalabraise au début des années 1920. L'existence de ces deux personnages est amplement développée dans : Amiel divers II de la page générale des Amiel du XXème S.
Jean-Louis Amiel fut l'élève du Lycée de Carcassonne puis il devint étudiant aux facultés de médecine des sciences, des lettres et enfin de droit de Paris : C'était en effet un enfant doué pour les études, qui, recalé à Normale Sup, se dirigea vers la médecine à partir de 1949 où il voulut se spécialiser dans l'hématologie maligne. Un fois son doctorat obtenu, cette spécialité lui ouvrira les portes de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, établissement spécialisé et en pointe dans la recherche et le traitement du cancer.
D'une intelligence vive et d'un esprit curieux Jean-Louis Amiel décrocha aussi une licence en droit en 1951, une licence en lettres en 1952 et une licence en sciences (biologie et génétique) en 1957 !
A Villejuif il devient l'assistant du Professeur Mathé et en 1965 il accède au grade de Professeur agrégé en cancérologie de la Faculté de médecine de Paris, médecin des Hôpitaux de Paris. Devenu par la suite chef de service à l'Institut G. Roussy en 1968, puis directeur adjoint du même Institut, il obtient la chaire de génétique au Centre Hospitalier Universitaire du Kremlin-Bicêtre en 1977.
Un souvenir très simple d'un écrivain qu'il soigna, celui d'Alexandre Jardin : Fanny Chèze qui a écrit en 2010 la biographie de l'auteur écrivain, dialoguiste et scénariste, indique qu'il suppliait Amiel de le "bombarder entièrement" de radiations au cobalt, espérant ainsi en réchapper. Il ne savait pas ou probablement voulait ignorer que cela ne pouvait se faire sans endommager les tissus sains; et il insistait en lui disant : "Y a personne, on y va ! On se fout du protocole ! Tire !" Et c'est au professeur Amiel qu'il dédiera son dernier livre. Il décèdera le 30 juillet 1980 à Villejuif même. (souvenirs du collaborateur du Pr Amiel recueillis par A. Jardin lui-même).
Il décède lui aussi malheureusement précocement à Paris le 2 Janvier 1986 et son corps repose parmi les siens au cimetière de Chalabre. La ville a donné son nom à une voie de la commune.
Il reste l'un des premiers cancérologues à avoir contribué à la naissance de l'oncologie médicale. Médecin brillant, infatigable et dévoué, il a joué un rôle important à l'origine des greffes de moelle osseuse pour traiter les leucémies, dans le développement de la chimiothérapie anticancéreuse et des groupes coopérateurs de recherche et de traitement de la maladie (OERIC) (cf. Société Française du Cancer, créée en 1906, qui lui a rendu hommage).
Sa thèse "La greffe, aspects biologiques et cliniques" a été publiée en 1962 chez Masson, à Paris. Beaucoup d'articles scientifiques et de publications sont signées de sa main, mais aussi souvent de vulgarisation, il a participé au Larousse de la Santé et au Dictionnaire de Médecine publié par Flammarion en 1952; il a co-signé beaucoup d'articles dans les revues spécialisées avec les Professeurs Mahé et Schwarzenberg, bien plus connus que lui et pourtant Amiel fut leur égal, sans doute fut-il plus modeste et effacé.
(=> en partie "Dict. Encycl. de l'Aude" s/s la dir. de Gérard Jean Carcassonne 2010).
Une plaque a été apposée sur la façade de sa maison natale située Avenue de Verdun (route de Lavelanet) à Chalabre; il y est rappelé qu'il est "mondialement reconnu...Auteur de recherches très importantes sur la greffe de moelle, le traitement des leucémies et tumeurs malignes, il est surtout considéré comme l'un des pères de la chimiothérapie.... et il y est gravé **Si l'on ne meurt plus obligatoirement du cancer, on le doit en partie à l'opiniâtreté de Jean-Louis Amiel.**"
NB : Mes recherches m'ont fait découvrir un prédécesseur homonyme en la personne du Dr Jean-Louis Amiel qui fut reçu docteur le 4 avril 1754; il était d'Albi et fit ses études supérieures de médecine à Avignon (Archives Dép. du Vaucluse).
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