INDEX ONOMASTIQUE :
Un Amiel cheminot et antimilitaire * Le pseudo-inventeur Marius Amiel * Une sérénade qui finit mal * Roger Amiel de Quissac (33) * Des sœurs Amiel bordelaises pianistes * Une chanson canadienne traduite par un Amiel * L'affaire Jean Amiel à Perpignan * Le colonel Pierre Amiel * Jean-Michel Amiel spéléologue * Emile Amiel et la pétanque * Mme Amiel cuisinière avertie * Lucien Amiel homme politique * Famille de commerçants Amiel (Paris) * Elie Amiel résistant et libérateur * Père Aimilianos orthodoxe * Salvador Amiel de Girals chanteur * Yaniv & Léo Amiel et "The World Menu" * Ernest Amiel peintre marseillais * Amiel & Bodoira carrossiers * Eugène Amiel conteur * Laura Amiel artiste-peintre * Marcelin Amiel rugbyman * Benjamin Amiel musicien * La boulangerie-pâtisserie Amiel et la charcuterie Amiel* Robert Amiel mineur * Une œuvre d'art contemporain : "Pour Amiel" * Alphonse Amiel démineur * Sergey Amielin * Arlette Amiel *



Un AMIEL Cheminot et antimilitaire :
L'agent des Chemins de Fer Amiel, en poste à la gare de Bédarieux (34) sur la ligne secondaire Béziers-St Pons, où il était "serre-frein" fut révoqué car, par ses gestes comme par ses paroles, il a incité à l'insoumission les soldats du 142ème régiment de Ligne, alors en route pour des manœuvres du 16ème Corps d'Armée et passant par Bédarieux. Il est vrai que les évènements viticoles languedociens de 1907 (La révolte des vignerons) devaient encore être très présents dans les esprits et cet Amiel fut peut-être un fils de vigneron du Plat-Pays (ainsi désignait-on les habitants de la plaine viticole du lézignanais, du narbonnais et du biterrois où la vigne était la monoculture et faisait vivre toute la région). L'histoire régionale de cette malheureuse épopée paysanne ayant notamment retenu que des régiments de l'armée française furent envoyés par le gouvernement de Clémenceau pour "dompter" la foule des manifestants et maintenir l'ordre et la loi, un acte perçu comme une provocation et une véritable occupation du Midi "rouge", une erreur notable du futur Tigre de la guerre plus logique contre les allemands quelques années plus tard.
(=> d'après l'article "Le serre-frein antimilitariste" par le correspondant de Montpellier du Journal des Débats Politiques & Littéraires, n° du 20 Septembre 1910).
Le pseudo-inventeur MARIUS AMIEL :
Le 19 décembre 1908 Marius Amiel déposait un brevet d'un sifflet d'un nouveau genre. Son invention qu'il présentait donc comme inédite était ainsi décrite : "La présente invention a pour objet un sifflet dit autophone imitant le son de la flûte, qui offre la particularité que l'émission des sons a lieu en soufflant par le nez, alors que la hauteur des sons est modifiée au moyen de la bouche dans laquelle s'introduit l'appareil" (n° 398-148). L'unique planche dessinée montre l'appareil (on n'ose donc pas employer le mot instrument !) divisé en deux parties reliées par un tube, se tenant dans la bouche d'une part et accolée au nez d'autre part, sous les narines. Mais ce curieux système semble n'être qu'une simple copie d'un modèle similaire précédemment déposé; non seulement par un certain Couchois en 1899 sur lequel toutefois Amiel avait corrigé une erreur de dessin mais également dès 1893 par un américain qui le nomma "noseflute" bien sûr. De toute façon cette invention ne sera que pipeau si l'on peut dire ! (et j'écris cela bien entendu, "les doigts dans le nez", c'est évident !!
Une Sérénade qui finit mal :
C'est le titre de l'article rapportant un triste fait divers, très commun de nos jours. A Florensac (34) "la nuit dernière, un coup de fusil fut tiré sur un groupe de jeunes gens qui, à la sortie d'un banquet, était allé donner une sérénade au tireur" qui n'a donc pas, cela semble évident, du tout apprécié l'hommage ! L'un de ces jeunes imbéciles nommé "Esprit (!) Amiel âgé de 20 ans, a eu un œil crevé. Son état est très grave". La jeunesse semble vouée à ce genre de bêtises dont elle ne mesure pas les éventuelles conséquences fâcheuses, surtout lorsqu'elle se frotte aux générations plus âgées, moins aptes à les comprendre...et pourtant ces adultes ont dû faire à peu près pareil au même âge.
(=> rubrique "dernière heure" du Journal des Débats Polit. & Littér. du 25 Octobre 1920).
ROGER AMIEL de QUISSAC (33) :
Roger Amiel fut le maire de cette commune viticole du bordelais de 1952 à 1971. Peu avant il fut l'initiateur en 1949 de la création de la cave coopérative locale sur une propriété qui lui appartenait et qu'il céda. Il en fut le président, il est vrai que sa profession l'y aida, il était négociant en vins; en commerçant avisé il sut créer un produit original, à l'imitation du Beaujolais Nouveau : Le Clairet de Bordeaux. Ce vin devint alors la spécialité de la Cave de Quissac. Roger Amiel créa autour de ce breuvage une Fête du Vin Clairet il y a une cinquantaine d'années et cet évènement assure toujours la notoriété de ce vin primeur. Il se dit que ce vin fut, originellement, créé lors de l'occupation anglaise du XIVème S. puis oublié; s'inscrire dans l'histoire comme dans la légende ne peut qu'aider à la renommée !
Des sœurs AMIEL BORDELAISES PIANISTES (33) :
Peu d'Amiel se sont distingué(e)s dans ce domaine; et là il s'agit de sœurs : Gabrielle Amiel, pianiste née à Bordeaux en 1902 obtint une 1ère médaille en 1917 au Conservatoire National Supérieur de Musique et sa petite sœur, née aussi à Bordeaux, en 1904 eut une 1ère médaille de solfège en 1919 et une 2ème de piano en 1921 toujours au Conservatoire National Supérieur de Musique.
Une CHANSON CANADIENNE TRADUITE en français par un AMIEL :
La chanson, fameux tube canadien d'après la 2ème guerre mondiale, "Les Noces de Maria Chapdelaine", évoquant l'héroïne du roman éponyme de Louis Hémon, souvent désignée sous le titre "La marche", production de deux auteurs canadiens de langue anglaise, fut traduite en français par Pierre Amiel et chantée magnifiquement par la jeune Line Renaud; son immense succès populaire fut notoire et assuré par sa diffusion sur les ondes de la radio, elle est plus connue des anciens sous le nom de ses premières paroles : "Ma cabane au Canada...".
L'AFFAIRE JEAN AMIEL à PERPIGNAN : (voir page littérature IV)
C'est une affaire judiciaire qui fit grand bruit à la fin des années 1950; de grands intellectuels de l'époque en ont parlé comme par ex. Simone de Beauvoir (cf. page littérature); la presse spécialisée française s'empara de l'affaire, le journal "Détective" en fit plusieurs de ses unes, l'Aurore indique sur sa une sa libération en attendant son procès (éd. n° 4295 du 04/07/1958), l'Humanité relate notamment lui aussi en une le dernier jour du procès par l'article titré "Jean Amiel a raconté (aux Assises) la nuit tragique de la St Jean" (14/04/1959) et son issue le lendemain sur sa condamnation (éd. du 15/04/1959); même la presse internationale comme par ex. le Time des Usa du lundi 4 mai 1959 en parle. Jean Amiel était professeur d'anglais au lycée de Perpignan où il eut des difficultés liées semble t-il à son engagement politique, il habitait la ville. Que s'est-il donc passé ? De jeunes garçons firent exploser des pétards dans la boîte aux lettres située dans la porte de son appartement; il faut dire que c'était le 23 juin 1958, au soir de la fête de la St Jean et il était coutume alors que la jeunesse se livre à ce genre d'exploit envers les adultes dans la région, les simples Feux de la St Jean étant dépassés. Evidemment il s'agissait aussi d'un jeu du chat et de la souris; il valait mieux quand même ne pas être reconnu, les lendemains pouvaient mal se passer avec les parents ! Ils furent pas moins de cinq garçons et deux filles à s'enfuir à toutes jambes dès cet acte commis. Le professeur Amiel hors de lui pensa les surprendre, leur faire peur et les arrêter en tirant un coup de feu mais il tira sans regarder. Le coup tua malheureusement l'un des garçons, le jeune Alain Rolland, âgé de 16 ans, l'un de ses élèves. Lors de son procès qui fut retentissant, il se prévalut de sa non-préméditation, regretta de ne pas avoir tiré en l'air mais refusa pourtant de s'excuser ! Son avocat présenta comme il le put quelques circonstances personnelles afin de tendre à limiter la peine certaine encourue et finalement Jean Amiel fut condamné à seulement quatre ans de prison. La mère du jeune "assassiné" selon elle, le traita de ce nom en pleine cour d'assisses, le père considéra le jugement comme un "affront", le "bandit" Amiel s'en tirant trop bien pour avoir retiré la vie à un jeune qu'il avait pourtant la profession d'éduquer.
Le COLONEL PIERRE AMIEL :
Colonel honoraire toulousain de l'armée de terre, né en 1943, ce militaire est un militant de l'Association Civisme Défense Armée Nation dont l'un des buts est la formation des acteurs locaux à la gestion des crises graves.
JEAN-MICHEL AMIEL Spéléologue :
Jean-Michel Amiel est un spéléologue de la région de Poitiers; avec un collègue spécialiste des cavités il avait émis l'hypothèse de la jonction possible entre le réseau de La Pierre St Martin dans les Pyrénées et le Gouffre des Partages. En 2008 deux spéléos venant du Forez ont enfin pu réaliser cette prédiction après 10 ans de campagnes de recherches : c'est maintenant un réseau se développant sur 80 km pour 1410 m de dénivelée ! (article du 14/09/08 dans "Pyrénées").
EMILE AMIEL et la pétanque :
Marseillais de naissance, Emile Amiel implanta dès 1916 la pétanque à Valence, autant dire au nord de la France pour un marseillais. Il s'installa en effet dans cette ville pour affaires; ce brave marseillais "à l'accent savoureux ne pouvant s'en passer tant dans la cité phocéenne il tenait la vedette et bien qu'on y jouât déjà à la lyonnaise" selon le site qui en parle. Il fut président du Comité de Pétanque de la Drôme créé sur son instigation en 1947 puis de celui de l'Ardèche de 1947 à 1949 et à nouveau plus tard en 1968. (site France Pétanque, C. D. 26).
MME AMIEL Cuisinière avertie :
Le Mercure de France (vol.214) de 1929 décrivant un fameux repas, dont un mets de foie gras d'oie de Castelnaudary au naturel suivi d'une dorade grillée, cite le nom d'une Mme Amiel qui est qualifiée de "Maîtresse Cordon-bleu" pour ces préparations en digne héritière peut-être d'un grand monsieur de la cuisine d'origine audoise comme elle, mais du siècle précédent, Prosper Montagné, qui écrivit par ailleurs le Larousse de la Cuisine. On sait que Castelnaudary est la (l'une des) capitale du cassoulet : Montagné avait coutume de dire que ce plat était comme le dieu de la cuisine du Languedoc, un seul plat en trois personnes : le père étant celui de Castelnaudary, le fils celui de Toulouse et le St Esprit celui de Carcassonne !
LUCIEN AMIEL Homme politique : (complément)
Lucien Amiel est né à Toulouse en 1913. Orphelin à 11 ans il est élevé par un de ses oncles, prêtre à Castelnaudary et par ses grands-parents boulangers, qui le prennent en vacances à Amplaing (09). Au début des années 1930 il entre à la Sncf comme attaché puis doit partir pour la guerre en Algérie comme sous-lieutenant (cf. "Les politiques ariégeois 1789-2003" B. Labrousse, 2004). Il sera conseiller municipal de Saverdun (09) de 1959 à 1965 puis maire du même endroit de 1965 à 1983 et enfin conseiller général de ce canton dès 1964 puis réélu en 1970 -1976 & 1982. Il décède en 1985 à Pamiers.
Famille de COMMERCANTS AMIEL (Paris) :
Plusieurs Amiel d'une même famille sont des commerçants en gros de tissus à Paris; ils possèdent diverses sociétés dont Unimodes avec Raphaël qui en est le président, et Jean, Jacob-Erik et Elie qui sont directeurs généraux délégués.
ELIE AMIEL Résistant et libérateur :
Elie Amiel est né en 1922 à Mercus-Garrabet (09) et lorsque les allemands envahissent la zone sud de la France, il entre immédiatement en résistance, fin 1942 en refusant de se soumettre au service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Il rejoint alors les Forces Françaises Libres, traverse les Pyrénées; après avoir été emprisonné quatre mois il rejoint le Maroc et la 5ème division blindée. En août 1944 il débarque en Provence, participe à la libération de nombreuses villes sur le parcours de son unité qui le mènera jusqu'en Allemagne. Il vient à peine (juin 2016) d'être élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur ! (info La Dépêche du Midi, édition Ariège du 23/06/2016).
PERE AIMILIANOS Orthodoxe :
Religieux grec, hygoumène du Monastère de Simonos Petra; Archimandrite de l'Eglise orthodoxe de la 2ème moitié du XXème S.
SALVADOR AMIEL DE GIRALS chanteur :
Chanteur populaire de Barcelone connu à la fin du XIXème et début XXème S. Surnommé 'El chileno' (le chilien) il fut d'abord choriste de zarzuela au théâtre de la Gran Vila à Barcelone. Sur le tard il partit en Amérique du sud, au Chili ce qui explique son futur surnom. Rentré en Espagne, il chantera dans les rues pour gagner sa vie.
(=> "Missions de recerca a la Casa de Caritad de Barcelona" J. Massot i Muntaner, 2009).
YANIV & LEO AMIEL et "The World Menu" :
Le père Léo eut l'idée, le fils Yaniv l'a mise en pratique il y a peu, en 2016, avec l'aide d'un ingénieur informaticien diplômé des arts et Métiers quand même pour la partie technique. Yaniv étant restaurateur, diplômé pour sa part de l'Institut Vatel, créateur de la chaîne de restauration "Still Good, Bagel & Salad", il put mesurer la faisabilité de cette idée paternelle qui consiste en un système informatisé de traduction de menus, ce qui parait mais à première vue seulement, tout à fait anodin. L'année 2017 sera décisive pour le développement du concept selon l'accueil qui lui sera fait.
ERNEST AMIEL peintre marseillais :
On connait peu de choses sur lui. Il est actif entre environ la dernière décennie du XIXème S. et les deux premières du XXème. Peintre impressionniste de l'école française il a peint des natures mortes parmi lesquelles plusieurs oeuvres de roses, des paysages de Martigues dont des barques au port. Sa présence au salon des artistes marseillais est attestée à compter des années 1890 mais il n'y exposera que très rarement. Seule date certaine en rapport avec son existence : sa veuve donne en 1921 une toile au Musée Ziem de Martigues dont il sera durant sa vie le tout premier donateur; en effet il donne en 1909 "Entrée de la nuit - Martigues" peint soit vers 1880-90 ou 1906 (à moins qu'il s'agisse d'une autre oeuvre de même nom ?) La toile léguée par sa veuve étant "Commencement de la route de Caronte". Le Musée Ziem possède également : "Eglise de Jonquière et le pont du Roy", "Le "Duc d'Albe" au pont Ferrières" de 1911, "Chantier de construction de bateaux à Martigues", une marine et une "Vue de la 'route de la Bordigue' au site du 'pin isolé'.
AMIEL & BODOIRA carrossiers :
A l'origine la carrosserie pour véhicules automobiles créée à Albi (81) par Mr Espérou, déclarée en 1927. A compter du 1er janvier 1946 Marcel Espérou donne en gérance son entreprise a deux de ses collaborateurs, Georges Amiel & Roger Bodoira; ils vont continuer à carrosser des autobus, spécialité de la maison (Carrosserie Amiel de nos jours, tous véhicules). On peut voir dans le film "Les choristes" l'un de leur vieux autobus des années 1950, la large vitre arrière comportant leur nom gravé "Amiel & Bodoira".
(=> Bulletin d'information n°14 sept. 2011 de l'Association Autobus Anciens de France).
EUGENE AMIEL Conteur local toulousain :
C'est un personnage pittoresque qu'Eugène Amiel, en réalité Maurice pour l'état-civil : Jusqu'en 1995 il était commerçant à Venerque, petite agglomération des alentours sud de Toulouse (31) et sa boutique fut rachetée par la mairie dès 1997. Il fut un conteur d'histoires savoureuses tout à fait remarquable dont deux furent immortalisées par le journal toulousain par excellence, La Dépêche du Midi. Quelques jours à peine après leur parution, dont les exemplaires se vendirent dans le coin comme des petits pains, les élèves du CM1 de la commune eurent même l'occasion de travailler leur français sur l'un des deux articles retranscrivant ces contes.
LAURA AMIEL Artiste peintre :
Peintre et sculptrice française née en 1948 dont certaines œuvres sont exposées au Musée de Grenoble, l'un des plus importants musées d'art moderne en France. Dans les années 1970 elle porte son attention sur l'expérience monochromatique du 'blanc' dans la substance de la lumière. Plusieurs livres sont consacrés à cet artiste dont "La pensée du chat" (Anne Tronche 2001).
MARCELIN AMIEL CHAMPION DE RUGBY :
Il nait à Coursan, près de Narbonne en 1912 et comme tout un chacun dans la région à cette époque-là il va s'adonner au rugby (rugby à XV, dans la région il faut et il vaut mieux préciser, bien que l'autre forme de rugby joué avec deux unités de moins soit encore appelé alors Jeu à XIII). La nature lui donnera une certaine carrure de 85 Kg pour 1m85 ce qui lui permettra de jouer en 2ème ligne. C'est le poste qu'il occupera lorsque son équipe de Narbonne va décrocher un titre dont les anciens se souviennent encore, celui de Champion de France 1ère Division en 1936.
Il passera sa vie comme cadre aux ateliers municipaux de Narbonne, sa ville d'adoption et décèdera en 1979.
BENJAMIN AMIEL MUSICIEN COMPOSITEUR & ARRANGEUR :
Ce jeune artiste héraultais est le créateur du Big Alter Natives Band (Banb); en fait de big-band ce groupe est plutôt un septet à l'orchestration atypique qui revisite des standards de jazz, rend hommage à plusieurs grands noms par des répertoires dédiés ou bien fait la part belle aux compositions de Benjamin Amiel au sein duquel il joue du saxophone.
Sa formation n'est pas une simple alternative aux grands orchestres mais une initiative artistique et culturelle novatrice par les différentes formes de musiques improvisées, de création pure ou de musiques de cinéma. Le Banb participe à plusieurs festivals réputés comme celui de Radio-France.
La Boulangerie-Pâtisserie AMIEL et la Charcuterie AMIEL :
- La boulangerie-pâtisserie Amiel est bien connue en Ariège, à Tarascon comme à Mercus et dans tous les villages du coin. Créée à Mercus en 1832 par Emile Amiel, toute sa lignée lui succéda, depuis son fils Louis, puis son petit-fils et ainsi de suite jusqu'à nos jours où c'est, après Gilbert, son fils Régis qui fait le pain et les gâteaux, mais sa mère qui a plus de 80 printemps est toujours là, derrière le comptoir, fidèle à la maison ancestrale...
(=> d'après l'article de La Dépêche du Midi du 9/05/2017, édition de l'Ariège, Mercus-Garrabet).
- La charcuterie Amiel est elle une institution à Cadours (31) depuis aussi plusieurs générations. En 2011 c'est Thierry Amiel qui est aux commandes depuis plus de 28ans et il dirige toute une équipe de sept salariés car chez Amiel on est aussi traiteur, conserveur et salaisonnier. La qualité et le suivi de ses produits ont valu au chef plusieurs distinctions dont le titre d'officier de bouche et un prix d'excellence.
'=> d'après l'article de La dépêche du Midi du 25/10/2011, édition de la Haute-Garonne, Cadours).
ROBERT AMIEL MINEUR :
Cet audois de Villardonnel fut mineur à Salsigne dans la deuxième moitié du XXème S. La mine de Salsigne fut la seule mine d'or exploitée alors en Europe et la première au monde pour la production d'arsenic. Fermée en 2004, elle était située au N. de Carcassonne, sur les premières pentes de la Montagne Noire, près des châteaux de Lastours. Robert Amiel a réalisé deux dessins de cette mine, de son usine ainsi que deux autoportraits dont un devant le Puits Castan. Parmi les derniers mineurs à la fin de l'exploitation, il a livré en 2006 son témoignage sur son travail dans un interview désormais conservé aux Archives de l'Aude avec ses dessins (côte d'archivage 11Phv 1/1-4).
Une œuvre d'art contemporain nommée "....POUR AMIEL" :
Fin 2004 eut lieu à la Criée de Rennes (35) une exposition de l'artiste péruvienne contemporaine Jota Castro, spécialisée dans des installations et évènements liés aux problèmes actuels mais aussi sensible aux mots. L'œuvre nommée "...pour Amiel" d'une surface de 400m2 fut spécialement créée pour la galerie du Théâtre National de Bretagne, à Rennes; elle est composée de morceaux de verre brisé recouvrant toute cette surface d'exposition. Les visiteurs ont pu traverser (sans danger!) cet espace sur un ponton de bois, et la façade du TNB reçut cette inscription lumineuse en néon de couleur rouge : "Tout n'a pas été dit, tout n'a pas été fait". A la lecture de ce titre j'ai longtemps pensé qu'il s'agissait probablement d'une citation d'Henri-Frédéric Amiel (on en a retenu tant !), dont on ne voit pas très bien la relation avec le verre brisé, mais pour moi il m'a semblé que...tout n'avait pas été dit et même peut-être fait pour cette installation et qu'elle n'avait peut-être pas été totalement conçue et, au moins par moi, comprise ? ! En effet, je n'y étais pas du tout et, en cherchant mieux, j'ai enfin trouvé le fin mot de l'histoire : Le diariste n'est en rien concerné; l'artiste a voulu par cette installation insolite rendre hommage à son ami Amiel Grumberg; c'est une œuvre métaphorique de son suicide. Après son exposition cette œuvre a été projetée au Palais de Tokyo, à Paris en 2005.
ALPHONSE AMIEL Démineur :
Alphonse Amiel est d'Aups (83); il devient démineur lors de la 2ème guerre mondiale dans son département. Le 22 février 1945 il part avec son coéquipier civil et une équipe de prisonniers allemands au lieu de Valbourges, commune de La Motte (83) afin de ramasser et éliminer des munitions parachutées et en faire "des fourneaux" durant la matinée. Vers midi, dit le rapport, le dernier fourneau étant explosé, il se disposait avec son équipe à rentrer à Draguignan quand il aperçut des brindilles enflammées qui risquaient de provoquer un incendie. N'écoutant que son devoir et consciencieux l'adjudant Amiel décide d'éteindre seul les flammes. Au moment où il s'approche une grenade explose à ses pieds, lui déchiquetant la jambe et le bras droit. Perdant son sang en abondance, transporté rapidement à l'hôpital de Draguignan, il doit être immédiatement amputé. Bien que ces opérations aient réussi, trop affaibli par la perte de sang, il décède une heure plus tard. Une stèle a été dressée à sa mémoire là où eut lieu l'accident à La Motte et son nom est inscrit sur le monument aux morts de sa commune d'Aups.
SERGEY AMIELIN savant russe :
Né en 1968 à Smolensk, il est maître de conférences en électronique et technologie des microprocesseurs, diplômé de l'Institut d'Ingénierie de Moscou. Aussi journaliste il s'est notamment intéressé à la catastrophe de l'avion polonais Tu-154M survenue à Smolensk en avril 2010; il a publié à ce sujet "Dernier vol : Un regard de Russie" à Varsovie dès 2010.
ARLETTE AMIEL compagne fidèle:
Elle fut la compagne d'un certain Ernest Elisée Saurel, sétois de naissance; cet homme fut non seulement un anarchiste mais aussi un sacré cambrioleur. Il faisait partie d'une bande ironiquement baptisée "Les travailleurs de la nuit" qui défraya la chronique comme l'on dit au tout début de ce XXème S. avant d'entrer dans la légende grâce à l'écrivain Maurice Leblanc et son Arsène Lupin. Après quelques tribulations de la bande il finit par rejoindre Arlette, à Sète, en 1904 et, sentant que ses affaires avec la justice allaient mal tourner, il est parti se réfugier à Barcelone avec Arlette dès octobre de la même année. Barcelone en ce temps-là fut la Mecque de l'anarchisme; ils trouvèrent facilement refuge chez un certain Gustave Sauzel probablement de sa famille et sans doute de même idée politique. On sait qu'il revint néanmoins à Sète en février 1905, puis on perd sa trace et celle d'Arlette, sa fidèle compagne.
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