Les RESISTANTS au nom d'AMIEL :
Le Service Historique de la Défense a mis en ligne plusieurs listes de ceux qui ont participé activement à débarrasser notre pays et l'Europe de la gangrène nazie. La liste des résistants du patronyme Amiel fait ressortir cinquante noms, pour la plupart d'hommes, souvent affiliés aux FFI, originaires des départements traditionnels de présence de notre nom mais aussi pour quelques uns, originaires de la moitié nord du pays. Ainsi, si l'on a des résistants des départements suivants : 34, 13, 11, 65, 09, 66, 05, 31, 81, 12, il s'en trouve venant des suivants : 75, 10, 59, 51, 33, 44, 56. Un vient de Canejan en Espagne, et une seule femme, Ernestine, de Lautrec (81). Il faut ajouter six Amielh des Basses-Alpes (04), deux Ameil (34 et 63), un Ameilbonne (63), une dame Anna Germaine Sardier-Ameil (aussi du 63) et un Amiez (25) dont les patronymes particuliers signent bien l'origine régionale propre. On y trouve bien sûr le Général Henri Amiel qui participa à la Bataille de Bir-Hakeim et libéra sur la Côte Atlantique la ville de Royan, mais aussi Lucien Gaston Amiel,né en 1894 à Vitry-le-François (marne) qui fut déporté au Kommando de Janawitz (Tchécoslovaquie) et y est mort, ou Lucien Amiel, né en 1924 à Talence (33) fusilier marin, quartier-maître, qui, après cette guerre, s'engagea dans celle d'Indochine où il meurt le 24 mars 1948 dans la région de Long Xuyen....
PHILIPPE et GEORGES AMIEL RESISTANT ARIEGEOIS :
Né en 1894, décédé en 1980 Philippe Amiel, résistant ariégeois fut, après la Libération, Maire de Mercus jusqu'en 1971.
Militant communiste de la première heure, il séjournera à Moscou dès les premières années suivant la Révolution d'Octobre, en 1921 & 22. Pour la résistance il sera en mesure d'expliquer à deux au moins de ses membres une technique de relations secrète appelée Système des Triangles. Il deviendra le 1er président départemental d'un mouvement clandestin issu de l'organisation spéciale du Parti Communiste Français nommé Front National. Pour la résistance il en organisera la vie pratique, assurant notamment le ravitaillement des maquis, dont celui de Roquefixade, près de Lavelanet. Son domicile sera plusieurs fois perquisitionné et lors de la 3ème fois il sera arrêté et interné au camp de Nexos. Relâché en Mai 1942 il sera mis en résidence forcée à Mercus et pourra se livrer à ses activités clandestines surtout après l'invasion allemande de la zone non occupée, fin 1942.
Le 27 février 1944 il échappera de justesse à la gestapo venue l'arrêter et pourra s'enfuir; il trouvera un refuge à Marmande.
Une rue du hameau d'Amplaing, commune de Mercus-Garrabet porte son nom.
Georges Amiel dont je ne connais pas ses relations avec le précédent mais dont il fut proche (frère ?) fut lui aussi un résistant notoire de Mercus et militant des Francs Tireurs et Partisans (FTP) du Maquis de Roquefixade.
(=> "Le Maquis de Roquefixade" de J. J. Pétris).
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