INDEX ONOMASTIQUE :
P. Amiel vénérable de la Loge maçonnique de Rodez * Marius Louis Amiel poète * Les Amiel armateurs de St Malo, Le Havre, Marseille * Les Amiel rabbins au Maroc * Félix Milius * Deux Amiel à La Seyne-sur-Mer * Etienne Hamilius * Antoine Amiel professeur de médecine et de chirurgie à Toulouse (1779-1842) * Dr Amiel médecin aliéniste toulousain * Jean-Baptiste Amiel financier * Elise Amiel peintre * Un Amiel anarchiste * Des Amiel parfumeurs * Les Souvenirs d'une Vie par deux Amiel * Madeleine Amilia écrivain moraliste * Jules Chambellan-Amiel de Mérindol * Un peintre Amiel inconnu * Pierre-Jean Amiel auteur de théâtre * Théodore Aubanel et les Amiel * Gervais Amiel, carrière exemplaire d'un curé *

P. AMIEL Vénérable de la LOGE MACONNIQUE de RODEZ (12) :
Pierre ou Paul Amiel fut en 1818 en effet le Vénérable de cette loge d'après la Révolution et l'Empire. Cette loge avait été créée bien avant, en 1762; on sait que dans les années 1760 de gros efforts sont faits en France pour déployer la franc-maçonnerie, mouvement pré-révolutionnaire maillant ainsi tout le territoire afin de propager ses idées nouvelles et préparer le grand bouleversement de la société. Ce sont les décideurs de l'époque qui "entrent en maçonnerie", les nouveaux riches, les bourgeois aristocratisés, les commerçants, mais on y trouve aussi des militaires, des médecins ou des ecclésiastiques ! A Rodez, ville pourtant hors des routes les plus empruntées, cela ne traîne pas et les bourgeois les plus en vue tiennent à participer aux travaux de la nouvelle loge. Le phénomène toucha les élites politiques de la nation, le ver était dans le fruit et l'on n'attendra pas très longtemps avant que toute la société s'embrase d'un feu qui couvait donc depuis une paire de dizaines d'années seulement.
(=> "P.V. des séances de la Soc. des lettres Sc. & Arts de l'Aveyron T. XXX 1924, 1925 & 1926; Carrère, Rodez, 1927).
MARIUS LOUIS AMIEL, POETE :
Marius Louis Amiel est un poète provençal de langue occitane qui s'épanouit durant la période mistralienne de redécouverte de cette langue. Il vécut du côté de Marseille entre 1835 et 1893. Il s'appelle en provençal Loïs Amiel; c'est un rentier de la petite ou moyenne bourgeoisie d'alors; il écrivit des contes, des poèmes divers et des comédies; selon l'habitude de son temps il récitait volontiers ses œuvres lorsqu'il se trouvait avec des amis, ou lors des interminables repas et banquets, autre habitude de l'époque. Il a peu publié mais il a participé aux nombreux concours littéraires des associations félibréennes alors en expansion et y a recueilli diverses récompenses. Sa langue devait avoir une certaine tenue comme l'on disait, puisque Mistral qui le connaissait le cite à plusieurs reprises dans son dictionnaire "Lo Tresor dou Felibrige". Dans le n° 33 de "Lo Sanct Janenc" (L'habitant de St Jean) J. B. Faure le présente et ce journal aurait pu diffuser beaucoup de ses œuvres, mais il cessa rapidement de paraitre; seul "Retrachs" (portraits) y fut publié.
Les AMIEL ARMATEURS de ST MALO, du HAVRE et de MARSEILLE (22, 76, 13) :
Plusieurs sociétés d'armateurs de la ville malouine, le port des corsaires, ont porté notre nom : on trouve dans le dépouillement effectué par J. J. Salein (publié sur son site internet) les noms de : Amiel et Compagnie, Amiel & Lemoine, Fauchon & Amiel, et Thomazeau & Amiel. L'auteur précise que leurs bateaux "ont permis de mettre à genoux la marine anglaise alors que le Royale française, sous la royauté comme sous la république, y avait échoué".
Au Havre, à la fin de la Révolution, les armateurs Amiel & Duchesne offrent à la République naissante, le 19 pluviôse de l'an VI (1798) leur bateau "L'aimable Henriette" pour la "descente en Angleterre" (invasion par la mer), l'ennemi maritime de toujours jamais défait sur son île; l'utilisation des navires privés venant bien à la rescousse des manques de la marine de l'état pour ce genre de projet militaire dont la France caressera longtemps le rêve de l'accomplir.
Une fois le Ier Empire installé on n'en délaisse pas pour autant les activités traditionnelles : à St Malo, en 1807, fut construit dans ce port le navire corsaire "Le Tilsitt" (d'après une victoire napoléonienne connue) qui jaugeait 48 tonneaux, avait un seul pont et appartenait à Mrs Amiel et Cie "armé à la part de St Malo par les dits sieurs, ...., pour faire la course avec avances". Quelques années plus tard en 1810 est armé par les Sieurs Amiel & Thomazeau "Le Spéculateur" pour renseigner les services secrets de Napoléon, puis en 1812, sera armé "La Miquelonnaise" par Jean-Baptiste Amiel, de la société Amiel & Cie; c'était un trois mâts corsaire lui aussi qui fut construit à St Servan, au port de 200 tonneaux (donc bien plus important que Le Tilsitt) armé de 16 canons, ayant un tirant d'eau de 3m non chargé, un seul pont et un gaillard.
A Marseille à la fin du siècle on peut citer les noms de Fournier & Amiel dont on a une trace en 1863-1865 avec un trois-mâts (site Marseille et marine en bois).
Les AMIEL RABBINS au MAROC :
On note parmi les rabbins du Maroc les noms de Abraham Amiel à Rabat au cours de ce siècle et de Saadia Amiel à Fès en 5597 du calendrier juif (soit 1837); au XVIIIème S. il faut ajouter Schlomo Amiel qui fut rabbin et notaire de Fès en l'an 5466 de la Création (soit 1706).
FELIX MILIUS :
Dessinateur et peintre français de la fin du XIXème S.
Deux AMIEL à LA SEYNE (83) :
Ces deux Amiel militaient dans des organisations proches du mouvement ouvrier à La Seyne (Var) après la guerre 14-18 : Augustin né en 1863 alors retraité était le trésorier de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme; François Victor né à La Seyne en 1855, fils d'un calfat, dessinateur, fut en 1920 le trésorier du Cercle des Travailleurs.
(=> "Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois" site internet de J. Girault).
ETIENNE HAMELIUS :
Journaliste luxembourgeois (1856-1929) dont le patronyme amelien spécifique est bien connu dans le duché. Il publia d'abord une histoire de la ganterie de son petit pays puis travailla ensuite à Paris où il décèdera. En 1895 il publie "Scènes de la vie des Ardennes" après avoir écrit en 1891 une "Philosophie de l'économie politique". Il est aussi l'auteur d'un "Dictionnaire des auteurs luxembourgeois".
ANTOINE AMIEL Professeur de Médecine et de Chirurgie de TOULOUSE (1779-1842) :
Ce médecin professeur de chirurgie est né à Aulon en 1779, c'est une région des pré-Pyrénées proche de la Garonne, fertile en personnages de notre nom au XIXème S. (voir ce que j'en dis pour ceux d'Aurignac). Formé à l'Hôtel-Dieu de Toulouse à la fin de l'ancien régime, il devient aide-chirurgien à la place du plus connu Viguerie en l'an VIII (1799) et dès 1800 il succède au dénommé Goutte comme chirurgien-chef de l'Hôpital de la Grave, unité où il exercera ensuite sa longue activité et dont il est membre du conseil d'administration depuis 1792. Il est chirurgien-chef ou chirurgien major à la création de l'Ecole Impériale de Médecine et de Chirurgie, ancêtre de la Faculté, vers 1805, puis en devient professeur de chirurgie vers 1820, titulaire de la chaire de "pathologie chirurgicale". Il pratiquera la chirurgie jusqu'en 1841 ! (cf. "Chroniques de la Faculté de Médecine de Toulouse du XIIIème au XXème S." J. Barbot). Durant cette carrière on a quelques traces de son action; en 1807 il demande la création d'un amphithéâtre d'anatomie; il participe aux essais de vaccination contre la variole, constate avec des confrères des guérisons miraculeuses en tous cas inexplicables alors en l'état des connaissances scientifiques et sans pour autant prendre parti; il pratiquera l'obstétrique chirurgicale, etc... Ce qui n'était donc encore que l'Ecole de Médecine de Toulouse, eut dès le Ier Empire des professeurs d'envergure comme Antoine Amiel qui y enseigna comme titulaire; auparavant il fut suppléant du précédent titulaire de 1807 à 1809 et pour deux chaires. Il ne faut pas le confondre toutefois avec le suivant de la même époque.
Dr AMIEL Médecin aliéniste toulousain :
Il y eut en même temps un autre médecin Amiel à Toulouse et à la même période que le professeur précédent. Je ne connais pas son prénom mais il fut en ce qui le concerne dès 1809 un aliéniste moderne qui appliqua les méthodes des grands précurseurs que furent les professeurs Pinel et Esquirol, toulousains comme lui et dont il fut l'élève. De nouvelles techniques de soins aux aliénés furent mises au point par ces deux professeurs, qui considérèrent enfin pour la 1ère fois ces hommes et femmes comme des malades; se conformant à leurs préconisations il commença sous le Ier Empire à opérer des classements selon les types d'affections mentales déterminés par les deux savants. Il est connu pour avoir écouté "le délire des femmes" dans ses inspections médicales à l'Hôpital de La Grave.
(=> "Scientifiques et sociétés pendant la Révolution et l'Empire" communication au 114ème Congrès national des Sociétés Savantes, n° 114, part. 1; Paris, 1989).
JEAN-BAPTISTE AMIEL Financier : (voir autre article sur le même page précédente)
Ce personnage fut l'un des actionnaires principaux et patrons de la Banque Hottinguer et Cie de 1840 au 31 décembre 1856 où il s'en retire. Le nom de cette Banque fait référence à une vieille famille; elle a des activités bancaires privées en Suisse depuis le XVIIIème S. et est toujours florissante de nos jours. C'est alors que Jean-Henri Hottinguer était le patron de cette institution internationale (de 1833 à 1866) qu'oeuvra Jean-Baptiste Amiel; devenu responsable gérant de la succursale marseillaise de 1837 à 1839, il fut appelé à en devenir l'un des associés-gérants généraux bien que n'étant pas de la famille. La maison d'alors était devenue l'une des premières entreprises de négoce international spécialisée dans les marchés de denrées coloniales (cotons, céréales, tabacs, cuirs et même armement) et l'époque fit qu'elle sut s'adapter et investir dans la sidérurgie, les mines, les hauts fourneaux et surtout, dès 1845, dans les chemins de fer qui allaient couvrir de leur toile toute l'Europe.
ELISE AMIEL Peintre :
Cette femme est une peintre méconnue du XIXème S.; on ne sait si elle était française ou américaine mais il est certain qu'elle a surtout réalisé des natures mortes dont une dénommée "Glass compote with fruit theorem" qui est bien signée "Melle Elise Amiel 1867".
Un AMIEL anarchiste :
La IIIème République si elle a duré longtemps, traversé la Ière Guerre Mondiale, a quand même eu du mal à s'imposer. Outre les 1ères élections à la Chambre des Députés nettement en faveur des monarchistes, des mouvements d'extrême gauche, nostalgiques de la Commune de 1871 sans doute, vinrent secouer aussi son cours vers la fin du siècle alors qu'elle était enfin sur les rails. En 1884 un comité central révolutionnaire publie une déclaration contre le gouvernement et le parlement signée par les délégués de tous les arrondissements de Paris et certaines organisations comme celle nommée du fameux slogan anarchiste "Ni Dieu, ni maitre" à laquelle appartint un certain Amiel dont je n'ai pas le prénom.
(=> "Comité Révolutionnaire Central. Déclaration du 15 novembre 1884"; Petit, Paris, 1884).
Des AMIEL parfumeurs :
Un parfum de "Violette de Parme" des années 1890 fut exporté sur le marché londonien par la Maison C. Amiel et Cie, parfumeur- créateur parisien. Aussi présenté en un élégant coffret contenant deux flacons de cristal, daté de 1910, l'un de cette précieuse violette , l'autre de "White Rose", on collectionne de nos jours ces bijoux de l'élégance féminine de la Belle-Epoque.
(=> Ces deux flacons et leur coffret sont estimés 600/800€ sur le catalogue de l'Hôtel des Ventes de Drouot (Paris) pour la vente "Saturnales du parfum" qui eut lieu le 6 décembre 2014).
Les SOUVENIRS d'une vie par deux AMIEL :
Le genre autobiographique a longtemps été cantonné aux personnes instruites; les paysans comme les ouvriers en étaient exclus. Pourtant leur histoire personnelle, par ailleurs contée par ceux qui savaient (bien) écrire, dont les premiers cités, est source de connaissances intéressantes à plus d'un titre. De nos jours les Editions Ouvrières continuent à publier les récits de ces gens qui, souvent vécurent des existences riches (et non de riches). De ce siècle ouvrant lentement l'instruction à tous, j'ai trouvé deux Amiel qui écrivirent leurs souvenirs. Du 1er peu de choses nous sont parvenues, son nom était bien Amiel mais il n'était pas français; il eut besoin de prendre une revanche sur la vie car son corps fut hideusement et progressivement déformé par une syphilis latente; sans doute cette mise sur le papier de ses malheurs contribua t-elle à supporter ses souffrances, physiques et morales.
Du second on en sait beaucoup plus; son nom d'abord, Paul Amiel et son métier, tailleur; ce fut surtout un syndicaliste de la première heure; il fit comme d'autres de ses camarades, le bilan de son existence en écrivant ses "Souvenirs (1844-1913)" et en les publiant en un petit opuscule de 94 pages en 1914 à Angoulême, Imprimerie Ouvrière; peu d'exemplaires furent tirés, tous signés et numérotés; c'est une humble autobiographie ouvrière, un récit exemplaire destiné à ses petits-enfants à qui il dédie son résumé de vie; on sait par ses lignes qu'il était né à Toulouse d'un père lui aussi ouvrier tailleur; il fut placé par ses parents comme commis aux écritures à Bordeaux dès l'âge de 11ans chez un marchand de vin et il ne fit son apprentissage de tailleur qu'à Paris bien plus tard. Mais son parcours durant son enfance et sa jeunesse fut chaotique : Un an plus tard à peine ses parents déménagent à Paris en 1856; ils le placent alors dans une entreprise de sertissage de pierres précieuses (peut-être chez un Amiel, il y en eut qui furent joaillers à Paris alors déjà). Mais il ne put continuer cet apprentissage pourtant prometteur en raison de sa vue. Le poste qu'il occupa ensuite fut dans une entreprise de matériel chirurgical où il eut l'occasion d'apprendre à la fois la comptabilité et la vente mais cette fois il fut en prise avec l'un de ses supérieurs. Enfin à 14ans il débuta un emploi qu'il tint assez longtemps comme simple employé dans une entreprise de confection pour hommes où il put efficacement tenir les livres de comptes mais aussi assurer le nettoyage des ateliers. (résumé des chap. 1 à 8 de son livre). Il ne sera ouvrier tailleur que plus tard vers 1875-80. On peut comprendre qu'un tel ouvrier soit devenu un syndicaliste et sans doute fut-il compétent et efficace.
(=> "Histoire littéraire de la France" M. Prigent, P.U.F. 2006).
MADELEINE AMILIA écrivain moraliste :
Madeleine Amilia fut une piétiste catholique notoire; elle écrivit plusieurs œuvres moralistes chrétiennes vers le milieu du siècle comme "Cécile ou lettres sur l'éducation religieuse et morale des femmes du peuple" en 1852; "La vérité au peuple du point de vue religieux" en 1853; "Le mariage religieux" en 1855, toutes œuvres en phase avec le IIème Empire.
JULES CHAMBELLAN-AMIELH DE MERINDOL :
Ce personnage au nom patronymique à rallonge, se nommait exactement Jules Charles Joseph Chambellan-Amielh, comte de Mérindol. Il est né à Milan en 1814 (ville alors française) et mort en 1888. Le nom de Mérindol lui vient d'une commune du Vaucluse. Ce fut un architecte remarquable. Elève des Beaux-Arts il sera l'un des tout premiers collaborateurs du très connu Viollet-le-Duc, devenant l'un des premiers architectes des Monuments Historiques à partir de 1845; en 1848 il est architecte diocésain de Poitiers et il construit diverses églises dans le Cher et l'Indre. En 1849 il est rapporteur de la Commission des Arts et Edifices Religieux. Enfin comme attaché aux travaux de la Ville de Paris il construira diverses Halles en acier et verre dans l'esprit du plus connu Baltard, comme le Marché du Temple en 1863 (toujours actif) puis le Marché St Honoré en 1865 (détruit en 1959) et surtout la Grande Halle de La Villette (transformée de nos jours en édifice culturel) en 1865-67, ou le Théâtre de l'Athénée. Décoré de la Légion d'Honneur en 1868, son patronyme est toujours porté par ses descendants.
Un peintre AMIEL inconnu :
Comme si cela ne suffisait pas on a encore la trace d'un autre peintre dans les mêmes périodes, à Paris, autre que Louis-Félix. Il s'agit d'un Jules Amiel dont on sait peu de choses sinon qu'il a bel et bien existé même s'il est parfaitement inconnu de tous les dictionnaires de peintres de ce siècle. Non content de demander une carte de copiste en octobre 1834 sur laquelle il indique qu'il a 19 ans (il serait donc né en 1815), il s'y fait passer pour un élève d'Ingres, serait-il un jeune faussaire ? On retrouve indirectement son nom en 1845 dans un titre de tableau du connu Chassériau, peintre et dessinateur romantique, qui a pour nom "Portrait de Mme Jules Amiel" avec de plus cette dédicace explicite faite de sa main à la mine de plomb "A Jules Amiel / son ami Th. Chassériau". Cet homme est une énigme puisqu'il parait avoir été bien connu dans ce milieu artistique au moins dans la 1ère moitié de ce siècle....?
PIERRE-JEAN AMIEL auteur de théâtre :
Parent peut-être de la famille d'acteurs connue depuis la Révolution, celui-ci est auteur de pièces théâtrales comme "Scaramouche ou la statue du Commandeur" ballet-pantomime en 2 actes représenté pour la 1ère fois en août 1826 au Théâtre de la Porte St Martin à Paris; c'est bien sûr un remake de la vieille histoire de Don Juan dont le domestique se nomme Scaramouche. Il a aussi écrit "Choix de fables d'Esope, avec des notes...".
THEODORE AUBANEL descendant d'AMIEL :
Avec Roumanille et Frédéric Mistral, Aubanel est l'un des plus célèbres chantres de Provence et de sa langue au XIXème S. Ce personnage eut dans ses ascendants plusieurs Amiel dont : à la 5ème génération qui le précède Anne Amiel, épouse de Louis Chaudon, bourgeois de Valensole en 1695 puis à la 6ème génération Pierre Amiel marchand toujours à Valensole au milieu du XVIIème S. et à la 7ème génération (début XVIIème) Jean Amiel dont on ne connait que le nom de son épouse Françoise Moutte.
(=> site "Généprovence" art. du 19/02/2014 "Théodore Aubanel 1829-1886, le poète amoureux").
Gervais Amiel, carrière exemplaire d'un curé :
Le 19 juillet 1832 naît au Luc-en-Provence (83) Gervais-Horace Amiel, fils de l’instituteur Jean-Hypolite (sic) Amiel et de Marguerite-Justine Trotobas. Gervais-Horace Amiel, fut ordonné sous-diacre en 1854 il est nommé prêtre à Fréjus en 1857. D'abord professeur au petit-séminaire de Grasse, il est bien vite envoyé comme vicaire à Puget-Ville, dès novembre 1857, puis à Saint-Tropez en 1861. En 1865, il y reçoit la charge d'aumônier du couvent de la Présentation. Il retrouve un poste de vicaire en 1867 à la paroisse Saint-Flavien, à Toulon, puis à Brignoles le en 1868. L'abbé Amiel devient recteur de Claviers en 1873. Après un temps de repos en famille à partir de juillet 1873, il est affecté en octobre de cette même année à la paroisse d'Antibes en qualité de vicaire. Il devint ensuite recteur de Cogolin en 1880 et fut nommé curé-doyen de Rians en janvier 1889 où il ne resta guère plus d'un an. Après tant de services différents, son dernier poste fut celui de curé-doyen du Luc, sa paroisse natale qu'il retrouva en avril 1900. Doué d’une vigoureuse application au travail et d’une énergique volonté, l'abbé Amiel fut un éloquent prédicateur apprécié dans toutes les chaires du diocèse. Il prit sa retraite sur place en 1907 et y mourut le 7 octobre 1917. Il avait été fait chanoine honoraire le 12 septembre 1891, alors qu'il était encore curé-doyen de Rians : à cette occasion, il fit profession de foi devant le doyen du chapitre et reçut les insignes de cette dignité le 21 septembre à l'office capitulaire de l'après-midi. Il était également chanoine honoraire d'Aix.
(=> site de du chapitre du diocèse de Fréjus-Toulon)
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