{{image class="center" alt="Le Wiki des AMIELs" title="Le Wiki des AMIELs" url="../amielwiki.jpg"}} [[http://www.nom-amiel.org/wp/a-propos/ Contribuez]] //Toute fiction s'expie, car la vérité se venge.// Henri-Frédéric Amiel //INDEX// : Citations utiles à notre sujet * Symbolique juive et latine * Le langage des blasons * Quelques armoiries reconnues à des Amiel français * De quel St Amilien est cette relique? * La généalogie d'une lignée Amiel * Amiel de Biant nom d'un indigotier * Un vin Amelius à la romaine * De l'usage improbable des serpents comme arme de guerre * Le groupe de danse Amyel * Rions un peu avec l'Ordre de la Mouche A MIEL" * Un logogryphe sur Amiel * Origines vérifiées et erreurs pour le nom Amiel * Emilie du Châtelet et Voltaire * Amiel et Mamet curiosités patronymiques * Des acronymes avec Amiel * Et des acronymes avec La Miel * Amiellement et amieldrir d'un français révolu * Arnaud Daniel ou Damiel ? troubadour * Un exemple d'erreur manifeste concernant l'origine patronymique de Amiel * Dieu est aussi mon oncle chez les pygmées * Des utilisations pratiques du nom Amiel * **CITATIONS UTILES A NOTRE SUJET**: NB : Henri-Frédéric Amiel définissait en 1856 ses "Allerley" et "Tout y va" comme étant une "chambre de débarras pour les copeaux d'atelier que la pensée, la lecture ou la vie produisent ou rejettent - débris que l'on peut revoir au bout de l'an, pour utiliser ce qui est tombé de bon." Plus tard il ajoutera : "...bref un cahier de notes éparses, et souvent de synonymes ou de définitions." Sans vouloir copier le grand écrivain, je mets ici humblement pêle-mêle ce qui pourrait être utile de me souvenir : "Floriferis ut apes in montibus omnia libant" soit : Comme les abeilles, ils offrent de l'encens sur les montagnes toutes couvertes de fleurs." Vers du grand poète et philosophe latin du Ier S. Lucrèce tiré de sa seule œuvre conservée "De rerum natura". "Nul n'est si éclairé qu'il ne puisse faire l'économie de la lumière des autres" Ste Catherine de Sienne. "Ceux qui ont la prétention de tout savoir n'ont pas souvent le talent de tout comprendre". "Age quod agis" soit 'Fais ce que tu fais' qui est loin d'être une tautologie. "Heureux ceux qui se divertissent en s'instruisant" Télémaque Livre 2 de l'Odyssée d'Homère. "Loin d'épuiser une matière, on n'en doit prendre que la fleur". La Fontaine. "La racine ne connait pas les fruits et pourtant c'est elle qui les nourrit" Reiner Maria Rilke. "L'histoire m'est comme un miroir où je porte les yeux, pour tâcher autant qu'il est en moi, de régler ma vie et de la former sur les vertus des grands hommes..." Plutarque //P. Aem.// Ch. 1 trad Pierron. "Ne utile quidem est scire qui futurum sit. Miserum est enim nihil profidentur augi" soit 'On ne gagne rien à connaître l'avenir; et c'est misère que de se tourmenter sans profit'. Ciceron in //De natura deorum// III,6. "Je me souviens / Des jours anciens, / Et je pleure." Verlaine, Chanson d'Automne. "Les feuilles de l'arbre tombent sur ses racines" Proverbe chinois. "Pour construire l'avenir, il faut connaître le passé" Journal d'Anne Franck. "Il est plus facile de changer de monde que de changer le monde" Joseph Delteil, écrivain surréaliste audois. "Oui, j'ai confiance qu'il y aura toujours de par le monde une certaine famille d'esprits -rares et baroques- pour se plaire à ma chanson" Joseph Delteil. "L'homme éveillé choisit ses rêves, celui qui dort les subit". "Al cap de set cents ans, verdejara lo laurel" (au bout de sept cents ans, le laurier reverdira) ce qui signifie que les cathares renaîtront dans 700 ans, paroles prophétiques prononcées sur le bûcher par le dernier cathare, Bélibaste, brûlé en 1321 à Villerouge-Termenès (11). Effectivement depuis l'entre deux-guerres, le fait cathare est retrouvé, étudié, commémoré et vulgarisé (dans le bon sens du terme) par de multiples initiatives scientifiques, muséales, associatives, comme l' Association d'Etudes du Catharisme/René Nelli, basée à Carcassonne (blog aec/nelli). Il est même l'étendard touristique d'un département et de ses productions (qui pour beaucoup n'ont rien de cathare) avec la marque déposée par le conseil général de l'Aude : "Pays Cathare". "Le danger des errata est de révéler des fautes que le lecteur n'aurait peut-être pas vues" H. Fred. Amiel; mais "Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas" André Chénier, poète audois et révolutionnaire français bien oublié. Enfin plusieurs d'Augusta Amiel-Lapeyre comme : "C'est quand le corps est entre quatre murs que l'esprit fait ses plus lointains voyages"; "L'amitié mal cultivée est envahie par les broussailles"; "Quand les ailes ont poussé aux petits oiseaux le nid se désagrège"; "Ceux qui t'entourent, s'ils chantent une chanson, chante avec eux" "La femme a la mémoire du cœur, l'homme plutôt celle des yeux"; "Ceux qui diminuent le plus les autres veulent les mesurer à leur propre taille"; "Le besoin de nier Dieu précède toujours cette négation". **SYMBOLIQUE JUIVE ET LATINE**: * Les tribus juives qui sont douze peuvent être calquées sur les signes du zodiaque: le symbole attribué à la tribu de Dan, de laquelle le premier Amiel biblique est le Prince au temps de l'Exode, est le Serpent. Le même rapprochement sera fait avec les douze travaux d'Hercule latin (Héraclès grec). * Mars, le dieu latin de la guerre, dont les Aemilii se réclament notamment par leur prénom (et surnom) Mamercus exclusif à leur gens, avait à Rome pour symboles 'parlants' la lance, le casque et l'armure soit l'attirail essentiel du soldat. Ces symboles sont ceux que l'on retrouve dans le signe représentant le sexe masculin (le cercle avec une flèche partant vers le haut); le symbole féminin correspondant (cercle et croix en bas) stylise, lui, le miroir à manche ornée de Vénus, déesse de la beauté. **Le 'langage' des BLASONS** : Je veux dire ici un mot sur ce que l'on appelle "les armes parlantes". Leur invention correspond il me semble, analogiquement, à ce qui, périodiquement dans l'histoire de la nomination, a présidé à la création des surnoms (distinguer et plus tard transmettre en se transformant en nom). "L'emblème appartient à un langage des signes, c'est le plus énergique de tous" affirme Jean-Jacques Rousseau dans son //Essai sur l'origine des langues //(Ch. I); il est visible et directement compréhensible. On peut dire que le blason est un symbole qui traduit d'une manière simple un véritable nom ou un surnom et il devient propre à la maison de celui qui en est à l'origine, de par sa volonté ou souvent par celle de son entourage. **QUELQUES ARMOIRIES RECONNUES A DES AMIEL FRANCAIS**: (en langage héraldique approximatif!) L'Académie des Sc. & Lettres de Montpellier dans son bulletin de 1943 indique bien "Quant aux armes parlantes qui évoquent le nom sans l'exprimer, ce sont évidemment les plus intéressantes à cause de la subtilité dont les auteurs ont souvent fait preuve. Les Amiel ont ainsi des abeilles ou mouches à miel." (p.116). Ces armes parlantes étant donc relatives à la consonance de notre nom avec les mouches "à miel" selon la langue des oiseaux ! Cependant tous les Amiel n'eurent pas de telles armes comme on va le voir ! - François Amiel, bourgeois de Grasse (06): une croix pommetée de gueules sur fond d'or, - La famille "d'Amiel" de Paulinet (81) : d'azur au chevron d'argent accosté de trois abeilles d'or et surmonté d'un croissant du deuxième (argent donc), - Jacques Amiel, marchand-bourgeois de Grasse (06): d'azur aux trois poissons d'argent disposés deux et un, - Pierre Amiel, bougeois de la ville de Toulon (83): coupé, au chef d'un demi-pal d'azur et champagne, d'une guivre d'or sur sinople, - François Amiel, bourgeois, ci-devant officier de Marine à Toulon (83): coupé, au chef d'un animal à quatre courtes pattes d' aspect inconnu, d'or sur fond de gueules, champagne d'un chevron sur fond de sable. ou : Une ruche mouvant du flanc dextre, posée sur une terrasse et senestrée de cinq mouches "à miel" mal ordonnées volant vers la ruche. - Guillaume d'Amielth, notaire au lieu de Vallernes : Trois lions d'or passant à gauche sur fond de gueules. NB : Tout détenteur de fonction officielle devait faire enregistrer son blason; ainsi en avait décidé Louis XIV pour, sous le prétexte de vérifier les droits de la noblesse, renflouer les caisses du royaume qui se vidaient régulièrement suivant les nécessités des guerres qu'il fit à nos voisins. C'est ainsi que les nobles de robe dont les notaires durent s'exécuter : Guillaume d'Amielth malgré la forme de son nom à particule n'avait que peu de revenus car il était issu comme d'autres du Tiers-Etat; il a dû faire enregistrer son blason vers 1696 dans ces registres tenus par d'Hozier; cela lui en coûta 20 livres plus les frais d'enregistrement ! (=> "Armorial Général de France" Vol. 29 : Provence 1ère partie, Charles d'Hozier 1696). * L'Armorial contient aussi les suivantes dont je ne sais pas pour certaines lire et dire les blasons (blasonner) : - Nicolas Amiel notaire au lieu de Bra(s)dasse : coupé, au chef d'un cheval champagne sur fond de sinople, d'un Y de gueules sur fond d'or. - Jean Paul Amiel bourgeois de Barbentane : d'une ruche brune sur fond de sinople. * Le volume 14 -Languedoc 1ère partie- du même Armorial contient les blasons des Amiel suivants : - Jaque (sic) Amiel, prêtre, chancelier de l'église collégiale de Narbonne de St Sébastien : au chef d'une bande de gueules à deux étoiles encadrant une croix de champagne, trois abeilles brunes posées 2 & 1 sur fond d'azur. - Jean Amiel notaire royal de Montpellier : "d'azur, à une ruche d'or, accompagnée de trois mouches à miel de mesme, 2 & 1". - Jérôme Amiel grand vicaire et chanoine de Vabres (un autre nommé Josef (sic) ayant la même qualité est indiqué avec les même blason, sans doute s'agit-il d'une erreur) : "d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre mouches à miel de même". - André Damiel seigneur de Puechaunous, de St André d'Albon diocèse d'Alby : au chef de gueules à trois abeilles d'argent, d'azur à deux lions d'or affrontés soutenant une ruche blanche. * Le volume 15 -Languedoc 2ème partie- toujours du même indique les Amiel suivants : - Jean Amiel curé de St Dolers : De sable à la ruche encadrée de trois abeilles d'or posées 2 & 1. - Raimond Amiel, maître bourgeois du lieu de Graulhet : "Palissé en fasce de sinople et d'or de six pièces". On peut encore ajouter : * Pierre Amiel, capitoul toulousain : "D'azur à la croix d'argent, chargée de cinq coquilles de gueules" selon les Archives de Malte. * La famille d'Amiel de Penne alias de Clermont-Lodève portait : d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine (3 & 2 ?). * Pons Amiel de Cahuzac (1242) portait un chef, chargé de trois chiens passant. * Pierre Amiel Archevêque de Narbonne vers la même époque dont on connait le contre-sceau y faisait figurer au-dessus de la clef apostolique les têtes des saints Just et Pasteur patrons de sa cathédrale, (mais il ne s'agit pas de l'actuelle bâtie après lui) rappelant par là les faces des Sts Pierre et Paul de l'avers des bulles pontificales (à Carcassonne on aura de même les figures des Sts Nazaire et Celse, patrons de la cathédrale qui se trouvait alors dans la Cité fortifiée). - André d'Amiel, seigneur de Burc (81), parent de son homonyme cité plus haut : "D'azur au chevron d'argent accosté de trois abeilles d'or et surmonté d'un croissant du même". * Les Amiel-Varicléry, branche des Amiel de Tréville : "D'or au chêne de sinople terrassé de même"; le chef "d'argent, à trois molettes d'éperon, de gueules en bande". **DE QUEL ST AMILIEN EST CETTE RELIQUE?** : Comme tout lieu de dévotion et surtout pour "meubler" en biens insignes un lieu important, plusieurs reliques furent ramenées de Rome pour honorer la Sainte Chapelle Royale des Ducs de Savoie, à Chambéry. On trouve parmi celles-ci, des reliques d'un St Amilien sans plus de précisions pour le livre indiqué en référence. Il se trouve que, bien loin de là, au Canada, dans la même période que cet évènement (et le suivant de Nancy), on procédait à une opération similaire. En effet, le 28 octobre 1879 eut lieu à la basilique d'Ottawa, la translation des reliques de St Emile; et là on en sait un peu plus sur ce St Emilien, car il s'agit très certainement du même. Ses reliques ont été également ramenées de Rome car c'est dans la capitale de la chrétienté qu'elles ont été découvertes. Découvertes comme tant d'autres corps saints des premiers siècles, restes de martyrs suppliciés pendant ce temps où professer cette foi nouvelle menait à cette fin. Ces ossements de St Emilien furent découverts en 1672 durant le pontificat de Clément X dans les catacombes, précisément dans le cimetière de St Calepode, près de St Pancrace. (=> "La Sainte Chapelle du Château de Chambéry" A. de Jussieu, Périn, Chambéry, 1868). **FÊTE EN L'HONNEUR DE ST EMILE à NANCY** : Là aussi on ne sait de quel St Emile il est parlé, tout juste est-il ajouté qu'il s'agit d'un jeune martyr, et que ces reliques viennent aussi de Rome. Il est possible, vu la même origine et l'unité de lieu et de temps comme l'on dit au théâtre, qu'il s'agisse du même St Emile que le(s) précédent(s). Reçues en grande pompe pour honorer la chapelle de l'Ecole Privée St Léopold, un drame chrétien fut composé et interprété pour l'occasion. Il retraçait les actes du jeune martyr propre comme toujours à édifier les jeunes cœurs des élèves de cette institution et relatés conformément à son hagiographie : L'action se passe à Rome à la fin du règne de l'empereur Hadrien et du pontificat du pape St Télesphore, vers 137. On y vit le palais du patricien Aemilius, puis les Catacombes où se tînt longtemps l'Eglise, et enfin le Prétoire où fut jugé le futur martyr. (=> d'après "Le Journal de la Meurthe & des Vosges" n° du 14 Mai 1881). Enfin pour être plus informé encore sur ce saint martyr, il est à souligner que les orthodoxes honorent un saint Emilien qui naquit à Rome et qui commit, parait-il, de graves péchés durant sa jeunesse. Mais il se reprit, se retint finalement de pécher et commença même à trembler en pensant au jugement dernier. Il entra alors dans un monastère et, par le jeûne et l'obéissance, il "dompta et éreinta son corps", devenant même un exemple idéal pour ses frères en religion "dans tous les actes vertueux et l'ascèse". Souvent la nuit, sortant du monastère, il entrait dans une caverne pour y prier. Une fois, la lumière céleste, bien plus brillante que le soleil, recouvrit toute la montagne et particulièrement Emilien et sa caverne. Une voix se fit alors entendre depuis les cieux qui dit ; "Emilien, tes péchés te sont pardonnés." L'abbé du monastère qui en fut témoin révéla à ses moines ce qu'il avait entendu la nuit précédente. Tous firent preuve d'une grande admiration devant ce prodige et cet homme; l'on dit qu'il vécut longtemps et dans la foi. Cette relation parait être le résultat d'un amalgame de plusieurs saints émiliens connus, fruit de traditions orales dont la passation a été aléatoire, comme quoi il est utile de préciser les noms individuels de ces personnages religieux ! **La GENEALOGIE d'une FAMILLE AMIEL** : Alan Merryweather, de Frithwood Cottage, Bussage, (Stroud, Glocester, G.B) ayant trouvé dans sa généalogie tout une branche Amiel, d'origine française mais qui a essaimé en Amérique, a publié ces recherches sur internet. Il est intéressant de voir comment un ancêtre Amiel dont le prénom est Jean, né à Marseille de Jacques et qui était protestant, dut, comme tant d'autres, quitter son pays pour rester fidèle au protestantisme; parti aux Antilles, en Guadeloupe, il lui naquit dans cette île un fils Jean de son épouse Marie Renoux, vers 1718; il mourra comme se prénommant John car devenu américain mais visiblement fidèle au roi anglais, vers 1785. Ce John se maria avec Christine Newton, fille de Hibbert, agent des Douanes du roi d'Angleterre en Nouvelle Ecosse, née en Amérique du Nord et ainsi voilà une famille Amiel américaine qui ne sera pas à l'aise lors de l'Indépendance. Jean Amiel (le père) d'après les recherches faites à l'Etat-Civil de Basse-Terre était Maître-Canonnier et fut enterré "en dessous de la porte qui donne sur la place" de l'Isle de Guadeloupe, le 21 Août 1728 "ayant reçu tous ses sacrements". On y voit aussi que son fils Jean (John) qui en réalité s'appelait Jean-Baptiste eut un frère nommé Pierre né en 1718. Cette généalogie est reprise dans l'histoire de la famille Merryweather dont un exemplaire se trouve à la Bibliothèque de l'Eglise des Saints des Derniers Jours à Atlanta mais aussi pour ce qui est de cette branche Amiel dans un article consacré à "L'intérêt du dépouillement" des actes de l'Etat-Civil publié dans le n°37 d'Avril 1992 p.553 de "Généalogie de la Haute-Caraïbe". (=>"The Merryweather family including a history of the American Loyalist Amiel Family..." écrit par Mr Alan Merryweather 2002). **AMIEL DE BIANT nom d'un Indigotier** : Il existe plusieurs centaines d'indigotiers, plantes susceptibles de fournir la teinture bleue. Déjà connue au Moyen-Age on lui a cependant préféré le pastel pour colorer les tissus pendant quelques siècles. On a vu que grâce au pastel la région du Lauragais fut si florissante à la Renaissance qu'elle en fut réellement le fameux "Pays de Cocagne" du proverbe bien connu encore de nos jours; le nom même de pastel étant dû au fait que l'on réalisait une pâte (pasta) en forme de gâteau (coca [coco) en occitan d'où cocagne. Et vint alors l'indigo qui relégua le pastel dans les oubliettes. L'indigo pouvant être produit plus facilement, il revient donc moins cher; on trouvera des espèces de plants indigènes entre autre en Inde, sur la côte de Malabar, par exemple: c'est de là, au pays de Guzaratte que provenait l'indigotier nommé "Amiel de Biant", un nom rare donné par le peuple local qui ne se trouve que dans les livres spécialisés édités entre 1750 et 1800. La manière de le cultiver à cet endroit est indiquée par Baldens dans "Les découvertes des Européens" T. IV p. 322.(cf. "Description des Arts & Métiers" Académie Royale des Sciences Paris 1761 - Article sur "L'art de l'indigotier" De Beauvais - Raseau). La culture de cette espèce de "bleu des Indes" demande toutefois des soins particuliers : il ne pousse que pendant les saisons pluvieuses soit de juin à septembre mais l'excès d'eau lui est préjudiciable; le terrain où on l'ensemence doit être propre et pour le conserver il faut qu'il soit bien sec (cf. Abrégé chronologique ou histoire des découvertes..." J. Barrow, T. VI; Paris, 1746). **Un VIN AMELIUS à la ROMAINE** : Le Château d'Exindre, domaine viticole d'origine gallo-romaine (c'était une villae) situé à Villeneuve-les-Maguelonne (34) prépare de nos jours un vin nommé Amelius comme le faisaient les viticulteurs du moyen-âge et auparavant les romains, enrichi de plantes, et dont le nom lui vient d'une cuve baptismale éponyme du XIIème S. gravée à ce nom, seul témoignage d'une église romane qui s'éleva sur ce site antique il y a ~mille ans. Ce vin a une couleur soutenue, des arômes de fruits rouges et des notes ...d'encre, parait-il. **De l'usage improbable des SERPENTS comme ARME DE GUERRE** : Plutarque dans ses relations sur les Guerres Puniques mentionne qu'Hannibal aurait utilisé des serpents venimeux comme arme en les projetant sur ses ennemis (les romains). Il ne fait en vérité que reprendre ce qui a été dit avant lui par un Aemilius dont on ne peut cerner l'identité et Trogus; et il ne fait cette citation qu'au conditionnel tant cette possibilité lui semble invraisemblable; pourtant cela devint avec le temps une vérité propagée de siècles en siècles jusqu'au XIXème ! Ces serpents auraient-ils pu être des vipères "fer de lance" si bien nommés ? **Le groupe de DANSE AMYEL** : C'est un groupe chrétien, contemporain, de danse liturgique, ce qui est assez rare pour être noté; formé d'enfants, cet ensemble du "peuple de Dieu" se produit dans l'église d'Argenteuil en région parisienne pour animer les offices et offrir des louanges divines. **Des CHEVAUX nommés AMIEL** : On aura pu voir en me lisant qu'il y eut déjà au XIXème S. des chevaux dénommés Emilius. Bien que cela puisse paraître anecdotique il y a encore, à notre époque des chevaux qui ont été appelés par notre nom : Vénus d'Amiel née en 2009 est une jument ayant pour mère Lune Bleue d'Amiel; parmi les mâles on trouve Fleuron d'Amiel. **Rions un peu avec L'ORDRE DE LA MOUCHE A MIEL** : Les XVII et XVIIIèmes S. sont pour les nobles de haut lignage des siècles d'insouciance complète. La Duchesse du Maine, Anne Louise Bénédicte de Bourbon fut surnommée la "Mouche à miel" en raison de sa petite taille conjuguée à son mauvais caractère. En juin 1703 cette petite tyrannique et orgueilleuse, voulant singer la cour de Louis XIV, crée l'ordre de la Mouche à Miel dont la devise (en italien ?) fut "Piccola si, ma fa piu gravi le ferite" soit "Petite oui, mais ses blessures sont profondes" ce qui correspondait sans doute parfaitement à sa personne; elle aimait en effet assouvir son entourage à ses caprices et à sa fantaisie. Par cet "ordre" de pacotille elle s'attacha ainsi une cour de 40 chevaliers et chevalières. Lors des intronisations décidées par la "Reine des Abeilles", sa majesté s'installait sur un trône encadré de tentures de velours bleu semé d'abeilles d'or devant lequel le récipiendaire jurait fidélité à la "grande Ludovise" (allusion peu voilée au roi !) et de venir siéger à Sceaux à chaque convocation, sous le serment que le héraut de l'ordre, coiffé d'un bonnet en forme de ruche (!) et enveloppé dans une grande robe de satin incarnat semé aussi de mouches à miel d'argent, prononçait solennellement. L'impétrant admis était alors affublé d'une médaille d'or, suspendue à un ruban jaune citron, qui produisait à l'avers un portrait de la duchesse et au revers une abeille volant vers sa ruche et entourée de la devise indiquée. **Un logogryphe avec AMIEL** : Depuis au moins le XVIIème S. le logogryphe est un des multiples jeux de lettres pratiqués pour passer le temps dans les milieux cultivés mais oisifs des classes aisées. C'est une énigme à résoudre en plusieurs étapes, chacune représentant la définition d'un mot ou d'un nom construite sur la solution précédente mais à laquelle on enlève une lettre. Et celui-ci a été posé à Henri-Frédéric Amiel, le diariste suisse que vous connaissez bien; c'est lui-même qui en fait la notation dans son Journal Intime très précisément le Dimanche 2 Septembre 1877 à 10h du soir; le voici avec quelques notes de mon cru : 1 - Mauvais génie d'un opéra allemand : réponse "Samiel" (c'est un ange déchu, un démon, voir la notation que j'en fais, un film allemand a été réalisé sur cet opéra); 2 - Le bon génie du Schloss Langenau : réponse "Amiel" (Henri-Frédéric a fréquenté la pension de ce nom pour son séjour aux Bains d'Ems); 3 - Ce qui se trouve rarement dans la bouche d'un lion : réponse "miel" (définition apparemment vague mais qui se réfère à un passage biblique, voir ma page sur la symbolique); 4 - L'objet désiré : réponse "mie" (la mie, comme l'on disait encore alors, la définition ferait bondir de nos jours les féministes !); J'avoue que c'est un peu léger dans tous les sens du terme pour notre temps, mais c'est historique. Avec toutes les références de ce site on pourrait rallonger ce logogryphe en partant d'un mot ou nom plus long sans grande difficulté; on pourrait aussi ajouter un mot plus court que 'mie', soit 'me' soit 'mi'...mmh ! **Origines vérifiées et erreurs pour le nom AMIEL** : Si l'on trouve généralement des origines exactes pour notre nom, par exemple en ce qui concerne l'origine (ou plutôt les origines latines) via Aemilius dans "History of christian names" de Ch. M. Yonge (1884; pp 140-141) on trouve aussi des erreurs manifestes, ce qui est grave lorsqu'il s'agit de livres sérieux comme "Etruskisches Sprachgut im Lateinixchen unter Ausschluss des spezifish onomastichen Bereiches" de G. Breyer (Peeters Publ. 1993), œuvre moderne dans laquelle l'auteur visiblement très mal informé donne pour ce nom l'explication d' "amulette" (amuletum) !! **EMILIE DU CHATELET et VOLTAIRE** : Cette femme noble (1706-1749) comme beaucoup à son époque se piqua de réunir chez elle les intellectuels de son temps, non comme Louise Bénédicte de Bourbon ci-dessus mais plutôt dans le cadre de ces salons très cultivés dits du "Siècle des Lumières" où l'on pensait une nouvelle société. Elle est même tout à fait représentative des Lumières dans la 1ère moitié de ce siècle foisonnant d'échanges d'idées. Elle fut l'amie de Voltaire dont l'œuvre ne manque pas d'échos dans notre époque : il y eut la représentation de sa tragédie (car c'est en effet une véritable tragédie, sa seule) nommée "Mahomet" ou son "Traité sur la Tolérance"; ce traité a été judicieusement repris de nos jours par nos intellectuels officiels suite à l'hégémonie sur notre sol de l'islamisme; par contre on méconnait en même temps dans la doxa parisienne sa tragédie : pas d'amalgame surtout ! Mme du Châtelet fut surtout connue par son prénom, un peu comme aux Usa est connue l'aviatrice Emilia Erhart, ce prénom étant en vérité un nom si chargé d'histoire, et ce qui justifie ici que j'en parle pour cette dame; un téléfilm de FR3 (2007) relatant sa vie, dont le scénario est d'Isabelle Badinter, reçut d'ailleurs comme simple titre "Divine Emilie". **AMIEL MAMIEL et MAMET Curiosités patronymiques** : De la même façon qu'Amiel est un nom juif et occitan on a dans le même registre celui de Mamet; Mamet fut sans doute un prénom occitan donné d'après un St Mamès obscur des environs d'Aurillac (martyr du IVème S. d'où l'origine gallo-romaine probable du nom) mais ce fut aussi un nom juif qui est trouvé à Narbonne très anciennement (par ex. en 1248, rèf. Régné 203). Il peut toutefois dans ce dernier cas être une déformation de Momet, trouvé à Narbonne toujours, en 1300 (rèf. Saige 60 - Art. 219, avec le surnom de Calonymos), en 1307 (rèf. Saige 278, avec le surnom de Taurossi), à Perpignan en 1273 avec celui d'Astrug (rèf. Emery 141) (cf. pour ces rèf. "Les noms des juifs de France au moyen-âge" Simon Seror, CNRS, 1989). Il est d'autre part curieux de constater que St Mamès ou Mamet est dit aussi Mamert, ce qui fait immanquablement penser à l'origine purement latine du nom Amiel via la gens Aemilia qui eut comme prénom, nom et surnom insigne celui de Mamercus ou Mamertus (plus ancien), un nom qui a donné en France le toponyme de Mamers dans la Sarthe. Mamet fut par ailleurs surtout honoré en Périgord en Auvergne et en Languedoc, des provinces qui sont aussi celles où notre nom s'est essentiellement développé. Et puis, pour tout dire, c'est aussi un surnom d'une famille Amiel, la mienne en l'occurrence ! Dans un dictionnaire des saints honorés en France, le nom de Mamet précède immédiatement celui de Mamiel, saint local peu connu lui aussi qui était prié dans un canton du diocèse d'Amiens (cf. "Martyrologue Universel avec un Dictionnaire Universel des Saints..." E. Rousseau d'Hiraumont 1823). Mamiel est également un patronyme français peut avoir lui aussi pour origine le nom latin Mamilius bien qu'il fut très rarement porté apparemment. **Des ACRONYMES avec AMIEL** : Pourquoi plusieurs Associations ont-elles pris un tel acronyme, je ne saurai le dire, mais il y en a plusieurs et très différentes; en voici quelques unes : l'Association Madagascar Ici Et Là-bas qui met en place des projets de développement et d'accès à l'eau potable dans cette grande île de l'Océan Indien; l'Association de culture, éducative et de loisirs sise au nouveau club house chemin Liffard à Toulouse qui a pris ce nom; bientôt une association Amiel pour promouvoir le grand écrivain suisse... bon là on comprend; une Association Créole d'Alsace à Illkirch-Graffenstaden (67) dont l'intitulé donne bien l'acronyme Amiel : Association de Multiples Initiatives d'Entraide aux Loisirs !....ou encore une AMIcale des ELèves du Lycée Louis Armand de Mulhouse... **Et des ACRONYMES avec "LA MIEL"** : Curiosité de l'attirance de notre nom, bien qu'inutile pour l'intitulé des acronymes trouvés, voire de l'attrait du miel bien qu'en français ce mot soit masculin, toujours est-il que l'on peut en citer plusieurs en "La Miel" : association d'improvisation théâtrale de l'ouest parisien (78) réunissant dans ce nom **La** "Marly Improvisation Expérimentale Ligue" ! **La** Monnaie d'Intérêt Economique Local que l'on nomme aussi sel; **La **Maison de l'Initiative Economique Locale basée à Plaine-Couronne (93) qui aide à la création et développement des très petites entreprises; **La** Maison Intercommunale de l'Enfance et des Loisirs à Offemont (90)... **AMIELLEMENT et AMIELDRIR d'un FRANCAIS REVOLU** : La vieille langue françoise comme elle était appelée sous l'ancien régime, eut au moins deux mots qui font penser à notre patronyme. Dans le Monde des Amiel j'ai parlé de l'adverbe amiellement qui vient de l'adjectif mielleux dont on peut sans peine dire qu'il a trait à des paroles si sucrées qu'elles en sont pénibles à supporter; pour le verbe amieldrir c'est simplement devenir meilleur. Ce verbe vient du latin 'melior' dont on fit le comparatif 'mieldre' et d'où fut tiré le verbe 'amieldrir' selon le "Glossaire de la langue françoise : depuis son origine jusqu'au siècle de Louis XIV" de J-B. de La Curne de St Palaye & Cl. Fr. Millot, 1774). **ARNAUD DAMIEL ou DANIEL ?, troubadour** : Ce troubadour célèbre de la première période (XIIème S.) n'est connu que sous le nom de Daniel, jusqu'au lycée professionnel de sa cité natale qui le nomme ainsi. Quant à son prénom, c'est vraiment très aléatoire suivant les sources documentaires: L' Histoire Littéraire de la France (Vol. 15; Paris, Didot, 1820) le nomme Arnaud mais indique qu'on l'appelle aussi Arnald ou Narnald, formes équivalentes toutefois; le Dictionnaire Universel d'Histoire & de Géographie de Bouillet & Chassang (1878) l'intitule même : "Daniel Arnaud de Ribérac" confondant là nom et prénom en les inversant ! Cette question de son patronyme peut je pense être posée pour plusieurs raisons. Le nom patronymique Daniel qu'on lui prête généralement n'est connu pour la très grande majorité qu'en Bretagne (ainsi que ses dérivés comme Daniélou) et Grande-Bretagne, et en tous cas toujours en langue d'oïl, jamais en occitan pour cette époque du XIIème S. D'ailleurs Daniel s'écrivait Niel dans cette dernière langue, comme si l'on considérait en ce temps-là qu'il dérivait d'une dame (voir l'onomastique de Damiel par analogie). Par contre si l'on considère qu'il s'agit en langue d'oïl de traduire le son produit en entendant [dagnièl] il est certain qu'alors il s'agit d'un nom occitan signifiant, à première vue, "d'agneau" (voir l'évolution du toponyme Pech de L'Amielle en Pech de l'Agnel à Narbonne comme exemple en quelques transcriptions). Je ne vous ferai pas l'injure de vous apprendre que le mouvement "troubadourenc" est occitan mais il est utile de dire quand même que ce personnage était périgourdin (né à Ribérac) et connu au XIIème S (né ~1150, mort ~1189), en un temps donc où les noms n'étaient ni fixés ni encore moins francisés et que sa vida comme les autres ne fut écrite qu'au siècle suivant au minimum. Curieusement d'ailleurs certains documents apposent un accent grave sur le 'e' de Daniel ce qui est inutile en langue française mais nécessaire en occitan pour exprimer ce [è] et vient appuyer ma thèse; sans cet accent grave, l'occitan ne connait que le son [é] le e muet n'existant pas. La consultation des manuscrits enluminés de la vida des troubadours indique le nom de Daniel mais les documents qui parlent de lui (et je pense se basant sur cette vita) le nomment Arnald, Narnald (Arnaud en langue d'oc ce qui prouve ici son origine occitane, voyez aussi ce que je dis sur l'emploi de "N" précédant les noms) Daniels, D'Aniel(s) (dans deux manuscrits de la B.N.F. cotés 7226 & 7698 dans la Bibl. Royale au XIXème S.) ce qui n'a aucun sens si l'on considère le nom Daniel. Cette époque du moyen-âge est loin encore d'avoir fixé un nom patronymique. Par contre si l'on suppose qu'il s'agit dès l'origine d'une erreur (française) de transcription et que l'on envisage qu'il se fut nommé Damiel(s), il n'y a alors aucun problème pour expliquer ce nom (voir pages patronymie et toponymie). Il est aussi indiqué dans sa vita qu'il était noble, fils de petite noblesse, né dans un château, ce qui peut aussi expliquer le 'd' de "d'Amiel" indépendamment de l'occitan. Les historiens modernes ont pu dire que la transcription de son nom dans l'HGL (Table des noms du T. III, col. 615 de l'édition consultée de 1737) en Damiels est une erreur typographique, en ce cas elle aurait été bien inspirée d'autant plus que c'est sans compter avec une autre "erreur" commise cette fois par l'Académie des Sciences Belles-Lettres & Arts de Bordeaux (qui, entre nous est peut-être la mieux indiquée pour le savoir local), bien longtemps après (Vol. 22; Paris, Dentu, 1860), qui le nomme bien Damiel. Enfin il y a cette conclusion de l'un de ses poèmes amoureux où il écrit : "**A Meils** de ben / Prezen / Canso grazida / Qu'Arnautz non oblida." dans laquelle il fait selon moi une allusion peu voilée à ses nom et prénom. Il faut dire aussi que la lecture qu'a fait Niccolò da Verona de la chanson de geste "L'Entrée d'Espagne" (texte de ~1320 dont je parle par ailleurs) indique en plusieurs fois que le nom du chevalier Amiel peut aussi être lu 'aniel'. Vous admettrez que ça commence à faire beaucoup d'approximations ou d'erreurs, non ? Il est certain en tous cas que cet exemple montre combien il peut être parfois difficile en onomastique, en toponymie comme patronymie, de connaître la vérité des noms propres aux lieux et aux personnages. Un mot quand même sur la célébrité d'Arnaud Damiel (j'ai tranché!): Dante dit de lui qu'il fut "le meilleur forgeron du parler maternel" et Pétrarque parlant de son style ajouta qu'il "fait encore honneur au pays qui l'a vu naître"; pratiquant un style d'écriture poétique très acrobatique, il fut l'inventeur d'une méthode largement utilisée par la suite, nommée la sextine qui est une répétition dans un certain ordre. On dit qu'il vécut longtemps à la cour de Richard Cœur de Lion et ne fut pas heureux en amour, mais n'est-ce pas le lot de beaucoup de troubadours ! **Un exemple d'ERREUR MANIFESTE dans l'ORIGINE PATRONYMIQUE du nom AMIEL** : On peut lire beaucoup de bêtises concernant l'origine onomastique du patronyme Amiel. En voici une très originale sans doute mais parfaitement fausse. Dans "Portraits de familles pionnières" consacré aux origines des premiers immigrants canadiens, parmi lesquels on trouve de nombreux français comme on le sait, l'auteur, R. Prévost fait dériver le patronyme Amiel (que l'on trouve tôt dans la province de Québec) de Mihiel ou Miquel; ce qui est ridicule pour nous, français, ces variations provenant bien entendu du prénom Michel, le premier étant du nord, de langue d'oïl, le second de langue d'oc. **DIEU est aussi MON ONCLE chez les PYGMEES** : Un conte des Pygmées Baka du Sud-Cameroun dit textuellement : "Dieu oncle-moi" dans une tirade où un personnage nommé Tortue se dit en lui-même : //Je ne veux pas que l'Ancien parte. **Dieu est mon oncle** : C'est seulement lui, l'aîné qui me garde.// (extrait de "Ndanga a komba"). Les peuples africains ont conservé à l'oncle, frère du père, une place importante dans le statut familial; le frère du père est celui qui le remplace dans la famille surtout s'il s'agit de l'ainé des deux. (=> "Depuis ce jour-là.... Contes des Pygmées Baka..." D. Boursier; La Légende des Mondes, L'Harmattan, Paris, 1994). **Des utilisations pratiques du nom AMIEL autrefois et aujourd'hui** : - Il semble que le nom Amiel fut, il y a plus d'un siècle, "générique", si l'on en croit son utilisation dans une méthode d'enseignement de la langue française Berlitz. J'ai en effet trouvé notre nom dans une leçon de vie quotidienne de la Belle Epoque comme ex. de conversation que l'on peut avoir à l'hôtel, à la Poste ...dans la vie quotidienne. On y apprend encore comment s'y prendre pour envoyer "un petit bleu", ce qui en général désignait un télégramme mais ici, c'est d'une forme spéciale de celui-ci dont il s'agit, nommée "pneumatique". Explication du postier que j'ai été: On est à Paris et, jusqu'en 1984 on pouvait envoyer par ce moyen des messages écrits transmis à la vitesse de 60Km/h par air comprimé par leur circulation dans tout un réseau de canalisations souterraines reliant les bureaux de poste de la capitale et certains de banlieue proche. Un réseau qui est toujours entretenu, au cas où.... Au téléphone cet Amiel client, tempête contre celles que l'on désignait alors (jusqu'aux années 1970) les "demoiselles du téléphone", service des télécommunications qui était alors entièrement exploité manuellement et de qui dépendait ce service spécial parisien du "pneu" ! A l'hôtel c'est notamment pour pouvoir bénéficier utilement des services divers qui peuvent agrémenter le séjour. C'était bien une autre époque ! (cf. "Méthode d'enseignement du français Berlitz" Nouvelle Edition Américaine de 1905, publié à New-York, Paris, London, Berlin). - Plus récemment, Amiel vient d'être utilisé comme exemple pour la rédaction de lettres, e-mails et dans le cadre de la documentation administrative. (cf. ch.9 exercice 6 'Lettre administrative' de "Rédiger avec succès lettres, e-mails & doc. adm. 2017" R. Kadyss & A. Nishimata; Gualino Les Carrés, Issy-les-Moulineaux, 2017). - Comme le nom des Aemilius antiques a pu servir à nommer des plantes, champignons, animaux, fossiles ou même un astéroïde, le nom Amiel a par exemple été utilisé pour nommer des créations humaines comme un plant de vigne nouveau, "L'Amiel", un hybride créé au Canada et inséré dans le catalogue Vitis International Variety.